Question coefficient prolongation de pose

Démarré par fbi39000, Mai 01, 2014, 13:07:33

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fbi39000

Bonjour,

pourriez m'expliquer comment répondre à la question suivante, tirée d'une annale du cap photo :

" Lors d'une prise de vue avec un appareil moyen format, vous obtenez un grandissement de 0.2. Votre diaphragme de travail est f/16.
Calculez le coef de prolongation de pose et la valeur de diaph que doit afficher le flashmètre pour avoir une exposition correcte. "

J'ai beau chercher avec les quelques  formules que je connaisse mais je ne vois pas comment applique le c= (T/F)2

merci pour vos réponses.

jaric

Salut,

Le temps de pose sera multiplié par un coefficient C déterminé en fonction du grandissement G  de l'image : C=(G+1)^2.
Dans ton exemple, le temps de pose sera multiplié par  1,44 ((0,2+1)^2) et le diaphragme (qui varie comme la racine carrée de la lumière transmise) sera multiplié par G+1, soit 1,2. ;)

fbi39000

un grand merci pour ce magnifique éclaircissement

jaric

You're welcome!

Ceci dit, l'énoncé est très mal tourné et ambigu de ce fait. Normalement, le diaphragme de travail est donné par le flasmètre auquel il convient d'apporter une correction due à la perte de transmission.
En l'occurrence, si le flasmètre indique f/16, il faudra régler sur l'appareil f/16*1.2, soit f/13.

Ou bien, tel que je comprends l'énoncé du problème :
Si le diaphragme de travail (donc résultant) est f/16, c'est que le flasmètre indiquait f/19.

seba

La formule donnée par jaric est correcte à condition que le grandissement pupillaire de l'objectif soit égal à 1 (je pense que c'est implicite pour l'exercice du CAP).
Sinon il faut en tenir compte.

jaric

Citation de: seba le Mai 04, 2014, 08:43:03
La formule donnée par jaric est correcte à condition que le grandissement pupillaire de l'objectif soit égal à 1 (je pense que c'est implicite pour l'exercice du CAP).
Sinon il faut en tenir compte.

Oh là là, tu vas noyer notre étudiant dans des considérations d'optique qui sortent largement du cadre de l'exercice!.  :o
En plus, le grandissement pupillaire est une donnée qui n'est jamais fournie dans les caractéristiques techniques des constructeurs.
(Ceci dit, on peut le mesurer assez facilement (surtout en numérique) en prenant des photos de l'iris en sortie et en entrée de l'objectif, à la même distance, il suffit de faire le rapport entre les diamètres trouvés).

Edouard de Blay

#6
jaric, je n'ai pas tres bien compris ton exemple

d'un autre coté,je ne savais pas qu'il y avait des compensations avec le moyen format (sauf Le RZ qui a un soufflet  et c'est le seul)
Cordialement, Mister Pola

jaric

#7
Citation de: mister pola le Mai 04, 2014, 14:14:44
jaric, je n'ai pas tres bien compris ton exemple

d'un autre coté,je ne savais pas qu'il y avait des compensations avec le moyen format (sauf Le RZ qui a un soufflet  et c'est le seul)

Dans l'exercice de CAP, le grandissement est donné et est supposé intégrer tous les facteurs (géométrique et d'objectif).

L'explication que je donnais concernait l'appréciation du grandissement pupillaire : il est le rapport entre les tailles des pupilles d'entrée et de sortie, qui est différent de 1 pour les objectifs à formule non symétrique.
Ce rapport est à ajouter au grandissement obtenu par le rapport entre les distances sujet et image.

Enfin, c'est ce que j'ai compris, d'autres intervenants sont invité à me corriger si je suis dans l'erreur.
Edit : si tu mesures les tailles respectives de l'objet et de l'image sur le dépoli de la chambre, le rapport intègre tous les facteurs de grandissement of course!

dioptre

Pour ceux qui veulent entrer dans les détails ( les exemples sont pris pour le grand format mais la théorie ne dépend pas du format ; l'avantage en GF c'est que le constructeur donne tous les détails techniques de ses objectifs, y compris le grandissement pupillaire.

Ce qu'en dit Emmanuel Bigler
paragraphe 2-3
http://www.galerie-photo.com/pupilles-objectif-photographie.html

CitationLe diagramme suivant (figure 30) permet de comparer la correction d'exposition ou facteur de soufflet à apporter en fonction du grandissement pour différentes optiques, les télés, les symétriques et les rétro-focus. Aux très petits grandissements, en-dessous de 0,1 soit pour un objet situé à 11 fois la focale en avant de l'objectif, donc pour les objets à grande distance, ces corrections sont faibles dans les trois cas. Mais dès que l'objet se rapproche, les courbes sont franchement distinctes. Par exemple pour le Schneider Télé-Arton de 360 mm dont le grandissement pupillaire est de 0,57 environ, au rapport G=0,5 (l'objet étant situé environ à 3 fois la distance focale, soit un peu plus d'un mètre pour un 360 de focale) l'écart de correction par rapport à l'optique symétrique est presque de 1/2 diaphragme, ce n'est pas négligeable. La correction totale étant de 1 diaph 2/3. Pour un rétro-focus de grandissement pupillaire égal à 1,8 (cas du Distagon Zeiss f/4 de 50 mm, voir plus bas) on constate que les corrections du facteur de soufflet sont inférieures à un demi-diaphragme environ en-dessous du grandissement 0,5.


Edouard de Blay

pour la chambre,j'utilisais la formule:

focale*ouverture
----------------------
      tirage

mais je n'ai pas la formule avec le facteur de grandissement
Cordialement, Mister Pola