négatifs versus films radiologiques...

[jphotographie]

Bonjour !

Voilà, je me mets à l'argentique avec 2 boitiers récemment obtenus. Un Praktica BMS en parfait état et un pentax K1000. Je compte développer moi-même mes négatifs.
Mais voilà que je me posai une question... Je travaille en radiologie et un collègue peut m'obtenir du révélateur et fixateur utilisé pour développer les films argentiques en radiologie médicale. Sachant que les films radiologiques sont exposés par les rayons X, pensez-vous que ça fonctionne pour les négatifs classique genres Film ILFORD HP5 PLUS 400 ISO ou KODAK TRI-X 400...?

Je vous remercie pour vos éclaircissements 

[seba]

Les développateurs sont de même nature que pour les films courants mais le dosage des différents constituants est sans doute adapté aux films radiographiques (j'ai une formule de révélateur pour ceux-ci).
Donc ça va fonctionner mais avec quel temps de développement ?

[jphotographie]

quand vous parlez de dosage, vous voulez dire dilution...? Pour le temps vu que je débute, aucune idée... à vu de nez 4-5min.

[seba]

Non, les proportions des différents constituants.
La formule est :
Génol 2,5 g
Sulfite de sodium anhydre 70 g
Hydroquinone 9 g
Carbonate de sodium anhydre 50 g
Bromure de potassium 4 g
Eau pour faire 1000 ml

Développement 5 minutes à 18°C.

Il faudrait comparer avec les formules de révélateurs courants pour voir ce qui s'en approche.

[jphotographie]

wahoo, complexe tout ça...

Je vais me pencher sur la question

[vernhet]

je ne crois pas que la chimie pour films radio serait bien adaptée pour les films courants.Sur quoi je me fonde pour supposer cela? Parce que j'ai, occasionnellement , pratiqué le développement  des TIRAGES noir et blanc (papier RC,évidemment) dans la développeuse du service radio d'un établissement où j'ai autrefois travaillé. Tout ça pour dire que les chimies étaient plutôt adaptées aux tirages papier-et aux plan-films de radiologie, bien sûr, qu'aux films de prise de vue ...

[Pascal Miele]

Les chimies pour film radiologiques sont bien trop vigoureuses pour les films de prise de vue classique.

Le contraste sera bien trop élevé et le grain très important.

Mieux vaut utiliser un révélateur prévu pour la photo classique,
c'est plus simple à utiliser et plus efficace.

Bonne journée
Pascal

[nitrox]

Mieux vaut utiliser un révélateur prévu pour la photo classique,
c'est plus simple à utiliser et plus efficace.

Ouais...et en plus, ça évitera à ton collègue de se faire shopper à sortir du matériel de l'hôpital !!! 

[Jean-Claude]

Je confirme, expérience inutile, le révélateur radiologique est trop puissant pour un développement en demi teintes d'un film photo.

[titisteph]

Je ne vois pas l'intérêt de vouloir prendre des risques à utiliser un truc inadapté quand on voit ce que coûte un sachet d'ID-11!

[Bru]

Idem que les autres.
Sauf à diluer le révélateur dans des proportions que seuls des tests pourraient y répondre.
Mais comme titiseph, quand on voit le prix de l'ID11!!

Mais pour le fix, ça marche.

[Dromours]

Les chimies pour film radiologiques sont bien trop vigoureuses pour les films de prise de vue classique.

Le contraste sera bien trop élevé et le grain très important.

Mieux vaut utiliser un révélateur prévu pour la photo classique,
c'est plus simple à utiliser et plus efficace.

Bonne journée
Pascal

J'abonde.
Je ne connais pas la radiographie médicale mais la radiographie industrielle (constructions soudées) fût mon métier pendant une vingtaine d'années. En entreprise d'abord, chez un donneur d'ordres ensuite. La densité spécifiée d'une radiographie de soudure d'installation "sensible" (nucléaire, raffinage, pétrochimie, ...) est (enfin était, à mon époque...) de 4 : inutile de préciser que le binôme "film - révélateur" est loin de ce qu'on pratique en photographie, même si les principes de base (et les produits chimiques employés) sont similaires.