La meilleure invention depuis coïtus interruptus

Démarré par madko, Septembre 11, 2015, 08:46:46

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titisteph

Vraiment idiot.

Je n'ai pas besoin d'une machine pour m'indiquer que la tour Eiffel a déjà été prise en photo...
Et quand bien même, ce n'est pas le sujet qui fait une bonne photo, c'est la façon dont on le photographie.

Franciscus Corvinus

Ce que je trouve le plus étonnant c'est que la plupart des réponses sont au premier degré, et plus aggressives que ce a quoi je m'attendais. Je pense que l'auteur a touché du doigt un point assez sensible. Je soupconne qu'il s'agit de beaucoup plus que la simple liberté de photographier, vu que celle-ci part en peau de chagrin depuis 20 ans (au moins), que rien ne semble renverser la tendance, et que pourtant les photographes vivent et ne se plaignent pas méchamment. Mais quand les gens doivent se questionner sur pourquoi ils veulent faire la meme photo que des dizaines d'autres---mais la leur---, ca a l'air tres inconfortable. Curieux.

Comme le "sapin de Noel" de la place Vendome, le sont les réactions qui sont intéressantes.

madko

Citation de: Franciscus Corvinus le Septembre 11, 2015, 16:32:10
Ce que je trouve le plus étonnant c'est que la plupart des réponses sont au premier degré, et plus aggressives que ce a quoi je m'attendais. Je pense que l'auteur a touché du doigt un point assez sensible. Je soupconne qu'il s'agit de beaucoup plus que la simple liberté de photographier, vu que celle-ci part en peau de chagrin depuis 20 ans (au moins), que rien ne semble renverser la tendance, et que pourtant les photographes vivent et ne se plaignent pas méchamment. Mais quand les gens doivent se questionner sur pourquoi ils veulent faire la meme photo que des dizaines d'autres---mais la leur---, ca a l'air tres inconfortable. Curieux.

Comme le "sapin de Noel" de la place Vendome, le sont les réactions qui sont intéressantes.

Toute farfelue qu'elle soit, cette invention met en effet le doigt sur ce point sensible : la vanité de l'acte photographique,
et la tentation de la répétition facile, non de la photo que d'autres auront prise à l'identique ou presque, mais de celle
que soi-même on a déjà faite, quelque part ailleurs, mais qui en fait est la même que celle qu'on s'apprête à prendre.
Qui n'a jamais éprouvé, au moment d'appuyer sur le déclencheur devant un lieu que l'on croit découvrir, un curieux
sentiment de déjà vu (de déjà pris), qui gâche à demi le plaisir de la prise, parce qu'on est sur le point de refaire
une scène, une composition, un éclairage qu'on a soi-même déjà faits ? Bref, comment se sauver de la monotonie ?

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