Choix logiciel traitement raw Avantage inconvénient Capture one, Dxo ou ...

Démarré par nico_grodio, Novembre 22, 2015, 11:12:08

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nico_grodio

Bonjour à tous,

je suis un peu perdu car tous les logiciels sont très performant mais il y a toujours un mais!
Tout d'abord je ne veux pas de catalogue ce qui élimine lightroom.

Je m'explique: je traite environ 1000 photos par reportage Mariage événement sportifs, spectacles... sur Digital Photo Professionnal 4 en environ 4h sans m'arrêter. Mais si je veux des retouches locales ou améliorer un contre jour il faut passer sur photoshop et c'est du temps. J'ouvre toutes les photos une par une afin de les affiner et recadrer afin qu'elles soient au top.

Dxo me parait bien mais il ram ce logiciel! De plus pas retouche locale.

Capture one en mode cession me parait vraiment très complet mais ce logiciel me parait très compliqué.

Déjà je me demande s'il prend en compte le réglage du bruit du boitier par défaut à l'importation ce qui fait partie j'imagine d'un autre post que je n'arrive pas à trouver. Car si je dois régler les curseur de la gestion du bruit sur chaque photos ou sur chaque série prise à 200, 1600, ou autres valeurs je n'ai pas terminé.
J'ai également lu qu'il fallait attendre en gros 20 minutes pour importer 1000 photos avant de pouvoir travailler dessus. Cela me parait fou.

Actuellement j'ai une assez bonne configuration de PC i7 2600k 3.4g DD SSD carte graphique 770 GTX 16 G de ram.
Je traite des raws d'un 5D3 Canon.

Si vous pouviez me faire partager vos expériences avec ces logiciels et avec une utilisation similaire à la mienne ce serait intéressant d'avoir votre avis. Si je n'avais qu'une centaine de photos à traiter c'est évident que je me poserai moins de questions.

J'ai l'impression d'être un extraterrestre quand je dis que je bosse sur ddp 4 et non pas sur lightroom comme mes confrères!

Merci d'avoir pris le temps de me lire et à bientôt.

Samoreen

Citation de: nico_grodio le Novembre 22, 2015, 11:12:08
Bonjour à tous,
Tout d'abord je ne veux pas de catalogue ce qui élimine lightroom.
...
J'ai l'impression d'être un extraterrestre quand je dis que je bosse sur ddp 4 et non pas sur lightroom comme mes confrères!

Effectivement! :) Lightroom est justement prévu pour le genre d'activité que vous décrivez. LR permet d'avoir un catalogue par client et de traiter par lots comme dans DxO. L'affirmation "je ne veux pas de catalogue" peut donc effectivement surprendre (euphémisme) de la part d'un professionnel décrivant une activité pour laquelle ce logiciel est précisément conçu. N'y aurait-il pas une mauvaise compréhension du mode de fonctionnement de Lightroom?
Patrick

Verso92

Citation de: nico_grodio le Novembre 22, 2015, 11:12:08
Capture one en mode cession me parait vraiment très complet mais ce logiciel me parait très compliqué.

Déjà je me demande s'il prend en compte le réglage du bruit du boitier par défaut à l'importation ce qui fait partie j'imagine d'un autre post que je n'arrive pas à trouver. Car si je dois régler les curseur de la gestion du bruit sur chaque photos ou sur chaque série prise à 200, 1600, ou autres valeurs je n'ai pas terminé.

Les logiciels des éditeurs tiers ne reprennent pas, sauf exception, les réglages "boitier"...

Pieloe

Le sujet du catalogue a souvent été abordé ici, et le cas des photographes de mariages cité comme n'en ayant pas forcément besoin.
Chaque mariage étant un reportage unique et identifiable par d'autres moyens.
Tout comme le catalogue n'est pas un passage obligé dans Lr.

En remplaçant DPP par DxO, j'ai beaucoup gagné en qualité et perdu en flux.
Au début, je continuais à trier mes photos avec DPP avant de les traiter dans DxO.
Il faut avouer que cette fonctionnalité manque cruellement à DxO.

Par contre, l'absence de retouche locale est un serpent de mer.
La retouche locale existe dans DxO ... mais n'est pas accessible à l'utilisateur.
Récupérer les hautes lumières, agir sur la densité et l'accentuation des zones selon leur luminosité, etc...
Il faut comprendre que DxO est d'abord conçu comme un logiciel apportant automatiquement une solution probante selon le type d'image demandée. Ensuite l'utilisateur agit dans la nuance.

De ce que j'ai lu ici, Capture one est le logiciel qui a récemment beaucoup progressé mais je ne le connait pas.
Enfin, NON, il n'est pas idiot de travailler avec DPP qui reste un dématriceur de bon niveau pour des photos déjà bien équilibrées à la prise de vue.

Samoreen

Citation de: Pieloe le Novembre 22, 2015, 12:55:29
Le sujet du catalogue a souvent été abordé ici, et le cas des photographes de mariages cité comme n'en ayant pas forcément besoin.
Chaque mariage étant un reportage unique et identifiable par d'autres moyens.

Rien n'est indispensable mais je me demande ce qu'il peut y avoir de mieux pour un professionnel multi-clients que le(s) catalogue(s) Lightroom qui permettent de maintenir isolées les photos de chaque client tout en gardant la possibilité de fusionner 2 catalogues après coup. Plus souple, je ne vois pas.

Citation de: Pieloe le Novembre 22, 2015, 12:55:29
Tout comme le catalogue n'est pas un passage obligé dans Lr.

Ça m'intéresse. Je commence un cours Lightroom samedi et j'aimerais bien expliquer à mes stagiaires comment on traite une photo dans LR sans passer par un catalogue.
Patrick

Samoreen

Citation de: nico_grodio le Novembre 22, 2015, 11:12:08
Déjà je me demande s'il prend en compte le réglage du bruit du boitier par défaut à l'importation ce qui fait partie j'imagine d'un autre post que je n'arrive pas à trouver.

Lightroom fait ça très bien. On peut rendre le jeu de réglages par défaut dépendant du boîtier utilisé et/ou de la sensibilité ISO. Que demander de mieux?
Patrick

Pieloe

Citation de: Samoreen le Novembre 22, 2015, 15:59:25
Rien n'est indispensable mais je me demande ce qu'il peut y avoir de mieux pour un professionnel multi-clients que le(s) catalogue(s) Lightroom qui permettent de maintenir isolées les photos de chaque client tout en gardant la possibilité de fusionner 2 catalogues après coup. Plus souple, je ne vois pas.

Ca c'est son affaire.
Je réponds à la problématique telle qu'elle a été posée.
Citation de: nico_grodio le Novembre 22, 2015, 11:12:08
je suis un peu perdu car tous les logiciels sont très performant mais il y a toujours un mais!
Tout d'abord je ne veux pas de catalogue ce qui élimine lightroom.

Citation de: Samoreen le Novembre 22, 2015, 15:59:25
Ça m'intéresse. Je commence un cours Lightroom samedi et j'aimerais bien expliquer à mes stagiaires comment on traite une photo dans LR sans passer par un catalogue.

Je n'ai pas retenu Lr mais m'y suis intéressé à une époque.
On peut travailler en mode session et ignorer la fonction catalogue.
Ce qui n'est pas un jugement sur l'intérêt, ou pas, de la dite fonction.

Samoreen

Citation de: Pieloe le Novembre 22, 2015, 17:07:11
Je n'ai pas retenu Lr mais m'y suis intéressé à une époque.
On peut travailler en mode session et ignorer la fonction catalogue.

Non, ça c'est Capture One. Sous LR, le catalogue est obligatoire.
Patrick

B_M

1000 photos en 4 heures ! il n'y a pas une seconde à perdre. DPP peut se justifier alors en effet. Mais il ne faut pas vouloir aller plus loin dans le post-traitement. LR ou autre ne feront pas mieux. On peut aller aussi vite avec LR, il y a des méthodes  pour ça. Mais vous ne ferez pas une postproduction soignée en si peu de temps. Je pense que c'est votre pratique personnelle qu'il faut peut-être revoir avant tout, si vous souhaitez aller plus loin. Il faudrait nous en dire plus sur ce que vous souhaitez faire. Proposer des albums par exemple, des tirages papier,des galeries web... etc. Ceci ne se fait pas en un jour. LR vous permettra d'aller plus loin et vous fera alors gagner du temps. DPP sera largement dépassé dans ce cas. Le choix du logiciel de traitement découle naturellement de votre pratique.
BM
B_M

sarastro-jr

Bonjour
Je ne suis qu'un amateur qui travaille "à l'ancienne" en shootant des quantités modestes.
J'ai à peu près tout essayé en matière de derawtiseur, mon bilan personnel est le suivant (j'ai bien dit personnel)

LR:
Le catalogue obligatoire m'énerve depuis le début, par contre je garde LR pour deux raisons. Le module impression dont on parle peu est extrêmement bien foutu et je ne pourrais pas m'en passer.
Toutes mes modestes expos sont passées par là avec une grande satisfaction.
La deuxième est que c'est le seul à traiter les raws de mon M8 pour lequel j'ai encore de l'affection (DXO s'en fout royalement)

DXO
Le plus fin et la qualité du traitement "prime (je fais pas mal de hauts isos) est au top
Donc........ adopté (a part pour le M8) et sortie d'un TIFF 16 bits repris sous LR pour impression.

Ceci dit c'est un peu comme pour le hard .... il n'y a plus de mauvais soft et le soucis reste derrière le viseur  ;D

Verso92



Verso92


jdm

Citation de: Verso92 le Novembre 23, 2015, 10:37:48
Pas si on développe au coup par coup, si ?

A partir du moment ou on importe une photo, elle se retrouve dans le catalogue en cours

Ou alors il faut ouvrir une session avec un nouveau catalogue dans le dossier des photos à traiter par exemple, faisable et déjà fait, mais hors catalogue point de salut!  ;D

 C'est pas sorcier non plus, mébon, faut vouloir comprendre le principe...
dX-Man

Verso92

Citation de: jdm le Novembre 23, 2015, 10:59:18
A partir du moment ou on importe une photo, elle se retrouve dans le catalogue en cours

Ou alors il faut ouvrir une session avec un nouveau catalogue dans le dossier des photos à traiter, faisable et déjà fait, mais hors catalogue point de salut!  ;D

 C'est pas sorcier non plus, mébon, faut vouloir comprendre le principe...

La question n'est pas de comprendre ou pas le principe... juste que je n'en ai pas besoin et que ça contrarie mon workflow habituel (donc, je m'en passe).

jdm

dX-Man

B_M

Citation de: Verso92 le Novembre 23, 2015, 11:01:00
La question n'est pas de comprendre ou pas le principe... juste que je n'en ai pas besoin et que ça contrarie mon workflow habituel (donc, je m'en passe).
Étonnant Verso92  :o ça montre une méconnaissance acharnée du principe de fonctionnement de LR. C'est curieux.
Donc le catalogue est indispensable. Et ce n'est pas un obstacle insurmontable comme semble le penser les utilisateurs débutants. Au besoin on peut créer un catalogue de travail ponctuel aussi vite que l'on crée un dossier dans windows. Pas de quoi en faire une montagne. La difficulté est peut-être au delà, dans la gestion du catalogue. Je le reconnais. Il faut avoir une idée à peu près claire de l'utilité du catalogue. Mais les bénéfices sont incomparables.
BM
B_M

Samoreen

Citation de: Verso92 le Novembre 23, 2015, 11:01:00
juste que je n'en ai pas besoin et que ça contrarie mon workflow habituel (donc, je m'en passe).

Sauf que "s'en passer" est impossible. Il n'y a pas de commande Fichier | Ouvrir dans Lightroom. On peut uniquement "Importer", et l'import est synonyme d'inscription dans la base de donnée de LR (une base SQLite) que l'on appelle aussi "catalogue". Toute photo traitée dans LR est nécessairement inscrite dans la base de donnée et elle y reste jusqu'à ce que l'on en retire (on parle de la référence à la photo et à ses métadonnées, pas de la photo elle-même qui reste toujours extérieure au catalogue).
Patrick

Samoreen

Ce fil est bien étrange. Voilà 2 intervenants classés "hyperactifs" qui s'expriment depuis longtemps à propos des dématriceurs et qui posent des affirmations assez surprenantes (notion de session sous LR, ignorer le catalogue de LR,...). Vis-à-vis de la personne qui a posté le message initial, c'est quand même un peu gênant et générateur de confusion. nico_grodio, vous arrivez à suivre?
Patrick

bgl1

Citation de: Samoreen le Novembre 23, 2015, 11:24:36
Sauf que "s'en passer" est impossible. Il n'y a pas de commande Fichier | Ouvrir dans Lightroom. On peut uniquement "Importer", et l'import est synonyme d'inscription dans la base de donnée de LR (une base SQLite) que l'on appelle aussi "catalogue". Toute photo traitée dans LR est nécessairement inscrite dans la base de donnée et elle y reste jusqu'à ce que l'on en retire (on parle de la référence à la photo et à ses métadonnées, pas de la photo elle-même qui reste toujours extérieure au catalogue).

Voilà où le bât blesse pour une bonne compréhension/utilisation/confiance dans ses propres manipulations.

Comprendre le fonctionnement général ok, mais démarrer sans mettre en péril ses archives et la production des photos en cours et à venir est déjà plus abscons car aujourd'hui nombre d'entre nous ne partent pas de zéro.

Entre les multiples entrées possibles sur les logiciels, les habitudes de chacun, les explications nécessairement parcellaires sur le forum (même si la volonté d'aider existe) il est difficile pour un non informaticien de s'y retrouver facilement. Ceci est valable pour l'ensemble des logiciels de ce type.

Quelle attitude adopter lorsque :

- le 1er importe directement dans 1 catalogue et traite/classe/recherche tout à partir de là.

- le 2eme importe par session pour faire pareil.

- le 3eme veut garder ses anciennes habitudes de classement type par sujet ou année ou année/sujet ou année/date de prise de vue/sujet etc...

- le 4eme vous explique qu'il applique une des méthodes ci-dessus mais pour parvenir à ces fins converti ses fichiers pour qu'ils soient lisibles par un/des logiciels tiers plus spécialisés ou performants sur un type de réglage

etc etc...

A cela on ajoute la plus ou moins grande compatibilité ascendante entre logiciels, cas des nikonistes avec l'abandon de CNX2.

Avec LR ou C1, pour ne citer qu'eux, j'aimerai bien savoir où je mets mes photos, les réglages/modifications effectués et comment être sûr de sauvegarder tout cela aussi simplement qu'un dossier bureautique... ?

Le nœud du problème est dans cette idée de "référence relative" entre catalogue et dossiers photos surtout lorsque certains annoncent stoker sur DD externe et travailler sans le connecter. La mise à jour/synchronisation et sauvegarde se fait comment notamment si une image a été dupliquée pour un essai de traitement particulier. Comment gérer-vous plusieurs DD dans ce cas avec la probabilité qu'une "portion d'année d'archive" soit sur chacun d'eux ?

Merci par avance d'éclairer ma lanterne.

Samoreen

Citation de: bgl1 le Novembre 23, 2015, 12:04:03
Merci par avance d'éclairer ma lanterne.

Vos interrogations sont compréhensibles. Ce que l'on peut dire de Lightroom, c'est qu'il permet tout type d'approche sans jamais compromettre l'existant. Mais entrer dans le détail des stratégies possibles ne se fera pas sur un fil de discussion. Utiliser ce type de logiciel s'apprend. Cela suppose passer du temps sur un site dédié, lire un ouvrage adéquat (celui de THG paraît idéal pour une première approche pratique), participer à un stage (dans un club par exemple - je forme entre 10 et 20 personnes tous les ans dans mon club), etc. La compréhension de la philosophie du produit ne peut se faire que comme cela. CÇa ne viendra pas spontanément au cours de 2 ou 3 échanges sur un forum.

Vous pouvez vous demander si cet investissement vaut le coup alors que vous n'avez pas définitivement choisi ce logiciel. Mais si Lightroom est utilisé par tant de monde après 6 versions majeures, il y a peut-être une raison... C'est le seul qui permette à la fois le traitement et la gestion globale des images. Les autres solutions (DxO Optics Pro, Capture One, Photo Ninja, RAWTherapie,...) sont plus orientée traitement, parfois avec un meilleur résultat (Lightroom est un peu faiblard sur les capteurs X-Trans) mais rien qui pose particulièrement problème.

Et de toute façon, vous pouvez toujours tester la version d'essai en vous faisant prêter un livre... Il n'y a aucun risque de perdre quoi ce soit de votre existant.

Patrick

B_M

Bien vu gbl1. Vous vous posez de bonnes questions.
Pour LR je pense qu'un démarrage progressif est à recommander en parallèle à sa production habituelle. Avec un bon soutien - cf livre de THG, vidéo de OuiOui, site F 1,4 de Sébastien Roignant ... - pour ne pas perdre de temps sur de mauvaises pistes. L'auto apprentissage style je me lance et je me débrouille "au pif" est un bon moyen de n'arriver à rien.
Il faut aussi bien cerner ses besoins avant de se lancer dans une période d'essai et d'apprentissage.
LR conjugue plusieurs domaines :
La gestion d'une photothèque pour indexer, rechercher, classer ses photos.
Le développement des raws de manière non destructive (et des autre formats aussi)
La grande facilité pour finaliser l'usage de ses images : impression, publication sous toutes formes.
L'intéret majeur de LR est d'utiliser tout ça, sinon des logiciels plus spécialisés seront peut-être plus simple à aborder.

Pour Nico_grodio il ne faut pas commencer en voulant battre des records type traitement en 15 s par photos. Prenez votre temps.
BM
B_M

B_M

B_M

Pieloe

Citation de: Samoreen le Novembre 23, 2015, 11:33:51
Ce fil est bien étrange. Voilà 2 intervenants classés "hyperactifs" qui s'expriment depuis longtemps à propos des dématriceurs et qui posent des affirmations assez surprenantes (notion de session sous LR, ignorer le catalogue de LR,...). Vis-à-vis de la personne qui a posté le message initial, c'est quand même un peu gênant et générateur de confusion. nico_grodio, vous arrivez à suivre?

J'en suis effectivement resté là pour ne pas polluer le fil   :-[
J'ai mal exprimé le fait que le catalogue de Lr est une fonctionnalité qu'on peut ignorer (demande de l'initiateur du fil) même si le logiciel le renseignera par construction.
Désolé Samoreen pour cette deuxième boulette en même pas un mois   :'(  Y'a des méchants qui pourraient croire que ...

Citation de: B_M le Novembre 22, 2015, 23:24:55
1000 photos en 4 heures ! il n'y a pas une seconde à perdre. DPP peut se justifier alors en effet. Mais il ne faut pas vouloir aller plus loin dans le post-traitement. LR ou autre ne feront pas mieux. On peut aller aussi vite avec LR, il y a des méthodes  pour ça. Mais vous ne ferez pas une postproduction soignée en si peu de temps. Je pense que c'est votre pratique personnelle qu'il faut peut-être revoir avant tout, si vous souhaitez aller plus loin. Il faudrait nous en dire plus sur ce que vous souhaitez faire. Proposer des albums par exemple, des tirages papier,des galeries web... etc. Ceci ne se fait pas en un jour. LR vous permettra d'aller plus loin et vous fera alors gagner du temps. DPP sera largement dépassé dans ce cas. Le choix du logiciel de traitement découle naturellement de votre pratique.
BM

Par contre là il y a vraiment des arguments en faveur de Lr pour tout ce que ce soft apporte à un professionnel qui vends ses images sous divers formats.

bgl1

Citation de: Samoreen le Novembre 23, 2015, 12:27:57
Vos interrogations sont compréhensibles. Ce que l'on peut dire de Lightroom, c'est qu'il permet tout type d'approche sans jamais compromettre l'existant. Mais entrer dans le détail des stratégies possibles ne se fera pas sur un fil de discussion. Utiliser ce type de logiciel s'apprend. Cela suppose passer du temps sur un site dédié, lire un ouvrage adéquat (celui de THG paraît idéal pour une première approche pratique), participer à un stage (dans un club par exemple - je forme entre 10 et 20 personnes tous les ans dans mon club), etc. La compréhension de la philosophie du produit ne peut se faire que comme cela. CÇa ne viendra pas spontanément au cours de 2 ou 3 échanges sur un forum.

Vous pouvez vous demander si cet investissement vaut le coup alors que vous n'avez pas définitivement choisi ce logiciel. Mais si Lightroom est utilisé par tant de monde après 6 versions majeures, il y a peut-être une raison... C'est le seul qui permette à la fois le traitement et la gestion globale des images. Les autres solutions (DxO Optics Pro, Capture One, Photo Ninja, RAWTherapie,...) sont plus orientée traitement, parfois avec un meilleur résultat (Lightroom est un peu faiblard sur les capteurs X-Trans) mais rien qui pose particulièrement problème.

Et de toute façon, vous pouvez toujours tester la version d'essai en vous faisant prêter un livre... Il n'y a aucun risque de perdre quoi ce soit de votre existant.


Globalement d'accord mais cela ne répond en rien à la question initiale, je t'attendais justement sur ce point car, sauf erreur, tu es informaticien.

Je peux comprendre qu'un "dossier/catalogue" soit créé "dans le logiciel" de gestion/traitement d'image et apprendre à bien le sauvegarder avec les fichiers sidecars de réglages.

Cela devient plus nébuleux lorsque ce même dossier va être sur le disque dur et le logiciel qui contient session ou catalogue va utiliser des références au dossier images.

Et que dire lorsque ce même dossier encore est sur un DD externe et que pendant les réglages ce dernier n'est pas connecté !

Le problème n'est pas de savoir où se trouve le dossier, bien entendu, mais de comprendre les relations "entre dossiers" et éviter un crash ou des incompatibilités de lecture ou reprises de réglages des fichiers et assurer les sauvegardes.

Merci pour ton passage.


B_M

bgl1 relisez le message : C'est à vous de faire l'effort d'apprendre pas à pas le logiciel. On ne le fera pas à votre place en répondant à une question par ci une question par là. On ne peut pas le faire à votre place.
Par ailleurs vous devez faire allusion aux aperçus dynamiques lorsque vous parlez de disque non connecté. Des sortes de vignettes hdef sur lesquelles LR travaille lorsque les fichiers photos originaux ne sont pas disponibles. C'est pour un usage nomade avec un portable en complément d'un ordi principal. Vous verrez ça plus tard.
Un dernier mot : LR ne touche pas aux fichiers photos originaux. Vous ne risquez aucun crash irréversible et mystérieux. LR travaille sur son catalogue c.a.d. sa base de données. (Le gros mot est dit : LR est une base de  donnée avant tout.)
BM
B_M

nico_grodio

Merci à tous pour vos avis et conseil.

je vais encore réfléchir et me documenter sur tous ces logiciels.

Bonne continuation et encore merci


AlainPre

Ce fil est un peu ancien mais j'ajoute tout de même un comm car j'ai dû il y a quelques temps choisir un dérawtiseur. Capture NX étant déclaré comme mort, je n'avais pas le choix.

J'ai testé plusieurs logiciels grâce aux versions d'eval et j'ai finalement sélectionné Capture One pour 2 raisons :
- Le rendu des couleurs, vraiment excellent (c'est peut-être uen affaire de goût)
- La possibilité de travailler en session.

Car les catalogues LR me sortent aussi par les yeux.
(usine à gaz si on veut travailler sur plusieurs ordinateurs, ou pour restaurer une sauvegarde partielle, etc)

Et non C1 n'est pas compliqué à utiliser. Je le trouve même plutôt simple. Quelques tutoriels ici

THG

Le week-end dernier, j'ai formé 8 personnes débutantes sur Lightroom, sur deux jours.

Le catalogue ne leur a semblé ni une contrainte, ni un écueil et, avec des arguments pertinents et de simple bon sens, ils ont parfaitement compris et assimilé le sujet, et vu son intérêt fondamental dans la construction d'un flux de travail efficace, simple et transparent.

Affirmer que le catalogue est un obstacle revient à exprimer deux choses : soit on n'a jamais utilisé le programme, soit on n'en a pas saisi le fonctionnement pour tout un tas de raisons : refus de l'effort de documentation, lecture de trop nombreuses inepties ici ou ailleurs, etc.

Et ce qui prête encore plus à sourire, en lisant les avis négatifs sur le catalogue Lr, c'est que les logiciels concurrents fonctionnent tous... sur une base de données (C1, DOP).

AlainPre

De mon coté j'ai précisé pourquoi les catalogues ne me plaisent pas :
- Il m'arrive fréquemment de commencer un traitement sur un ordinateur et de le terminer sur un autre.
- Quand un traitement est terminé j'archive, et je peux être amené à restaurer une séance particulière sur un autre ordinateur que celui où le traitement initial a été fait.

Le seul moyen que j'ai trouvé pour résoudre ces 2 contraintes était de créer un catalogue par séance. Autrement dit de simuler un fonctionnement en sessions.

D'autre part je n'ai absolument pas besoin des outils de recherches transversaux (recherche par mots clé sur toutes les séances). Quelqu'un citait l'exemple du photographe de mariage qui n'a pas besoin de ça non plus. En fait les seuls personnes intéressées par les recherches transversales sont les photographes d'illustration (ou photo de stock) qui doivent retrouver rapidement toutes les images sur un sujet donné.

Quand tu dis que l'utilisation du catalogue n'a pas été une contrainte pour des débutants. Je veux bien le croire, c'est quand on pousse l'utilisation plus loin qu'il devient lourd (voir les deux cas que j'ai cités).
Et quand tu dis que les logiciels fonctionnent tous sur le principe d'une base de données. Oui mais pas une base de données qui regroupe TOUTES les photos.

Si tu peux me donner la série d'opérations à réaliser pour traiter mes deux contraintes de départ, je suis preneur. Pour l'instant tous ceux qui ont voulu me faire une démo ont perdu des traitements dans l'opération.

Je dirais pour finir qu'il y a beaucoup de sortes de photographes et c'est dommage que LR ne propose pas la possibilité de travailler suivant les besoins de chacun (autrement dit un choix entre catalogue ou sessions).

THG

Citation de: AlainPre le Mai 11, 2016, 09:05:57
De mon coté j'ai précisé pourquoi les catalogues ne me plaisent pas :
- Il m'arrive fréquemment de commencer un traitement sur un ordinateur et de le terminer sur un autre.
- Quand un traitement est terminé j'archive, et je peux être amené à restaurer une séance particulière sur un autre ordinateur que celui où le traitement initial a été fait.

Le seul moyen que j'ai trouvé pour résoudre ces 2 contraintes était de créer un catalogue par séance. Autrement dit de simuler un fonctionnement en sessions.

D'autre part je n'ai absolument pas besoin des outils de recherches transversaux (recherche par mots clé sur toutes les séances). Quelqu'un citait l'exemple du photographe de mariage qui n'a pas besoin de ça non plus. En fait les seuls personnes intéressées par les recherches transversales sont les photographes d'illustration (ou photo de stock) qui doivent retrouver rapidement toutes les images sur un sujet donné.

Quand tu dis que l'utilisation du catalogue n'a pas été une contrainte pour des débutants. Je veux bien le croire, c'est quand on pousse l'utilisation plus loin qu'il devient lourd (voir les deux cas que j'ai cités).
Et quand tu dis que les logiciels fonctionnent tous sur le principe d'une base de données. Oui mais pas une base de données qui regroupe TOUTES les photos.

Si tu peux me donner la série d'opérations à réaliser pour traiter mes deux contraintes de départ, je suis preneur. Pour l'instant tous ceux qui ont voulu me faire une démo ont perdu des traitements dans l'opération.

Je dirais pour finir qu'il y a beaucoup de sortes de photographes et c'est dommage que LR ne propose pas la possibilité de travailler suivant les besoins de chacun (autrement dit un choix entre catalogue ou sessions).

Toutes les contraintes que tu cites dénotent d'une méconnaissance du programme, soulignée par cette insistance à vouloir créer plusieurs catalogues, ce qui est totalement inutile.

Mis à part le fait que je ne vois pas l'intérêt de s'imposer un traitement d'images réparti sur deux ordinateurs différents, il y a tout simplement la solution d'exporter au format Original, c'est à dire un Raw accompagné d'un sidecar XMP qui contient tout le travail effectué sur l'ordinateur A, et qu'on peut transférer sur l'ordinateur B (dans le cas où on aime se compliquer la vie). Au pire, on peut avoir deux sessions de Lightroom (ordinateur A et ordinateur B), et on trimballe les images sur un DD externe.

Quant à l'idée de session, elle est totalement inutile puisque l'épine dorsale du flux de travail dans Lightroom repose sur les collections.

Aucun logiciel accessible au grand public ne permet de partager les tâches entre deux ordinateurs distincts. Pour cela, il y a des solutions spécialisées, mais le coût de la licence n'est pas du tout le même.

Enfin, tous les photographes ne sont pas fournisseurs de stocks ou prestataires pour les mariages. En ce qui me concerne, et comme beaucoup de photographes, j'utilise les outils de recherche "transversaux" (terme qui ne veut rien dire) au quotidien, et cela au sein d'une organisation et d'un flux fluides et totalement transparents.

AlainPre

Les besoins et les préférences diffèrent d'un utilisateur à l'autre.
Ce qui serait grave ce serait de n'avoir plus le choix. Heureusement pour l'instant les dérawtiseurs sont nombreux, et avec toute une gamme de prix.

THG

Citation de: AlainPre le Mai 12, 2016, 15:57:24
Les besoins et les préférences diffèrent d'un utilisateur à l'autre.
Ce qui serait grave ce serait de n'avoir plus le choix. Heureusement pour l'instant les dérawtiseurs sont nombreux, et avec toute une gamme de prix.

Ce n'est pas une question de préférences ou d'utilisateur.

En photographie, on peut faire ce qu'on veut mais, au départ, on doit passer par l'apprentissage de notions de base incontournables.

Lightroom, c'est pareil, on peut en faire ce qu'on veut, mais il y a aussi des notions de base à assimiler, sur le bout des doigts, parce que le programme a été créé comme cela, en se basant sur le retour de milliers de beta-testeurs en 2006, et après avoir consulté des centaines de photographes à partir de 2002. Et donc, Lightroom a été conçu pour un seul catalogue, avec un flux de travail qui s'articule autour du système de collections, tout en laissant une grande liberté de manœuvre à l'utilisateur.

Mal connaître un logiciel n'a rien de répréhensible : il suffit de se documenter, d'apprendre et, parfois, de se remettre en question. Par contre, là où je n'adhère pas, c'est quand on tient des propos erronés dans un forum fréquenté par de nombreux débutants qui cherchent des réponses fiables à leurs interrogations, ou qu'on fasse porter le chapeau à un programme alors qu'on ne l'utilise pas comme il faudrait. Il ne me viendrait pas à l'esprit, par exemple, de contester la philosophie d'un Capture One, alors que je ne suis pas utilisateur du programme ou, tout au moins, mon expérience avec ne me permet en aucun cas de répondre à de nombreuses sollicitations passées (et très nombreuses) d'un point de vue contenu rédactionnel et formation. Et d'ailleurs, je suis déjà très impliqué avec DxO.

Je rappelle quand même que je suis formateur et rédacteur - je forme et j'informe des milliers de personnes sur Lightroom tous les ans, au travers de mon bouquin qui est dans les meilleures ventes depuis des années, au travers de ma propre communauté dans les réseaux sociaux, dans des salles de cours ou dans les innombrables articles et formations vidéo. À cela s'ajoute le fait que je suis très impliqué dans le programme lui-même. Désolé si je me jette des fleurs, mais je tenais à préciser tout cela ;-)