Mise à jour du nom de dossier en mode bibliothèque/grille ? ça m'agace

Démarré par Chauvin, Septembre 18, 2016, 09:52:26

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Chauvin

Bonjour ,

Un truc qui m'agace...
en mode bibliothèque , si je déplace un fichier dans un dossier la mise à jour du nom de dossier ne se fait pas , en mode grille c'est l'ancien nom qui est affiché
(par contre c'est OK en mode loupe).
Tout rentre dans l'ordre si je relance LR  :-[

ai-je loupé un truc ?
Bonne journée

jamix2

Est-ce que le fait de déplacer un fichier dans un dossier devrai entrainer le changement du nom de ce dernier ?

Samoreen

Citation de: Chauvin le Septembre 18, 2016, 09:52:26
en mode bibliothèque , si je déplace un fichier dans un dossier la mise à jour du nom de dossier ne se fait pas

Ce n'est pas clair. En quoi un déplacement de fichier devrait-il entraîner un changement de nom de dossier ?
Patrick

Chauvin

Là c'est peut être plus clair , en mode grille le nom du dossier après déplacement devrait être OK et non bonus....

OuiOuiPhoto

Citation de: Chauvin le Septembre 18, 2016, 10:43:55
en mode grille le nom du dossier après déplacement devrait être OK et non bonus....

Pourquoi ? Perso je viens de tester un déplacement ou même un renommage et dans les deux modes j'ai la même chose. C'est quelle version de LR ?

Samoreen

OK. C'est plus clair. Effectivement, je peux reproduire le bug.

À classer dans la famille des bugs qui affectent depuis toujours le comportement de la grille (défaut de rafraîchissement ou rafraîchissement trop tardif). Pour moi, c'est du même tonneau que le problème de l'affichage Grille quand on passe de dossier à collection ou album. La grille n'est pas non plus rafraîchie et on n'a pas les bonnes vignettes à l'écran (une collection est sélectionnée mais ce sont les vignettes du dossier qu'on vient de quitter qui sont affichées).

On voit que c'est un problème de rafraîchissement car les métadonnées sont correctes : le champ Dossier est bien mis à jour.
Patrick

Samoreen

Je viens de vérifier en mode double écran (grille à gauche et loupe à droite). Le nom de dossier dans la vignette est celui de l'ancien emplacement par contre (et simultanément) le nom de dossier à droite sur la vue loupe est ok. C'est donc bien clairement un bug de rafraîchissement.
Patrick

Samoreen

Pour rafraîchir, un passage par le module Développement suffit. Inutile de relancer LR.

Un changement de notation suffit également pour rafraîchir le nom de dossier.
Patrick

Samoreen

Problème déjà rapporté il y a 4 mois sur le forum de feedback : http://goo.gl/JBeFc6

Allez, on va voir combien d'années il va falloir pour que ça soit corrigé  ;D .
Patrick

Samoreen

Patrick

Chauvin

Merci à tous , c'est bien un problème de rafraichissement , pas grave mais agaçant , j'ai testé avec un passage par le module développement , certains sont mis jour , mais pas tous !!!!???
(LR CC dernière version)
Bonne journée

OuiOuiPhoto

Citation de: Chauvin le Septembre 18, 2016, 09:52:26
la mise à jour du nom de dossier ne se fait pas

Nom de dossier et pas nom de fichier ;) je vais reprendre un café. Donc oui je confirme aussi le problème. N'utilisant pas les noms de dossier je ne m'étais jamais rendu compte du problème. La solution que j'ai trouvé pour tout changer d'un coup c'est de tout sélectionner et tourner puis tourner dans l'autres sens. La manip est neutre puisque tout ce qui était en paysage le restera et tout ce qui était en portrait aussi

je doute que le bug soit jamais corrigé

Samoreen

Citation de: Chauvin le Septembre 18, 2016, 11:57:43
j'ai testé avec un passage par le module développement , certains sont mis jour , mais pas tous !!!!???

D'après ce que j'ai compris, les dernières versions de LR ont fait l'objet d'optimisations pour l'affichage dans le module Bibliothèque. Ce qui suppose la mise en place d'algorithmes destinés à éviter de rafraîchir ce qui n'a pas besoin de l'être. L'inconvénient de ce genre d'approche quand le nombre de paramètres à surveiller est important (ce qui est de toute évidence le cas dans LR), c'est la complexité accrue du code. Pour s'en sortir sans effets de bord, il faut utiliser des méthodologies de développement et de test particulières qu'Adobe n'a de toute évidence jamais adoptées.

Il s'ensuit des incohérences (aléatoires ou pas) de l'état de l'interface utilisateur comme ce problème (mineur) ou celui déjà largement évoqué et plus pénible du non rafraîchissement de la grille quand on passe du mode dossier au mode collections ou albums. C'est typique d'une méthodologie non adaptée et ça ne peut que s'amplifier avec le temps - c'est d'ailleurs le cas - tant que l'on ne revoit pas le design.

Pour entrer un peu dans la technique, LR, avec ses nombreux paramètres et le nombre faramineux de configurations possibles est typiquement le genre de logiciel dont l'interface utilisateur devrait être basée sur un modèle de type "machine à états finis", approche qui permet un contrôle beaucoup plus sûr des différents états possibles du logiciel en évitant les états normalement "impossibles". Faute d'aborder les problèmes sous cet angle, le logiciel parcourt une courbe asymptotique où l'utilisabilité plafonne pendant que le nombre de bugs augmente plus vite que les fonctionnalités ajoutées. C'est un grand classique. Windows, iOS, Office, Photoshop,... sont de très bons exemples. LR est de toute évidence sur la même piste.
Patrick

Chauvin

Citation de: Samoreen le Septembre 18, 2016, 12:19:51
D'après ce que j'ai compris, les dernières versions de LR ont fait l'objet d'optimisations pour l'affichage dans le module Bibliothèque. Ce qui suppose la mise en place d'algorithmes destinés à éviter de rafraîchir ce qui n'a pas besoin de l'être. L'inconvénient de ce genre d'approche quand le nombre de paramètres à surveiller est important (ce qui est de toute évidence le cas dans LR), c'est la complexité accrue du code. Pour s'en sortir sans effets de bord, il faut utiliser des méthodologies de développement et de test particulières qu'Adobe n'a de toute évidence jamais adoptées.

Il s'ensuit des incohérences (aléatoires ou pas) de l'état de l'interface utilisateur comme ce problème (mineur) ou celui déjà largement évoqué et plus pénible du non rafraîchissement de la grille quand on passe du mode dossier au mode collections ou albums. C'est typique d'une méthodologie non adaptée et ça ne peut que s'amplifier avec le temps - c'est d'ailleurs le cas - tant que l'on ne revoit pas le design.

Pour entrer un peu dans la technique, LR, avec ses nombreux paramètres et le nombre faramineux de configurations possibles est typiquement le genre de logiciel dont l'interface utilisateur devrait être basée sur un modèle de type "machine à états finis", approche qui permet un contrôle beaucoup plus sûr des différents états possibles du logiciel en évitant les états normalement "impossibles". Faute d'aborder les problèmes sous cet angle, le logiciel parcourt une courbe asymptotique où l'utilisabilité plafonne pendant que le nombre de bugs augmente plus vite que les fonctionnalités ajoutées. C'est un grand classique. Windows, iOS, Office, Photoshop,... sont de très bons exemples. LR est de toute évidence sur la même piste.
J'adore cette réponse !!!!! (déformation ex-professionnelle sans doute.

Samoreen

Une petite remarque supplémentaire :

Si un bug pris isolément peut parfois être considéré comme mineur, il ne faut pas pour autant en déduire qu'il n'est pas important de ne pas le corriger. C'est une erreur stratégique. Pour l'utilisateur, l'accumulation croissante de ce type de bugs mineurs, agaçants, énervants, stressants,... finit par déclencher un phénomène de rejet même si le logiciel fait tant bien que mal le boulot. Tant qu'il n'y a pas du tout de concurrence, l'utilisateur est prisonnier. Mais il serait stupide de croire que c'est une situation stable. L'arrivée de logiciels comme Affinity sur le Mac (et bientôt sous Windows) à de quoi faire réfléchir (c-à-d, devrait faire réfléchir Adobe).

À titre de comparaison, quand mon banquier commence à avoir des pratiques qui m'agacent, je finis par changer de boutique même si je sais que ça ne sera pas forcément mieux ailleurs. Il faut qu'Adobe comprenne que la supériorité technique n'est pas nécessairement un argument suffisant pour fidéliser le client. Si d'autres portes (même étroites) s'ouvrent, certains pourraient être tentés par l'évasion.
Patrick

OuiOuiPhoto

Citation de: Samoreen le Septembre 18, 2016, 12:36:58
C'est une erreur stratégique ....
Il faut qu'Adobe comprenne ....

;D ;D ;D ;D ;D . Ah la la. Tu n'as pas tenu bien longtemps. Tu as envoyé ton CV a Adobe pour leur proposer tes services comme consultant en stratégie. Tu devrais. :D

THG

Le problème devrait être corrigé dans la prochaine mise à jour.

Stay tuned...

Samoreen

Citation de: OuiOuiPhoto le Septembre 18, 2016, 15:49:32
Tu n'as pas tenu bien longtemps. Tu as envoyé ton CV a Adobe pour leur proposer tes services comme consultant en stratégie. Tu devrais.

OK. J'ai bien compris que ton point de vue, c'est que la pratique d'une entreprise se justifie par ses résultats. Je me place plutôt du côté des utilisateurs qui se contrefichent de la valeur de l'action Adobe mais qui souhaiteraient que les profits engrangés servent aussi à porter un peu plus d'attention à la qualité et au service client. En tant que client, je préfère évidemment un fournisseur pérenne et en bonne santé. Ce qui ne veut pas dire que je dois accepter toutes ses pratiques. Les clients font vivre Adobe et la critique fait partie de leurs droits.

J'essaie de parler stratégie et technologie de développement, progrès possibles et fidélisation à long terme des clients et tu réponds valeur en bourse et courbe des profits. Je ne vois pas le rapport.

Inutile de tourner mes interventions en dérision, ça ne m'émeut pas. J'ai fait mes preuves, j'ai un un CV long comme un roman de Dumas et je suis à la retraite. Mon expérience me permet simplement d'identifier certains problèmes déjà observés chez mes anciens clients. Je fais part de ces observations et chacun en fait ce qu'il veut.
Patrick

OuiOuiPhoto

Une "Erreur stratégique", pour reprendre tes termes, est une erreur qui a plus ou moins long terme met en péril une société. C'est pour cela que je te parle de résultats. Si une société prend des décisions qui te donne envie de partir ce n'est en aucun cas une erreur stratégique si tu es une minorité. C'est même calculé, assumé et assez cynique comme raisonnement de la part des grands éditeurs. Je l'expliquerais Vendredi dans un article une fois plus inspirée par la communauté Chasseur d'Image ;)

Donc les chiffres montrent qu'Adobe ne fait pas d'erreur stratégique mais que c'est juste toi qui ne digère pas leur stratégie. Je n'ai pas dit que je la digérais plus, mais au moins j'essaye d'être factuel. Donc ce n'est pas parce que tu n'aimes pas leur stratégie que tu peux affirmer que c'est une erreur stratégique de leur part

L'avenir te donnera peut être raison mais pour l'instant Adobe est loin de l'erreur stratégique. C'est juste des faits.

Samoreen

Citation de: OuiOuiPhoto le Septembre 19, 2016, 13:36:57
L'avenir te donnera peut être raison mais pour l'instant Adobe est loin de l'erreur stratégique.

Comme pour beaucoup d'entreprises, Adobe suit effectivement une stratégie à court terme (celle du profit maximisé et immédiat). Ce qui est, dès maintenant, une erreur... stratégique :P .

J'en parle parce que je l'ai vécu de l'intérieur quand je bossais chez Big Blue, de très près pendant ma période MVP chez MS et chez certains de mes clients grands comptes quand j'ai créé mon entreprise. Les mêmes choix donnent systématiquement les mêmes résultats.

Je ne prétends pas infléchir les choix des financiers qui pilotent l'avenir d'Adobe (je n'ai pas les chevilles qui gonflent à ce point) mais par contre, je reste persuadé qu'il est important d'informer les utilisateurs des suites possibles liées aux erreurs de ce type. Parce qu'il me semble évident qu'il y aura des suites s'ils n'évoluent pas.

J'attends avec impatience l'arrivée du logiciel Affinity sous Windows, logiciel qui semble déjà avoir convaincu pas mal de gens sur le Mac. Adobe vit sur l'absence de compétition. C'est un fait indubitable. Mais je n'ai jamais vu de cas où une telle situation puisse perdurer. C'est tout simplement impossible, ne serait-ce qu'à cause de l'usure qui s'installe quand le confort est trop grand et qu'on oublie les clients (me revient en mémoire un dicton qui circulait dans les couloirs de Big Blue dans les années 90 avant la crise : "Qu'est-ce qu'on serait bien s'il n'y avait pas les clients!"). Adobe s'est créé une situation de confort maximal avec son système d'abonnement, système qui contrairement à ce qui a été dit pour nous le vendre, ne fait que réduire la motivation à maintenir la qualité au plus haut niveau. C'est exactement le contraire qui se passe, comme c'était prévisible.

Qu'il soit possible qu'une entreprise puisse annoncer à ses clients via ses représentants du support technique qu'un bug (même mineur) ne sera probablement jamais corrigé - ce qui m'est arrivé récemment - et que cette position soit reprise avec conviction par des intervenants externes (ici, sur les forums Adobe et en d'autres lieux) est tout simplement stupéfiant.

Comme je l'ai déjà expliqué ailleurs, d'un point de vue développement et maintenance, l'idée même de bug mineur est une pure idiotie. Tout développeur expérimenté sait qu'il est important d'identifier et de corriger tous ces bugs qui semblent mineurs ou purement cosmétiques parce qu'ils peuvent cacher (être les symptômes d') un dysfonctionnement plus fondamental qui, s'il n'est pas corrigé à temps posera des problèmes beaucoup plus importants plus tard. Si on peut admettre l'idée de priorisation pour une société de développement manquant de ressources, ce n'est jamais justifié pour une société qui fait des profits suffisants pour investir dans des ressources permettant de garantir une niveau de qualité supérieur.

Donc Adobe n'est pas "encore loin" de l'erreur stratégique : ils l'ont déjà commise.
Patrick

THG

blablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablabl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etc.

(même discours à suivre dans les sections DxO et C1)

::)

OuiOuiPhoto

Citation de: Samoreen le Septembre 19, 2016, 14:12:17
Donc Adobe n'est pas "encore loin" de l'erreur stratégique : ils l'ont déjà commise.

L'avenir nous le dira. On peut en effet attendre Affinity ou One1 photo RAW ou même le remplaçant de LR. Mais toutes ces sociétés travaillant sur le même modèle elles ont toute déjà commis l'erreur stratégique si je te suis.

Tu t'en rendra bien comte lorsque tu auras changé et que les bugs que tu auras trouvé ne seront pas systématiquement corrigés.  Tous les éditeurs de logiciels grand public lorsqu'il y a un bug mettent dans la balance l'impact réel du bug (contournement possible, nombre de personnes impactées) et l'énergie nécessaire a corriger le bug. Ils le font tous car leur stratégie est financière. Même des sociétés plus petites qui travaillent sur un marché de niche ont le même raisonnement

Donc avant de changer de logiciel regarde bien le modèle économique de la société qui l'édite car tu risque d'être assez rapidement déçu. Les développeurs qui faisaient passer la correction des bugs en priorité ça devient rare. Depuis toujours lorsque un logiciel est mis sur le marché l'éditeur a déjà une liste de bugs longue comme ton CV et il met quand même le logiciel sur le marché car il a calculé les risques.

Je comprend bien ta "philosophie", j'ai été développeur dans le civil et le militaire et dans les deux cas je corrigeais aussi mes bugs les plus mineurs, mais je constate simplement que ça ne marche plus comme cela aujourd'hui. Donc quasiment tous les éditeurs actuel on déjà fait l'erreur stratégique. Adobe est-il meilleur ou Pire qu'un autre ?

Samoreen

Citation de: OuiOuiPhoto le Septembre 19, 2016, 15:07:06
Tu t'en rendra bien comte lorsque tu auras changé et que les bugs que tu auras trouvé ne seront pas systématiquement corrigés.
...
Donc quasiment tous les éditeurs actuel on déjà fait l'erreur stratégique.

Tu as raison. Mais ce n'est pas pour cela que j'ai envie d'être tolérant. Et j'en reviens au raisonnement exposé plus haut : quand on en a assez d'être traité comme un cochon de payant, on a tendance à passer à la concurrence même si on sait à l'avance que ça risque de ne pas être mieux ailleurs. La fidélisation dépend moins du nombre de bugs persistants (qui ne sera jamais nul, tout développeur le sait) que de la manière dont l'éditeur les traite. Quand on revient dans un modèle concurrentiel - ce qui arrivera à Adobe tôt ou tard -, celui qui remporte la mise est celui qui met l'accent sur la qualité et le service client.

Quand j'ai besoin d'un plombier, je ne prends pas nécessairement le moins cher. Je travaille avec celui qui arrive à l'heure aux rendez-vous, qui fait le travail proprement et qui revient rapidement sur place si quelque chose va de travers. Son objectif est comme pour les autres de faire vivre sa boîte mais il sait que fidéliser est plus important que d'encaisser à court terme.

Citation de: THG le Septembre 19, 2016, 14:43:25blablablablablablablablablablablablablablablablablablablabla, etc.

Je comprends le propos mais l'argument est quand même un peu court  :P .
Patrick

THG

Citation de: Samoreen le Septembre 19, 2016, 15:25:23

Je comprends le propos mais l'argument est quand même un peu court  :P .

Certes, et content que tu le prennes avec humour, ce qui était l'intention de toute façon. Je regrette simplement qu'il n'y ait plus moyen de parler d'autre chose que de bizness.

Il va y avoir beaucoup de changements, et on a pas fini d'en discuter.

Samoreen

Citation de: Samoreen le Septembre 19, 2016, 15:25:23
La fidélisation dépend moins du nombre de bugs persistants (qui ne sera jamais nul, tout développeur le sait) que de la manière dont l'éditeur les traite.

Exemple : j'utilise ESET NOD32 comme antivirus depuis des lustres. Peu de bugs (au moins dans l'interface) mais il y a 2 ou 3 choses qui peuvent agacer. Si je rapporte le problème, je sais qu'il est pris en charge. J'ai un incident en cours pour lequel les gens du support m'ont appelé spontanément plusieurs fois. Même si ça semble difficile à régler car non reproductible à volonté, je me considère comme respecté en tant que client. Personne ne me dit "C'est mineur. Vous pouvez considérer que ça ne sera jamais corrigé". Et je n'ai donc aucune envie de changer de boutique.
Patrick