dominante verte sur catalogue pdf et impression

Démarré par Fradel, Octobre 10, 2016, 20:55:53

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Fradel

Bonjour,

un problème récurent, je trouve, en impression catalogue de vente.

Je trouve que généralement, les fichiers images que j'ai délivrées (ainsi que ceux que je peux voir sur d'autres catalogues), en cmjn, qui sont intégrés dans catalogue PDF, avant impression, ont un rendu définitif avec une légere dominante verte, et sonr un peu terne, dans l'ensemble.

Les ors par exemple (par sur les couv en quadri), sont tristounes. Quelqu'un connait-il ce souci, et a-t-il une solution pour y remédier directement à la livraison des images.

Je précise que je fais des images pour les catalogues de ventes publiques, meubles, objets d'arts, tableaux etc etc.

(on est pas non plus sur du rendu catastrophique)

Merci de votre aide

fhi

J'imagine que tu ne fournis que les photos (et pas une mise en page en pdf).
Donc dans Photoshop tu passes en mode couleur CMJN en sélectionnant un profil couleur qu'en principe on t'a renseigné (?). Sinon normalement tu dois tomber sur une norme européenne iso coated dans le menu déroulant Photoshop. Je ne vois pas ce que tu pourrais faire de plus. Sauf à te rapprocher du graphiste ou de l'imprimeur.
Les problèmes peuvent venir d'un fichier pdf mal préparé (problème de profil) ou tout simplement d'une mauvaise impression...
Un rendu or quadri c'est normalement 40% de cyan, 40% de magenta et 100% de jaune.
Pour le rendu terne, ça peut éventuellement venir d'un manque d'accentuation (faut la main un peu plus lourde pour de la quadri). Sans compter que tes images sont sans doute très grandes et pas forcément réduites de la façon idéale par la personne qui fait la mise en page ?
¯\_(ツ)_/¯

Fradel

merci pour ton retour.

Tu résumes bien la situation; j'essaie d'intervenir au mieux avant le graphiste, mais ce une fois mes images livrées, à par corriger le "BAT", je n'y peux plus rien.

Mon profil est le bon (iso coated V2), les images sont relativement réduites, à la iivraison, et elles sont livrées en cmjn, bien sur.

Je soupçonne , en partie, l'impression, qui privilégierait un encrage plus qu'un autre, en fonction de l'ambiance" générale, mais j'imagine que sur un banc d'impression, ajuster des ors, à coté de verre, de tableaux anciens, de bronze etc etc...demande un travail chiffré différemment, et du temps...

Quant au graphiste, à priori le protocole semble être le bon, mais je ne sais pas s'il y a mieux, ce n'est pas mon job.

je remarque quand même que nombre de catalogues, dans mon domaine (chez d'autres imprimeurs), ont cette tendance.

fhi

Pour les ors je pensais plutôt à vérifier sur tes photos que tu n'es pas trop éloigné des valeurs citées (quitte à faire une petite correction sélective dans les jaunes sur Photoshop). Même si la couleur de l'or diffère un peu selon l'alliage.
Si tu as une différence de rendu entre la couve et le reste, c'est peut-être simplement dû à une différence de support ??
Je ne peux malheureusement pas t'en dire plus. Mais une impression de qualité se doit d'être fidèle.
¯\_(ツ)_/¯

Fradel

Citation de: fhi le Octobre 11, 2016, 12:24:46
Pour les ors je pensais plutôt à vérifier sur tes photos que tu n'es pas trop éloigné des valeurs citées (quitte à faire une petite correction sélective dans les jaunes sur Photoshop). Même si la couleur de l'or diffère un peu selon l'alliage.
Si tu as une différence de rendu entre la couve et le reste, c'est peut-être simplement dû à une différence de support ??
Je ne peux malheureusement pas t'en dire plus. Mais une impression de qualité se doit d'être fidèle.


Beaucoup d'ors différents, mais faire une petite correction, ne me donnera pas le résultat final, imprimé, et comme il s'agit souvent de plusieurs centaine d'images, une correction globale, pourrait être désastreuse. un BAT par image n'étant pas envisageable.

Franciscus Corvinus

En amérique du nord la "best practice" est de faire faire la conversion en CMJN par l'imprimeur, puisque lui seul sait exactement ce qui convient a sa machine. En tout cas quand l'imprimeur est compétent et pas paresseux. Je pense que la solution "puriste" a ton probleme est la.

Maintenant si tu veux une solution pragmatique, rajoute un peu de magenta  :P. Mais ce serait admettre que tu fonctionnes suivant un processus incontrolé et non répetable, ce qui n'est jamais une bonne solution. Le jour ou quelque chose change dans la chaine d'impression (et tu ne le sauras jamais), tu risques d'avoir des surprises.

Fradel

Citation de: Franciscus Corvinus le Octobre 13, 2016, 00:57:53
En amérique du nord la "best practice" est de faire faire la conversion en CMJN par l'imprimeur, puisque lui seul sait exactement ce qui convient a sa machine. En tout cas quand l'imprimeur est compétent et pas paresseux. Je pense que la solution "puriste" a ton probleme est la.

Maintenant si tu veux une solution pragmatique, rajoute un peu de magenta  :P. Mais ce serait admettre que tu fonctionnes suivant un processus incontrolé et non répetable, ce qui n'est jamais une bonne solution. Le jour ou quelque chose change dans la chaine d'impression (et tu ne le sauras jamais), tu risques d'avoir des surprises.

L'imprimeur reçoit un fichier "pdf" déjà converti en cmjn, issu du (de la) graphiste. C'est sa demande.
Avant, il y avait des chromistes, qui se chargeaient de régler cela (ça existe toujours mais comme ça ajoute des frais, mon client n'en profite pas...)

Au final quand ce même client constate de façon récurrente ces dérives, c'est la faute .....du photographe.

Ceci ne se produisant d'ailleurs pas pour une image unique à imprimer pour une raison publicitaire, où là le temps et l'attention sont différentes.

merci de vos avis, je les ferais peut-être lire aux clients (ainsi que le fil qui parle de macro et de grossissement...)
:)

Franciscus Corvinus

Citation de: Fradel le Octobre 13, 2016, 07:29:17
L'imprimeur reçoit un fichier "pdf" déjà converti en cmjn, issu du (de la) graphiste. C'est sa demande.
Avant, il y avait des chromistes, qui se chargeaient de régler cela (ça existe toujours mais comme ça ajoute des frais, mon client n'en profite pas...)

Au final quand ce même client constate de façon récurrente ces dérives, c'est la faute .....du photographe.
Donc tu te retrouves a faire le travail du chromiste. OK, si tu as les compétences ou souhaite les acqérir. Quoi qu'il en soit, qui dit travail dit rémunération, donc il me semble tout-a-fait légitime que tu factures ton travail de chromiste en plus de ton travail de photographe.

Enlever un gus de la chaine de production n'enleve pas le besoin qui rendait son travail nécessaire.