Bonsoir
A Seba
Au sujet de la chromatisation, c'était juste pour suggérer que la question des aberrations chromatiques n'était pas critique à l'époque de Sutton.
" D'après mes photos des pupilles du 20mm, le diamètre de la pupille d'entrée augmente dans les deux sens. "
Oui, c'est vrai, il est donc clair que la distorsion pupillaire a lieu dans les deux directions, contrairement à ce que je suggérais. Donc je ne peux pas exploiter les 2 figures que PierreT a fourni, c'est bien dommage.
A PierreT
Merci pour cette réponse.
" - L’étude de la variation de l’éclairement dans le cercle de pleine lumière est complexe car elle impose la connaissance de la géométrie de la pupille de sortie. Faire l’hypothèse d’une pupille de sortie à géométrie peu ou pas variable n’est pas raisonnable car le pourcentage d’erreur introduit peut être très important par rapport aux autres facteurs. "
Dans mon calcul de photométrie je pense tenir compte de tous les cas de déformation de pupilles. En même temps je dis bien que la photométrie ne permet pas de tout prévoir.
Par ailleurs mon calcul suppose que les pupilles sont infiniment petites.
" - Dans les brevets d’objectifs, la question de la variation d’éclairement dans le cercle de pleine lumière n’est pas souvent abordée, mais lorsqu’elle l’est elle fait toujours référence (de mémoire) à la loi en cos^4 en considérant uniquement l’angle moyen du faisceau émergent.
Je pense que les auteurs se basent tout simplement sur la loi de conservation de la luminance (“au facteur de transmission près, la luminance de l’image aérienne d’une source est égale à la luminance de la source”). Ainsi, peu importe ce qu’il se passe en amont, l’éclairement du point image ne dépend que de la géométrie de la pupille de sortie dont la luminance est égale, au facteur de transmission près, à la luminance de la source."
OK, mais à cette occasion j'ai découvert que la conservation de la luminance, qui suppose la conservation du flux, ne peut être vérifiée qu'en présence de distorsion (lorsque le grandissement pupillaire est non unitaire), ce qui fait que, l'éclairement dépendant de la distorsion, le plus souvent la loi en cos^4 n'est pas vérifiée, alors que la luminance se conserve.
Juste pour revenir sur la conservation de la luminance : c'est en fait une conséquence de la conservation de l'étendue optique et de la conservation du flux, ce qui fait que si on suppose la conservation de la luminance et qu'on trouve que le flux ne se conserve pas on est face à une situation impossible. Comme la luminance se conserve effectivement, alors il faut ajouter un autre phénomène qui est la distorsion. Tout est dit dans la démonstration que j'ai fournie il y a quelques jours.
J'aimerais bien trouver une étude sérieuse de la question. Je suis sûr qu'elle existe, ma démarche n'a rien d'extraordinaire, mais est-elle disponible sur le Net ? Je n'ai fait que de piètres recherches sur goo... Peut-être sur des sites spécialisés en optique.
Cordialement