Sabot de Venus

Démarré par Caloux, Juin 04, 2017, 18:26:00

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Caloux

Quand on aime, on ne compte pas : eh bien si !

Hier, malgré la pluie, il s'agissait de compter les sabots sur une station en bourgogne pour vérifier l'évolution et la santé de l'espèce.

01 Cypripedium caleolus
Amitiés. Pascal

Caloux

02
Amitiés. Pascal

Caloux

03

Une dernière : le matériel est réputé disposer de joints d'étanchéité mais je ne tente pas le diable.
Amitiés. Pascal

Roland Ripoll

Un + pour les deux premières. Très belles images !
"...il s'agissait de compter les sabots sur une station en bourgogne pour vérifier l'évolution et la santé de l'espèce." Alors quel bilan ?
Etre simple pour être vrai

Caloux

La station abrite aussi nombre d'epipactis encore en boutons et de céphalanthères rouges

04 Cephalanthera rubra
Amitiés. Pascal

Caloux

05 Cephalanthera rubra
Amitiés. Pascal

Caloux

Bonjour Roland,

les organisateurs doivent valider le comptage avec les "scientifiques" et donner aux participants de cette journée le bilan. Quoi qu'il en soit, le bilan est satisfaisant sur l'état sanitaire des fleurs : elles sont bien développées, les couleurs sont nettes, pas de taches. Elles ne semblent pas avoir souffert de sécheresse ou de gel tardif.
La station suit la courbe de niveau et occupe un rectangle d'environ 200 mètres de long sur un dizaine de hauteur.

La moitié des fleurs était déjà fanée. Je ne suis pas familier avec l'espèce et c'était assez surprenant de ne trouver que des fleurs pleinement épanouies ou déjà fanées : aucun stade intermédiaire !

Ps : je ne peux plus rectifier mais c'est Cypripedium calceolus (manque un c)
Amitiés. Pascal

Caloux

Le fil est ouvert pour d'autres sabots de Venus !
Amitiés. Pascal

phissou

La 1 et la 4 sont mes préférées.
Très jolies plantes!
Philippe

PMT Photograhies

AAAHHH !!! La plus belle de toutes !

Je devrais y aller fin de semaine :)
Ici et ailleurs - Photographie

Clic-Clac 51

Extra ce Sabot de Venus...a la fois délicat et extravagant
Bien saisi avec un plus pour la première
Denis ;)

Caloux

Merci Phissou,

  Le sabot de Venus est un emblème de la préservation de la biodiversité des plantes en France. Très abondante autrefois, elle est la victime depuis le milieu du 20 ° siècle de sa beauté : c'est la plus grosse des orchidées françaises pour la fleur et il lui est difficile d'échapper au regard alors que la majorité des autres orchidées sont petites et souvent invisibles pour beaucoup. Les cueillettes autrefois courantes ont eu raison de beaucoup de stations trop proches des habitations. Les tentatives de déterrage sont aussi encore fréquentes et vouées à l'échec : recréer son milieu naturel en jardin est quasi impossible et son système racinaire est complexe puisqu'il comprend plusieurs pieds. Le ou les pieds transplantés ne résistent pas plus d'une année ou deux...
 On peut aussi invoquer par endroit la déprise agricole (d'élevage) qui laisse la végétation envahir son milieu naturel. Pour le réchauffement climatique, il est aussi probable qu'il joue un rôle pour cette orchidée plutôt "thermophobe" : plante d'altitude modérée ou pour une rare exception géographique une zone fraiche comme en Bourgogne du côté de Langres. Sinon, il faut aller dans les massifs montagneux français pour la rencontrer, ou les pays limitrophes.

[at] PMT : souhaitons une fructueuse recherche !
Amitiés. Pascal

Atriplex

Grand merci pour ces explications et commentaires.
Photographiquement parlant, la 1 et la 2 sont très belles. Bravo! C'est une très belle plante, mais de plus ces deux photos la mettent très bien en valeur (composition, fond).

Gérard

Citation de: Caloux le Juin 04, 2017, 18:26:00
01 Cypripedium caleolus
Il y a une lettre qui est restée dans le clavier... ;)
Gérard

Caloux

Merci Denis et Gérard.
J'avais rectifié par un post scriptum le "c" manquant. Trop tard... 
Lapsus révélateur : Caleolus : latin de calou peut être... :D

Pour le fond, ce n'est pas facile avec cette espèce qui aime bien s'adosser à un buisson d'après ce que j'en ai vu sur la station visitée. Ce n'est pas une plante de pleine lumière non plus, il faut monter en sensibilité.
Amitiés. Pascal

thieum

De belles images dans ce fil avec une préférence pour les deux premières. ;)

Caloux

 [at]  Roland

Finalement, le bilan est d'environ 460 pieds recensés sur le site, ce qui en fait un résultat en dessous de la moyenne des autres années (490) mais sans être inquiétant non plus. Considérant la météo particulièrement exécrable du jour de comptage, nous avons pu aussi manquer quelques pieds : beaucoup d'eau sur les lunettes pour les plus âgés d'entre nous... 
De plus, le site est aussi fortement colonisé par des gentianes jaunes dont les jeunes plants en feuilles émergentes, et donc sans la hampe florale, peuvent prêter à confusion pour des non habitués de l'espèce dont je faisais aussi partie...
Quoi qu'il en soit, la préservation des derniers sites dans la région reste une priorité.
Amitiés. Pascal

urka

Les deux premières photos sont superbes!
André.

PMT Photograhies

Citation de: Caloux le Juin 04, 2017, 18:45:22
Le fil est ouvert pour d'autres sabots de Venus !
Allez, j'y mets mon grain de sel en attendant de mettre mon fil orchidées à jour :)

Ici et ailleurs - Photographie

PMT Photograhies

Là où j'étais (dans le 74) elle commencent la fin de leur cycle mais j'en ai vu plusieurs centaines ;)
Ici et ailleurs - Photographie

Caloux

Joli groupe !

A quelle altitude se trouvent-elle ?  Les miennes devaient être à 300 m environ.
Amitiés. Pascal

PMT Photograhies

Citation de: Caloux le Juin 13, 2017, 15:04:17
A quelle altitude se trouvent-elle ?  Les miennes devaient être à 300 m environ.
Entre 1300 et 1400m ; dans le massif des Aravis.
Ici et ailleurs - Photographie

Caloux

Merci,

c'est pour parfaire mes connaissances sur l'espèce. C'est déjà une bonne amplitude entre les deux sites où nous les avons observé (1000 m environ).
Je pense que le plus important pour cette espèce reste le côté frais de son milieu. Même si elle pousse en quasi pleine lumière, son cycle de croissance ne s'opère que dans des lieux où lesquels le printemps arrive assez tard. Le nord de la Côte d'Or où on la trouve encore se trouve près de Langres réputé pour son climat plutôt frisquet malgré une altitude somme toute modérée de 300 m. Pour autant que je sache, c'est en France le lieu le plus septentrional de cette espèce.
Et finalement pour une floraison dernière quinzaine de Mai soit quinze jours avant la population des Aravis que tu nous présentes.
Le fait de trouver aussi de la gentiane jaune sur le même site le qualifie aussi pour accueillir des espèces "montagnardes", je n'en avais rencontré que dans les massifs montagneux et j'ai été surpris d'en trouver à cette altitude.
Amitiés. Pascal

Cheps

Très belle.  Jamais vu en nature, un rêve juste pour la voir.

Mig74

Pour ma part, dans le nord du 74, à 900m d'altitude, un seul pied en fin de floraison, 2 ou 3 pieds fanés, et une centaine de pieds dont les fleurs sont fanées et tombées. Donc vraiment la fin de la floraison de cette superbe plante qu'il faut protéger.

Caloux

Sans être totalement affirmatif, on peut raisonnablement en conclure qu'en dessous de 1000 m, elle fleurit à peu près en même temps dans tous les endroits où elle est présente de mi mai à fin mai. Au dessus de 1000 m, certains auteurs parlent de floraison jusqu'en Juillet, ce qui doit ne se produire que certaines années avec un printemps tardif ou en limite d'altitude de l'espèce.
Amitiés. Pascal

PMT Photograhies

CitationLe nord de la Côte d'Or où on la trouve encore se trouve près de Langres réputé pour son climat plutôt frisquet malgré une altitude somme toute modérée de 300 m.

300m étant donnée comme son altitude minimale.
Il y a un site en Bourgogne (que je ne connais pas) qui est un des plus gros sites pour le Sabots de Vénus en France.
Ici et ailleurs - Photographie

PMT Photograhies

Citation de: Mig74 le Juin 14, 2017, 07:59:44
Pour ma part, dans le nord du 74, à 900m d'altitude, un seul pied en fin de floraison, 2 ou 3 pieds fanés, et une centaine de pieds dont les fleurs sont fanées et tombées. Donc vraiment la fin de la floraison de cette superbe plante qu'il faut protéger.
En effet, de mon côté bien que j'en ai vu des centaines encore ne fleurs, on sent qu'elle est sur la fin de son cycle de floraison.
Ici et ailleurs - Photographie

Caloux

Il y a plusieurs sites en Côte d'Or entre Chatillon sur Seine et Langres mais aucun d'après ce que j'en sais (discussions avec les personnes du conservatoire ou consultation des sites spécialisés) avec une population qui excéderait les 400 ou 500 pieds par site.  Ce qui en fait est extrêmement peu car pour des raisons multiples, naturelles ou non, un site peut disparaître en quelques saisons.
Certains sites ont du être rachetés pour éviter une pression immobilière, un déboisement, des extensions de carrières, etc... On préserve ainsi le milieu naturel mais en aucun cas on ne peut se prémunir d'un dégât climatique éventuel ou de la bêtise de certains cueilleurs ou collectionneurs.
La lecture de n'importe quel guide régional sur les orchidées permettra de se rendre compte du nombre d'espèces qui ont disparu régionalement en l'espace de 30 ou 40 ans. Aucune des espèces française n'est à ce jour menacée d'extinction et aucune n'a disparu nationalement depuis qu'on a une connaissance exhaustive des espèces abritées sur le territoire, mais toutes voient leur aires géographiques de présence se réduire au fil des ans.
A l'échelle de temps qui est la notre, le danger d'une extinction de plusieurs espèces fragiles n'existe peut être pas. Mais après que les botanistes du 19 ième et 20 ième nous ont donné la connaissance a priori exhaustive de la flore française - les dernières espèces d'orchidées découvertes en France l'ont été au début du 20 iéme siècle seulement - le 21 ième siècle risque fort de s'achever sur  la disparition d'une poignée de celles ci par contre.
Amitiés. Pascal

PMT Photograhies

Dans un de mes bouquins sur les orchidées il est mentionné le Moloy en Côte d'Or ; peut être que tu connais ?
Ici et ailleurs - Photographie

Caloux

Oui, la commune de Moloy abrite dans une combe une petite colonie sous la protection de l'ONF. Mais je n'ai pas idée de la population exacte.
Des participants à la sortie que j'ai faite s'étaient aussi rendu à Moloy dans les jours précédents et confirmaient bien en avoir aussi vu. Mais comme il est généralement de mise de rester discret sur le sujet, beaucoup de données sont soient inconnues, soit mésestimées. Tant mieux pour l'espèce !
Amitiés. Pascal

bopixel


FETAN

Très belle orchidée très  bien mise en valeur. Merci pour ce partage et toutes les explications. Ce n'est pas une fleur facile à voir  du fait de son milieu et de la période de floraison... :)
Dominique

siger05

De bien jolies images de cette fleurs si prisée. Ma participation avec ce Sabot de Vénus trouvé et photographié en début de semaine.

Amicalement

Régis

Sabot De Vénus by N03/]Régis B, sur Flickr

Caloux

Merci de vos visites (ainsi que sur le fil de PMT).

Je viens de dénicher sur le site de la BNF un texte de 1895 de la société d'horticulture de Bourgogne assez intéressant : en synthèse pour ceux que le texte entier rebute :
- La passion pour cette orchidée ne date d'hier ! Et les prélèvements dans la nature non plus...
- Une théorie à confirmer : en Côte d'Or, son implantation serait artificielle. Ce ne serait pas une première puisque Goodyera repens a aussi essaimé dans toute la France en accompagnant de nouvelles plantations de résineux (notamment en forêt de Fontainebleau)

Voici le texte dans sa quasi intégralité :
"Une des plus précieuses richesses de la flore, non seulement de la Côte-d'Or, mais encore de la France, est cette belle plante, si renommée, si recherchée et connue sous le nom de Sabot de Vénus.
Un globe jaune, comme diaphane, et de la grosseur d'une noix, attaché au centre d'une croix de pourpre ; une tige svelte, portant en décor de belles feuilles amples et d'un beau vert, tel est l'aspect de notre précieuse plante.
Il nous semble intéressant de suivre le développement de la fleur du Cypripedium.
D'abord, au sommet d'une tige qui s'est allongée en quelques jours, on sent, à la pression, un bourrelet qui annonce l'apparition prochaine de la fleur. Puis, du milieu d'une spathe qui va devenir un berceau, se montre une sorte de tête d'oiseau, penchée et enveloppée d'une tunique d'abord verte, destinée à la protéger des rigueurs de la saison. Plus tard, on dirait un cocon d'un vert olive renfermant une vulgaire chenille. Mais bientôt cette tunique se teinte de pourpre ; dans l'entrebâillement du bec formé par les lobes du calice futur, on aperçoit une sorte de langue jaune remplissant la cavité buccale : c'est une perle qui se forme dans l'ombre et qui se revêt des plus riches parures. Enfin la tunique s'entrouvre, ses voiles s'écartent et laissent apparaître Cypris resplendissante de grâces, de couleurs et de parfum. Il n'est pas jusqu'aux étamines, placées comme une couronne nuptiale, avec la suave odeur d'oranger qu'elles exhalent, qui ne rappellent Cythère et les plaisirs qui s'y rapportent. Dans le parfait développement de la fleur, on dirait une reine assise sur un trône et invitant les passants à la contempler.
Feuilles d'un vert foncé, ovales-elliptiques, acuminées, de 8-10 cent, de longueur sur 7-9 cent, de largeur engainantes à leur base, finement pubérulentes, scabres et ciliolées. Elles ressemblent aux feuilles du Veratrum, à celles du Gentianalutea (mais plus petites) et a celles de diverses espèces d'Epipactis. Les nervures des feuilles du Cypripedium, examinées à la loupe, sont légèrement pubescentes, ainsi que le sommet des tiges.
Fleur d'une grandeur remarquable, terminale, penchée, portée sur un long pédicule. — Périanthe formé de 4 divisions brunes, striées de pourpre et de vert, aiguës, très ouvertes et étalées en croix. Les deux segments, le supérieur et l'inférieur soudés, se croisant avec les deux latéraux, ceux-ci couverts de poils courts et blancs à leur jonction, et imitant de fines moustaches naissantes ; l'inférieur est plus ou moins bifide à son extrémité. — Labellum ventru, vésiculeux, ovoïde-comprimé, rétréci à son ouverture et ressemblant en quelque sorte plutôt à une amygdale qu'à un sabot. La couleur de ce labellum est d'un jaune citrin, marqué à l'intérieur de stries longitudinales pourprées et accompagnée de cils blancs. L'entrée du labellum est fermée par de longs poils touffus et semblables à ceux des divisions latérales du périanthe.
Tournefort, dans le langage primitif et imagé de la botanique, décrit ainsi le fruit du Cypripedium.
a Lorsque la fleur est passée, le calice devient un a fruit semblable à une lanterne à trois côtes. Dans la « réunion de ces côtes sont enchâssés les panneaux « dont la face intérieure est chargée d'une bande veloutée, formée par plusieurs semences semblables à « de la sciure de bois. »
Nous préférons ce langage si simple et si vrai aux descriptions si barbares de notre style moderne.
HABITAT. — Le sabot de Vénus croît dans les bois du calcaire jurassique. Notre pays du Châtillonnais est fier de le posséder et avec une profusion qu'on ne trouve nulle part en France. Il est regrettable que des horticulteurs et des « centurions » destructeurs soient venus, dans un but de spéculation ou de fausse science, anéantir, pour ainsi dire, la végétation de cette plante dans le vallon du Val-des-Choux. Dans ce lieu, où autrefois on la récoltait « à pleines mains » elle est devenue d'une grande rareté, et on ne l'y rencontre de nos jours que par pieds isolés. Toutefois,elle est encore abondante dans les bois de Voulaines : aux Thermes, à la Chapelle et surtout dans les bois de la Combe Bonneau, et, comme partout ailleurs, sur les coteaux exposés au nord. Elle existe sur la rive droite de l'Ource, à Vanvoy, au lieu dit « les Combes», où nous l'avons récoltée pour la première fois, en compagnie de MM. Çhargrasse, Lochot et Wéber. On l'a recueillie au nord-ouest de Vanvey, à la « combe Vermont ».
Cette plante est rare dans les autres stations de la France. On la signale dans le Languedoc et à la Pessine près de Montpellier. Nous l'avons recueillie dans plusieurs localités des environs de Grenoble : à la Grande Chartreuse, à Chalais et à Sassenage. Elle est indiquée aux environs de Gap, aux monts Sainte-Victoire (Provence), dans l'Ain et en Alsace. On dit qu'elle a été trouvée dans la forêt d'Eu (Banchi) et dans celle de Crécy.
D'après une tradition qui nous a été racontée il y a bien des années par M. Devisme — ancien garde-général en retraite à Villers-le-Duc et botaniste aussi savant qu'intrépide — le Sabot de Vénus aurait été importé dans nos parages par des moines de la Grande Chartreuse qui l'auraient cultivé à la Chartreuse de Lugny, puis au Val-des-Choux d'où elle s'est échappée et naturalisée.
Il est à remarquer que le Cypripedium habite toujours la même zone d'altitude que le Pyrola rotundifolia. Cette remarque peut servir aux botanistes qui vont à la recherche du Sabot de Vénus. Mais si le Sabot de Vénus croît en compagnie du Pyrola, il ne s'ensuit pas qu'ils croissent toujours ensemble : cette observation n'est que pour la station du Val-des-Choux et de ses environs.
FLORAISON. — Le Sabot de Vénus fleurit dans le Châtillonnais dès la fin de mai. C'est donc à tort qu'il est signalé par Lorey et Durey, et, ce qui est plus inexplicable, par M. Royer, et ensuite par MM. Viallanes et d'Arbaumont, comme fleurissant en juin-juillet. Oui, pour les Alpes, mais non pour le Châtillonnais. Nous tenons à signaler cette erreur, afin d'éviter bien des déceptions aux botanistes qui arrivent dans nos parages à ces époques de l'année : ils trouvent le Cypripedium en fruit et quittent nos contrées déçus et mécontents.
La fleur du Sabot de Vénus exhale une odeur douce, à peine sensible par pied isolé, mais bien prononcée de fleurs d'oranger lorsqu'elle est réunie par poignée et renfermée dans un appartement. On croit retrouver la base de ce parfum dans la liqueur de la Grande Chartreuse... de là, dit-on, le secret de la fameuse recette.
On dit que la racine de cette plante contient une farine mucilagineuse et nutritive (Gilibert). La rareté du Cypripedium en France ne permet ni de vérifier l'exactitude de cette assertion, ni surtout d'en faire usage en temps de disette.  
E. MAGDELAINE.
Amitiés. Pascal

urka

Très belle photo, Régis!
Merci, Caloux, pour ces récits/rapports concernant LE Sabot de Vénus§
J'apporte ma contribution avec 3 images prises en Languedoc sur le même site où je vais habituellement. J'ai eu la chance de trouver 2 pieds encore en état (les autres étaient fanés) dont 1 avec 2 fleurs.

urka

2é-

urka

3è- Ces photos ont été faites lundi dernier  ;).

Roland Ripoll

Superbes ces dernières ! On sent la passion derrière toutes ces images...
Etre simple pour être vrai

Caloux

Merci pour ces nouvelles contributions !
Amitiés. Pascal

siger05

Très sympa tes Sabots Urka, des images très lumineuses et bien contenues.

Amicalement

Régis

PMT Photograhies

Très belles images Urka !!!
Ici et ailleurs - Photographie

ChrisC06

Superbes images d'une fleur pas si facile à mettre en boîte...  ;)
Bravo !
Chris

bopixel

Bravo urka ! Belles compos !  ;)

Caloux

En route pour mon lieu de vacances, je me suis arrêté sur le site qu'on m'a fait découvrir début Mai.
En ce début de Juillet, les fleurs sont fanées mais la capsule de graines (encore verte comme les feuilles) est bien présente pour les fleurs qui ont été fécondées. On n'est cependant pas encore à totale maturité et rien n'est joué au final. Toutes les orchidées (pour celles que je connais en tout cas) ont ce point commun : quelle que soit la forme de la fleur qui pourrait parfois faire douter qu'elles sont du même genre, on trouve toujours cette capsule de graines en fin de floraison.
Amitiés. Pascal