Chauffe eau ou plateau chauffant pour développement négatifs couleurs

Démarré par RADO, Septembre 25, 2025, 17:10:37

« précédent - suivant »

RADO

Bonjour,

Je me suis mis à développer les pellicules couleurs avec le kit C41 de chez ADOX. Pour le moment je n'ai qu'un chauffe eau d'aquarium qui monte à peine à 30 °C en le réglant à 32 °C, très imprécis quand même !
Que mon conseillez vous comme chauffe eau ou plateau chauffant ? J'aimerais bien pouvoir tenir la température à 38 °C.

Sinon, je en n'ai que la toute petite expérience de ce kit Adox C41 en 1 litre, il y a d'autres marques à prix comparables, qu'en pensez-vous ?

Merci à l'avance,

Pierre

Gilles

Bonsoir
Je développe le C41 à 30°c.
135, 120, plan film 4x5.5x7.8x10.
Je préfère les temps plus longs à 30° pour éviter les zones.
Je fait ça avec une jobo cpe, avec le chauffe aquarium dans u.e grande cuvette il faut peut-être ajouter une pompe d'aquarium.
J'ai utilisé mon dernier kit tetenal. Digit photo dit que le kit Adox est identique, j'ai tendance à le croire.


titisteph

Salut Pweeny,
Toi qui l'utilises, est-ce que c'est un bon produit, cet appareil Cinestill?

January

J'avais fait un bain-marie avec des résistances thermo-plongeantes et un thermostat d'utilisation aquarium.
Un support percé de trous et surélevé pour circulation de l'eau. Le tout dans un grand bac plastique rempli de plusieurs litres d'eau pour avoir une masse thermique.

RADO

Ok merci. J'ai passé une commande chez Digit-Photo pour un CineStill TCS-1000  :)

Jean-Claude

Le matériel d'aquarium n'est pas assez précis.

J'utilise un bain marie régulé de laboratoire de chimie, récupéré

On peut s'en sortir sans bain régulé en jouant sur l'inertie d'un bain d'eau,
en mettant 50l dans une baignoire, l'inertie thermique est assez grande pour tenir le temps du développement.
J'utilisais cette méthode pour développer mes E6 avec la chimie Kodak, il y a plus de 40ans alors que je n'avais pas de matos de labo.


titisteph


RADO

J'ai lu quelque part que les thermoplongeurs dédiés à l'art culinaire ne sont de loin pas aussi précis sur toute leur plage de températures que l'est le TCS-1000 de CinéStill. On pourrait dire alors que son prix certes un peu onéreux serait justifié.

RADO

Pour le contrôler avant utilisation j'ai réglé mon CineStill TCS-1000 à 38,2 °C
en chauffant environ 10 l d'eau dans un sceau. La température a été très vite atteinte. Le contrôle avec un thermomètre très précis a donné une valeur exactement identique.

Le développement de la pellicule couleur avec un Kit C-41 Adox est parfait.

Je suis absolument content de mon achat et je pense sans doute aussi l'utiliser pour mes pellicules N&B.

photoaviateur

Bonjour,
Concernant le dev C41, comment pratiquez-vous l'agitation? Continue j'imagine. Je compte développer en cuce Paterson et spirales. Puis-je utiliser le "doigt" à insérer dans l'orifice supérieur pour une agitation rotative?

Gilles

Bonjour
Avec les cuves Paterson, en n&b j'avais abandonné l'usage de l'agitateur, j'avais des zones.
En agitation continue , c'est la tendinite rapidement.
En C41 , ,il faut chauffer la cuve au bain marie , suivant la taille de la cuve et le volume de chimie elle va flotter et en vertical se coucher.
Le mieux à part une Jobo CPE serait de fermer la cuve et de la faire rouler à l'horizontal si elle flotte , sinon la poser sur le système à rouleaux type Jobo .

titisteph

CitationPuis-je utiliser le "doigt" à insérer dans l'orifice supérieur pour une agitation rotative?

Comme l'a dit Gilles, ce n'est pas conseillé, ça crée des zones (bandes surdéveloppées en regard des perforations en 135), car le liquide est chassé du centre vers les bords, et il passe en force par les trous, créant une accélération locale. Perso, j'utilise bien l'agitateur, mais uniquement dans le bain d'arrêt et le fix. Jamais dans le révélo.

D'ailleurs, on ne peut jamais éviter totalement ce surdéveloppement local en 135, même par renversement. Sur certains films très contrastés, et si on pousse encore le contraste à la numérisation, ça apparaît parfois, sur des plages uniformes.

Ronan Loaëc, dans Chasseur d'Images, conseillait de développer le film Kodak Technical Pan (25 ISO, très contrasté) dans le noir total, cuve ouverte. Pour agiter, il fallait simplement lever la spire par son axe, puis la replonger dans le liquide. Ceci afin d'éviter ces fameuses zones.

Mais je n'ai jamais suivi son conseil (trop la flemme), et ça n'était pas critique même sur ce film spécial.

Si tu couches une cuve Paterson, elle va fuir. Le couvercle est insuffisamment étanche. C'est le talon d'Achille des Paterson. Après, c'est quelques gouttes, mais c'est pénible.
Pour minimiser le problème, on peut, au moment de mettre le couvercle, appuyer sur son centre, afin de créer une dépression dans la cuve. Ca fuit moins, voire pas du tout quand on a de la chance.

Gilles

A propos de l'étanchéité;
En C41 à 30°c et rotation sur Jobo CPE.
J'utilise un bain d'arrêt après le révélateur , il arrive parfois une suppression de gaz au début du BA , capable de faire sauter le bouchon d'une Jobo 2521 récente.
Quand je développais le N&B en cuve et retournements , je mettais des gants latex et faisais ça au dessus de mon bac .