Trains : les photos de Jacques Bazin

Démarré par rail77, Octobre 10, 2018, 21:50:37

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TYBOR

Bonjour,
Je rejoins Rail 77 sur le numéro spécial Bugatti: C'est une référence indispensable pour le curieux et le ferrovipathe!... Et on doit pouvoir encore le commander.
Les Bugatti furent de très belles machines...à essence. Leur fiabilité aléatoire avec le temps, et leurs coûts très élevés d'exploitation les retirèrent assez  rapidement du service.
Ils furent quand mêmes déclinés, ces autorails, en bi et tri-caisses.
Ce sont les autorails Bugatti (à commencer par les "présidentiels" monocaisses, qui sauvèrent la firme de Molsheim de la faillite en trouvant un débouché pour les moteurs Royal sans emplois.
Le Présidentiel exposé à Mulhouse, à la cité du Train, a été restauré dans sa livrée d'origine ÉTAT rouge rubis et gris clair.

rail77

Que je sache il y avait deux moteurs de Bugatti Royale dans chaque autorail.

VOIJA

Pas deux mais quatre:
12763 cm3 chacun, et 8 cylindres en ligne.

TYBOR

Quatre moteurs Royal dans les Présidentiels, les doubles et les triples.
Deux moteurs pour les 400 ch courts, allongés et surallongés...

clo-clo

Et avec un peu d' aérodynamisme en bonus !
Sony A580, 6400, A7RII, A7RIII

dioptre

Citation de: VOIJA le Avril 26, 2020, 22:03:30
Pas deux mais quatre:
12763 cm3 chacun, et 8 cylindres en ligne.
cela devait consommer un max de litres au 100 !
;-)

VOIJA

Déjà les 6 Bugatti Royales n'étaient pas des modèles de sobriété (ni de fiabilité selon certains), alors j'imagine les autorails...
(je dis 6 pour simplifier, c'est un peu plus compliqué).

TYBOR

Bonjour,
Les Bugatti ont vite été remplacés par les autorails diésel unifiés d'après-guerre, beaucoup plus fiables et moins dispendieux en carburant.
De plus, pendant les années de guerre, les Bugatti n'ont pas circulé.
Le numéro spécial (et de référence) sur les Bugatti donne tous les éclairages et renseignements necéssaire.

C'est grâce à Raoul Dautry, excellent directeur du réseau de l' État, et au génie d' Ettore Bugatti que ces belles automotrices (comme on les appelait à l'époque) ont pu remplacer des rapides légers coûteux à exploiter et plus lent pour cause de traction vapeur.

Michel

Excellentes images d'archives d'un modèle exceptionnel...au freinage aléatoire. Mais bon, c'est du Bugatti !

rail77

Bonsoir
En complément des sablières de Nemours, je vous propose aujourd'hui les photos des sablières voisines de Bourron-Marlotte, réalisées le même jour, le 27 avril 1963, il y a donc tout juste 57 ans aujourd'hui.
A noter que la partie sud de la ligne menant au canal du Loing, du côté de Montcourt-Fromonville, a été convertie en train touristique, que l'on connaît sous le nom de Tacot des Lacs.

rail77

 - 129 et 130
Il me semble que cette locomotive est justement préservée au Tacot des Lacs.
A vérifier cependant.

rail77


rail77


rail77

- 137 et 138
Et voilà. Terminons avec une photo prise dans les bois. :)
Je donne toujours un numéro à chaque photo, ce qui vous permet de commenter plus facilement quand vous faîtes référence à un cliché particulier. Et cela me permets aussi de voir combien de photos je vous propose. :)
J'espère que ce grand saut par rapport aux prestigieux autorails Bugatti vous a plu.
Amitiés
Pierre

rail77


VOIJA

Citation de: Michel le Avril 27, 2020, 17:16:11
Excellentes images d'archives d'un modèle exceptionnel...au freinage aléatoire. Mais bon, c'est du Bugatti !

Etorre Bugatti disait, au sujet des freins: Les voitures sont faites pour rouler, pas pour s'arrêter....

stratojs

Citation de: rail77 le Avril 27, 2020, 19:42:57
Je fais au mieux. :)

C'est réussi ! De toute façon, je ne vois guère ce que l'on pourrait reprocher à quelqu'un qui met gentiment, et gracieusement, des photos documentaires rares et d'un grand intérêt, à disposition de tous, encore mille merci.

Michel

Citation de: VOIJA le Avril 28, 2020, 08:48:03
Etorre Bugatti disait, au sujet des freins: Les voitures sont faites pour rouler, pas pour s'arrêter....
Au fondateur des grands magasins, Esder, qui se plaignait que sa Bugatti ne parvenait pas à démarrer le matin, Bugatti avait dit: comment votre garage n'est pas chauffé ?

titisteph

Superbes documents, témoignage important! Bravo et merci du partage! Je constate sur tes photos un phénomène que j'ai remarqué avec mes propres archives familiales de la même époque : une tendance à cadrer de loin, trop large.

Comme si le photographe n'osait pas s'approcher. Sans doute une peur de devoir régler le point avec précision avec un appareil sans assistance de mise au point, ou au réglage calé sur l'hyperfocale.
Mais j'ai vu aussi que cette pratique perdurait même en utilisant un appareil doté de ces perfectionnements. J'ignore pourquoi.

rail77

Je ne peux pas te dire.
Mon père était un adepte du 35 mm.
Il aimait aussi montrer les trains et les tramways dans leur environnement.
Au temps de l'argentique, dans les voyages spéciaux d'amateurs, je me souviens qu'il y avait deux camps : les adeptes du 35 mm et ceux du 50 mm, ce qui entraînait parfois quelques enguelades bon enfant, les seconds reprochant aux premiers d'être trop près.😂
Et cela a duré jusqu'à la démocratisation des zooms dans les années 1990.

rail77

Je me rappelle que dans les années 1980 il avait eu un OM1, puis un OM2.
Avant je ne sais pas mais j'ai quelque part une photo de lui dans les années 1950 où il est avec son appareil de l'époque.
Si je la retrouve je vous la scannerait.🙂

titisteph

CitationMon père était un adepte du 35 mm.
Tu veux dire, format 24X36 même pour les images des années 50?

rail77

En 24 x 36 oui il avait un 35 mm.
Pour les photos des années 1950 et début des années 1960 en format 6 x 9 je ne sais pas.

rail77

Bonsoir.
Aujourd'hui destination le Sud-Ouest puisque nous allons partir en gare de Cahors. :)

rail77

- 139 : Autorail 150 CV de type FNC série X 5600 le 23 juin 1956.
Ces autorails étaient employés sur les lignes locales unissant Cahors à Monsempron-Libos d'une part et à Capdenac via Cajarc et la superbe vallée du Lot d'autre part.

- 140 : Automotrice de type Z 4700 le 3 mai 1958. Commandées en deux exemplaires par le Paris - Orléans en 1936 et seulement livrées à la SNCF en 1947, il s'agissait d'engins articulés et puissants qui étaient destinés à assurer des dessertes locales rapides. La puissance embarquée était de 1 116 kW, ce qui permettait de bonnes accélérations. Par ailleurs, elles étaient montées sur bogies, ce qui garantissait un très bon confort par rapport aux traditionnelles voitures de trains omnibus généralement composés de voitures à essieux.
Ce matériel était donc très apprécié de la clientèle.
Basées à Toulouse, elles ont circulé en service commercial vers Cahors et La Tour de Carol jusqu'en 1967.
La Z 4702 a ensuite été utilisée pour tester des pantographes et une voiture pendulaire à des vitesses pouvant atteindre 200 km/h.
Enfin, avant sa radiation en 1973, elle a également servi à tester des hacheurs de courant.