G1-X Mark II à capteur 1,5 (2014) vs Bridge S100FS à petit capteur 2/3 (2008)

Démarré par Laure-Anh, Juillet 25, 2019, 23:32:56

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Laure-Anh

Je vous propose un fil mettant face à face un compact expert G1-X Mark II à capteur 1,5 (taille proche d'un capteur APS-C) datant de 2014, en mode Av & mesure évaluative (ISO fixe ou Auto ISO)
et un bridge Fujifilm S100FS à capteur 2/3 datant de 2008 en mode M & ISO fixe photographiant les mêmes sujets dans les mêmes conditions de lumière.
Le bridge, parce que c 'est un boîtier antique muni d'un petit capteur, sera toujours utilisé en mode RAW avec optimisation du RAW par ajout de +1Il1/3 à la prise de vue.



Le compact expert G1-X Mark II est tout d'abord utilisé en mode jpeg direct boîtier pour juger des résultats qu'obtiendrait un utilisateur tout public non expert
en mode Av & Mesure évaluative avec zéro correction d'expo & ISO fixe de 200 ISO, BdB manuelle sur charte gris neutre, correction auto des HL et correction auto des ombres, rendu diapositive :






Laure-Anh

Les résultats du G1-X Mark II seront postés  en premier, les résultats du bridge Fujifilm S100FS en second. Les exifs ont été conservés.
A chaque fois que j'ai fait tourner involontairement la bague de correction d'expo en mode Av par manque total d'habitude du mode Av,
la sous-ex introduite par mégarde a été corrigée par une compensation en sur-ex de même amplitude en post-prod.
(Pour visualiser les rendus sans la compression automatique du forum, faire un clic droit puis choisir "afficher l'image".)










Laure-Anh












Echo

Oui mais enfin ça laure anh avec tout le respect que je te dois ça ne veut rien dire du tout. Ce soir par exemple j'ai pris des chevreuils comme tous les jours parce que c'est ma drogue . Sur la même scène, même plan ,même distance je me suis retrouvé successivement à 1250 iso avec moins 1 d'expo et 250 iso avec moins 1 d'expo et des couleurs différentes de l'une à l'autre? Je ne comprends pas le but de ta démarche.

Laure-Anh

Les exemples postés précédemment sont des exemples où la mesure matricielle/évaluative/multizone a à peu près donné des résultats satisfaisants.
Mais tout n'a pas été rose. La mesure matricielle/évaluative/multizone s'est fourvoyée dans plusieurs cas :



Laure-Anh

Citation de: Echo le Juillet 26, 2019, 23:19:51
Oui mais enfin ça laure anh avec tout le respect que je te dois ça ne veut rien dire du tout. Ce soir par exemple j'ai pris des chevreuils comme tous les jours parce que c'est ma drogue . Sur la même scène, même plan ,même distance je me suis retrouvé successivement à 1250 iso avec moins 1 d'expo et 250 iso avec moins 1 d'expo et des couleurs différentes de l'une à l'autre? Je ne comprends pas le but de ta démarche.

Laisse-moi 4 posts et ce sera clair et limpide comme du cristal.  ;)

Laure-Anh


Laure-Anh

(Pour mieux juger du rendu faire un clic droit puis choisir "afficher l'image".)






Laure-Anh

Que peut-on en conclure ?

1 - Les jpeg directs boîtiers du compact expert G1-X Mark II présentent un rendu sursaturé et avec des aplats pas top par rapport aux résultats produits par le S100FS.
2 - La mesure matricielle se plante quand la luminosité générale du champ cadré est trop claire ou bien trop sombre par rapport au gris.
3 - La mesure matricielle au vu des exifs fluctue un max, elle louvoie entre -1/3 IL à +1IL2/3 par rapport à l'expo correcte en présence d'une lumière ambiante constante.

4 - La lumière ambiante existante constante est une lumière solaire en espace découvert par beau temps caniculaire sans nuage d'indice 15 pour 100 ISO (= f5,6 & 1/1000è s & 100 ISO).
L'exposition mise en oeuvre au niveau du bridge pour obtenir des raws optimisés par ajout de +1IL1/3 est une seule et unique exposition, à savoir f5,6 & 1/400è s & 100 ISO.
Et que remarque-t-on ? La mesure évaluative a très souvent mis en oeuvre des expositions comparables voire plus longues pour produire à terme des jpeg intra-boîtier satisfaisants...




Laure-Anh

Pour tout dire, toutes les prises de vues ont été faites en prenant pour cibles divers objets et façades à découvert et exposés en plein soleil :
en l'absence de tout nuage, la lumière ambiante était parfaitement stable et constante d'indice 15 pour 100 ISO aussi cela a nécessité une seule et unique exposition en mode M & ISO fixe.




Echo

Non mais là ta mesure matricielle se comporte comme une mesure spot centrée sur un point unique . Les sujets ne sont pas assez lointains pour qu'elle puisse évaluer différentes expo. Si tu prend des volets blancs elle va baisser automatiquement l'expo à moins 2IL ,si tu prends un bitume gris avec quelques touches de blanc l'ensemble va monter l'expo de 1IL Alors qu'avec ton fuji que tu aimes par dessus tout , tu as tout réglé de façon à ce qu'il te donne toujours la même mesure.

Laure-Anh

Bref, l'utilisation du mode Av associé à la mesure évaluative n'était pas la solution optimale.
Voici ce que cela donne quand on opère dans les mêmes conditions de lumière en mode M & ISO fixe à f4 & 1/800è s & 100 ISO afin d'optimiser les Raw du G1-X Mark II :
(les exifs ont été conservés ; faîtes un clic droit et choisissez "afficher l'image" pour vérifier la fine bordure blanche est plus claire que le capot blanc de la voiture...)

Laure-Anh

Citation de: Echo le Juillet 27, 2019, 00:13:11
Non mais là ta mesure matricielle se comporte comme une mesure spot centrée sur un point unique . Les sujets ne sont pas assez lointains pour qu'elle puisse évaluer différentes expo. Si tu prend des volets blancs elle va baisser automatiquement l'expo à moins 2IL ,si tu prends un bitume gris avec quelques touches de blanc l'ensemble va monter l'expo de 1IL Alors qu'avec ton fuji que tu aimes par dessus tout , tu as tout réglé de façon à ce qu'il te donne toujours la même mesure.

Une mesure matricielle est une mesure matricielle en toutes circonstances et quels que soient les sujets. Elle ne se transforme pas en mesure spot dans les cas où elle se fait piéger.
Elle est censée rendre service sans efforts et sans prises de tête en pratique quotidienne, notamment en photographie de rue, mais elle n'est pas infaillible.
Ce qu'elle fait dans le cas de mes essais, c'est d'induire un utilisateur non expert en erreur en lui laissant penser et conclure à tort que la lumière ambiante était changeante alors quel n'était pas le cas.

(PS : Sur le G1-X, la mesure évaluative n'est pas pondérée par le ou les collimateurs AF actifs comme cela est le cas pour les reflex Canon.)

Echo

Certe cependant si tu prends un objet de couleur unie sans autre repère que celui ci pour mesurer ta lumière. Ton exposition se calera dessus et s'adaptera. Et au final tu auras la même mesure de la lumière que si tu prenais un point blanc dans l'espace avec une mesure de la lumière spot qui n'ira pas chercher plus loin que ton point blanc vif dans l'espace. Et en ce cas il te faut corriger avec plus d'exposition. C'est en effet un point qui n'est pas soulevé dans les manuels d'utilisateurs. Et je suis bien persuadé que tu as une solution personnelle pour remédier à ce problème.  ;)
Pour moi la conclusion est qu'il faut faire correspondre ce que l'on prend à ce que l'on voit et on rejoint l'argentique?
On monte l'expo quand c'est trop clair, on la baisse quand c'est trop sombre, quand on reste dans les modes automatiques. Sinon on a une photo soit sous ex, soit sur ex. Dans tous les cas que tu propose, il n'y a guère que le temps de pause, puisque tes iso sont bloqués à 100.

Laure-Anh

Citation de: Echo le Juillet 27, 2019, 09:11:31
Certes, cependant si tu prends un objet de couleur unie sans autre repère que celui ci pour mesurer ta lumière. Ton exposition se calera dessus et s'adaptera. Et au final tu auras la même mesure de la lumière que si tu prenais un point blanc dans l'espace avec une mesure de la lumière spot qui n'ira pas chercher plus loin que ton point blanc vif dans l'espace. Et en ce cas il te faut corriger avec plus d'exposition. C'est en effet un point qui n'est pas soulevé dans les manuels d'utilisateurs.

+1.
Face aux cas très contrastés, les constructeurs te vendent leur mesure matricielle, ils te vendent également une dynamique de plus en plus étendue,...
ils évitent surtout de te recommander de (re)connaître et de choisir la lumière qui va bien.


Citation de: Echo le Juillet 27, 2019, 09:11:31
Et je suis bien persuadé que tu as une solution personnelle pour remédier à ce problème.  ;)

Pour moi la conclusion est qu'il faut faire correspondre ce que l'on prend à ce que l'on voit et on rejoint l'argentique?

J'ai hérité d'un portraitiste pro de solides bases de l'éclairage. Mise en place l'une après l'autre de la source principale, du fill-in et des sources d'effet : cela a été super formateur. Tout est dans la lumière.

Il n'y a rien de tel que d'observer la lumière qui éclaire une scène quelconque donnée et de caractériser  cette lumière : sa provenance et par suite sa direction,
sa qualité dure ou douce (ou bien un mélange des deux), sa couler chaude ou froide (ou un mélange des deux) et le parti que je peux en tirer.
En m'amusant à faire cela, je garde à terme en mémoire un répertoire grandissant de multiples scénarios d'éclairage potentiels lequel répertoire me permet de reconnaître
des conditions de lumières familières et/ou de prévoir la survenue fugace prochaine de telles ou telles lumières réputées insaisissables sur le vif (cf la cycliste avec son gilet fluo).

Il est raisonnable d'avoir un filet de sécurité en matière d'expo mais pratiquer la sous-ex systématique au motif que le mode Raw est permissif n'est pas la bonne décision.
Pour bénéficier d'un filet de sécurité, la solution raisonnable est de connaître autant que faire se peut  la lumière, d'être familière avec elle de sorte d'être en condition de choisir
en toutes connaissances de causes la lumière qui nous sert à photographier comme on choisit un modèle à notre convenance à l'issue d'un casting.

Pour mes tests, j'avais fait le choix de la lumière solaire directe par beau temps sans nuages : par conséquent, je savais parfaitement et depuis le début que c'était une lumière d'indice 15 pour 100 ISO.
Quoi que je photographie, peu importe l'angle ; peu importent la présence ou non d'ombres portées, les réflectances diverses, la variété des surfaces et les volumes dans le champ cadré :
l'expo sans optimisation est représentée par un triplet f8 & 1/500è s & 100 ISO et l'expo du RAW optimisé par ajout de + 1IL1/3 par un triplet f5,6 & 1/400è s & 100 ISO.
Sans hésitation et sans photo-test préalable, l'expo pour toutes les prises de vues  par beau temps sans nuage en mode Raw optimisé ci-après est f5,6 & 1/400è s & 100 ISO ou tout triplet équivalent,












Laure-Anh

C'est en sachant exactement quelle lumière me sert à photographier que je peux évaluer la qualité du travail de la mesure matricielle mise en place par les ingénieurs :
quand je reporte sur la planche-contact l'amplitude des sous-expositions que j'avais introduites par mégarde par action involontaire sur la bague de compensation d'expo,
cela dresse un tableau qui n'est pas engageant : ce n'est pas un jugement subjectif, c'est un constat.




(La lumière ambiante était une lumière absolument pas piégeuse : c'était une lumière solaire homogène, uniforme et constante, insensible au carré de la distance source/sujet)

Laure-Anh

Un exemple de cas très contrasté classique : les ombres chinoises...
De quoi s'agit-il ? De faire une photo éclairée par le plein soleil sans nuages en espace découvert, rien de plus et rien de moins.

Il s'agit de réaliser cela : je reprends l'exemple de ma porte de garage parce que ce n'est rien de plus et rien de moins,

Laure-Anh

Comme écrit plus haut, la lumière solaire directe par beau temps sans nuages = une lumière d'indice 15 pour 100 ISO.
Quoi que je photographie, peu importe l'angle ; peu importent la présence ou non d'ombres portées, les réflectances diverses, la variété des surfaces et les volumes dans le champ cadré :
l'expo sans optimisation est représentée par un triplet f8 & 1/500è s & 100 ISO et l'expo du RAW optimisé par ajout de + 1IL1/3 par un triplet f5,6 & 1/400è s & 100 ISO.
Sans hésitation et sans photo-test préalable, l'expo pour toutes les prises de vues  par beau temps sans nuage en mode Raw optimisé  est f5,6 & 1/400è s & 100 ISO ou tout triplet équivalent.

Cela donne ceci :



Laure-Anh

Dans la mesure où 'il y a naturellement une différence d'environ - 3IL entre zone située à 'lombre découverte et zone éclairée par le plein soleil,
l'expo mise en oeuvre la porte produit également et automatiquement cela : le résultat est obtenu sans effort et sans prise de tête, et encore et toujours sans photo-test préalable,

Laure-Anh

Il n'y a pas lieu de s'étonner : les deux images font partie de la même scène éclairée par le plein soleil !!!
Je n'ai fait qu'en prélever deux morceaux différents. Si je raboute ces deux morceaux, la scène reconstituée est en tous points comparable à ma porte de garage.
Bref, vous savez photographier une porte de garage correctement exposée, vous savez réaliser un portrait en ombres chinoises...aucune difficulté, aucun besoin d'automatisme.




Laure-Anh

A l'inverse, si l'on choisit de photographier un sujet positionné à l'ombre découverte : dans la mesure où il y a une différence d'environ - 3 IL avec la zone  éclairée par le plein soleil,
l'expo pour Raw optimisé est sans hésitation et sans photo-test préalable f5,6 & 1/400è s & 800 ISO ou tout triplet équivalent (au lieu de f5,6 & 1/400è s & 100 ISO).
(remarquez que pour f5,6 le temps de pose est exactement la moitié de la sensibilité ISO : ça rend les réglages on ne peut plus simples quand il faut varier ces deux paramètres de concert)

 
Bref, en pratique quotidienne, sans effort et sans prises de tête, cela donne ceci :












Laure-Anh

Accessoirement, ça permet d'agir sans perdre de temps de façon aussi réactive que faire se peut en matière de photo de rue :
touche M pour être prête à déclencher en cas de plein soleil,
touche C1 pour être prête à déclencher en cas d'ombre découverte,
la bascule est entre ces deux touches immédiatement voisines pour ainsi dire instantanée.

Comment juger de la bonne exposition ? C'est le positionnement des tons blancs en limite de saturation sans cramage qui en est juge de paix.
(Une fois de plus, faîtes un clic droit puis choisissez "afficher l'image" pour vérifier que la fine bordure blanche est plus claire que les tons blancs enregistrés)




Laure-Anh

L'antique bridge à petit capteur commercialisé en 2008 tient la dragée haute à un compact expert haut de gamme à capteur intermédiaire entre capteur 4/3 et capteur APS-C né 6 ans après,
parce que l'un est utilisé de façon optimale tandis que l'autre sous-utilise le plus souvent le plein potentiel de la dynamique de son capteur.



Le fait est que la saturation de l'écran LCD au dos du boîtier a été calée par les constructeurs à -1IL1/3 de la saturation réelle du capteur, tant pour le S100FS que pour le G1-X Mark II.
Faute d'ajouter +1IL1/3 au RAW à la prise de vue, le G1-X Mark II sous-utilise la dynamique de son capteur : plus précisément, il jette 1 IL1/3 par la fenêtre.


La pratique de l'optimisation du RAW à la prise de vue par ajout de +1IL 1/3 fait polémique.
Il y a trois façons de vérifier par vous-mêmes ce qu'il en est.

1ère façon :
faire une prise de vue en RAw en exposant selon la saturation de l'écran LCD au dos du boîtier, et y ajouter +1Il1/3 en post-prod.
Ici, il s'agit d'une photo par beau temps ensoleillé sans nuage l'expo mesurée sur charte gris neutre tournée au plein soleil :
la mesure spot a indiqué f5,6 & 1/1000è s & 125 ISO quand la règle des f16 suggère f5,6 & 1/1000è s & 100 ISO,
aussi la prise de vue en mode Raw a été exposée à f5,6 & 1/1000è s & 125 ISO.
Pour ceux qui ont fait leurs armes en argentique, vous savez que si l'on ajoute quoi que ce soit à cette expo, on crame inexorablement les tons blancs très blancs de réflectance 90%.
Il se trouve que j'ai ajouté +1IL1/3  en post-prod...et rien n'a été cramé : les tons blancs très blancs du fichier développé ont conservés tous leurs détails - comme vous pouvez le constater.







Laure-Anh

2ème façon :   Exposer une prise de vue d'un sujet avec des tons blancs très blancs de réflectance 90% :
ici, il s'agit d'une camionnette blanche éclairée par le plein soleil : la mesure spot sur le blanc de la camionnette compensée par un ajout de + 2IL1/3 est f5,6 & 1/800è s & 100 ISO ;
ce qui a donné ceci :





avec le crop à 100%  pour visualiser l'intérieur de la camionnette :

Laure-Anh

Pour ceux qui ont fait leurs armes en argentique, vous savez que si l'on ajoute quoi que ce soit à cette expo, on crame inexorablement les tons blancs très blancs de réflectance 90%.
Il se trouve que j'ai ajouté à la prise de vue +1IL à l'expo précédente en exposant à f5,6 & 1/400è s & 100 ISO...et rien n'a été cramé :
les tons blancs très blancs du fichier développé ont conservés tous leurs détails - comme vous pouvez le constater.







Et le crop à 100% qui va bien montre par ailleurs que les basses lumières à l'intérieur due la camionnette sont moins bruitées :

Laure-Anh

La 3ème façon :  si vous vous reportez à la planche-contact des prises de vues du G1-X Mark II,
vous pouvez objectivez que dans de nombreux cas, la mesure évaluative a mis en oeuvre des expositions plus prolongées de +1IL1/3 voir +1Il2/3 par rapport à l'expo correcte.
Très souvent, ceux qui pratiquent la photo en mode Auto associée à la mesure évaluative (= P,Av, Tv en mode ISO fixe ou bien mode ISO Auto ; M & ISO Auto,...) font à leur insu de l'optimisation de leurs fichiers Raws.

Laure-Anh

C'est un lieu commun que d'entendre que le canal Rouge sature plus vite que les deux autres canaux Vert et Bleu en présenc e de lumière ambiante dure et contrastée
Qu'il faut sous-exposer à la prise de vue pour éviter de cramer ledit canal rouge !!!
Là aussi, c'est une fausse donnée. Il faut au contraire optimiser votre Raw par ajout de +1IL1/3.
Si vous faîtes cela, vous aurez des rouges et des orangés avec plein de nuances...

Laure-Anh

Autres exemples de rouge :

Laure-Anh


Laure-Anh

Ici, je n'y suis pas allée de main morte : j'ai jeté mon dévolu sur un caddy rouge pétant assorti d'un carton au ton jaune tout aussi pétant d'un vendeur de fruits et légumes à la sauvette,...
Les tons rouges et les tons jaunes situés en plein soleil, c'est classiquement le cauchemar de ceux qui se soucient de la saturation de leur canal rouge.
Mais comme vous pouvez le constater, tout s'est passé pour le mieux après ajout de +1IL1/3 pour optimisation. Pour tout dire, c'était +1IL2/3 en l'absence de tons blancs très blancs dans le champ cadré.

(Une fois de plus, faîtes un clic droit puis choisissez "afficher l'image" pour vérifier que la fine bordure blanche est plus claire que les tons blancs enregistrés)


Laure-Anh

Pour enregistrer tout plein de nuances quand vous photographiez des tons rouges ou orangés, optimisez vos RAW...








Quand la lumière est douce, cela tourne également à votre avantage comme dans le cas de la photo ci-après,



Echo

Si tu me permet une intervention , tout en étant totalement d'accord avec toi et comment ne pas l'être parce que j'aime aussi quand les photos ne sont pas saturées  et que les choses paaissent naturelles. J'ai peur que l'on te réponde qu'elles manquent de contraste ce que l'on m'a répondu également.  ;)

Laure-Anh

Citation de: Echo le Juillet 30, 2019, 00:13:19
Si tu me permet une intervention , tout en étant totalement d'accord avec toi et comment ne pas l'être parce que j'aime aussi quand les photos ne sont pas saturées  et que les choses paraissent naturelles. J'ai peur que l'on te réponde qu'elles manquent de contraste ce que l'on m'a répondu également.  ;)

En photographie, il y a deux phases : l'acquisition du fichier numérique sur le terrain puis son développement à la maison.
Chacun est libre de préférer un rendu spécifique.

Laure-Anh

L'important est d'acquérir à la prise de vue un fichier numérique RAW aussi riche que possible, cela est critique et cela fait toute la différence pour les sujets de tons rouge, orange et/ou jaune.

Laure-Anh

Ici, c'est un sujet rouge presque monochrome mais le fichier pèse son poids parce qu'il riche en nuances,
et laisse à voir toutes les lettres existantes qui ont été recouvertes par la peinture de rénovation.



Laure-Anh


Laure-Anh

C'est également un plus quand on entreprend de photographier des tons blancs particulièrement lumineux,







Laure-Anh

Si vous admettez que les constructeurs ont calé la saturation de l'écran LCD de chaque boîtier à - 1,2IL de la saturation réelle de son capteur
(à -1IL1/3 en pratique quotidienne si vous photographiez au plus du blanc de réflectance 90% comme ce que j'ai fait dans les images précédentes),
ne pas ajouter +1,2 IL c'est sous-utiliser ledit capteur : vous n'exploitez ce capteur qu'à 40% de sa capacité.
Ajouter +1IL1/3  (gardons ce chiffre en pratique quotidienne), c'est revaloriser et donner une nouvelle vie, un nouveau souffle à votre (vieux) boîtier actuel ;
c'est retarder d'autant l'achat de tout boîtier de dernière génération qui promet un gain de +1IL1/3.

Ajouter +1IL1/3, c'est multiplier l'éclairement du capteur par x2,52 !!
Ajouter +1IL1/3 a une vertu cardinale : une fois que vous vous décidez à faire cela systématiquement, vous ne bénéficiez plus d'aucune marge si ce n'est quelques 1/10 IL ;
si vous photographiez du blanc de réflectance 90%, vous avez l'assurance que un surcroît d'expo de +1/3IL vous cramera à coup sûr votre blanc,
aussi vous vous devez d'être précis en matière d'exposition. Vous avez intérêt à bien savoir déterminer votre expo "correcte" traditionnelle avant d'y ajouter +1IL1/3.
Vous avez tout intérêt à ouvrir vos oreilles quand les uns et les autres vous expliqueront comment mesurer avec justesse une expo liée à une source donnée,
comment se servir correctement d'un posemètre/flashmètre en mesure incidente et comment vous servir correctement d'une charte plane gris neutre 18%.

Laure-Anh

Beaucoup confondent les effets d'une monosource donnée et l'expo liée de ladite monosource donnée à une distance donnée.
Dans l'exemple suivant, c'est le spot plafonnier qui fait office de source principale : on a affaire à une ampoule de puissance donnée.
J'ai mesuré l'expo en plaçant le posemètre en mode incident au niveau du front du modèle et j'ai visé en haut et à droite vers le centre de la source.
La mesure de cette source en mode incident est indépendante de la position du boîtier, elle s'effectue en dirigeant le posemètre en direction de la source.

Comment on utilise ladite source, comment on positionne le visage du modèle en exploitant judicieusement les effets de cette source, c'est une toute autre affaire.
L'expo est la même tant que la distance source/sujet reste constante...On n'ajoute rien sous prétexte que la source est décalée par rapport à l'axe optique.

Laure-Anh

Entre l'image 8719 et l'image 8720 ci-après, le soleil n'a pas varié de puissance, sa lumière est restée constante :
quelle que soit la position du boîtier, l'expo est par conséquent la même. On n'ajoute rien sous prétexte que le soleil éclaire la scène depuis une position plus décalée par rapport à l'axe optique.






Laure-Anh

C'est la même expo dans les deux cas ci-après du fait que c'est le même soleil d'indice 15 pour 100 ISO qui sert à photographier :
(et par conséquent, c'est la même expo que précédemment pour les bornes de signalisation blanches...)



Laure-Anh

Les numéros des 7 prises de vue ci-après se suivent sans interruption et donc sans photo-test intermédiaire pou mesurer ou bien ajuster l'expo.
Elles bénéficient de la même expo quelle que soit la position du boîtier par rapport au soleil et par rapport aux sujets inclus dans le champ cadré :
les effets du soleil sont différents selon l'angle de vue sous lequel les sujets, les objets et l'environnement sont enregistrés par l'objectif mais l'expo est la même.
















Laure-Anh











(PS : Pour ceux qui ont suivi, la voiture électrique blanche était située à l'ombre découverte (-3IL) du soleil d'indice 15 pour 100 ISO,
aussi la prise de vue a tout logiquement bénéficié de + 3IL au moyen du mode C1 contrairement à toutes les autres prises de vue qui ont été réalisées avec le mode M.
Basculer du mode M au mode C1 et inversement a été un jeu d'enfant : pas besoin de faire quelque mesure d'expo que ce soit, on s'adapte à la situation de lumière en un clin d'oeil.)

Laure-Anh

On n'ajoute rien à cette expo sous prétexte que le soleil est positionné de façon latérale par rapport au boîtier :

Laure-Anh

parce que si on faisait cela, ça cramerait immanquablement tous éventuels tons blancs qui viendraient à s'inscrire dans le champ cadré :

Laure-Anh


Laure-Anh

Celui qui vous dit de rajouter +2/3IL ou bien encore +1IL du fait de la position de la source par rapport au boîtier, celui-là travaille à coup sûr à -1IL1/3 en-deçà de la saturation réelle de son capteur...
et c'est pour çà qu'il peut se permettre de faire et de recommander n'importe quoi - avec intime conviction et en toute bonne foi. Qu'il se trompe du simple au double n'a en effet aucun effet dévastateur irrémédiable.


Si vous optimisez et exposez correctement en limite de saturation réelle de votre capteur, vous savez distinguer le faux du vrai de ce qui est dit en matière d'exposition.
Ici, personne ne saurait vous convaincre d'ajouter quoi que soit quand vous savez que votre RAW a été dûment optimisé et que vous êtes pile poil en limite de saturation réelle à quelques 1/10 IL près.



Laure-Anh

Visionnez ce tuto : https://www.youtube.com/watch?v=UG4P-Odutr8
et faîtes-vous votre propre opinion...sur ce que vous feriez et ce que vous ne feriez pas.

Laure-Anh

En pratique quotidienne, vous mesurez en pointant le posemètre/flashmètre dôme sorti en direction  du soleil et vous avez votre mesure en lumière incidente.
Vous ajoutez + 1IL1/3 et vous êtes paré pour toutes vos photos de rue en espace découvert tant qu'il n'y a pas d'interposition de nuage passager.
Par le temps caniculaire qui sévit depuis plusieurs mois, il n'y a aucun risque de ce côté là.

J'ai utilisé tour à tour le G1-X Mark II en mode M avec une expo constante de f5,6 & 1/400è s  & 100 ISO qui était l'expo appropriée pour des RAW optimisés par lumière d'indice 15 pour 100 ISO,
puis en mode  Av associé à la mesure évaluative avec zéro correction pour objectiver les écarts produits par la mesure évaluative par rapport à l'expo correcte du gris 18% (= f5,6 & 1/1000è s & 100 ISO).
Les résultats sont les suivants :







Laure-Anh

La lumière qui a servi à photographier est une lumière solaire uniforme, constante, insensible au carré de la distance source/sujet : c'était une lumière d'indice 15 pour 100 ISO on ne peut plus facile à gérer.
En dépit de cela, on observe que la mesure évaluative a fait des siennes :

1 - elle a vasouillé : les expositions mises en oeuvre avec zéro compensation ont varié entre - 1/3IL et + 4IL par rapport à l'expo correcte du gris 18% !!! Excusez du peu.
2 - les exifs donnent à croire - à tort - que la lumière ambiante varie à tout moment et qu'elle est difficile gérable manuellement,
3 - les exifs sont tels, tellement divers et variés, que l'on n'a strictement aucune idée (de l'intensité) de la lumière qui sert à photographier,
4 - de temps à autre, on a de la chance l'expo mise en oeuvre par la mesure évaluative était pile poil l'expo appropriée pour optimiser le RAW en présence de lumière d'indice 15 pour 100 ISO ;
En l'occurrence, les deux Raws ci-après, l'un en mode Av &mesure évaluative avec zéro compensation et l'autre en mode M, sont optimaux :
cela n'est arrivé qu'une seule fois au cours de la sortie certes. Mébon, c'est arrivé. A cheval donné, on ne regarde pas les dents,







Laure-Anh

Afficher l'expo appropriée en mode M a produit 24 RAW optimisés à souhait.
En consultant les exifs de tels Raw, on sait exactement l'intensité de la lumière ambiante qui a servi à photographier,
on apprend que la lumière qui a servi était constante d'indice 15 pour 100 ISO ;
autrement dit, on apprend et on se familiarise avec une telle lumière : on la connaît désormais et on saura la reconnaître en toutes occasions.
Accessoirement, ce faisant, on gagne en efficacité et on est plus réactif.


Par exemple, on aperçoit cette dame et son caddy : on sait, on reconnaît instantanément la lumière ambiante existante ;
on en déduit tout aussi vite l'expo appropriée pour des Raw optimisés.
Reste à cadrer avec application : tout ayant été solutionné, comme on n'a que çà à assurer, cela se fait les doigts dans le nez.
cadrage horizontal, cadrage vertical, c'est dans la boîte. Aussitôt vu, aussitôt fait.







Laure-Anh

Cette lumière, elle me dit quelque chose : c'est vaguement du f2,5 & 1/160è s pour 3200 ISO...





La lumière sur les quais du métro est souvent la même, à l'exclusion des stations rénovées récemment qui sont plus lumineuses.
https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,294483.25.html

Laure-Anh

Le quai est plus éclairé que l'intérieur des rames : il y a environ 1IL1/3 d'écart entre les deux.
En ajoutant +1IL1/3 dès que l'on accède dans un wagon, on a peu ou prou l'expo qui va bien pour capturer à la volée toute scène qui sort de l'ordinaire...




Laure-Anh

En montant dans un bus RATP ou bien dans un tram parisien, la vitre latérale absorbe environ 1IL2/3 de la lumière extérieure :
en ajoutant +1IL2/3 en guise de compensation à la lumière extérieure d'indice 15 pour 100 ISO, on tient peu ou prou l'expo appropriée pour des RAw optimisés depuis l'intérieur du bus ou du tram.
Reste à cadrer et à déclencher, c'est dans la besace à plus de 90%...







(La dame consulte son téléphone assise à l'ombre dense (- 3IL) du plein soleil...)




Laure-Anh