Quels sont les appareils qui utilisent le pixel shift ?

Démarré par NyZen, Octobre 14, 2019, 12:02:23

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jp60

Il y a une description ici du process sur PS : https://www.dpreview.com/articles/0727694641/here-s-how-to-pixel-shift-with-any-camera
De ce que j'ai vu vite fait ailleurs, on passe toujours par une phase d'augmentation de la taille d'image avant de lancer l'empilement?

JP

restoc

Citation de: Jean-Claude le Novembre 04, 2019, 08:10:48

Mais pourquoi les fabricants du matériel à tout le monde ne pourraient-ils pas proposer le pixel shift RGB ?

Quand verrons nous des FF Sony, Canon, Nikon... qui sortent des TIFF 16bit RGB sans dématriçage et sans les faiblesses du capteur Foveon ?

" For a typical full frame sensor, going from 8 to 10 bits would gain you about 2 stops of DR, 10-12 slightly over a stop, 12-14 about 0.1 stops and 14-16 almost nothing "

L'augmentation du nb de bits  de 14 à 16 pour un appareil avec les capteurs actuels (noise figure 30 vs Dynamic Range max 14 Ev ) doit donner à peu prés une gamme de nuances de 0, 005 Ev . ( De 12 à 14 on est déjà que dans la gamme de 0,1 EV de bénéfice). Cà n'a aucun sens puisque le bruit photonique et électronique cumulés est environ 1000 fois supérieur à cet incrément.

Il faudra un changement radical de technologie des capteurs CMos pour tirer des bénéfices d'un passage à 16 bits.
Il ne suffit pas de dire dans les forums que 16 bits donnent plus de nuances que 12 ou 14 ( syllogisme arithmétique trompeur car incomplet)  : dans le bruit comme dans la nuit tous les chats sont gris. ;D ;D

Jean-Claude

Ceci est typiquement un raisonnement théorique partiel et incomplet qui ne décrit pas la technologie utilisée dans la vraie vie.

Le pixel shift RGB évite la phase de dématriçage du RAW qui sur certain détails peut créer des artefacts colorés que nous pouvons tous voir de temps à autre sur des tout petits détails de nos images issues d'une matrice de Bayer.

Les fichiers 16 bit interpolés n'apportent de bénéfice que pour les valeurs corrigées issues d'un capteur calibré et égalisé individuellement (comme le font les fabricants de MF) et là on obtient une réserve de post traitement sans dégradation largement étendue (A condition d'utiliser cette réserve de remappage des fichiers)
Cela n'a rien à voir avec la dynamique ou le bruit des fichiers.

Ces différences sont minimes mais se voient sur le rendu image final.

restoc

Citation de: Jean-Claude le Novembre 07, 2019, 06:38:55
Ceci est typiquement un raisonnement théorique partiel et incomplet qui ne décrit pas la technologie utilisée dans la vraie vie.

Le pixel shift RGB évite la phase de dématriçage du RAW qui sur certain détails peut créer des artefacts colorés
que nous pouvons tous voir de temps à autre sur des tout petits détails de nos images issues d'une matrice de Bayer.

Les fichiers 16 bit interpolés n'apportent de bénéfice que pour les valeurs corrigées issues d'un capteur calibré et égalisé individuellement (comme le font les fabricants de MF) et là on obtient une réserve de post traitement sans dégradation largement étendue (A condition d'utiliser cette réserve de remappage des fichiers)
Cela n'a rien à voir avec la dynamique ou le bruit des fichiers.

Ces différences sont minimes mais se voient sur le rendu image final.

Aieh ... Déjà au départ çà ne change pas puisque dématriçage de Bayer ou shift il y aura des artefacts : l'échantillonnage par éléments finis( photosites) reste soumis aux même pb de moirés conduisant à des artefacts colorés. Simplement le produit d'artefact ne présentera pas les m^mes couleurs d'interférence au même endroit , mais rien ne changera si la taille de photosites ne change pas donc csi  le pas échantillonnage reste identique. L'amélioration potentielle d'un shift RGbG est ailleurs : théoriquement une plus grande pureté par voie RVB ( si le shift est parfait) ... ce qui revient à moins de nuances ou oblige effectivement à une interpolation donc à un trade off dont personne ne peut vraiment apprécier le résultat final faute de publications comparant, à photosites identiques, une photo BSI Sony de MF à un  BSI Sony de 24*36 sur la PPSC plus petite surface commune , donc 24*36 qui met tout le monde à égalité.

A ma connaissance les capteurs notamment de Sony pour les MF les plus récents ( Sony BSI ) ne sont pas plus calibrés que les 24*36. Calibré ayant un sens bien précis dans les capteurs de mesure où la réponse de chaque photosite est mesuréee et corrigée individuellement au niveau du silicium, ce qui permet de gagner en précision avant la conversion. Au mieux les capteurs sont "caractérisés" aprés conversion ADC, globalement pour tout le capteur, comme un écran d'ailleurs,  et corrigés globalement par une table Lup. Le bénéfice est un bénéfice d'usage ( meilleurs courbes par défaut) pas en terme de précision.

Si Canon et Nikon Sony , Aptina et compagnie qui sont au sommet en matière de théorie et de faisabilité sur les capteurs depuis des années avaient vu un intérêt de qualité image quelconque à passer en 16 bits ce serait fait depuis longtemps. Leurs processeurs sont déjà en 32 bits depuis longtemps sur les hauts de gamme.

Ceci dit les MF ont bp d'autres avantages en terme de qualité image visuelle finale.

Jean-Claude

#29
restoc tu amalgames et mélange tout, un artefact de dématriçage n'a rien à voir avec un moiré dont tu parles qui est une interférence sujet / capteur.

Si tu ne crois pas au avantages des capteurs MF en 16bit, ni au pixel shift RVB c'est que tu n'a jamais vu les résultats images comparés, alors je te laisse à tes errances technophiles, je regarde les résultats concrets :)

Un article vieux de 4 ans sur le pixel shift 4x par pixels entiers

http://static.hasselblad.com/2015/02/perfectshape.pdf