Olympus vend sa division Imaging au fonds d'investissement JIP

Démarré par Mistral75, Juin 24, 2020, 09:30:56

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Nikojorj


Mistral75

Citation de: Nikojorj le Août 17, 2023, 15:30:36
Un franc symbolique ? Ou c'est le prix par action?

Un prix symbolique de 100 yens, correspondant à un prix réel négatif puisque Olympus a remis au pot avant la cession.

remico

Citation de: Mistral75 le Août 13, 2023, 17:47:33
Japan Industrial Parters se lance dans une opération sans commune mesure avec l'acquisition de Vaio ou de la division Imaging d'Olympus : l'acquisition de Toshiba, société cotée, pour la retirer de la cote.

Troubled Toshiba announces buyout offer led by Japan businesses | AP News

About Tender Offer for the Shares of Toshiba Corporation | Investor Relations | Toshiba

Au prix d'offre de 4.620 JPY, le capital de Toshiba étant composé de 433.397.301 actions, le montant total de l'opération se monte à 2.002 Mds JPY, soit 12,6 Mds €.

Le petit JIP a bien grandi !

Que reste-t-il de Toshiba ?

La liste de déboires, ventes de branches depuis 2015 est impressionnante,
mais qui sait il y aura peut-être des synergies, comme disent les financiers, avec Olympus ou les autres actifs du fond JIP.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Toshiba#Scandale_comptable_de_2015

Mistral75

Un commentaire à une récente publication du site japonais Digital Camera Info concernant OM System (celle reprenant l'article de Photo Rumors qui lui même relayait pen-and-tell) a attiré mon attention.

L'auteur a pour pseudo ぷくぷく (Pukupuku) et voici ce qu'il écrit :

Citation de: ぷくぷくOMDSの決算書を見ると売上は上がっているものの、昨期が15億の赤字で過去3年間の利益剰余金がマイナス78億になっています。つまり78億の利益を出さないとイーブンにならないわけです。

Traduction : "Les comptes d'OMDS montrent que, bien que les ventes aient augmenté, le résultat de l'année dernière était une perte de 1,5 milliard et les résultats non distribués des trois dernières années atteignent moins 7,8 milliards. En d'autres termes, ils doivent réaliser un bénéfice de 7,8 milliards pour revenir à l'équilibre."

Autrement dit, OM Digital Solutions aurait perdu 1,5 Md¥ en 2023 (un peu plus de 9 M€ au taux de change actuel) et les pertes cumulées depuis le 1er janvier 2021, date de reprise de l'activité Imaging d'Olympus, se monteraient à 7,8 Mds¥ (près de 50 M€).

Il semblerait que ces montants se réfèrent aux comptes sociaux, et non aux comptes consolidés c'est-à-dire les comptes qui retracent les produits et charges de la seule OM Digital Solutions Corp., la société japonaise, les filiales étant des clients (ou un fournisseur, s'agissant de l'usine au Vietnam) et les achats et ventes aux filiales étant comptés au prix de transfert.

La page japonaise de Wikipedia fait état, sans donner ses sources, d'un chiffre d'affaires (toujours en social) de 21 Mds¥ en 2021 pour une perte opérationnelle de 1,85 Md¥ et une perte nette de 3,14 Mds¥, ce qui est cohérent avec les chiffres donnés par ぷくぷく.

Nikojorj

9% de pertes, en effet...  :-\

On sait à quoi ressemblait le résultat d'Olympus Imaging ou pas du tout?

Fab35

Sur ce marché devenu très rude, c'est un cercle vicieux aussi : pour vendre plus, il faut investir plus pour créer des produits différentiateurs, et pour investir plus il faut vendre plus (et bien marger tant qu'à faire)...
Quel évènement, quelle nouvelle techno, quelle nouvelle mode, pourrait faire que les OM se vende plus massivement ? Ca doit être un réel casse-tête !
Les prix sont déjà élevés et il semble vain de les augmenter pour faire plus de marge...
Quand on achète de l'APSC ou du MFT, on s'attend quand même à payer sensiblement moins cher qu'en 24x36.
En 24x36 on tend vers la proposition d'une offre de départ à prix serré et compacte, du côté MFT on tend vers des prix salés et une montée en gamme avec de gros téléobj' typés pros. Si les deux se croisent en tarif, c'est un peu la pagaille pour s'y retrouver. Quitte à mettre cher, est-ce que le MFT tire vraiment son épingle du jeu ?

Palomito

Je ne sais pas sur les autres marchés, mais en Suisse, les prix des boitiers d'OM System s'effondrent. 1'498 CHF pour l'OM1 II et 949 CHF pour l'OM5, c'est très compétitif. C'est plutôt côté objectifs "pro" que ça coince.

Palomito

 [at] Kereon

en réponse à ton message dans le fil des Fuji.

Difficile de conseiller ou déconseiller. A toi de voir si un OM te convient ou pas. Même s'ils devaient mettre la clé sous la porte dans 2 ans, le boitier continuera à fonctionner bien des années. J'ai acheté mon premier Olympus en 2016 et il fonctionne encore très bien (il est vrai que je l'utilise peu)

Autrement dit, à toi de voir ce dont tu as besoin. Si OM couvre tes besoins (taille, budget, fonctions), pas de raison de ne pas en acheter un aujourd'hui.

Mistral75

Citation de: Nikojorj le Février 10, 2024, 10:21:02
9% de pertes, en effet...  :-\

On sait à quoi ressemblait le résultat d'Olympus Imaging ou pas du tout?

A un gouffre sans fin.

Nikojorj


Mistral75

Autre point de comparaison : les comptes sociaux de Ricoh Imaging Co., Ltd, la société japonaise qui abrite l'activité "digital cameras" de Ricoh, c'est-à-dire les reflex Pentax et leurs objectifs, les compacts haut-de-gamme GR, les compacts étanches WG et les compacts étanches professionnels G (mais pas les caméras 360° Theta qui sont logées dans une autre structure) ainsi que l'activité jumelles et lunettes d'observation (de son côté, OM Digital Solutions inclut une activité de dictaphones numériques).

L'organisation de Ricoh Imaging est semblable à celle d'OM Digital Solutions avec une R&D dans la structure japonaise, des APN et objectifs achetés à une filiale (usine au Vietnam pour Ricoh Imaging comme pour OM Digital Solutions) ou à un tiers (les WG sont fabriqués en Indonésie) et des filiales commerciales de par le monde.

2021 (exercice clôturé le 31 mars 2022)


  • OMDS : 21 Mds¥ de chiffre d'affaires et 3,14 Mds¥ de perte nette
  • RI : 16 Mds¥ de chiffre d'affaires et 0,4 Md¥ de perte nette

2022 (exercice clôturé le 31 mars 2023)


  • OMDS : chiffre d'affaires en croissance et 1,5 Md¥ de perte nette
  • RI : 17 Mds¥ de chiffre d'affaires (+6%) et 1,14 Md¥ de bénéfice net

A noter que tout le secteur, comme bien d'autres au Japon et dans le monde, a connu une croissance entre l'exercice 2021 et l'exercice 2022 grâce à l'atténuation des perturbations liées à la Covid.

Glouglou

Mais qu'est ce que JIP est venu faire dans cette galère?
Bernard

55micro

Choisir c'est renoncer.

Mistral75

Citation de: Glouglou le Février 12, 2024, 22:48:39
Mais qu'est ce que JIP est venu faire dans cette galère?

Aider les copains, d'abord. Japan Industrial Partners (JIP) fait partie du même keiretsu (Sumitomo Mitsui) que Sony et Olympus. Cette proximité entre Sony, Olympus et JIP explique pourquoi Sony est venu au secours d'Olympus en 1992 après la révélation du scandale financier et managérial frappant cette dernière et pourquoi c'est JIP qui a soulagé :

- Olympus de son activité de téléphonie mobile ITX (magasins de vente de téléphones et d'abonnements) en 2012
- Sony de son activité PC (Vaio) en 2014
- et Olympus de son activité Imaging fin 2020.

Faire son métier ensuite. JIP est ce qu'on appelle un fonds de retournement (turnaround fund en anglais) dont le métier est de racheter des activités en difficulté (distressed assets), de les redresser et de les revendre avec profit si tout s'est bien passé.

Le business model d'un fonds de retournement est le suivant :


  • Après une étude approfondie de l'activité en difficulté, s'il décide de réaliser l'opération le fonds établit, en accord avec le vendeur, un plan d'affaires sur la période à l'issue de laquelle l'activité doit avoir retrouvé une santé financière et pouvoir être vendue (typiquement, 3 à 5 ans).
       
  • Ce plan d'affaires fait apparaître un besoin de financement : en début de période, l'activité en difficulté continue à faire des pertes opérationnelles et doit de surcroît faire face à des dépenses de restructuration, donc elle brûle du cash pendant la première partie du plan. C'est pourquoi, avant de transférer l'activité, le vendeur y injecte suffisamment d'argent pour couvrir ce besoin de financement, augmenté d'une marge de sécurité (tout ceci est négocié entre le vendeur et le fonds, bien sûr).
       
  • Le vendeur cède pour un montant symbolique la structure regroupant l'activité en difficulté et l'argent injecté à une structure de reprise dont le fonds est l'actionnaire majoritaire (typiquement, 95%) et lui, le vendeur, actionnaire minoritaire (typiquement, 5% ; en tout cas, un pourcentage suffisant pour pouvoir bénéficier ultérieurement du régime fiscal dit mère-fille qui limite au strict minimum l'imposition des dividendes et des plus-values).
       
  • Le fonds gère la structure pendant un certain temps et perçoit pour ce faire des management fees (honoraires de gestion). Il peut être amené à "remettre au pot" si les besoins de financement réels sont supérieurs à ce qui était initialement escompté et si le fonds juge que le jeu en vaut la chandelle.
       
  • Si tout se passe bien, la structure redressée est revendue à l'issue d'un délai variable. Le produit de cession est partagé entre le fonds et le vendeur historique : le fonds se rembourse prioritairement des "remises au pot" qu'il aura pu être amené à faire, augmentées d'un taux d'intérêt "costaud" (typiquement, 20% par an), le solde est partagé en général 50/50.
       
  • Si ça se passe mal, la structure est liquidée par le fonds.

Correctement négociée, une telle opération est avantageuse pour les deux parties :


  • Le vendeur se débarrasse d'un boulet à un prix déterminé, inférieur à ce que la fermeture de l'activité lui aurait coûté (les obligations de reclassement et les coûts de licenciement ne sont pas les mêmes entre un grand groupe et une structure détenue par une holding de reprise elle-même contrôlée par un fonds...) et sans les incertitudes attachées à un démantèlement (dérapage dans le temps, dans les montants, etc.).

    Si tout se passe bien, il pourra se "refaire" en partie grâce au partage de la plus-value.

    Si ça se passe mal, ni ses finances ni sa réputation ne seront concernées puisque (i) grâce au cash injecté ab initio, il se sera passé suffisamment de temps entre le transfert d'activité et la liquidation pour que le vendeur historique ne soit pas juridiquement recherché et (ii) l'activité transférée ayant changé dans l'intervalle la marque sous laquelle elle opère, dans l'esprit des tiers (clients, grand public, etc.) plus rien ne liera l'activité liquidée à son ancien propriétaire.
       
  • Le fonds ne met pas d'argent sur la table, sauf s'il décide de le faire en cours de route, alors qu'il a les clés depuis suffisamment de temps pour agir en pleine connaissance de cause.

    Au pire il aura perçu des honoraires de gestion "sympathiques" pendant la durée de l'aventure, au mieux il réalisera de surcroît une belle opération à la sortie en récupérant environ la moitié du prix trouvé auprès du nouvel acquéreur.

Fab35

Mistral75 est décidément un puits de connaissances !  :o

asa100

Citation de: Fab35 le Février 13, 2024, 09:56:53
Mistral75 est décidément un puits de connaissances !  :o
Effectivement.

Quand je lis ça : Après une étude approfondie de l'activité en difficulté, s'il décide de réaliser l'opération le fonds établit, en accord avec le vendeur, un plan d'affaires sur la période à l'issue de laquelle l'activité doit avoir retrouvé une santé financière et pouvoir être vendue (typiquement, 3 à 5 ans).
Je me dis que la R&D doit être réduite au strict minimum, et qu'une vraie nouveauté pondue 100% par OM System n'est pas près de voir le jour.

55micro

La R&D peut facilement être sous-traitée, quand il s'agit essentiellement de développements firmware assez succints, rajout de RAM, mettre quelques joints (ou pas...) pour faire croire qu'on est passé IP machin comme sur l'OM-5, et recarrossage de l'ensemble.
Objectifs idem, cosmétique sur le 9-18 et appel à Sigma pour le zoom.
De ce que j'avais lu sur les Vaio, JIP avait abandonné certains marchés notamment l'Europe, mais je les vois mal faire ça pour OM System qui a quand même une clientèle nature / animalier par chez nous, clairement visée pour faire entrer le cash.

Choisir c'est renoncer.

Palomito

Sachant que l'annonce de la vente a eu lieu il y a 4 ans, on devrait être fixé en 2025 au plus tard sur la pérennité de la marque, si on se base sur le cycle habituel de 3-5 ans évoqué par Mistral75.

A voir qui pourrait être intéressé par une reprise.

Mistral75

Ça peut aussi durer plus longtemps, cf. le cas de Vaio que JIP n'a toujours pas revendu. Ce cas est typique des dossiers "entre deux" : ni assez performants pour être revendus avec un profit sympathique, ni catastrophiques au point d'être liquidés ou revendus à la casse. En pareil cas, le fonds continue à gérer l'activité et se "console" en continuant à percevoir ses frais de gestion, les fameux management fees. En français traduit littéralement de l'anglais, on dit qu'il trait la vache (to milk the cow).

rico7578

Allez arrêtez les conneries et passez tous chez Panasonic  ;D
Vous vous êtes trompés, ça arrive, c'est pas grave, on vous accepte dans notre communauté  ;)

ALEXUR

Citation de: Mistral75 le Février 13, 2024, 00:58:15
Aider les copains, d'abord. Japan Industrial Partners (JIP) fait partie du même keiretsu (Sumitomo Mitsui) que Sony et Olympus. Cette proximité entre Sony, Olympus et JIP explique pourquoi Sony est venu au secours d'Olympus en 1992 après la révélation du scandale financier et managérial frappant cette dernière et pourquoi c'est JIP qui a soulagé :

Tu sembles prêter des "sentiments assez noble" à JIP, certainement à raison pour JIP dans ce cas, une certaine solidarité de groupe et d'entreprises Japonaises ?

Tout ne ressemble pas à cet exemple dans ce monde cruel de la finance, parfois/trop souvent d'ailleurs, le fonds de retournement est désigné comme "fonds vautour" ou de "fonds opportuniste" notamment s'il s'agit du rachat d'entreprises sous-évalués.

Bien connu des Français et sans vouloir jeter la pierre à B.T., paix à son âme, je m'abstiendrai d'émettre un jugement de valeur sur ses actions n'étant pas compétant, B.T. donc a souvent été critiqué lorsqu'il pratiquait une activité assez voisine de celle des fonds de retournement, ça s'est parfois mal terminé pour les entreprises rachetées et leurs personnels ... et pour lui en fin de compte.

Espérons que cela soit mieux réussi avec JIP avec le cas Olympus, je pense avant tout aux différents personnels employés dans les usines et bureaux d'études.

Mistral75

Citation de: ALEXUR le Février 13, 2024, 12:44:39
Tu sembles prêter des "sentiments assez noble" à JIP, certainement à raison pour JIP dans ce cas, une certaine solidarité de groupe et d'entreprises Japonaises ?

(...)

Je ne prête aucun sentiment noble à JIP : les sentiments sont le propres des êtres pensants, pas des organisations. Simplement l'organisation collective qu'est le keiretsu, elle-même héritée des zaibatsus d'avant-guerre démantelés par l'administration américaine avant qu'elle réalise leur utilité et les laisse réapparaître sous une autre forme, est une structure d'entraide typique de l'organisation industrielle du Japon.

Pour approfondir (je mets en lien les articles en anglais, beaucoup plus complets que ceux en français) :

https://en.wikipedia.org/wiki/Keiretsu

https://en.wikipedia.org/wiki/Zaibatsu

Citation de: ALEXUR le Février 13, 2024, 12:44:39
(...)

Tout ne ressemble pas à cet exemple dans ce monde cruel de la finance, parfois/trop souvent d'ailleurs, le fonds de retournement est désigné comme "fonds vautour" ou de "fonds opportuniste" notamment s'il s'agit du rachat d'entreprises sous-évalués.

Bien connu des Français et sans vouloir jeter la pierre à B.T., paix à son âme, je m'abstiendrai d'émettre un jugement de valeur sur ses actions n'étant pas compétant, B.T. donc a souvent été critiqué lorsqu'il pratiquait une activité assez voisine de celle des fonds de retournement, ça s'est parfois mal terminé pour les entreprises rachetées et leurs personnels ... et pour lui en fin de compte.

Espérons que cela soit mieux réussi avec JIP avec le cas Olympus, je pense avant tout aux différents personnels employés dans les usines et bureaux d'études.

Il ne faut pas confondre les fonds de retournement et les fonds vautours. Les premiers ont pour vocation de racheter des activités en difficulté en faisant payer le vendeur (dont la seule alternative, encore plus coûteuse, serait de fermer lui-même l'activité), de les rendre à nouveau bénéficiaires et de les revendre avec un confortable bénéfice à la clé. Toute autre solution, liquidation, vente par appartements (asset stripping) ou gestion prolongée (cf. VAIO) ne constitue pour eux que des pis-aller : "si j'aurais su, j'aurais pas v'nu" comme disait P'tit Gibus.

Des exemples de fond de retournement actifs en France : Butler Industries, H.I.G. Capital, Hivest Capital Partners, Open Gate Capital, Perceva Capital, Verdoso, Vermeer.

Les seconds rachètent, et paient un vrai prix pour cela, même si ce dernier est décoté, des structures dont la valeur des différentes parties qui les composent est supérieure à la valeur d'achat du tout. Eux sont les spécialistes de la vente par appartements. Dans le meilleur des cas il s'agit de démanteler un conglomérat en vendant ses différentes activités à des acquéreurs différents, dans le pire des cas c'est de la vente d'actifs : le personnel est viré et les actifs sont vendus à la découpe, les plus intéressants d'entre eux (un portefeuille de brevets, des terrains bien situés, etc.) assurant la rentabilité de l'opération.

Citation de: ALEXUR le Février 13, 2024, 12:44:39
(...)

Espérons que cela soit mieux réussi avec JIP avec le cas Olympus, je pense avant tout aux différents personnels employés dans les usines et bureaux d'études.

Bien sûr. Quand une activité bat de l'aile, les salariés sont les premiers à en souffrir.

ddi

Citation de: rico7578 le Février 13, 2024, 12:29:47
Allez arrêtez les conneries et passez tous chez Panasonic  ;D
Vous vous êtes trompés, ça arrive, c'est pas grave, on vous accepte dans notre communauté  ;)

;D

Certainement pas, car tout simplement pas de "chapelle"  me concernant , mais surtout des préférences en fonction des boitiers du moment et des objectifs (plutôt Olympus d'ailleurs).
Même monture (une chance) mais chacune des marques à ses avantages ...

55micro

On ne peut pas non plus dire que Panasonic dépense des mille et des cent en R&D, certes ils ont fait un gros step avec le G9 II, nouveau capteur mais toute la base a été mutualisée avec le S5 II.
Et côté objectifs, rien de neuf sauf des versions II de même formule optique que les I, le 200mm f/2,8 arrêté, etc.
C'est bien joué, mais les temps sont durs pour tout le monde, et pour ceux qui partent de zéro, le µ4/3 n'est pas précisément donné.

Je m'interroge sur qui pourrait bien racheter OM System d'ici 4/5 ans, si c'était bien le plan initial de JIP. Un consortium comme DJI?
Choisir c'est renoncer.

asa100

Panasonic est récemment venu à l' AF à détection de phase et ils ont de suite rattrapé OM Système. La détection des visages fonctionne depuis longtemps chez eux alors qu'OM Système à cru bon de sortir une version II d'un boîtier qui n'a que 2 ans pour l'améliorer.
La mutualisation du boîtier est une très bonne chose, puisque l'ergonomie est excellente, d'ailleurs ils ont réagi de belle manière avec le S5 aux critiques qui étaient faites sur la taille et le poids des S1, S1H. OM Système (JIP) et Panasonic
sont deux mondes complètement différent.