Sur le toit

[zuiko]

Un soir...

[nanot]

Ah oui quand même !?.....

[zuiko]

Ah oui quand même !?.....

Mais encore ? 

[labat]

Je patine sur la lecture de cette photo...je ne comprends pas le sujet...suis un peu paumé là.

[bozart]

Superbe. Réjouissant.
J'adore !

[zuiko]

Je patine sur la lecture de cette photo...je ne comprends pas le sujet...suis un peu paumé là.

Le sujet c'est la lumière du soir sur un toit de Mexico où trainent des trucs hétéroclites.
Accessoirement un auto-portrait comme pour dire : j'ai trouvé et outrepassé l'accès interdit.
Ou alors, c'est faire de son mieux avec ce qu'on trouve quand la lumière est belle

Superbe. Réjouissant.
J'adore !

Merci bozart , c'est exactement ce que j'ai ressenti quand j'ai débouché sur ce toit dont l'accès s'est offert à moi un peu par hasard, à la bonne heure, sans que personne ne s'y oppose.

[Echo]

Mais si il faut... Quel est ton ressenti à propos de cette photo difficile?

[poc128]

La lumière est belle mais c'est tout pour moi.
Ce joyeux bordel est pour mon goût rédhibitoire.
Mais à garder dans l'album souvenirs de vacances.

[zuiko]

Merci à tous pour vos avis,

Une superbe lumière,
un dome,
un drap écarlate,
des lignes sombres et aériennes,
une ligne bleue de tuyaux qui zigzaguent au sol
un rythme de stalles rouges,
tout ça c'est un peu trop pour vous ?

Personellement j'ai accepté le chalenge d'en faire une photo (et en argentique, chaque clic compte !).

J'ai bien conscience qu'elle ne peut pas plaire à tout le monde...

[Nikon Nissoumi]

Merci à tous pour vos avis,

Une superbe lumière,
un dome,
un drap écarlate,
des lignes sombres et aériennes,
une ligne bleue de tuyaux qui zigzaguent au sol
un rythme de stalles rouges,
tout ça c'est un peu trop pour vous ?

Personellement j'ai accepté le chalenge d'en faire une photo (et en argentique (1), chaque clic compte !).

J'ai bien conscience qu'elle ne peut pas plaire à tout le monde... (2)

Belle image en ce qui me concerne qu'il faut probablement être photographe pour comprendre (mais pas que) alors que beaucoup d'autres passeront à coté sans même la remarquer.
Mon seul (petit) regret vient de ces deux volumes métalliques brillants à gauche, trop "modernes" et qui détonnent un peu.
Ils y étaient cependant.

1) Argentique ?
Ah oui, quand même...

2) Est ce d'importance ?
Je ne le pense pas. A la fin, tout à la fin, quand on a tout essayer pour séduire largement (et généralement sans succès), on réalise que l'important n'est pas là, on se met alors à faire les images qui nous plaisent à nous tout simplement et on devient, enfin libéré, sincère et surtout vrai.
On écrit alors sa propre partition sans plus s'occuper du reste.
Mais il faut des années de pratique obsessionnelle et pas mal de recul pour en arriver là. 

[keat T]

Je patine sur la lecture de cette photo...je ne comprends pas le sujet...suis un peu paumé là.

Bah, le sujet c'est la lumiere, non ?

[zuiko]

Belle image en ce qui me concerne qu'il faut probablement être photographe pour comprendre (mais pas que) alors que beaucoup d'autres passeront à coté sans même la remarquer.
Mon seul (petit) regret vient de ces deux volumes métalliques brillants à gauche, trop "modernes" et qui détonnent un peu.
Ils y étaient cependant.

Merci pour ton appréciation positive.
Il est vrai que ces trucs d'acier dénotent dans l'ensemble mais, d'une part, je n'étais pas en mesure de les enlever, d'autre part, une photo est aussi faite de contrastes qui se valorisent les uns les autres .

1) Argentique ?
Ah oui, quand même...

En période de confinement, c'est pour moi le moment de revisiter d'anciennes photos dont celles-ci (l'escalier aussi) sont parmi les dernières que j'ai prises en argentique (en 2008, j'ai résisté jusque là au numérique !) avec de l'Ektachrome 100 chargé dans mon OM4, incomparable dans le domaine de la mesure de la lumière.
Mon fidèle et toujours vaillant Coolscan LS50ED a fait le reste.

2) Est ce d'importance ?
Je ne le pense pas. A la fin, tout à la fin, quand on a tout essayer pour séduire largement (et généralement sans succès), on réalise que l'important n'est pas là, on se met alors à faire les images qui nous plaisent à nous tout simplement et on devient, enfin libéré, sincère et surtout vrai.
On écrit alors sa propre partition sans plus s'occuper du reste.
Mais il faut des années de pratique obsessionnelle et pas mal de recul pour en arriver là.

Quand on parvient à échanger ici (ce qui ne marche pas à tous les coups), on en retire toujours quelque chose.
Il y a souvent des avis qui m'ont bien aidé (dont les tiens !) car, il faut bien dire que quand on est l'auteur, et surtout lorsqu'on a passé du temps sur une photo, on manque souvent de recul pour apprécier aussi ses défauts.
Ensuite, il est bien sûr tout à fait possible de n'en faire qu'à se tête

Merci de continuer à t'exprimer ici car tes analyses, toujours pondérées et courtoises, sont appréciées.

[zuiko]

Bah, le sujet c'est la lumiere, non ?

Bah oui, 
j'ai dû le dire d'ailleurs...

[Nikon Nissoumi]

Il y a souvent des avis qui m'ont bien aidé (dont les tiens !) car, il faut bien dire que quand on est l'auteur, et surtout lorsqu'on a passé du temps sur une photo, on manque souvent de recul pour apprécier aussi ses défauts. (1)
Ensuite, il est bien sûr tout à fait possible de n'en faire qu'à se tête (2)

1) On se rejoint tout à fait sur ce point, il est très difficile de juger avec efficacité de son propre travail et je ne manquerai jamais d'être surpris lorsque je présente un ensemble de photographies à un public quel qu'il soit de constater que ceux qui regardent mes images ne vibrent pas forcément sur celles que je pensais être les meilleures.
C'est déconcertant mais c'est ainsi et il faut savoir accepter qu'une fois diffusées, la maîtrise du regard sur nos images nous échappe.
J'ai aussi pu constater (ça n'a rien d'un scoop) que les réactions et les photos retenues n'étaient pas les mêmes selon qu'on s'adresse à un public de photographes avertis ou au contraire de spectateurs sans culture photographique particulière.
Montrer ses images c'est toujours une expérience enrichissante et pleine d'enseignements qu'il faut savoir accepter avec humilité mais aussi beaucoup de recul.
Et surtout ne se formaliser de rien.
Un bon "truc" appris de la pratique consiste, lorsque c'est possible, c'est à dire lorsqu'on est pas tenu par un impératif de temps, à abandonner ses images dans un coin après la prise de vue et laisser s'écouler un temps long avant d'y revenir.
Jusqu'à les oublier (presque) totalement en fait.
Lorsqu'on y retourne on porte alors un jugement beaucoup plus neutre, équilibré et "clinique" sur sa production. Faire le tri sans états d'âme devient plus simple.
Souvent l'exercice se révèle aussi plein de surprises.

2) Quand on a acquis la maîtrise nécessaire de sa photographie, être soi même et de n'en plus faire qu'à sa tête et selon son humeur me semble incontournable, c'est comme ça qu'on marque ses images de son empreinte, qu'elles se distinguent.
Par contre il faut savoir comprendre et accepter en retour de ne pas être nécessairement suivi des spectateurs, c'est la contre partie à cette liberté et il faut savoir entendre (mais pas toujours) le message de ceux qui regardent.
Ou ne plus photographier que pour soi seul et s'engager alors dans une démarche extrême et solitaire détachée de toutes contraintes mais paradoxale et antinomique à l'idée même qu'une photo soit faite pour être vue et dont je me demande, encore aujourd'hui, sur quoi elle peut déboucher.
N'est pas Vivian Maier ou Saul Leiter qui veut.
Je le répète et ne prendrai jamais assez de précautions à le répéter inlassablement, le préalable indispensable à tout ceci et une réelle maîtrise de sa photographie et de son regard pour pouvoir s'engager dans cette voie.
Avant, c'est à dire trop tôt, la démarche tourne le plus généralement au stérile sans qu'il en sorte rien de bon.
Il n'est rien de pire que de se croire habité du géni avant même d'avoir commencé.
Même si je connais aussi quelques rares et brillantes exceptions à ce processus de maturation, la photographie c'est avant tout une énorme somme de travail, d'opiniâtreté, de patience et de réflexion.
Sans oublier une nécessaire part de hasard et de chance.

Je ne t'apprends probablement rien que tu ne saches déjà.
Bonnes photos à toi.   

[zuiko]

Je me souviens de la 1ère fois où j'ai osé montrer des photos en dehors du cercle familial...

Je me suis inscrit dans un club photo de la région parisienne (Pierrefitte sur Seine) à la fin des années 60.
Je n'avais au début qu'un petit Agfa ISO Rapid mais ils m'ont accepté et m'ont appris le développement N&B, le glaçage et surtout à regarder les images.
Pour moi c'était de vieux messieurs (plus jeunes que moi maintenant !), mais j'étais fort impressionné par la qualité des photos qu'ils se/me montraient.
Pourtant, je me souviens de séquences diapos ou N&B où l'un d'entre eux présentait une sélection de ses œuvres pendant lesquelles l'assistance ne se retenait absolument pas au niveau des critiques (c'était un peu comme ici !). J'étais estomaqué car je trouvais leur travail extraordinaire avec mon regard de béotien.
J'ai compris ensuite qu'il s'agissait, pour le club, de sélectionner drastiquement quelques photos chargées de le représenter dans les concours officiels de l'époque, et ça bataillait dur !

En 70 j'ai pu me faire offrir (succès au bac !) mon 1er réflex, un Ifbaflex affublé d'un 50 mm f1.8 Cosinon.
Inutile de te dire que j'avais les jambes en coton quand je leur ai présenté mon 1er agrandissement N&B 30x40 (c'était la norme).
C'était une photo assez banale (à mes yeux de maintenant), une déferlante sur ma plage de Bretagne favorite mais j'avais soigné toute la technique de tirage en me mettant à leurs normes.
Ils ont été, à ma grande surprise très gentils... Soulignant les qualités et passant sous silence l'absence d'originalité du sujet.

Et depuis, je n'ai jamais arrêté 

Moralité, ne faudrait-il pas moduler sa critique en fonction de "ma nature" de l'auteur ? (pas facile ici...)