Laura

Démarré par hetocy, Novembre 22, 2021, 15:11:48

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Jean-Luc Vertut

:)

c'est toujours agréable de pouvoir exposer paisiblement un point de vue

et vous, quelle est votre pratique, votre projet, votre intention ?

DaveStarWalker

Citation de: Hector06 le Novembre 26, 2021, 09:11:46
D'accord,  merci bien pour cet aimable développement gêné.

Intéressant et merci effectivement, je partage ton opinion positive.

Développement de JLV que je partage (certes n'étant pas professionnel et ne souhaitant surtout pas le devenir).
"Age quod agis..." ^_^

MFloyd

Citation de: Jean-Luc Vertut le Novembre 26, 2021, 09:04:36
je suis toujours aussi gêné, mais bon, je vais essayer de répondre

d'abord un préalable :
je ne suis pas artiste, j'essaie de réaliser des images de création
(cette différence est très importante pour moi : être artiste, à mon sens, est quelque chose que les autres vous attribuent
pas une auto-proclamation, et, à mis part un intervenant ici dont je soupçonne l'ironie, personne ne m'a jamais défini comme artiste ;) )


pour moi, c'est parce que je voulais faire de la création photographique que je me suis lancé dans la photographie professionnelle en ouvrant un studio en ville :
(j'avais eu parallèlement à mes études dans les années '70 une solide formation à la photo de portrait dans un studio très réputé à l'époque, puis une "mise à niveau" numérique pro vers la fin des années 2000))
il me fallait ce statut pour me considérer, et être considéré comme "photographe", et non comme pratiquant d'un aimable loisir à visée artistique (cf le préalable ;))

comme aucun photographe que je connaisse en France ne vit de sa création strictement personnelle,
le statut professionnel permet de faire bouillir la marmite, en pratiquant la discipline que l'on a choisie (la photographie)

après , il faut développer une vision claire de ce qu'est l'intention photographique pour ne pas mélanger les deux pratiques et se prendre les pieds dans le tapis :
en commande client (activité professionnelle) le photographe met à disposition des désirs du client son savoir faire photographique
et cela aide beaucoup l'activité créatrice, où l'on devient son propre "client" en mettant au service de sa propre création ce savoir faire :)
(c'est apparemment cette distinction essentielle que pas mal de non professionnels sur ce forum ont un peu de mal à appréhender)
même si les frontières ne sont pas toujours aussi bien délimitées dans les faits
voilà pour ma vision des choses et ma pratique :)

Voilà, une fois toute morgue enlevée, vous devenez tout à fait fréquentable  ;)
(cliquez ev. sur l'image)

Monsieur

Citation de: MFloyd le Novembre 26, 2021, 10:03:27
Voilà, une fois toute morgue enlevée, vous devenez tout à fait fréquentable  ;)

Retirer la morgue serait faire fi de son passé en médecine légale  ;D

MFloyd

Citation de: Monsieur le Novembre 26, 2021, 10:10:35
Retirer la morgue serait faire fi de son passé en médecine légale  ;D

Je ne m'attendais pas à celle-là 🤣
(cliquez ev. sur l'image)

DaveStarWalker

Zut, je cherchais à faire une blague sur le mot "morgue" (la vraie perche quoi !  ;D) et je me suis fait doubler.  :P

« La vieillesse est un naufrage »  :(
"Age quod agis..." ^_^

raymondheru


DaveStarWalker

Connard. Salaud. Anacoluthe...  >:(

Je m'essaie aux l'insultes frontales en ce moment !  ;D  ;)
"Age quod agis..." ^_^

raymondheru

"Minimo homine in muscus"

DaveStarWalker

"Age quod agis..." ^_^

agl33


raymondheru

AGL33, il vanne 3 jours après!
c'est un peu l'Internet Explorer du forum  ;D

MFloyd

Citation de: DaveStarWalker le Novembre 26, 2021, 10:34:24
Connard. Salaud. Anacoluthe...  >:(

Je m'essaie aux l'insultes frontales en ce moment !  ;D  ;)

(cliquez ev. sur l'image)

DaveStarWalker

"Age quod agis..." ^_^

Christophe NOBER

Citation de: Jean-Luc Vertut le Novembre 26, 2021, 09:04:36
...
(j'avais eu parallèlement à mes études dans les années '70 une solide formation à la photo de portrait dans un studio très réputé à l'époque, puis une "mise à niveau" numérique pro vers la fin des années 2000))
...
le photographe met à disposition des désirs du client son savoir faire photographique
...

ce qui vous est reproché , c'est l' approche professorale un peu hautaine vis à vis de certains qui postent ici .

Malgré votre SOLIDE formation de portrait  dans un studio TRES REPUTE et une mise à niveau PRO , votre production , que ce soit sur votre site ou sur ce que vous avez posté récemment , est effroyable au niveau technique ( travail de la lumière , travail de la PDC , qualité du développement ... ) .


DaveStarWalker

Citation de: Christophe NOBER le Novembre 26, 2021, 12:11:28
ce qui vous est reproché , c'est l' approche professorale un peu hautaine vis à vis de certains qui postent ici .

Toutefois, il vaudra toujours mieux être professoral qu'insultant :)

Je pense que l'on sera d'accord, tandis que bon... bref... je ne voudrais surtout pas rouvrir un "livre" (heureusement qui ne contient qu'une page... mais c'est LA page !  8) :angel:) qui aurait dû rester fermé, mais bon... (voile pudique, toussa, toussa...  ;D)
"Age quod agis..." ^_^

Hector06

Citation de: Jean-Luc Vertut le Novembre 26, 2021, 09:14:24
:)

c'est toujours agréable de pouvoir exposer paisiblement un point de vue

et vous, quelle est votre pratique, votre projet, votre intention ?

Un peu délicat de parler de moi, mais je vais tenter.

Petit j'étais chétif. Mes parents m'amenaient souvent voir des spécialistes en tous genres, avec tout ce que ça peut induire d'hasardeux.
Les bronchites succédaient aux simples parties de cache-cache en extérieur, et je portais collants de laine et col roulés en nylon sous
mes habits de petit écolier lambda.

Un jour que j'avais huit ans, je me tenais à un bout de la coure de recréation, c'était l'automne et le délicat parfum des bogues chatouillaient
mes narines en prévision d'une sinusite le soir même. Je me tenais là et, sans que je ne puisse la réprimer, la pensée que j'étais un vieillard
parmi les jeunes m'assaillit. Le constat n'était pas triste, mais il était bien là, et ne me quitta plus jusqu'à l'age adulte. D'ailleurs c'étaient
toujours les vieux avec qui je m'entendais le plus. J'en faisais parfois mes meilleurs amis, ceux avec qui on pouvait avoir de vraies discussions,
qui ne soient ni football, ni voiture, ni filles. J'étais le chouchou des grany, en même temps que la tête de turc de mes semblables. le mot qui
revenait souvent me concernant était "bizarre".  Il faut bien dire que je le cherchais bien. Tout le contraire d'un prince avec mon petit corps,
ma grosse tête, mon teint basané et mes lunettes en cul de bouteille. D'un certain coté, cela m'a aussi permis certaines rencontres, avec un
petit ourson et son copain indien, un robot géant échappé de la planète Euphore, et un congénère qui, lui, avait le courage de sécher ses cours
pour aller voir son vieux copain Huck.

Le coté obscur de cette imagination se joua de moi un jour, installant une terreur certaine, de nuit comme de jour, pour les lycanthropes que je
croyais dur comme fer être réels, au point de parfois les entendre et parfois les apercevoir.

C'est affublé de ces bagages que je traversais le temps (j'avais ce pouvoir), et me retrouvais adolescent à encore batailler contre ce physique qui
me faisait paraître trop jeune pour sortir avec des filles de mon age. Même si à un moment ce sont les moniteurs de colonie, les profs de physique,
de maths, d'histoire ou que sais je encore comme matière, qui se sont mis sans aucun gène à se moquer de moi, agitant dans le grand Boggle de
l'enfance, des mots tels que clown, singe, médiocre, imbécile, bon à rien entre autres, les brimades continuaient, auxquelles s'ajoutaient alors
les regards de travers et les attaques en bandes.

Un soir de janvier 84 que je rentrais à la maison, un groupe de jeunes de mon age est venu m'accoster. Et après quelques questions d'introduction auxquelles
je répondais naïvement, croyant à un entretien hiverno-impromptu entre gens civilisés, il a vite été question de me casser la figure. De tout ce petit
comité, j'étais étrangement le seul à ne pas être d'accord avec l'entreprise. Et donc, à mesure que la menace verbale gagnait en masque flou, le groupe
se serrait de plus en plus contre moi, me promettant de finir comme une crêpe avec un mois d'avance ou de me soumettre des projets lacrymaux auprès
de ma mère, qu'ils ne connaissaient pourtant pas. Je fut vite coincé contre une très belle barrière municipale, faite de métal et de bois, qui encerclait la place
de la mairie de Beausoleil. Quand le moment fut venu et que, bandés comme des arcs, les mâchoires et les poings se serraient, ce n'est pas ma vie qui
défilait sous mes yeux, c'était mes copains d'alors, Actarus, Curtis Newton et Thomas Sawyer principalement. Sans que je sache comment il m'aidèrent
à ce moment là. Et c'est la vision d'un petit ourson  fragile en anorak cheap se métamorphosant en ninja par nécessité qui s'offrit à mes adversaires. D'un coup
un seul mes bras saisirent la barrière derrière moi et je me jetais en arrière dans une chandelle peu élégante mais salvatrice. J'atterris de l'autre coté, un genou
à terre et ne comprenant pas comment j'avais fait. Il ne me restait plus qu'à envoyer des rayons paralysant à mes assaillants, mais je pris plutôt l'option de
la fuite éperdue et paniquée. Je me souviens toujours de ce "Attrapez le, il me le faut!" lancé dans la nuit,  et ce bruit de cavalcade immédiate qui s'en suivit,
me laisssant deviner des lieutenants déterminés et cruels à mes trousses. Le plus gros sprint de ma vie (pour un asthmatique) dans les nombreuses pentes de cette
petite ville. Je me souviens être passé à toute allure devant le magasin de jouet "l'Hirondelle" et avoir ralenti la course un tantinet afin de mieux admirer
la vitrine éclairée. J'ai reacceléré en les entendant pas loin de moi, et c'est en brûlant un rouge piéton que je parvins à les semer, un peu comme si une
règle invisible protégeait ceux qui pouvaient passer au paté de maison voisin.

Parcours mental classique, je m'en rendis compte bien plus tard, car au bout de quelques semaines je me faisais de nouveaux compagnons de route, dont un
que ma mère enceinte de moi fréquenta 3 jours durant par le truchement d'affaires de famille, avant qu'il ne quitte mystérieusement ce monde en pleine gloire
deux  plus tard. Ma pratique de la chose, commença comme toujours à la manière d'un autodidacte. Chez moi ce n'est pas une qualité car, comme un
enduit qui ne vous quitte pas, ce défaut a imprégné quantité de choses qu'il me fallait apprendre. Parfois avec bonheur cf comment se débarrasser de trois
personnes en 6 pages quand on a que 14 ans - et parfois dans la douleur cf ce fameux ouvrage Photoshop pour les Nuls Nuls Nuls Nuls Nuls Nuls de chez Nuls,
introuvable aujourdhui. Par la suite j'ai mis de l'ordre dans ma pratique, et ce que je foirais dans mon cursus collège, je le réussissais dans ce sport venu
de lointaines contrées.

Et toujours cette peur des loups-garous.

Je ne voulais plus être marchand de jouet, j'avais grandi. Je ne voulais pas non plus être pompier, pilote de barquette, ni star posant une cigarette  à la main.
Je voulais être dessinateur de bd. Les conseillers d'orientation, après moults tests me voyaient architecte. Cette bonne blague, j'ai failli leur rire au visage.
A coté de ça les profs continuaient à me promettre un avenir dans un cirque, juste je m'en fichais un peu plus, mais pas totalement (quels blaireaux quand j'y pense
aujourdhui). Naturellement je n'ai goutté à aucun de ces métiers, désorganisé que j'étais.

Pour vaincre ma timidité, loin d'être partie à la retraite malgré l'assurance que m'apportait la pratique de mon sport, je fus inscrit dans une école de danse,
pendant trois ans. Le seul gars parmi les filles, le seul aussi à avoir des guêtres jaune fluo dans son sac de collège aussi. Élève assidu, passionné même,
donnant toute son âme aux différentes répétitions, de la plus simple à la générale, pour qu'une fois le jour de la représentation, comme par magie, pims!
je tombe malade, incapable de monter sur scène. Idem pour les compétitions de sport, abonné absent le jour J. Trop de monde, trop de paires d'yeux,
et une aversion pour ce que je ne voyais que comme de la compète pour la compète, je le compris là aussi plus tard.

Une fois arrivé à un age où vos hormones vous dictent de vous rapprocher d'individus du sexe et d'hormones contraires aux votres, je laissais faire la nature
mais y ajoutais des passions diverses, comme la déconne, la clownerie (tant qu'à se faire accepter autant le faire dans joie) et toutes sortes de créatures
que j'allais voir en m'échappant de mon établissement pour entrer en douce par une porte dérobée débouchant sur les machineries du Musée océanographique
situé juste en face. Là je m'asseyais dans l'antique salle de projection toute en velours et humais l'air du temps en fermant les yeux, ou bien je me mêlais
discrètement à des groupes pour ne pas attirer l'attention. Ce n'est qu'au bout d'une année que je fus proprement alpagué par un employé au moment où
je rentrais pour la énième fois dans le Musée. Mais au lieu de me livrer à la terrible police de la Principauté, il fit un marché avec moi. Il m'autorisa à visiter
le Musée deux jours fixes par semaine, à mon grand étonnement, et du moment que je respectais ce deal il pouvait continuer. Quand j'y pense, quelle gentillesse.

Je fus renvoyé de mon établissement pour cause de résultats insuffisants (et aussi de trubillionisme excessif). J'atterris (encore une fois parachuté) dans une
école hôtelière où, pour résumer, je découvris qu'il fallait cracher dans les navarins, ou pisser dans la bouillabaisse maison, pour faire partie de la société.
Je fus re-renvoyé au bout d'un an car je ne comprenais pas les règles et étais constamment largué. Et là école de compta, école d'art, apporteur d'affaires
en informatique, serveur,  animateur de centre aéré (je résume pour ne pas être trop long), pour finir par parcourir la cote de Menton à Toulon en quête de
trouver de vieux numéros de Playboy, Picsou Magazine, Mickey Parade, National Geographic ou Marie Claire Maison (que je sniffais avant de les lire).
C'est comme ça que je suis tombé sur une vieille bouquinerie dont le décor consistait en un tas de livres amoncelés sur une hauteur d'1m50 et occupant toute
la pièce, dans une délicieuse odeur de papier, de poussière et d'encres diverses. Je tombais littéralement amoureux de l'endroit. Entre temps je perdais mon père,
et le transfert que je faisais auprès du patron de la bouquinerie mêlé à mon enthousiasme naturel pour les choses non prioritaires firent que je travaillais pendant
trois années pour lui gratuitement sans me rendre compte qu'il profitait de la situation pour faire florir ses affaires sans aucun gratitude envers moi (j'ai aussi traversé
le réseau d'égouts de Monaco de long en large en me faisant courser par des gardes à la fin, j'ai été psy pour un nombre incalculable de mes camarades, j'ai
fabriqué une carte au trésor et convaincu un copain de s'engouffrer dans une grotte condamnée pour aller chercher un trésor,  j'ai ouvert un atelier "comment voler
comme Superman" constatant chaque jour deux ou trois adhérents supplémentaires attirés par ma méthode et mes résultats, j'ai organisé des chorales clandestines
en plein cours, des déjeuners clandestins à la barbe des profs avec moults serviettes sauce bolo et petit parmesan qui va bien, j'ai vendu des bouchées de
pomme 5 francs parce que mes camarades ne savaient plus comment dépenser leur argent puis des granola 10  francs, me faisant au bas mot une petite
fortune à chaque récré).

Par la suite, je me suis mis à la photo car une amie voulait savoir comment je me débrouillerais avec un FG20.

Je crois que mon implication dans la photo vient d'un aspect de mon enfance et de mon adolescence. Des déménagements successifs
pas toujours heureux, des quotidiens en bouts de ficelles, ont fait que aujourdhui je ne possède presque rien comme photo de moi,
de ma famille, des gens et moments que j'ai aimés. Peut être est ce de la psychologie de comptoir mais je pense que ça vient en partie de
ça, autrement je ne serais peut être pas resté là dedans (les Picsou Magazine, le commerce et le kung fu n'ont successivement pas survécu à la photo)
et ne persisterais pas aujourd'hui à m'en sortir par cette voie.

Et donc, j'aimerais faire mon Instagram, rafistoler mon site, peut être financer un peu de matos et faire mon chemin au mieux.
La question qui revient souvent en ce moment et celle de savoir si il existe des gens qui mêlent fiscalement les deux pans frères de la photo, à savoir donc
le commerce et l'art.
R6 (enfin, en rêve)

agl33

Citation de: raymondheru le Novembre 26, 2021, 11:41:06
AGL33, il vanne 3 jours après!
c'est un peu l'Internet Explorer du forum  ;D
Cela change un peu de vos remontées acides  ;D

Et puis changez de lunettes ( à votre âge, il faut deux à trois fois par ans ) c'était hier à 19h46 !!!!!!!!

DaveStarWalker

Montre arrêtée ?  :( ;D
"Age quod agis..." ^_^

agl33


Hector06

R6 (enfin, en rêve)

DaveStarWalker

"Age quod agis..." ^_^

Jean-Luc Vertut

peut-on sauver la face quand on a plus de pile ?

Hector06

#198
Ce que je prefere c'est les Eagles massacré par Jean Michel Voidechiotte  ;D

Y a quelqu'un qui a lâché une caisse...
R6 (enfin, en rêve)

Monsieur

Citation de: Hector06 le Novembre 26, 2021, 12:19:13
[...]
Et donc, j'aimerais faire mon Instagram, rafistoler mon site, peut être financer un peu de matos et faire mon chemin au mieux.
La question qui revient souvent en ce moment et celle de savoir si il existe des gens qui mêlent fiscalement les deux pans frères de la photo, à savoir donc
le commerce et l'art.

Il me semble que c'est bien trop dépendant de la personnalité de chacun pour s'attarder à collecter des avis de personnes qui le font.
Essaie. Si ça ne fonctionne pas pour toi, c'est qu'il te faut t'intéresser à un côté où à l'autre, mais pas les deux.

Personnellement je déteste faire des photos sur demande. "Hey, tu pourrais me faire des photos pour mon Linkedin ?"
Alors imaginer faire commerce en photograhie m'est impossible.