Droit à l'image, un jugement qui invite à la prudence:

Démarré par Alain c, Février 09, 2022, 16:39:29

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Alain c

Dans un arrêt, du 19 janvier 2022, la Cour de cassation saisie par des salariés qui avaient été photographiés par leur employeur pour illustrer le site de l'entreprise , leur a donné raison avec dommages et intérêts au motif que:
"le seul constat de l'atteinte au droit de chacun de s'opposer à la publication de son image ouvre droit à réparation sans qu'il y ait lieu de s'expliquer davantage sur la nature du préjudice qui en est résulté  ... "
Le motif pris invoqué par l'employeur que les salariés ne démontraient pas « l'existence d'un préjudice personnel, direct et certain », n'a pas été retenu par la cour de cassation, celle ci ne retenant que la seule constatation de l'atteinte au droit du salarié de s'opposer à la publication de son image lui ouvrait droit à réparation, la cour d'appel a violé l'article 9 du code civil.
https://www.courdecassation.fr/decision/61e7b7eba41da869de68a30e?search_api_fulltext=20-12.420&sort=&items_per_page=&judilibre_chambre=&judilibre_type=&judilibre_matiere=&judilibre_publication=&judilibre_solution=&op=&date_du=&date_au=&previousdecisionpage=&previousdecisionindex=&nextdecisionpage=&nextdecisionindex=
.
Donc prudence, pensez à faire écrire tout accord de publication.
On peut se demander ce qu'il en est des publication de personnes dont on voit le portrait sur des site de partage de photos  ?
Matérialiser l'immatériel

b.vurcher

bjr,
Intéressant, difficile de trouver un contrat type d'autorisation, difficile de photographier et de gérer la collecte des signatures.
Le contexte de prise de vue est déterminant, d'où la quasi impossibilité d'un contrat type tous terrains.
Pour les photo pro. nous savons faire.

Mais si vos meilleurs ami(e)s publient des images de vous dans une situation peu flatteuse; que pouvez-vous faire ?
slt

Alain c

CitationMais si vos meilleurs ami(e)s publient des images de vous dans une situation peu flatteuse; que pouvez-vous faire ?
Ce qui est interagissant -ou inquiétant - dans ce récent jugement , c'est que les juges de la cour de cassation n'ont pas retenu l'existance d'un préjudice certain, comme "une situation peu flatteuse", ils ont condamné en se basant sur le seul fait que: "la seule constatation de l'atteinte au droit du salarié de s'opposer à la publication de son image lui ouvrait droit à réparation".
C'est ce que je trouve intéressant et me semble il novateur  dans cette jurisprudence, c'est qu'il n'y a pas besoin pour la personne photographiée de démontrer quoi que ce soit, le seul fait de s'opposer à la publication de son image suffit à obtenir réparation.
Matérialiser l'immatériel

Alain c

Citation de: justvr le Février 13, 2022, 09:25:51
Ici nous sommes dans le cas de salariés pour lesquels il y a un rapport de dépendance, ce n'est absolument pas la même chose que la photo de rue pour laquelle la jurisprudence s'applique. Faire signer un papier ne sert que si vous souhaitez exploiter la photo, et il n'est valable que pour une durée limitée.
Regrde bien l'argumentation des juges de la cour de cassation, il ne font absolument pas la distinction entre une photo prise dans un lieu privé ou un lieu public. Ils ne retiennent que le fait que l'employeur a publié sur son site weeb une photo les représentant alors que les salariés avaient manifesté leur désir de voir la photo retirée du site, l'argumentation de l'employeur disant que les photos publiées ne leur portaient pas préjudice et ne constituait pas une atteinte à leur vie privée n'a pas été retenue par les juges qui qui ont simplement retenu que le seul fait de ne pas tenir compte du droit d'une personne à s'opposer à la publication de son image suffisait à obtenir réparation.
C'est pour moi nouveau, on ne parle plus de liberté d'expression ou de droit à l'information dans ce cas.
Matérialiser l'immatériel

Alain c

Je ne dis pas que tu ne sais pas lire, t'inquiète  ;). Par contre, ce que je dis c'est qu'à aucun moment dans leurs conclusions les juges ne se basent sur un rapport de dépendance des salariés, ceux ci ayant été licenciés avant de demander le retrait de leurs photos; de même nul part les juges n'avancent le fait qu'une photo prise dans un cadre privé n'a pas le même régime qu'une photo prise dans un cadre public, dans cette décision de janvier 2022,  ils ont appliqué l'art 9 du code civil au pied de la lettre sans exception, ce qui pour moi est nouveau.
Mais je peux  me tromper dans l'analyse de cette récente décision si c'est le cas,  j'aimerais bien savoir sur quel points précis.
Matérialiser l'immatériel

JCCU

Citation de: Alain c le Février 13, 2022, 16:21:07
Je ne dis pas que tu ne sais pas lire, t'inquiète  ;). Par contre, ce que je dis c'est qu'à aucun moment dans leurs conclusions les juges ne se basent sur un rapport de dépendance des salariés, ceux ci ayant été licenciés avant de demander le retrait de leurs photos; de même nul part les juges n'avancent le fait qu'une photo prise dans un cadre privé n'a pas le même régime qu'une photo prise dans un cadre public, dans cette décision de janvier 2022,  ils ont appliqué l'art 9 du code civil au pied de la lettre sans exception, ce qui pour moi est nouveau.
Mais je peux  me tromper dans l'analyse de cette récente décision si c'est le cas,  j'aimerais bien savoir sur quel points précis.

Le jugement n'est pas si clair que cela sur la partie photographie (sur la partie "travail dissimulé", c'est plus net)

Si on regarde le dernier paragraphe:
" ....ALORS à cet égard QUE le juge est tenu d'examiner les éléments de preuve qui lui sont soumis ; qu'en retenant que l'envoi par le salarié du courrier sollicitant la suppression de son image du site internet de la société et sa réception par l'employeur n'étaient pas établis, sans analyser même sommairement l'accusé de réception de ce courrier produit par le salarié en pièce 42, la cour d'appel n'a pas satisfait aux exigences de l'article 455 du code de procédure civile. "
  c'est plus une condamnation des juges de la cour d'appel

Ce que je comprends:
   les plaignants ont été photographiés pour une photo 'équipe pour le site web de leur société
   ils ont demandés la suppression de la photo, ce qui est légitime s'ils ont été licenciés
   dans un premier temps, leur ex-société ne l'aurait pas fait (fait uniquement dans un deuxième temps) et aurait dit lors du premier procès ne pas avoir reçu la demande

Ce qui est reproché au premier jugement, c'est de ne pas avoir examiné sérieusement les preuves des plaignants sur le fait qu'ils avaient bien envoyés la demande de suppression

Alain c

Citation de: JCCU le Février 15, 2022, 10:43:20
Le jugement n'est pas si clair que cela sur la partie photographie (sur la partie "travail dissimulé", c'est plus net)

Si on regarde le dernier paragraphe:
" ....ALORS à cet égard QUE le juge est tenu d'examiner les éléments de preuve qui lui sont soumis ; qu'en retenant que l'envoi par le salarié du courrier sollicitant la suppression de son image du site internet de la société et sa réception par l'employeur n'étaient pas établis, sans analyser même sommairement l'accusé de réception de ce courrier produit par le salarié en pièce 42, la cour d'appel n'a pas satisfait aux exigences de l'article 455 du code de procédure civile. "
  c'est plus une condamnation des juges de la cour d'appel

Ce que je comprends:
   les plaignants ont été photographiés pour une photo 'équipe pour le site web de leur société
   ils ont demandés la suppression de la photo, ce qui est légitime s'ils ont été licenciés
   dans un premier temps, leur ex-société ne l'aurait pas fait (fait uniquement dans un deuxième temps) et aurait dit lors du premier procès ne pas avoir reçu la demande

Ce qui est reproché au premier jugement, c'est de ne pas avoir examiné sérieusement les preuves des plaignants sur le fait qu'ils avaient bien envoyés la demande de suppression
Effectivement les juges de la cour de cassation (3ème niveau) infirment le jugement rendu par la cour d'appel (2ème niveau).
Mais la raison sur laquelle s'appuie la cour de cassation pour donner raison aux personnes photographiées est l'art 9 du code civil qui retient : " que le seul fait de ne pas tenir compte du droit d'une personne à s'opposer à la publication de son image suffisait à obtenir réparation."
Et fait intéressant, la cour ne retient pas l'argument de la société qui a publié les photos disant que cette publication ne leur avait pas porté préjudice.
Matérialiser l'immatériel

Sevgin, last viking of Sweden

en parallèle de cette histoire on en vient au "droit à l'image" où on peut évoquer la "caprice de star":
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on fait une séance photo ou vidéo et on a toute les autorisations, puis au dernier moment l'intéressé refuse la publication.
Si on passe outre, le droit à l'image donnera "raison" à la personne qui a refusé.
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Cependant lorsque les photos/videos sont commerciales, il y a souvent des clauses avec des dédommagements pour le preneur d'image et/ou producteur.
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En aparté, il est bon de rappeler qu'en Droit Français, les D.I. sont basés sur des préjudices qu'on peut démontrer, évaluer etc....bref demander 2 millions de DI, comme ça, sans raisons: peu de chance de les obtenir,
contrairement à d'autres pays qui ont une législation basé sur la "punition" ( "tu as fait une bêtise, tu vas payer très cher pour pas que tu recommences!" )
ᚳᛊᛋ ᚦᚱᚣᛕᛕᚣᚱᛋ ᛋᛜᚺᚾ ᛋᛘᛖᚹᚣᛋ

Alain c

CitationEn aparté, il est bon de rappeler qu'en Droit Français, les D.I. sont basés sur des préjudices qu'on peut démontrer, évaluer etc....bref demander 2 millions de DI, comme ça, sans raisons: peu de chance de les obtenir,
contrairement à d'autres pays qui ont une législation basé sur la "punition" ( "tu as fait une bêtise, tu vas payer très cher pour pas que tu recommences!" )
.
Ben non, relis les conclusions de la our de cassation, qui accorde des dommages & intérrets aux salariés  sans chercher s'il y a eut un préjudice quelconque du fait de la publication des photos; et c'est pour moi l'intérêt de cette décision récente.
Matérialiser l'immatériel

JCCU

Citation de: Sevgin, last viking of Sweden le Février 25, 2022, 09:36:22
en parallèle de cette histoire on en vient au "droit à l'image" où on peut évoquer la "caprice de star":
.......

Là, ce n'est pas le cas de figure: des photos faites pour le site web de l'entreprise et les 2 salariés licenciés ensuite (et visiblement pas par "consensus mutuel")

Cà me parait tout de même assez normal si tu es viré dune entreprise que cette entreprise ne puisse plus garder ta photo sur son site 

Sevgin, last viking of Sweden

Citation de: Alain c le Février 25, 2022, 10:09:53
.
Ben non, relis les conclusions de la our de cassation, qui accorde des dommages & intérrets aux salariés  sans chercher s'il y a eut un préjudice quelconque du fait de la publication des photos; et c'est pour moi l'intérêt de cette décision récente.
Alors j'ai fait une fait une lecture rapide.

J'ai compris que le salarié a obtenu "réparation" ( qui sont des  DI ) mais débouté de sa demande initiale de DI.
ᚳᛊᛋ ᚦᚱᚣᛕᛕᚣᚱᛋ ᛋᛜᚺᚾ ᛋᛘᛖᚹᚣᛋ

Sevgin, last viking of Sweden

Citation de: JCCU le Février 26, 2022, 10:21:30
Là, ce n'est pas le cas de figure: des photos faites pour le site web de l'entreprise et les 2 salariés licenciés ensuite (et visiblement pas par "consensus mutuel")

Cà me parait tout de même assez normal si tu es viré dune entreprise que cette entreprise ne puisse plus garder ta photo sur son site

Comme précisé "en paralléle".
Aprés oui il y a une certaine logique de ne pas garder ces photos, tout comme elle peut les laisser.

Dans l'évocation de "caprice de star" j'évoquais simplement le fait que le sujet a donné son accord et qu'à un moment donné, elle pouvait refuser ou demander l'arrêt de la publication de "son image".
ᚳᛊᛋ ᚦᚱᚣᛕᛕᚣᚱᛋ ᛋᛜᚺᚾ ᛋᛘᛖᚹᚣᛋ

Alain c

Citation de: Sevgin, last viking of Sweden le Mars 01, 2022, 09:42:08
Comme précisé "en paralléle".
...

Dans l'évocation de "caprice de star" j'évoquais simplement le fait que le sujet a donné son accord et qu'à un moment donné, elle pouvait refuser ou demander l'arrêt de la publication de "son image".
D(ou l'interret dans ce cas de faire signer une autorisation de publication précisant notamment la durée de l'autorisation, sinon rien n'empêche la personne photographiée d'annuler son accord à tout moment, c'est son droit.
Matérialiser l'immatériel

Alain c

Citation de: Alain c le Mars 01, 2022, 10:17:51
D'ou l'interret dans ce cas de faire signer une autorisation de publication précisant notamment la durée de l'autorisation, sinon rien n'empêche la personne photographiée d'annuler son accord à tout moment, c'est son droit.
Matérialiser l'immatériel

MICHEL61

Bonjour,

Dans le club de ma petite ville, il est sera mis en vente une clé Usb avec beaucoup de courts métrages
avec évidemment des enfants de tout âge et bien sur des adultes.
Et jamais d'autorisation écrite de qui que ce soit...
Thèmes : fêtes populaires ou petit groupe, avec enfants seuls ou accompagnés, adultes,
évènements locaux, en costume ou pas, etc
Bref, le quotidien des photographes amateur !
La loi du 19-02-2024, restreint et encadre beaucoup.
Mais finalement que reste -t-il pour nous photographes de tous niveaux comme liberté  ???
Qu'en pensez-vous ?
Merci d'avance pour vos "éclairages".
Michel



M@kro

Citation de: MICHEL61 le Novembre 11, 2024, 15:48:47Mais finalement que reste -t-il pour nous photographes de tous niveaux comme liberté  ???
Qu'en pensez-vous ?

Que la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres.
Le photographe se doit aussi se respecter les droits des sujets qu'il photographie.
C'est bien de vouloir avoir des lois qui nous protègent, mais ce n'est pas qu'à sens unique.
Ceci est une révolution ... avec le Nikon Z, il faut tout racheter.

MICHEL61

Bien d'accord et j'ai quasiment arrêté la photo de rue même de gens costumés pour le carnaval (agressivité).
Quand aux enfants, sans l'accord des accompagnateurs : jamais de photos.
Michel
 

splashtic

Citation de: MICHEL61 le Novembre 12, 2024, 07:54:30[...]
Quand aux enfants, sans l'accord des accompagnateurs : jamais de photos.
Michel
+1

stougard

Le droit à l'image n'est pas opposable en toutes circonstances. D'abord il y a le droit à l'information, vous avez le droit de photographier dans l'espace public parce qu'il se passe quelque chose, vous avez le droit de diffuser ces images et même de les vendre. Les gens présents sur l'image n'ont rien à y redire. Même s'il ne se passe rien, toute personne présente sur une image sans y être le sujet principal, au milieu d'autres gens par exemple, n'ont strictement aucun droit à faire valoir tant que vous êtes dans l'espace public.

Ne vous privez pas de faire des photos de rue parce qu'il y a des gens autour de vous, vous avez le droit de faire des photographies dans l'espace public, même s'il y a des gens, même des enfants. Vous avez le droit de diffuser ces photos sur des forums ou sur votre site web.

Vous avez également le droit de photographier des personnes célèbres et de diffuser les photographies.

Vous n'avez pas le droit de photographier et surtout de diffuser des images qui sont prises dans un espace privé sans l'accord des gens qui sont dessus. Vous n'avez pas le droit d'utiliser une image de quelqu'un dans le but de promouvoir un produit ou un service sans son accord. Bref, dès qu'on est plus dans l'espace public, dans le cadre amateur ou journalistique, les choses se compliquent. Mais ça concerne peu les amateurs.

Le cas cité en tête du thread concerne l'utilisation de l'image de personnes dans un espace privé (dont elles ne peuvent sortir librement, puisque c'est leur travail) dans le cadre de la promotion d'une entreprise. Ça ne concerne pas les photographes de rue, absolument pas.

splashtic

Citation de: stougard le Novembre 16, 2024, 12:30:11Le cas cité en tête du thread concerne l'utilisation de l'image de personnes dans un espace privé (dont elles ne peuvent sortir librement, puisque c'est leur travail) dans le cadre de la promotion d'une entreprise. Ça ne concerne pas les photographes de rue, absolument pas.
100% d'accord.
Un des gros soucis en matière de droit autour des questions d'images est que depuis quelques années, le premier quidam venu s'improvise policier+avocat+juge. Ajoutez-y un costard sombre, des boutons dorés, un talkie, on a le pompom. Et ça c'est particulièrement insupportable.

M@kro

Citation de: splashtic le Novembre 18, 2024, 16:09:40100% d'accord.
Un des gros soucis en matière de droit autour des questions d'images est que depuis quelques années, le premier quidam venu s'improvise policier+avocat+juge. Ajoutez-y un costard sombre, des boutons dorés, un talkie, on a le pompom. Et ça c'est particulièrement insupportable.

J'ajouterais, grâce aux séries américaines, un savant mélange des lois, pensant qu'elles sont les mêmes en France.
Ceci est une révolution ... avec le Nikon Z, il faut tout racheter.

MICHEL61

Merci pour ces précisions.
Et la nouvelle loi du 19 février 2024 ne changent rien ???
Michel

splashtic

Citation de: MICHEL61 le Novembre 19, 2024, 10:23:26nouvelle loi du 19 février 2024
Une référence ? Je n'ai pas suivi l'actualité.
Merci.

stougard

Citation de: MICHEL61 le Novembre 19, 2024, 10:23:26Merci pour ces précisions.
Et la nouvelle loi du 19 février 2024 ne changent rien ???
Michel


J'ai pas suivi les choses à la lettre, mais un rapide coup d'oeil sur cette loi indique qu'elle concerne le droit à l'image des enfants. Il faut l'accord des deux parents pour diffuser une image et l'ASE peut vous retirer votre gosse si une photo lui plait pas sur Facebook. Bref, c'est l'état qui s'invite dans votre salle à manger.

Là encore, aucun rapport avec de la photo de rue, ou une photo dans l'espace public. À l'extrême limite, évitez de partager des photos ou un gosse est reconnaissable ET il est le sujet principal d'une photographie ET vous n'avez pas l'accord des parents. Maintenant, une photo dans un parc ou un groupe de gosses jouent dans le fond, vous n'avez strictement rien à craindre.


MICHEL61

Merci pour ces infos,

Toutefois, des photographes amateurs envisagent de réaliser des diaporamas publiques, projetés et mis en vente via une clé Usb.
A un moment donné, il y aura des adultes bien sur et bien souvent des enfants de tous âges.
Cela change la donne ???
Michel