Photographie animalère et déontologie

Démarré par Stepbystep, Novembre 20, 2023, 11:01:41

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Kotsikia

Le concours de photos animalières, c'est un peu comme le cyclisme. Le gars qui ne se dope pas a-t-il encore la moindre chance?

kochka

La photo d'une vie ne fait pas vivre son homme, c'est certain.
Ce serait une honte de prendre l'avion pour aller faire ses photos en Laponie, au lieu d'y aller à pieds? :D
Et que dire de ceux qui osent se contenter de regarder une photo au lieu d'aller, toujours à pieds, voir sur place comment est la vie locale dans une tempête  de neige.
Et pourquoi pas coucher avec l'esquimaude, aimablement proposée par son époux à l'étranger de passage dans son igloo, selon les meurs locales de l'époque.
Nous ne sommes plus au temps de Tintin au Congo (belge), première version.
Technophile Père Siffleur

Stepbystep

Citation de: kochka le Novembre 20, 2023, 15:56:53
La photo d'une vie ne fait pas vivre son homme, c'est certain.
Ce serait une honte de prendre l'avion pour aller faire ses photos en Laponie, au lieu d'y aller à pieds? :D
Et que dire de ceux qui osent se contenter de regarder une photo au lieu d'aller, toujours à pieds, voir sur place comment est la vie locale dans une tempête  de neige.
Et pourquoi pas coucher avec l'esquimaude, aimablement proposée par son époux à l'étranger de passage dans son igloo, selon les meurs locales de l'époque.
Nous ne sommes plus au temps de Tintin au Congo (belge), première version.

Je suis d'accord que la photo d'une vie ne fait pas vivre son homme, mais pour le reste tu es côté de la plaque. J'ai l'impression que tu n'as pas lu l'article.

Le problème, c'est que ces photos obtenues en studio (affûts payants et appâts ) créent des situations qui sont artificielles et volent la place d'autres photos qui peuvent moins paraître un peu moins spectaculaires de prime abord, mais qui sont naturelles tout en étant parfois exceptionnelles et ont été obtenues par des personnes qui ont une longue expérience du terrain et de la nature. Dans les exemples cités, le photographe n'est plus qu'un vulgaire presse-bouton qui aura payé pour qu'on lui serve les animaux sur un plateau.

kochka

De mon point de vue"Voler la place" est déjà un jugement partisan, qui suppose que l'on a déterminé à l'avance ce qui est bien ou pas.
Déjà, on peut apprécier un tableau de Dali, qui pourtant ne représente rien de réel dans la vraie vie.
En allant au bout de la logique, interdiction des photos de nature et acceptons seulement les dessins à la plume car le type de boitier et de focale introduisent un biais.
Pour simplifier, lorsque je sais qu'un caméléon étire sa langue pour capturer ses proies: Je peux attendre une journée qu'une mouche veuille bien passer entre lui et moi, avec l'éclairage convenable, si j'ai de la chance.
Ou je peux repérer un caméléon bien placé, bien éclairé, et lui présenter une libellule dans l'axe choisi pour sortir l'image que je cherche afin montrer l'action. C'est toujours un vrai caméléon et une vraie libellule, et le caméléon avait réellement faim, mais j'ai gagné trois jours d'attentes inutiles.
Ou encore si l'on veut montrer comment une figue trop mûre s'écrase sur le sol, on peut attendre qu'elle tombe, ou la choisir bien mûre et la faire tomber.
Après, on peut aimer se faire mal pour le plaisir.
Mais ce n'est que mon point de vue.
D'un autre coté, je préfère aller chasser du vrai gibier sauvage, plutôt que d'acheter du gibier d'élevage, mais je ne juge pas ceux qui préfèrent l'inverse, sinon on dirait bientôt qu'il n'y a de vrais tableaux, que ceux peints avec un pinceau en poil de martre, par un gaucher albinos.
Technophile Père Siffleur

Stepbystep

On sent bien le chasseur concerné par la défense de la nature et par la démarche naturaliste de la photographie animalière.  ::)

kochka

 Toutàfé:
La démarche naturaliste de celui qui préfère des asperges du commerce de 4cm de diamètre, aux asperges sauvages?
Ou le boeuf de Kobé, au sanglier?
Ou la poularde de Bresse, aux palombes de passage?
Ou l'élevage industriel, à la chasse sélective?
;)
Technophile Père Siffleur

Kotsikia

Comme on le voit ici, le problème soulevé, ce n'est pas de fixer des règles au concours. C'est la sincérité. Les gens qui se prétendent le contraire de ce qu'ils sont. Les photographes qui paient un affût avec des porcs crevés et se la jouent grands naturalistes. Les chasseurs qui se prétendent les premiers écologistes. Etc. Pris la main dans le sac, on s'invente des justifications contraires à l'esprit dont on faisait preuve. Après, je préfère que ces photographes se retrouvent tous ensemble dans leur bunker à prendre leurs photos, plutôt que d'aller écumer forêts et montagnes. Mais à leur place j'irais carrément au zoo. S'ils ne le font pas, c'est pour ne pas aggraver l'écart entre leur posture et la réalité. Pourquoi s'arrêter à la libellule, et ne pas empailler le caméléon? Tiens, des gagnants de concours l'ont déjà fait.

kochka

Celui qui organise un concours décide des règles.
Personne ne le contestera s'il décide que ce sera uniquement à l'argentique noir et blanc, ou virage sépia.
Technophile Père Siffleur


Katana

Citation de: Gérard B. le Novembre 22, 2023, 12:48:33
Tout un article pour à la fin réclamer des dons.

Comme beaucoup d'autres sites d'informations, indépendants, qui vivent beaucoup sur des dons. Ca n'a rien de choquant, et ne remet pas en cause la véracité des articles.
Il m'arrive de lire des infos, sur le site "The Conversation" et ils sont un poil plus agressifs, parce qu'il y a des pop-up qui surgissent de temps à autres, ce qui ne les empêche pas de publier des articles de qualité.
Là, c'est en fin d'article, c'est quand même plus sympa pour les lecteurs.

nicolas50110

J'avoue d'avoir été déçu de ces méthodes surtout  de la part de photographes m'ayant fait rêver avec leur photos, cela va me détourner un peu des salons , livres et être plus suspicieux sur les récits d'aventures! Ayant tenter à de nombreuses reprises la photo d'une buse fondant sur sa proie sans succès et l'ayant vu une seule fois mais juste au moment ou je passais sous le barbelés d'une clôture sans pour saisir cet instant je me posais la question comment font-ils? j'ai le matériel (j'ai la chance d'avoir pu m'offrir tout ce que je rêvais plus jeune, que ce soit boitiers ou objectifs), je vois fréquemment les buses et aucuns résultat sur un acte de prédation! Maintenant je sais!
Dans un mois je pars au royaumes des panthères des neiges, là aussi je sais qu'un gite garanti de la photographier, en attachant un veau retiré de la mère qui va pleurer toute la nuit, assurant de voir une panthère confortablement installé! le séjour de 5 jours coutant autant  que mes 5 semaines avec un guide, un chauffeur, le logement chez l'habitant dont une partie chez des nomades sur de hauts plateaux pour tenter de voir des loups. Là ce sera juste la connaissance de mon guide et la chance! Peut être sans résultat, mais le dernier hiver m'avais offert la rencontre avec 6 panthères me laisse rêver à de belles rencontre sans artifice dans des paysages magnifiques! Pour aujourd'hui ma prise fut plus modeste!

Kotsikia

C'est un peu plus vieux mais illustre encore mieux le fond du problème:

https://nac-magazine.com/2018/11/14/ce-photographe-a-t-il-utilise-des-mulots-morts-pour-ses-cliches-naturalistes/

Attaqué de toutes parts par d'odieux aigris, le pauvre photographe a du en partie se reconvertir. Je crois que désormais il immortalise Madame Macron, députés et ministres ainsi que diverses manifestations pour le compte d'agences de presse. Impossible de tuer un ministre pour figer sa pose, mais ils la prennent volontiers. Et on peut facilement en apercevoir de très près sur rendez-vous. Et pas trop tôt le matin! Le truc pour se simplifier la vie, en fait, c'est donc de bien choisir son espèce. Consultés sur l'origine de ces dernières photos, tous les naturalistes se sont accordés sur le fait qu'il s'agit bien de députés vivants, pris dans leur milieu naturel.

Ce photographe se présente comme un naturaliste amoureux de la nature. Il faut lire son interview. Comme il jure encore que les mulots étaient vivants, le lecteur doit se faire une idée en regardant les photos. Il faut bien gagner sa vie.

agl33

Citation de: nicolas50110 le Novembre 22, 2023, 22:07:19
J'avoue d'avoir été déçu de ces méthodes surtout  de la part de photographes m'ayant fait rêver avec leur photos, cela va me détourner un peu des salons , livres et être plus suspicieux sur les récits d'aventures! Ayant tenter à de nombreuses reprises la photo d'une buse fondant sur sa proie sans succès et l'ayant vu une seule fois mais juste au moment ou je passais sous le barbelés d'une clôture sans pour saisir cet instant je me posais la question comment font-ils? j'ai le matériel (j'ai la chance d'avoir pu m'offrir tout ce que je rêvais plus jeune, que ce soit boitiers ou objectifs), je vois fréquemment les buses et aucuns résultat sur un acte de prédation! Maintenant je sais!
Dans un mois je pars au royaumes des panthères des neiges, là aussi je sais qu'un gite garanti de la photographier, en attachant un veau retiré de la mère qui va pleurer toute la nuit, assurant de voir une panthère confortablement installé! le séjour de 5 jours coutant autant  que mes 5 semaines avec un guide, un chauffeur, le logement chez l'habitant dont une partie chez des nomades sur de hauts plateaux pour tenter de voir des loups. Là ce sera juste la connaissance de mon guide et la chance! Peut être sans résultat, mais le dernier hiver m'avais offert la rencontre avec 6 panthères me laisse rêver à de belles rencontre sans artifice dans des paysages magnifiques! Pour aujourd'hui ma prise fut plus modeste!

Belle photo.

digital

#14
Citation de: agl33 le Novembre 23, 2023, 12:08:19
Belle photo.
Beau commentaire de commentaires  ;D ;D ;D

kochka

Il y aune trentaine d'années, j'ai filmé, au bord  de notre étang, à mes pieds et en S8, des jeunes ragondins et leur mère qui venaient cherche les carottes proposées par une voisine.
Etait-ce tricher?
Autre cas: Dans l'Okawango nous avons régulièrement photographié des familles de lions à 8-10 mètres.
Ce n'était pas dans un parc animalier, mais dans la vraie nature, avec des lions parfaitement libre d'aller et venir et personne ne leur porte à manger.
D'accord nous couchions sous la tente et nous étions venus en voiture, sinon ils nous auraient dévorés.
Fallait-il pour faire plus nature, avoir marché deux mois dans la savane avec un caravane de porteurs avec leurs ballots sur la tête comme en 1880? (Photo non recadrée).
Technophile Père Siffleur

Kotsikia

Vous pouvez bien prendre les lions en photo où vous voulez, du moment que ça ne dérange pas les lions. Quel rapport avec le sujet? Des photographes qui dissimulent les conditions de prise, ou refusent de les avouer, pour se donner l'air de vrais naturalistes, et gagner des concours au prix de leur dissimulation, voire de leur mensonge, en se la jouant grand spécialiste des moeurs animales. Des photographes prêts à tuer ou congeler leurs sujets pour leur faire prendre la pose? De bons photographes ont déjà gagné des concours avec des photos d'animaux prises au zoo. Simplement ils le déclaraient et le jury statuait en connaissance de cause. Mais ne pas le dire, et prétendre par ailleurs être ce qu'on n'est pas pour mieux vendre, ce n'est pas très moral.
Par curiosité vous en pensez quoi, de l'illustre photographe des mulots extra-terrestres?

Bien amicalement.

agl33


kochka

Citation de: Kotsikia le Novembre 23, 2023, 21:42:44
Vous pouvez bien prendre les lions en photo où vous voulez, du moment que ça ne dérange pas les lions. Quel rapport avec le sujet? Des photographes qui dissimulent les conditions de prise, ou refusent de les avouer, pour se donner l'air de vrais naturalistes, et gagner des concours au prix de leur dissimulation, voire de leur mensonge, en se la jouant grand spécialiste des moeurs animales. Des photographes prêts à tuer ou congeler leurs sujets pour leur faire prendre la pose? De bons photographes ont déjà gagné des concours avec des photos d'animaux prises au zoo. Simplement ils le déclaraient et le jury statuait en connaissance de cause. Mais ne pas le dire, et prétendre par ailleurs être ce qu'on n'est pas pour mieux vendre, ce n'est pas très moral.
Par curiosité vous en pensez quoi, de l'illustre photographe des mulots extra-terrestres?

Bien amicalement.
Je comprends ce que tu veux dire.
Simplement lorsque je prends une photo, je ne me pose jamais la question d'un concours.
D'autre part, si la photo me plait, et que les animaux ne sont pas empaillés, je ne me demande pas si le photographe est venu à pieds ou en katkat? ( j'exagère, je sais). Ce serait différent si l'on avait dressé un kangourou à faire de la pèche sous marine, en prétendant que c'est un comportement naturel.
Lorsque l'on a  une photo de chat qui saute pour attraper quelque chose, que ce soit pour tenter d'attraper un moineau qui passait imprudemment par là, ou un reflet sur une vitre créé par le photographe, ce qui compte de mon point de vue, c'est l'attitude naturelle du chat.

Ensuite faut-il déclarer toutes les astuces du métier, c'est une autre histoire.
Toujours de mon point de vue, l'important n'est pas la difficulté à prendre une photo, mais ce que montre la photo. Une image doit raconter quelque chose, sauf si elle est descriptive et alors un papillon peut être piqué sur son bouchon.

J'avais pris dans un zoo de Sydney, la photo d'un chat pécheur. Photo tout à fait ordinaire, mais où je vois dans le regard du chat toute la misère d'un animal sauvage retiré de son milieu naturel, qui ne sait plus quoi faire de sa vie. Aucune difficulté à la faire, mais c'est le regard dans le vide vide du chat pécheur qui m'a intéressé.
D'autre n'y verront rien du tout.
Mais chacun voit ce qu'il veut dans une image.

Technophile Père Siffleur

apiaster

Citation de: kochka le Novembre 24, 2023, 17:18:05

Toujours de mon point de vue, l'important n'est pas la difficulté à prendre une photo, mais ce que montre la photo. Une image doit raconter quelque chose, sauf si elle est descriptive et alors un papillon peut être piqué sur son bouchon.


Je suis bien d'accord, une image doit raconter une histoire, et moi non plus je n'accorde pas beaucoup d'importance au "mérite". Mais ce qui m'importe plus encore que ce que montre la photo, c'est son âme. Et c'est là que la démarche pour l'obtenir va quand même avoir une influence. On voit de plus en plus de clichés parfaits mais "qui sonnent faux ou creux"... et avec l'IA ce sera de pire en pire. A mon humble avis, le photographe ne doit plus se contenter de montrer une "belle photo", et le spectateur lui doit s'interroger. C'est toute notre culture de l'image qui est à revoir.

barberaz

Si cela n'engendrait pas de perturbations sur la faune, il n'y aurait pas de sujet, chacun serait libre de choisir sa quête selon la façon dont il désire tourner son esprit.
Cela montre qu'au delà de l'intérêt que l'on porte à la nature, la passion quelle qu'elle soit, allié à l'égo engendre toujours des comportements contradictoires et irresponsables.
Sans doute est t-il moins question ici de chercher des vérités extérieures que de débusquer les mensonges en soi que l'on est capable d'accepter pour aller faire une photo. Nos images sont comme des miroirs, en les regardant nous devrions toujours pouvoir nous reconnaître.


kochka

Perturber la faune est surtout une question de volume de visiteurs.
Quelques individus ne posent pas de pb, mais la masse peut mener des changements de comportements et une agressivité des animaux qui cherchent à obtenir de la nourriture, par ex.
Le développement incroyable du tourisme, résultat de l'élévation du niveau de vie a eu une forte influence, sans compter la pollution apportée.
Les paradis naturels ont presque tous disparus. L'augmentation de la population humaine a réduit la place r2servée aux espèces dite sauvages.
Une émission hier montrait un rhinocéros du Népal, entrant en ville pour cherche à manger. Ce n'est pas lui qui a bougé, mais la ville qui a avancé sur son territoire.
Faire la photo que l'on n'a vue mille fois devient difficile, et si l'on doit en vivre c'est bien pire.
Pour en revenir au sujet, dans ces conditions, je n'oserai critiquer un peu de mise en scène.
Technophile Père Siffleur

barberaz

#22
Pour tout un tas de raisons le tourisme de masse est la cerise sur le gâteau empoisonné du consumérisme, et cela me fait revenir à l'article :

Olivier Larrey (Lauréat à Montiers) considère qu'il n'existe aucune alternative au nourrissage pour observer ces mythiques créatures que sont ours et loups. Or, ne plus les photographier les condamnerait à une dangereuse invisibilisation : « Si plus personne ne s'émeut des persécutions dont ils font l'objet, que deviendront-ils ? Des aphrodisiaques pour de riches chinois ? »« Ces images ont un rôle éducatif essentiel. » Olivier Larrey décrit l'émerveillement des enfants rencontrés dans les écoles, devant les images de ces prédateurs iconiques. Une émotion susceptible de semer des graines, et de créer de futurs ambassadeurs de la cause animale. « Grâce à ça, je peux leur parler de la faune de leur jardin. C'est un point d'entrée pour s'intéresser aux mésanges, aux hirondelles, aux hérissons... »

En quoi ses photos sont nécessaires à la pédagogie, n'avait-on jamais photographier cette animal avant ? Faut-il photographier un ours attiré par des carcasses mise à sa disposition comme dans un zoo pour qu'il ne soit pas persécuter ? Et se justifiant de ces croyances il devient un défenseur de la cause animale transmettant son expérience en affut 5 étoiles aux futurs ambassadeurs de la cause animale, pendant que d'autres comme ce chercheur spécialiste de l'ours pour l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) affirme que mettre à disposition une nourriture facile et prévisible entraîne des regroupements d'individus artificiels... et préjudiciables.
« Les effets collatéraux sont nombreux : augmentation des combats, propagation de maladies, modification des rythmes d'activité quotidiens et saisonniers... Voire même infanticides, si les femelles suitées [ayant des petits] y rencontrent des mâles adultes en période d'accouplement. »


Olivier Larray, évoque t-il aussi cela pour émerveiller les enfants et inspirer les futurs ambassadeurs de la nature ?

Et pour finir je trouve tout aussi pathétique l'attitude de Christophe Pereira, directeur du festival de Montier-en-Der qui en guise de réponse à ce qui précède se justifie par ces mots : « Nous ne sommes pas les renseignements généraux. Et puis quelle différence y a-t-il avec quelqu'un qui mettrait un nichoir au pas de sa porte pour photographier les chardonnerets ? »« Une image est belle, point. Il n'y a pas à polémiquer »

La réponse type de quelqu'un qui voit dans la nature une stratégie de développement touristique régionale, comme son lauréat voit dans sa pratique photographique une protection de la nature.

kochka

L'un va difficilement sans l'autre.
A moins de prôner un élitisme certain et de réserver les possibilités de voir la nature lointaine et originale à quelques individus sélectionnés, mais comment ? Et par qui?
Technophile Père Siffleur

apiaster

Citation de: barberaz le Novembre 27, 2023, 21:59:52

Et pour finir je trouve tout aussi pathétique l'attitude de Christophe Pereira, directeur du festival de Montier-en-Der qui en guise de réponse à ce qui précède se justifie par ces mots : « Nous ne sommes pas les renseignements généraux. Et puis quelle différence y a-t-il avec quelqu'un qui mettrait un nichoir au pas de sa porte pour photographier les chardonnerets ? »« Une image est belle, point. Il n'y a pas à polémiquer »

La réponse type de quelqu'un qui voit dans la nature une stratégie de développement touristique régionale, comme son lauréat voit dans sa pratique photographique une protection de la nature.

Il y aurait beaucoup, beaucoup à dire sur le sujet, mais c'est exactement cela. Il faut pas toucher à ce nouveau business, quitte à fermer les yeux sur les mauvaises pratiques et leurs conséquences (tiens, ça me rappelle une certaine corporation ... )