Vente photos et status légal...

Démarré par Lictor, Décembre 16, 2007, 19:08:12

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detec13

Avant, je sais c'était il y a bien longtemps. Les photos étaient rares, précieuses. Il fallait être un peu savant, un peu chimiste, un peu magicien, pour régler tout "ces machins". Les photographes de mariage travaillés à la chambre photo. OK c'était parfois un peu suranné. Puis le 24 X 36 est arrivé, les appareils se sont démocratisés, la technique à évolué s'est simplifié. Les amateurs se sont pris de passion pour la photo. Je suis certain que des pros de l'époque ont du crier à la concurrence déjà à cette époque.

Aujourd'hui avec un boitier qui tient dans la main ont peut faire des photos comme avec mon Nikon F2, son moteur et son 180 mm 2,8 IF ED. (Poids Net 2,300 kg...). C'est pas juste...

Les temps changent, le numérique, Internet. tout change, méfiance. Il restera certainement pour des photographes pros de demain, mais peut être que leur métier, leur tarifs et leur rêgles du jeu sont à inventer.

J'ai mangé des sandwichs pendant des lustres pour me le payer ce F2 d'occas (il y a bien longtemps) mais maintenant il trône sur une étagère pour laisser sa place à un EOSmachinchose.

Au bureau j'ai eu la chance de travailler dans la presse des nous achetions des photos en agences au tarifs (négocié) de 150 euros de maintenant, que ce soit des images du président en voyage au bout du monde ou de la Tour Eiffel. Internet est arrivé la-dessus les commissions des vendeurs ont fondus comme neige au soleil. Puis le métier de vendeurs a changé ou dispa

Il faut ouvrir les yeux et peut être essayer de guider le changement plutôt que de le subir.

Cedric_g

Bonsoir

Juste pour dire que le parallèle de Lictor (je crois, cf page 1) de Tata Ginette qui fait son propre site web n'est pas applicable, c'est comme tous les particuliers qui font les photos de leur petit dernier avec leur compact numérique... Ils ne "volent" pas réellement le travail du photographe de quartier, ils utilisent un outil parmi d'autres.

Tout comme le mec qui repeint sa maison tout seul ne fait pas concurrence au peintre professionnel, ou celui qui monte un mur concurrence au maçon. C'est quand il va le faire chez les autres les soirs ou les WE moyennant espèces sonnantes et trébuchantes (ou pas d'ailleurs) qu'il commence à en faire, de la concurrence !

Les agences de comm' j'en suis revenu, idem les collectivités (dernière en date, la ville de Lille, qui voulait une de mes photos gratuitement pour illustrer une campagne d'affichage à l'échelle européenne... "On n'a pas les moyens" : mais bien sûr ! J'ai conservé les échanges de mails pour les mettre sous verre  ;D )

Guincho

Je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui se trouvent sans le vouloir dans la situation de Lictor, ça nous tombe dessus et avant même de savoir quelles sont les demarches qui permetrait de vendre ses photos dans les règles, on ne sait déjà même pas leur valeur sur le marché, on a aucun repère.
On commence par les donner, parceque l'on est flaté, ensuite on les vends mais pas cher de peur d'abuser et toujours parceque l'on a aucun repère.
Ensuite on entend parler de l'Agessa, on comprends pas tout mais à force on finit par y arriver.
On réalise alors qu'il existe un barrême mais il n'est accessibe que contre la modique somme de 180 euros (ça fait cher quand on vends 20 tirages par ans, qui plus est quand on ne les vend pas au bon prix faute de repères !).
Donc on abandonne ou on continue au black.
Ou dans le meilleur des cas on se met à la page parceque son chiffre commence à augmenter sérieusement !
Le bouquin de Delamare est bien fait et comprends assez vite pas mal de chose.
Mais pour moi, il serait essentiel que le prix marcher soit clair et facillement accessible, ça éviterait les abus de ceux qui profitent des débutants du fait de ce flou artistique !!!!
C'est quoi l'interret de cacher ce barrème (qui d'ailleur n'est sans doute pas  indiscutable, mais il a le merite d'exister), obliger à cotiser à l'UPC?
L'UPC apporte bien d'autre choses qui elle meritent sans doute les 180 euros et qui rend juducieux sans doute le fait d'adherer.
Alors je ne comprends pas trop, à part mettre des battons dans les roues des pros, je ne vois pas ce que cela apporte.

Un peu plus de clarté dans ce milieu éviterait les derives involontaires, ça limiterait un peu la casse, il y a bien assez déjà des dérives volontaires, non !

A+ Guincho

(Un amateur qui devrait recevoir d'ici peu son n°Siret )

vernhet

à ce niveau de c...,laissez-le aller se faire m...pour une poignée d'euros.Après tout,c'est pas interdit d'aimer ça !

photodrone33.com

#54
Citation de: xav le Décembre 17, 2007, 13:07:09
Mais le pire, c'est que c'est simple!!!!!
Le formulaire prend 5 minutes à remplir, tu le déposes, et tu obtiens ton N° siret en qq jours.
La déclaration aux impôts, la tva, l'agessa, là aussi hyper simple, et en plus, les cotisations sont faibles là-dessus!!
Bien sûr, il faut prendre un peu de temps et se donner la peine de parcourir 2-3 sites internet (qq heures tout au plus), mais bon sang, c'est peanuts!!
Pour moi, ce supposé "excès de paperasses et de procédure", c'est une bonne excuse pour s'acquitter de le faire. Là c'est sûr, c'est plus simple...

le N° Siret est nullement obligatoire MDR...
quand aux autres demarches... telecharger un modele de facture à l'AGESSA et c'est tout ! puis faire le calcul qu'appliquera l'AGESSA (precompte) et envoyer cette facture (en fait note de droits d'auteur) à la boite qui utilisera les photos. je peux procurer à qui me le demandera un modele tout prêt sur excel qui calcule tout seul...

Je deconseille (c'est de la folie) de cder les droits de l'ensemble des photos mais de les laisser faire un choix...

allez, bonne prise de tête pour les autres.