Y a t-il un truck pour ne pas coincer les films dans les spires au chargemenent?

Démarré par ChristianBe, Décembre 21, 2009, 12:16:53

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titisteph

Oui, bon, il y a peut-être mieux que Paterson, mais ça va bien quand même!
Je n'ai pas grand chose à reprocher aux spires. Par contre, les cuves qui fuient (le charme des paterson!) sont plus pénibles.

foutografe

Au pire, si les conseils très pertinents ne suffisent pas, avec des spires Paterson, il est toujours possible de tout mouiller, à l'eau distillée, et de raccourcir le temps de développement d'environ 20" pour 8 à 12' de développement : cette pratique m'a toujours permis de m'en sortir avec un 36 vues ou un film 120 qui refusait d'avancer, quand la spire commençait à se dégrader, ou était moins sèche que je le croyais.

Alain

askeber

 [at]  foutographe: Est-ce à dire qu'en mouillant tout on arrive à rentrer le reste du fim dans la spire????
?

Gér@rd


Citation de: foutografe le Janvier 12, 2010, 13:39:07
"Au pire, si les conseils très pertinents ne suffisent pas, avec des spires Paterson, il est toujours possible de tout mouiller, à l'eau distillée,"

Effectivement, j'ai jamais essayé mais je suppose que ça doit marcher... Le plus simple me semble alors de préparer une cuvette d'eau à 20° et d'y aller franchement (dans le noir) en y plongeant les mains, la spire et la bobine de film ! Pour l'inversion de film (diapo N&B par exemple) je fais déjà comme ça pour insoler (dans une cuvette d'eau ça permet d'éviter les irrégularités dûes aux gouttes d'eau)...

Gérard

foutografe

Oui Askeber, sans problème.

J'ai commencé avec un film 120 complètement bloqué et gondolé parce que ma spire Paterson contenait encore quelques gouttes d'eau côté bas, et j'ai pu la charger plus facilement qu'à sec, parfaitement sec.

Du coup je l'ai fait en 24x36 quand j'étais à la bourre : même constat.

D'où dépannage quand la spire se dégradait et commençait à coincer en 24x36, même parfaitement sèche et une amorce bien biseautée, avec double biseau (biseau à environ 45° dans la barrette entre les perforations et environ 20-30° dans la bordure non perforée, raccords arrondis, film coupé au ras des perforations pour éviter les crans, le tout parfaitement symétrique) : un plongeon dans l'eau à la température, un égouttage et c'était chargé jusqu'à 41-42 vues. J'achetais le film en bande et remplissait mes chargeurs à fond.

C'était au boulot où je n'étais pas le seul à développer mes films, mais j'avais de l'eau distillée chambrée à volonté.

Attention : il faut ressortir le film avant de le charger à nouveau, film et spire préalablement immergés dans l'eau, l'idéal étant de bien mouiller le film à la déroulée avant de le charger, placer l'ensemble dans la cuve remplie d'eau et d'attendre 1 à 2 mn, avec agitation légère pour évacuer d'éventuelles bulles d'air, pour que la pénétration de l'eau dans la gélatine soit uniforme.

Avec un révélateur concentré type D76D ou ID11 je n'avais pas besoin de corriger la concentration, avec le Rodinal 1/50 je montais en 1/48 et réduisais de 20 à 30"(après essais) le temps de développement pour des films type Agfapan 25, Adox KB17, Ilford Pan F et FP4, Kodak  ? 125 ASA.

Car ma cuve Paterson perso (de 1969) manipulée soigneusement ne m'a jamais posé de problème de chargement ou d'étanchéité et même avec 41-42 vues et en 120 j'ai toujours travaillé à sec. Je possède également une cuve à bande gaufrée plus facile à charger, surtout en 120 mais la mise en place de la bande gaufrée/film est plus aléatoire, d'où des risques d'irrégularités locales au développement.

Gérard, j'ai aussi fait des diapos N&B avec des films négatifs sensibilisés chimiquement avec et sans immersion dans l'eau sans être gêné par les gouttes d'eau en éclairage ambiant naturel diffus.

Alain

Gér@rd


Citation de: foutografe le Janvier 12, 2010, 16:40:11
"Gérard, j'ai aussi fait des diapos N&B avec des films négatifs sensibilisés chimiquement avec et sans immersion dans l'eau sans être gêné par les gouttes d'eau en éclairage ambiant naturel diffus."

Merci de ta réponse. En fait, moi j'ai toujours été gêné par des irrégularités de développement en diapos N&B. Jusqu'au jour où j'avais lu ce conseil d'immerger complétement dans l'eau pour qu'il n'y ait justement pas de gouttes (agissant comme des petites loupes)... Sinon je comprends pas ce que tu veux dire par "en éclairage ambiant naturel diffus" ? Moi pour faire l'insolation avant le 2ème développement j'ai toujours utilisé une lampe assez forte (150 ou 200 w).

Gérard

foutografe

Gérard, je n'utilisais pas de lampe, justement pour éviter ces problèmes d'irrégularité d'éclairage +/- directif.

Le traitement de sensibilisation chimique est du genre violent et favorise le mouillage du film d'où des gouttes d'eau discrètes

Je sortais la spire de la cuve dans une pièce aux murs de teinte claire, avec voilage sur la fenêtre, par temps gris, lumière contrôlée à la cellule, d'où temps d'exposition un peu plus long, donc + confortable et qui laissait le temps de changer l'orientation de la spire pour plus d'uniformité d'éclairage, il s'agissait d'illustrer un exposé (repro de dias couleur en N&B) pour le club photo, pas d'une production de masse.

Alain

Gér@rd



Merci de ce tuyau (faudra que j'essaye aussi cette méthode si je refais de la diapo N&B) c'est intéressant et sans doute plus confortable que la méthode de la cuvette d'eau. Dans une cuvette d'eau ça marche aussi très bien (je n'ai plus jamais eu de pb par la suite) mais ça oblige à garder les mains dans l'eau pendant une bonne minute pour retourner la spire de temps à autre...

Gérard

askeber

Merci foutographe pour ces précieuses indications.

Ca fait une procédure de dépannage efficace !

bh