Je vais investir prochainement dans un reflex mais je suis "perturbé" par les balances des blancs plus ou moins fiables. Quels sont les reflex les plus performants de ce point de vue ; merci de vos conseils !
Le S5 a, sur de nombreux points et en particulier celui là, excellente réputation ... et je sais de quoi j'cause, j'en ai un. En BdB auto, même sous eclairage multiple (tungstène, fluo) comme dans un gymnase, il s'en sort mieux qu'un D300.
Merci Léon de ton avis ! mais le S5 est un peu limité en definition... pas pratique pour recadrer...
Comment ça marche d'ailleurs ?
Comment peut-on déterminer la température de couleur à partir de l'image du capteur ?
Une analyse à partir de quoi ?
Comment savoir où il y a du blanc dans l'image (s'il y en a) ?
Rien de mystérieux...
Dans une scène normale, multicolore, comment l'appareil sait-il ce qui est blanc ?
Et dans une scène sans blanc, l'appareil détermine tout de même une température de couleur.
Sur quelle base ?
Tout le monde ne prend pas des murs blancs ou une feuille de papier blanche en photo.
Pourquoi ne pas opter pour un truc du genre expodisc?
Citation de: seba le Mai 08, 2008, 15:31:56
Rien de mystérieux...
Dans une scène normale, multicolore, comment l'appareil sait-il ce qui est blanc ?
Et dans une scène sans blanc, l'appareil détermine tout de même une température de couleur.
Sur quelle base ?
Tout le monde ne prend pas des murs blancs ou une feuille de papier blanche en photo.
+A avec Seba. Non la balance des blancs en photo c'est plutot très pointu
Oui, bon, c'est pas très clair pour moi.
Ce qui m'intéresserait, c'est de savoir comment la balance des blancs automatique détermine la température de couleur quand on photographie une scène quelconque sous un éclairage quelconque.
Quel est le principe de base (s'il y en a un), sans rentrer dans les détails.
En tout cas je ne comprends pas comment on peut y arriver.
Pour en revenir à la question initiale le S5 est excellent dans la gestion de la BdB. Les JPG sortis du boitiers sont nickels dans des ambiances autres que plein soleil, les vitrines de nuit par exemple.
+1 avec scsi hier à 23h33; il y a même une marque qui était réputée pour ne pas avoir de dérive couleur (même légère) quand on monte dans les zisos ;)
c'est pas de la pub, juste un constat re- ;)
bon les pellicules ça revient cher la photo ratée, mais des fois cela a un coté cool, vous n'imaginez pas :D 8)
J'ai deux appareils : un Pentax Optio E10 et un Nikon D200.
En balance des blancs auto, le Pentax donne des couleurs très diverses même sur des scènes quasi identiques.
Le D200 est beaucoup plus constant.
Cela dit, je ne cherche pas à résoudre un problème, je voudrais comprendre comment ça marche.
Bon.
J'ai compris qu'on peut choisir un température de couleur ou calibrer l'appareil sur un objet blanc.
Mais ce qui m'intéresserait, ce serait de savoir comment marche la balance des blancs en automatique, sur un sujet quelconque et un éclairage quelconque.
Sans régler ou calibrer quoi que ce soit.
Comment ça marche ?
Citation de: seba le Mai 09, 2008, 19:33:55
Bon.
J'ai compris qu'on peut choisir un température de couleur ou calibrer l'appareil sur un objet blanc.
Mais ce qui m'intéresserait, ce serait de savoir comment marche la balance des blancs en automatique, sur un sujet quelconque et un éclairage quelconque.
Sans régler ou calibrer quoi que ce soit.
Comment ça marche ?
j'imagine qu'il doit essayer de neutraliser les dominantes, un peu comme dans photoshop quand tu décides du point gris avec la pipette dans les niveaux.
Ouais mais avec Photoshop c'est toi qui choisit une plage au pif (ce que tu supposes être blanc ou gris en fait).
Sur une photo comme celle-ci, par exemple, rien n'est blanc (à part les reflets sur les feuilles peut-être mais faisons-en abstraction).
Imaginez un sujet où rien n'est blanc ni gris.
Pour reproduire correctement les couleurs, l"appareil doit trouver la bonne température de couleur.
Il se base bien sur quelque chose.
Mais quoi ?
CitationSur une photo comme celle-ci, par exemple, rien n'est blanc (à part les reflets sur les feuilles peut-être mais faisons-en abstraction).
Imaginez un sujet où rien n'est blanc ni gris.
Pour reproduire correctement les couleurs, l"appareil doit trouver la bonne température de couleur.
Il se base bien sur quelque chose.
Mais quoi
mon idée est purement intuitive, mais étant donné l'absence de réference (element neutre connu et repéré impossible en auto) j'imagine que
1/la mesure doit se baser sur le desequilibre marqué dans une couleur et dans l'ensemble de l'image(le bleu en lumière chaude et inversement) et corriger en sens opposé .
2/ la marge d'intervention doit être limitée par construction (ce qui permet d'éviter de corriger entièrement des décalages trop importants et risquer les grosses erreurs d'interprétation trop simplistes=>l par ex la lumière artificielle n'est jamais entièrement corrigée en auto dans les apn.
En fait le gros des corrections porte sur le rouge ou le bleu avec (sans doute)des limitations d'amplitude d'intervention qui permettent de rester dans les variations de résultats acceptables.(car une sous correction est mieux acceptée qu'une bascule hideuse)
des algorithmes "garde fous" par exemple pour le vert tres couramment massivement présent en paysage (ton exemple) mais (quasi) inexistant en lumière incidente doivent permettre d'éviter les corrections inutiles dans ce cas de figure..
donc en fait il s'agit plus de la detection d'une presence massive d'une dominante rouge ou bleue et d'une correction "sous proportionnelle" et limitée en amplitude. Donc d'un maintient dans un equilibre acceptable par nos sens plutot que d'une correction rigoureuse.
D'autrepart il faut bien comprendre que dans le cas de conditions de prise de vues courantes 8 fois sur 10 on est en lumière du jour et les sujets presents dans l'image sont variés en couleur, leur moyenne est alors assez proche du gris moyen et les variations de cette moyenne sont en fait relativement faibles et là aussi les corrections doivent être "contenues" dans une fourchette suffisamment étroite pour rester acceptables.
Les meilleurs resultats de tel constructeur en BB vs un autre doivent être liés au savant dosage des variations de leur progressivite et degressivité et des blocages de certaines réactions inutiles (mon exemple du vert)
un element d'illustration de ce que je disais quant à la correction incomplete des variations d'éclairage et donc en fait d'une limitation des erreurs en profitant de la tolérance de notre cerveau peut se voir ici pour le 40 D mais tres semblable avec les autres appareils.
Au final l'intervention de la BB auto doit être relativement faible en amplitude et donc limitée en erreurs importantes.
http://www.dpreview.com/reviews/canoneos40d/page21.asp (http://www.dpreview.com/reviews/canoneos40d/page21.asp)
ou
http://www.dpreview.com/reviews/fujifilms3pro/page20.asp (http://www.dpreview.com/reviews/fujifilms3pro/page20.asp)
un autre element qui conforte l'interêt de ne pas corriger à fond la lumière incandescente est que, dans ces conditions, la lumière bleue est extrêmement pauvre, et comme, en plus, les photosites bleus sont les moins sensibles, cette couche supporterait tres mal une amplification forte qui serait necessaire...d'où une autre bonne raison à cette limitation, même en mode incandescent.(même si dans ce cas c'est plus corrigé)
en revanche avec les appareils à faible bruit intrinsèque (D3 par ex) le mode incandescent corrige completement car la meilleure performance en S/B peut supporter une plus forte amplification du canal bleu. (mais toujours moins en mode auto pour limiter l'amplitude de variation possible de l'automatisme et donc les risques d'erreurs et de bascule évoquées dans l'autre post)
J'ai lu l'extrait en italique mais je n'y comprends rien.
La photo que j'ai montrée a été prise en balance des blancs auto et finalement c'était pas mal, malgré un sujet monochrome.
Un petit test qui me déroute complètement.
Trois photos prises sous le même éclairage tungstène, balance des blancs auto.
1 - feuille blanche
2 - feuille jaune
3 - les deux feuilles sur la même image
Et bien ça me sidère.
Le blanc est à peu près blanc et le jaune est à peu près jaune.
Et en plus les couleurs sont quasi constantes entre les images (1 et 3) et (2 et 3)
Comment l'appareil sait-il que le papier jaune est jaune et que ça ne serait pas du papier blanc éclairé par une lumière jaune ?
Là, vraiment, je suis sidéré.
Re-test tout aussi incroyable, sinon plus.
Trois photos d'une feuille de papier blanc sous éclairage tungstène.
1 - balance des blancs auto
2 - balance des blancs réglée sur tungstène
3 - balance des blancs réglée sur lumière du jour
Et ben là, pour moi ça tient de la magie.
Comment l'appareil peut-il déterminer que c'est une feuille blanche avec un éclairage jaunâtre et pas une feuille jaunâtre sous une lumière blanche ?
Alors là, c'est sidérant.
Citation de: seba le Mai 10, 2008, 00:16:45
Un petit test qui me déroute complètement.
Trois photos prises sous le même éclairage tungstène, balance des blancs auto.
1 - feuille blanche
2 - feuille jaune
3 - les deux feuilles sur la même image
Et bien ça me sidère.
Le blanc est à peu près blanc et le jaune est à peu près jaune.
Et en plus les couleurs sont quasi constantes entre les images (1 et 3) et (2 et 3)
Comment l'appareil sait-il que le papier jaune est jaune et que ça ne serait pas du papier blanc éclairé par une lumière jaune ?
Là, vraiment, je suis sidéré.
Encore une fois rien de sidérant en fait.
Comme je le disais plus haut le systeme est incapable de discerner si c'est la lumière qui est jaune ou la feuille.
Mais il est programmé pour ne corriger que jusqu'à une certaine limite
justement par cette incapacité et donc pour éviter un exces de correction par erreur (inévitable puisqu'il est incapable de discerner la lumière incidente de la lumière reflechie).
Partant de là la lumière incandescente reste jaune en balance auto (faible correction) et reste jaune identiquement si c'est une feuille jaune (il ne corrige pas davantage, puisqu'il est il ne corrige plus au dela de 3400K au mieux) et identique encore si la feuille est moitié moitié puisque l'éclairage est de toutes manières déja tellement jaune qu'il depasse la limite de correction du systeme (3400K)
En mode "tungstene" il corrige comme on l'a programmé, c'est à dire un peu plus qu'en mode auto, car c'est une demande de l'utilisateur (et on peut considerer que des lors il s'agit bien de lumière incandescente sans risque d'erreur)
Donc comme dit précedement le systeme (BB
auto)étant incapable de cette performance on le limite en amplitude de correction et cela permet de rester dans des variation acceptables même si elles sont en partie erronées.
je n'ai peut être pas formulé clairement......en résumé:
la bb auto n'est active que jusqu'à environ 3400K (et ne corrige plus complètement la dominante bien avant cette limite)
en dessous la correction reste la même qu'à 3400K
donc
1/une feuille blanche éclairée par du 3400K reste jaune
2/une feuille jaune sera encore plus jaune, logique puisque la correction est au plancher!
3/et une feuille moitié moitié sera moitié tres jaune, moitié moins jaune puisque rien n'a changé en correction entre les trois cas, elle est au plancher
C'est un problème insoluble en réalité. L'appareil ne peut tout simplement pas déterminer ce qui est blanc sans connaitre la température de couleur de la lumière qui éclaire la scène. C'est pourquoi certains appareils étaient dotés d'un capteur de lumière d'ambiance pour aider à déterminer la juste balance des blancs. Mais là encore, ça ne marche pas si formidablement que ça.
Ce qui marche, c'est la comparaison de ce que voit le capteur avec des profiles connus d'éclairement : lumière du jour, tungstène, etc. Les algorithmes sophistiqués considèrent qu'il peut y avoir plusieurs sources distinctes ayant diverses qualités de lumière, et corrigent en extrapolant entre plusieurs profiles. C'est pour cette raison que l'appareil, en extérieur, ne reste pas collà sur lumière du jour, mais extrapole entre lumière du jour, ombre et nuages.
Et certains flashes annoncent leur température de couleur pour aider le boitier dans son travail.
Lightroom ne fonctionne surement pas autrement en mode auto.
Citation de: fte le Mai 10, 2008, 01:18:15
C'est un problème insoluble en réalité. L'appareil ne peut tout simplement pas déterminer ce qui est blanc sans connaitre la température de couleur de la lumière qui éclaire la scène. C'est pourquoi certains appareils étaient dotés d'un capteur de lumière d'ambiance pour aider à déterminer la juste balance des blancs. Mais là encore, ça ne marche pas si formidablement que ça.
Sans doute à cause des possibilités d'erreurs de jugement du systeme (mesure de lumière incidente (ambiance) différente au niveau de l'appareil de celle du sujet par ex).
Donc le systeme encore une fois est dans l'incertitude et n'a pas de repère absolu donc le constructeur doit laisser une part de limitation dans l'impact des infos du capteur d'ambiance en cas de discordance des deux indicateurs. Cela n'amène d'amélioration que dans quelques cas précis. certainement au niveau d'une meilleure regularité dans des séries d'images faites dans de bonnes conditions (lumière du jour avec des cadrages différents)
C'est peut-être moi mais je ne comprends rien à vos explications.
Ici feuille blanche et lumière du jour (à l'ombre) :
1 - BdB auto
2 - BdB tungstène
3 - BdB lumière du jour
Feuille jaune et lumière du jour (à l'ombre) :
1 - BdB auto
2 - BdB tungstène
3 - BdB lumière du jour
La BdB auto est celle qui donne la couleur la plus fidèle (mais la feuille est d'un jaune beaucoup plus soutenu en réalité).
Entre un feuille blanche qui reçoit une lumière jaune et une feuille jaune qui reçoit une lumière blanche, de sorte que la couleur réfléchie soit la même dans les deux cas, que ferait l'appareil photo ?
Citation de: seba le Mai 10, 2008, 09:34:25
Entre un feuille blanche qui reçoit une lumière jaune et une feuille jaune qui reçoit une lumière blanche, de sorte que la couleur réfléchie soit la même dans les deux cas, que ferait l'appareil photo ?
la même chose! c'est pas compliqué.
et dire que tu ne comprends rien là je suis souffflé...j'ai pourtant essayé d'être clair... :)
je pense que tu ne lis pas attentivement et que tu restes bloqué sur ta façon de penser
Dan tes exemples tu vois bien la demonstration de ce que j'expliquais plus haut:il y a peu de variations (sauf si on impose un type de balance dédiée (lumière tungstene etc...) qui elles sont plus corrigées (variation moins bridée) car choisies par l'utilisateur donc en connaissance de la lumière ambiante, on peut l'esperer.... ;D
le systeme auto est limité en plage de mesure (3400K mini donc il ne corrige plus rien en dessous) et bridé en amplitude de correction (il corrige peu, il essaie d'aller dans le bon sens mais avec prudence, car il n'est pas sur et "il préfère" sous corriger que basculer dans le mauvais sens!)
justement parcequ'il est incapable (comment pourrait il l'être) de differencier la lumière incidente de la lumière reflechie.
Salut Médiator
Citation de: mediator le Mai 07, 2008, 22:37:53
Je vais investir prochainement dans un reflex mais je suis "perturbé" par les balances des blancs plus ou moins fiables. Quels sont les reflex les plus performants de ce point de vue ; merci de vos conseils !
A ta place, je ne choisierai pas un réflex d'après ce critère ! Si tu fais du RAW, ce sera toi qui gèreras ta BB. Il y a bien d'autres critères plus importants que la BB directe.
Amitiés
Martin
Bon.
J'ai photographié des feuilles Canson de différentes couleurs, en lumière du jour.
1 - BdB auto
2 - BdB tungstène
3 - BdB lumière du jour
Avec la plupart des couleurs, il me semble difficile, voire impossible, de faire une relation avec une quelconque température de couleur.
Et pourtant, à chaque fois la BdB auto donne un résultat correct.
L'explication à base de bridage à 3400 K pourrait tenir avec des feuilles blanches et jaunes, mais ici ?
Citation de: seba le Mai 10, 2008, 13:36:05
Bon.
J'ai photographié des feuilles Canson de différentes couleurs, en lumière du jour.
1 - BdB auto
2 - BdB tungstène
3 - BdB lumière du jour
Avec la plupart des couleurs, il me semble difficile, voire impossible, de faire une relation avec une quelconque température de couleur.
Et pourtant, à chaque fois la BdB auto donne un résultat correct.
L'explication à base de bridage à 3400 K pourrait tenir avec des feuilles blanches et jaunes, mais ici ?
1/ il faut tout lire
le bridage à 3400
ETla limitation de l'amplitude de la correction du systeme aboutit à la conservation de faibles variations (corrections) de la couleur photographiée.
autrement dit tu constates que la couleur de tes feuilles est respectée (à peu pres) parceque le systeme auto corrige peu.
2/ une feuille bleue ou rouge ou verte saturée éclairée par une lumière non neutre ne change que peu la couleur (perçue) de la feuille en fait c'est sur cette constatation qu'il est inutile (et dangereux compte tenu de l'impossibilité du systeme de discerner lumière incidente et reflechie) de laisser la bb auto corriger fortement.
3/ comme dit plus haut dans le fil, le systeme auto est aussi logiciellement limité par le concepteur dans ses réactions par des constatations de bon sens:
exemple: une forte presence de vert saturé dans l'image analysée n'est pas prise en compte par le systeme BB auto pour la simple raison que cette
lumière incidente n'existe pas dans la vraie vie et que en revanche c'est un cas ultra courant de photo de "verdure" donc à ne pas corriger!
et des cas comme cela il y en a d'autres (les couleurs saturées en général par exemple, qui ne peuvent en aucun cas être dues à une lumière incidente.)
Donc en fait ce qui t'étonne n'est en fait pas dû à une super efficacité miraculeuse du logiciel de BB auto mais à sa faible intervention dans la pratique.
L'efficacité d'un systeme de ce genre consiste plus à limiter son action en créant des cas d'exclusions multiples de réaction et de limitation d'amplitude de réaction
Citation de: SCSI le Mai 10, 2008, 14:20:34
C'est au contraire une très bonne question (foi de photograveur) qui, une foi résolue, permet de gagner beaucoup de temps et se concentrer sur l'essentiel sans arrière pensée quant à un résultat qualitatif.
Sans doute mais dans l'ensemble (je mettrais le D300 un peu à part, car il est un peu moins bon en ce domaine) les appareils ont des réactions en BB auto assez proches.
Et j'ai remarqué tres souvent lorsque tel ou tel intervenant montre des images d'un appareil en indiquant qu'il le trouve tres bon en BB et meilleur que tel autre il ne s'agit tres souvent que d'une difference de dominante qu'il préfére et donc perçue comme "plus neutre" (et pas d'une neutralité réelle)
et je ne parle pas de l'influence du calibrage ou pas du moniteur qui permet ce jugement.... ;)
Citation de: SCSI le Mai 10, 2008, 14:20:34
Seba: .
Bernard2: maintenant est-il possible de dire que le même résultat serait obtenu avec n'importe quel boitier? J'ai quelques doutes. Les résultats seraient certainement notablement différents en fonction de la «recette» propre à chaque marque, mais il aboutiraient sur des résultats identiques.
loin de moi cette idée il y a des systemes de balance plus ou moins réussis ou plus ou moins réguliers selon ambiance mais ce que je veux dire c'est qu'ils ont les mêmes defauts congénitaux plus ou moins bien compensés par le concepteur.
et les mêmes principes généraux de compensation :la limitation d'action en bas K est le plus commun.
:( Merci aux talentueux commentateurs du fil mais la question initiale était simplement : QUEL EST LE (LES) REFLEX QUI A (ONT) LA MEILLEURE BDB !
Désolé de recadré le fil, mais je suis en phase d'achat imminent et c'est une info importante pour ma prise de décision (précision : je recherche le maximum de fidélité aux couleurs "réelles", je ne suis pas un fan des effets spéciaux) !
Merci de vos réponses ;D ;D ;D
Citation de: mediator le Mai 13, 2008, 08:22:48
(précision : je recherche le maximum de fidélité aux couleurs "réelles", je ne suis pas un fan des effets spéciaux) !
Le maximum de fidélité aux couleurs
réelles, tu l'obtiens en ne mettant
pas la bdb en auto mais en la callant en lumière du jour une fois pour toute. Quand une scène éclairée en tungstène t'apparaît exagérément rouge, c'est qu'elle est comme ça, en couleurs
réelles.
Citation de: mediator le Mai 13, 2008, 08:22:48
:( Merci aux talentueux commentateurs du fil mais la question initiale était simplement : QUEL EST LE (LES) REFLEX QUI A (ONT) LA MEILLEURE BDB !
Désolé de recadré le fil, mais je suis en phase d'achat imminent et c'est une info importante pour ma prise de décision (précision : je recherche le maximum de fidélité aux couleurs "réelles", je ne suis pas un fan des effets spéciaux) !
Merci de vos réponses ;D ;D ;D
Les diverses interventions étaient là pour montrer que justement dans la zone lumière du jour (de 8h à 19H l'été) pour faire simple tous les appareils donnent des resultats fiables en BB auto, les seules différences étant les choix constructeurs portant sur le rendu plus ou moins chaud.Ce critère étant même paramétrable dans certains appareils.
la seule différence (toujours en auto) réellement visible est dans le rendu de la zone qui sépare la lumière du jour de l'incandescent.
mais en éclairage incandescent (encore une fois en auto) ils sont tous tres chauds.
je le redis : le S5 a une excellente BdB avec les éclairages autres que le soleil en plein jour.
Et j'ai plein d'autres photos de nuit en mode auto qui le prouvent : j'ai fait une série de vitrines de magasins à Rome et la seul qui a tirée vers le jaune est celle que j'ai pris en mesure de lumière spot. Toutes les autres (une trentaine) respectent le rendu des couleurs perçu par l'oeil.
Si ton seul ou premier critère est le respect de la balance des couleurs, c'est celui qui te faut.
voxpopuli a tout dit, normal avec son pseudo
le s5
Citation de: voxpopuli le Mai 13, 2008, 10:14:13
je le redis : le S5 a une excellente BdB avec les éclairages autres que le soleil en plein jour.
Et j'ai plein d'autres photos de nuit en mode auto qui le prouvent : j'ai fait une série de vitrines de magasins à Rome et la seul qui a tirée vers le jaune est celle que j'ai pris en mesure de lumière spot. Toutes les autres (une trentaine) respectent le rendu des couleurs perçu par l'oeil.
Si ton seul ou premier critère est le respect de la balance des couleurs, c'est celui qui te faut.
je ne doute pas des qualités du S5 en ce domaine mais je suis tout de même legèrement septique quant aux performa,nces bien superieures en ce domaine dans l'absolu.
Comme je le disais plus haut c'est plus dans la dominante différente que se situent les différences de resultat mais pas dans la réelle neutralité.
sur mire et eclairage controlé cela est evident et moins delicat à verifier que sur des sujets divers où des influences tellement nombreuses et non comparables viennent brouiller les pistes.
voir par ex les resultats du S5 ici
http://www.dpreview.com/reviews/fujifilms5pro/page19.asp (http://www.dpreview.com/reviews/fujifilms5pro/page19.asp)
et du D300 souvent critiqué à ce sujet
http://www.dpreview.com/reviews/nikond300/page21.asp (http://www.dpreview.com/reviews/nikond300/page21.asp)
il y a un leger mieux dans le S5 mais, en fait c'est surtout la couleur dominante qui est différente.
Qualitativement (du point de vue couleur)
le D300 est jaune/orangé en incandescent ) insuffisamment corrigée
le S5 est rouge (le jaune est corrigé mais pas le rouge)
quantitativement
la dominante du S5 est lègerement moins intense...mais c'est assez peu de chose.
sachant que les reglages dédiés sont meilleurs dans les deux appareils (de plus ils sont paramétrables sur le D300) il est peu important de se focaliser sur les resultats des appareils en artificiel auto (http://auto) alors qu'aucun d'entre eux ne donne des resultats neutres dans ces conditions.
Ce qui ne veut pas dire qu'il n'existe pas mieux mais c'est plus cher...(mais pas de miracle en auto incandescent...vous le remarquerez même si le D3 est bien meilleur mais sous ex dans ce test )
http://www.dpreview.com/reviews/nikond3/page21.asp (http://www.dpreview.com/reviews/nikond3/page21.asp)
De ce que j'ai pu voir, c'est effectivement le S5 qui a la meilleur BdB, et de loin (en situation réelle)...
Mais bon, de toute façon, il n'a pas assez de pixels...
Quant aux dominantes, c'est un faux problème, puisqu'il est possible d'ajuster finement la BdB auto : tu règles une fois et ça roule...
Citation de: benji-v le Mai 14, 2008, 23:10:58
Quant aux dominantes, c'est un faux problème, puisqu'il est possible d'ajuster finement la BdB auto : tu règles une fois et ça roule...
Oui mais c'est sans correction que sont jugées les BB des appareils dans 99% des posts. Donc c'est plus la différence de dominante qui est jugée (préférée) que la BB réelle.
Citation de: Bernard2 le Mai 15, 2008, 16:20:58
Oui mais c'est sans correction que sont jugées les BB des appareils dans 99% des posts. Donc c'est plus la différence de dominante qui est jugée (préférée) que la BB réelle.
Et pour être plus precis: comme je le disais plus haut il vaudrait mieux dire:
tel appareil est meilleur en
BB auto en eclairage artificielparcequ'en dehors de ces conditions (cad 95% du temps pour les photographies les plus courantes) la BB auto est extrêmement proche d'un appareil à l'autre et là on ne parle plus que de la dominante type de chaque marque.
et si en lumière artificielle on fixe cette balance dans le mode dédié, les écarts se resserrent encore...
Citation de: Bernard2 le Mai 15, 2008, 16:40:14
Et pour être plus precis: comme je le disais plus haut il vaudrait mieux dire:
tel appareil est meilleur en BB auto en eclairage artificiel
parcequ'en dehors de ces conditions (cad 95% du temps pour les photographies les plus courantes) la BB auto est extrêmement proche d'un appareil à l'autre et là on ne parle plus que de la dominante type de chaque marque.
et si en lumière artificielle on fixe cette balance dans le mode dédié, les écarts se resserrent encore...
on est donc d'accord ;D
Citation de: voxpopuli le Mai 15, 2008, 17:05:06
on est donc d'accord ;D
en partie
car reste à comparer les resultats de deux appareils en auto sur le même sujet pour pouvoir le dire. Ce n'est pas une bonne image d'un appareil dans certaines conditions et une autre moins bonne d'un autre appareil dans des conditions différentes qui peuvent permettre cela...
déja dans des conditions identiques (mires eclairées en tungstene) on ne peut pas dire que l'un est
bien meilleur que l'autre...
S5 tres rouge
http://a.img-dpreview.com/reviews/fujifilmS5Pro/samples/Whitebalance/FujiS5_Incan_Auto.JPG
D300 tres jaune
http://a.img-dpreview.com/reviews/NikonD300/Samples/WhiteBalance/incan_auto.jpg
pas de quoi pavoiser ni dans l'un ni dans l'autre...
Citation de: Bernard2 le Mai 13, 2008, 12:53:06
je ne doute pas des qualités du S5 en ce domaine mais je suis tout de même legèrement septique quant aux performa,nces bien superieures en ce domaine dans l'absolu.
Comme je le disais plus haut c'est plus dans la dominante différente que se situent les différences de resultat mais pas dans la réelle neutralité.
sur mire et eclairage controlé cela est evident et moins delicat à verifier que sur des sujets divers où des influences tellement nombreuses et non comparables viennent brouiller les pistes.
voir par ex les resultats du S5 ici
http://www.dpreview.com/reviews/fujifilms5pro/page19.asp (http://www.dpreview.com/reviews/fujifilms5pro/page19.asp)
C'est marrant mais j'avais vu moi aussi le résultat mitigé sur le BB du S5 sur dp review
C'est assez curieux parce que moi dans la vie de tous les jours, je n'ai qu'exceptionnellement besoin de corriger cette BB en éclairage artificiel (spectable ou vitrines), et comme cité précédemment si plantage il y a (1 sur 100 à peu près), c'est dans des conditions de mesure lumière particulières... comme quoi les tests et la vraie vie... ;)
Citation de: FernandNaudin2 le Mai 15, 2008, 18:57:05
C'est marrant mais j'avais vu moi aussi le résultat mitigé sur le BB du S5 sur dp review
C'est assez curieux parce que moi dans la vie de tous les jours, je n'ai qu'exceptionnellement besoin de corriger cette BB en éclairage artificiel (spectable ou vitrines), et comme cité précédemment si plantage il y a (1 sur 100 à peu près), c'est dans des conditions de mesure lumière particulières... comme quoi les tests et la vraie vie... ;)
il ne faut pas oublier qu'un test sur mire (gris et blanc) est plus vache qu'une image réelle, en ce qui concerne la couleur.
D'ailleurs si on ne voit que les patches colorés en ecartant les blancs et gris une dominante est moins visible de même la difference entre les deux.D'où les meilleurs resultats apparents dans la vie réelle.
Un test entre la BdB choisie par le S5 et celle recalculée par CS3 (couleurs auto). Comme je le mentionnais dans mon post précédent, je parle bien de ma perception et du souvenir que cela m'évoque.
Citation de: voxpopuli le Mai 15, 2008, 23:37:25
Un test entre la BdB choisie par le S5 et celle recalculée par CS3 (couleurs auto). Comme je le mentionnais dans mon post précédent, je parle bien de ma perception et du souvenir que cela m'évoque.
ben celle de PS est une balance trop corrigée (arrivant à des bascules couleurs) celle du S5 moins corrigées...( ce que l'on retrouve dans tous les apn en incandescent et BB auto)
c'est la base de mon argumentation depuis le début: la tres grande majorité (tous en fait) des appareils est incapable de corriger completement (en auto au moins) la balance en incandescent
Principalement pour deux raisons déja évoquées:
dans ce type d'illuminant le spectre bleu étant déficient, et la sensibilité utilisée étant par force élevée (amplification donc) il devient impossible d'amplifier encore le canal bleu de l'appareil pour rétablir l'équilibre sans arriver à des bascules de couleurs (couleurs "sales" entre autres, voir l'image de PS)
On pourrait mieux faire si on utilisait la sensibilité native...mais c'est peu compatible avec ces conditions justement...
"il ne faut pas oublier qu'un test sur mire (gris et blanc) est plus vache qu'une image réelle, en ce qui concerne la couleur.
D'ailleurs si on ne voit que les patches colorés en ecartant les blancs et gris une dominante est moins visible de même la difference entre les deux.D'où les meilleurs resultats apparents dans la vie réelle."
pourquoi donc?
Parcequ'un dans un gris, il est facile, sans aucune reference, de repérer les dominantes même faibles. Alors que dans des couleurs plus saturées si on n'a pas de references ...plus difficile, et on perçoit moins les dérives. voir S5 et D300 les deux premières)
Mais lorsqu'on rapproche les vraies couleurs (patches du bas) des deux autres...
on s'aperçoit vite que c'est aussi mauvais dans un cas que dans l'autre, simplement avec des dominantes differentes...
Les Nikon en bdb sont assez lamentables, et en lumiere à illuminants chauds, ou multiple, cela devient mauvais. C'est hélas assez connu comme pb, apres que je l'ai constaté, et demandé confirmation à JMS.
Les Canons sont moyens en lumière artificielle ( moins pire que Nikon ), assez bons ailleurs, les Fuji aussi.
Mais en lumière froides tous sont mauvais de nouveau comme à l'autre extremité du spectre. Les canons deviennent bleu, les Fuji désaturent ( S2 et S3 en tous cas ).
Mais il ne faut pas que vous coupiez les cheveux en quatre. Les bdb auto ne sont correctes que lors d'illuminants constants avec un spectre non éclaté, sans dominantes, en effet ils analysent l'image et sont donc piegables tres facilement.
Quand vous le pouvez, BLOQUEZ vos BDB sur le terrain, c'est le minimum pour ne pas avoir de surprises. J'ai donné qq cours dans les années qui précédent, et c'est toujours ce qu'on conseille. Pour l'instant aucun outil intégré en se trompe pas.
Bernard a raison, entres autres.
Citation de: Olivier-P le Mai 16, 2008, 15:34:08
Les Nikon en bdb sont assez lamentables, et en lumiere à illuminants chauds, ou multiple, cela devient mauvais. C'est hélas assez connu comme pb, apres que je l'ai constaté, et demandé confirmation à JMS.
Les Canons sont moyens en lumière artificielle ( moins pire que Nikon ), assez bons ailleurs, les Fuji aussi.
Mais en lumière froides tous sont mauvais de nouveau comme à l'autre extremité du spectre. Les canons deviennent bleu, les Fuji désaturent ( S2 et S3 en tous cas ).
Mais il ne faut pas que vous coupiez les cheveux en quatre. Les bdb auto ne sont correctes que lors d'illuminants constants avec un spectre non éclaté, sans dominantes, en effet ils analysent l'image et sont donc piegables tres facilement.
Quand vous le pouvez, BLOQUEZ vos BDB sur le terrain, c'est le minimum pour ne pas avoir de surprises. J'ai donné qq cours dans les années qui précédent, et c'est toujours ce qu'on conseille. Pour l'instant aucun outil intégré en se trompe pas.
Bernard a raison, entres autres.
Petite question que je me pose : est-ce que l'œil est capable de faire une balance des blancs correctes quel que soit l'illuminant ? J'ai un début de réponse mais pas plus : quand vous passez sous un tunnel des quais de seine à Paris, les voitures rouges changent de couleur. J'en conclurais rapidement que l'œil aussi a ses limites. Et j'en conclurais aussi peut-être trop rapidement que si les APN respectent les limites de l'oeil cela expliquerait pourquoi je trouve que le rendu du S5 me parait bien correspondre à mon souvenir.
Qu'en pensez-vous ?
Citation de: voxpopuli le Mai 16, 2008, 21:22:01
Petite question que je me pose : est-ce que l'œil est capable de faire une balance des blancs correctes quel que soit l'illuminant ? J'ai un début de réponse mais pas plus : quand vous passez sous un tunnel des quais de seine à Paris, les voitures rouges changent de couleur. J'en conclurais rapidement que l'œil aussi a ses limites. Et j'en conclurais aussi peut-être trop rapidement que si les APN respectent les limites de l'oeil cela expliquerait pourquoi je trouve que le rendu du S5 me parait bien correspondre à mon souvenir.
Qu'en pensez-vous ?
Le probleme avec notre cerveau c'est que c'est lui qui nous informe et pas le contraire. Autrement dit si il nous dit c'est bien on en est persuadé ;D ;D ;D
Donc au delà même d'une correction de la balance tres efficace de notre cerveau, il y a cette notion tres difficile à admettre :notre cerveau c'est nous! oui mais il fait ce qu'il veut sans nous en informer le bougre, et c'est lui qui commande!
Donc même s'il ne corrige pas completement il suffit qu'il nous "informe" que tout est normal" et on le croit!....jusqu'à ce que l'on constate une anomalie comme celle que tu viens de signaler...
PS: ceci rejoint une autre réalité plus gênante: une personne qui a des visions ou qui entend des voix (schyzophrénie ou autre) croit ferme qu'elles sont réelles. car il est impossible, aussi extraordinaire que ce soit, de ne pas croire que ce que nos "yeux" nous montrent. (je l'ai vu de mes yeux vu! est une expression qui en dit long)
Citation de: Bernard2 le Mai 16, 2008, 21:43:43
Le probleme avec notre cerveau c'est que c'est lui qui nous informe et pas le contraire. Autrement dit si il nous dit c'est bien on en est persuadé ;D ;D ;D
Donc au delà même d'une correction de la balance tres efficace de notre cerveau, il y a cette notion tres difficile à admettre :notre cerveau c'est nous! oui mais il fait ce qu'il veut sans nous en informer le bougre, et c'est lui qui commande!
Donc même s'il ne corrige pas completement il suffit qu'il nous "informe" que tout est normal" et on le croit!....jusqu'à ce que l'on constate une anomalie comme celle que tu viens de signaler...
PS: ceci rejoint une autre réalité plus gênante: une personne qui a des visions ou qui entend des voix (schyzophrénie ou autre) croit ferme qu'elles sont réelles. car il est impossible, aussi extraordinaire que ce soit, de ne pas croire que ce que nos "yeux" nous montrent. (je l'ai vu de mes yeux vu! est une expression qui en dit long)
Je suis entièrement d'accord avec toi sur la perception que l'on a de la réalité mais cela ne répond pas à ma question. Pour mon observation sous un tunnel éclairé par des lampes très jaunes mon cerveau a beau m'informer je ne vois plus la couleur rouge. Et je suis sur que ce n'est pas une hallucination. Donc je repose ma question : l'oeil (et donc la perception que j'ai de la couleur) est il capable de percevoir toutes les couleurs et leur intensité ? Ma remarque du tunnel dévoile pas mal ce que j'en pense...
C'est quel éclairage sous le tunnel ?
S'il n'y a que quelques raies, il semble difficile de parler de balance des blancs.
Sous une lumière monochromatique rouge, par exemple, on ne peut voir que ce rouge.
alors pour le type d'éclairage je n'en sais rien. Si tu es parisien tu vas sur la voie Georges Pompidou vers Chatelet. Les tunnels sont éclairés très jaune.
Si c'est des lampes au sodium basse pression par exemple, le spectre ne comporte que quelques raies, dont une très brillante.
Impossible avec une telle lumière de retrouver les couleurs qu'on voit à la lumière du jour.
Citation de: SCSI le Mai 17, 2008, 10:01:39
Ce fût le cas de Rembrandt qui, au bord de la folie, avait déjà mille peine à retranscrire la «vérité» des atmosphères qu'il voyait où croyait voir. Une des caractéristiques majeures de son œuvre est l'utilisation de la lumière et de l'obscurité (technique du clair-obscur), qui attire le regard par le jeu de contrastes appuyés (Wikipédia). Il buttait sur la soupe des couleurs de sa palette qu'il brisa plusieurs fois de rage n'arrivant pas à la perfection qu'il souhaitait. Il aurait du lire ton post sur ce forum Bernard 2... ;)
hum..je ne suis pas sur que cela l'aurait beaucoup calmé... ;)
plus serieusement et pour bien faire la différeence entre notre perception d'une scene lorsqu'on est dedans et perception de sa transcription sur un tirage il faut bien comprendre que lorsqu'on est dedans le cerveau analyse les conditions generales et perçoit que l'eclairage est à dominante rouge. C'est un cas courant qu'il a l'occasion de trouver depuis l'enfance et qui est donc enregistré. Il corrige certes sans doute les couleurs mais surtout il "n'envoie pas de signal d'erreur" si je puis dire, c'est à dire qu'il nous dit "tout est normal on est en lumière artificielle" alors que l'on perçoit tout de même que la couleur generale est bien differente de l'exterieur mais sans réaction "d'étonnement".
Alors que si, on nous presente une image qui a la même dominante, on ne l'acceptera pas: "signal d'erreur" de notre cerveau.Car on n'est plus plongé dans l'ambiance generale qui implique une reaction programmée: correction partielle + pas de signal d'anomalie.
en ce qui concerne les reactions du cerveau et ce qu'il nous fait voir sans rapport avec la réalité il existe quantité d'exemples d'illusions optiques.
Une des plus célèbres est celle ci: (il ne s'agit pas de couleur mais de densité mais l'idée de base est du même ordre)
les zones A et B sont exactement de même densité!
incroyable et pourtant il suffit de passer la pipette de PS dessus pour le constater
maman est ce moi ou mon cerveau qui commande, d'ailleurs mon cerveau est-il moi? ;D ;D ;D
cette illusion est facile à expliquer mais elle n'en est pas moins troublante
"Les Nikon en bdb sont assez lamentables"
Voila une affirmation quelque peu excessive Olivier. A part le S5 que se soit du Canon ou du Nikon c'est loin derrière. Pour avoir l'occasion depuis des années de comparer des centaines de photos au sein de notre club, je n'ai jamais constaté de grosse différences entre les marques. Mon D700 que j'utilise toujours en BDB auto m'a toujours donné satisfaction. Le 5D que j'ai utilisé plusieures années n'était pas meilleur.
Espérer une balance des blanc correcte suppose que toute la scène soit éclairée uniformément.
Mais lorsque plusieurs types d'éclairages se mélangent, sans faire un éclairage uniforme, aucun boitier ne pourra rien faire, sauf de l'approximatif et tu aura toujours des dominantes selon qu'une partie de la scène ou une autre se trouve plus près d'une source d'éclairage ou d'une autre.
Encore convient-il de définir ce que l'on entend par balance des blancs, par rapport à balance des couleurs !
Sur mon Olympus E-3 il y a une petite fenêtre en plastique blanc translucide (derrière laquelle se cache certainement un capteur ...) qui est utilisée pour déterminer (ou aider à déterminer) la BDB.
J'ai également lu que certains boîtiers analysent la modulation de la lumière pour tenter d'identifier la type de source (quand elle est artificielle)
Le papillotement d'un tube fluorescent est différent des variations d'une lampe à filament de tungstène ...
Dans la pratique je m'efforce de sélectionner la BDB en manuel ou de faire une mesure sur une feuille blanche.
A part pour certaines couleurs (le violet par exemple) mon E-3 restitue assez bien les couleurs.
Il y a avait cela sur le D2x, abandonné sur le D3.
Citation de: giraffe le Juillet 23, 2011, 21:14:24Dans la pratique je m'efforce [...] de faire une mesure sur une feuille blanche.
Bonsoir,
est-on vraiment sûr que la feuille est bien blanche. Généralement, une feuille n'est pas neutre, car le blanchiment de la feuille n'est en fait pas neutre.
C'est pour cela qu'il est conseillé dans ce cas, de réaliser sa mesure d'équilibrage des blanc sur une mire dédiée à cet usage, et qui n'a rein à voir avec une charte de gris 18% qui elle aussi n'est pas neutre.
Je pense aussi que les capteurs externes Type Nikon D2 ou Olympus sont une bonne aide à la décision, dans les cas où le boîtier reçoit la même lumière que le sujet photographié. Sinon, il n'y a pas 36 solutions, c'est soit désactivation du capteur externe, et WB Auto sur capteur uniquement, ou alors température imposée (manuellement, ou par mesure sur charte neutre).
Bonne soirée.
Xavier.
Citation de: Bernard2 le Mai 09, 2008, 22:32:54un autre element qui conforte l'interêt de ne pas corriger à fond la lumière incandescente est que, dans ces conditions, la lumière bleue est extrêmement pauvre, et comme, en plus, les photosites bleus sont les moins sensibles, cette couche supporterait tres mal une amplification forte qui serait necessaire...d'où une autre bonne raison à cette limitation, même en mode incandescent.(même si dans ce cas c'est plus corrigé)
Bonsoir,
C'est très intéressant et ça expliquerait pourquoi j'avais pu lire dans un article technique que nous avions de meilleurs résultats image, y compris en RAW et retouche sur ordinateur, en filtrant avec des filtres de correction de température type CC et compère, lorsque l'on souhaite récupérer le meilleur au niveau qualité d'image.
Bonne soirée.
Xavier
Comme j'interviens un peu tard, j'ai lu un peu ce fil en diagonale car il y en a une tartine !
Mais je ne crois pas avoir vu le mot "thermocolorimètre", instrument pourtant bien utile dans ce domaine, voire indispensable ! De même qu'une charte gris neutre en plastique au format carte de crédit, qui ne prend pas de place dans le fourre-tout. Il suffit de se positionner sur "réglage perso", dans le menu WB et de photographier la charte (l'appareil passe en mode de mesure "spot") pour lire la température de couleur en °K sur l'écran arrière. Simple, non ? Il suffit d'avoir un Sony Alpha 900 ; mais je crois que l'A850 a lui aussi un thermocolorimètre intégré.
Ce n'était pas la peine d'en faire des tartines ni de se prendre la tronche !
Bonsoir,
Les capteurs au dessus du prisme des Nikon D2 dont j'ai parlé sont des thermocolorimètres et pour les capteurs externes des Olympus, je ne sais pas exactement, mais ça y ressemble bougrement.
Pour la carte normalisée au format carte de crédit par exemple inclue à la prise de vue, ça permet effectivement d'apporter une aide, lors du traitement RAW, mais ça ne permet pas de compenser en entrée "à la source", comme avec un filtre de couleur, et on est alors bien obligé d'amplifier le canal bleu de façon violente, comme l'explique Bernard2, avec tous les problèmes inhérant à cette technique.
Bonne nuit.
Xavier
La carte plastique dont je parle s'appelle Digi-Grey et coûte une dizaine d'euros. Avec l'Alpha 900, il est possible de mémoriser 3 températures de couleur lues avec la carte gris neutre, ou d'entrer une valeur manuellement à 100°K près (par exemple si l'on veut une lumière plus chaude ou plus froide que ce qui est indiqué), tout ça bien sûr en dehors des fonctions standard AWB, jour, tungstène, nuageux, etc - chacune pouvant d'ailleurs être augmentée ou diminuée. De ce côté-là, si on a raté sa mesure de TC, c'est qu'on est très nul... De toute façon, je travaille toujours en RAW + JPEG. Quand je ne vois aucune différence entre les deux (ce qui arrive plus souvent qu'on le croit !), je ne vais pas me fatiguer à traiter le RAW ! Par contre, dans les situations difficiles (blancs cramés, par exemple), les avantages du RAW crèvent les yeux...
Citation de: Zinzin le Juillet 25, 2011, 16:18:57
Un capteur délivre avant toute chose un RAW , puis à la demande pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas un jpeg au rendu toujours assez moyen quelle que soit la marque .
Donc dire qu' un boitier doit délivrer un jpeg "au poil" pour délivrer un RAW "aussi bon" , c' est une connerie sans nom .
Il n' y a pas d' information de BDB dans un RAW , c' est le logiciel dérawtiseur qui fait la BDB .
Quand on est un professionnel soigneux et que l' on dispose de temps , on fait du RAW .
.....
Personnellement, je suis assez d'accord...mais si certains passent par là, le fil atteint les 150 pages ;D
Il y a plusieurs choses :
la température de couleur qui est la Température de l'illuminant, notion qui a du sens pour un spectre linéaire plus ou moins décalé (soleil, tungstène) et qui deviens déjà plus coton quand il s'agit de tube "neon" qui n'a pas de spectre linéaire. La température de couleur n'est que la moyenne des longueurs d'ondes d'un spectre plus ou moins complexe dans le domaine visible.
La balance des blancs, tiens compte de la température de couleur, mais par exemple tiens aussi compte du désiquilbre spectral, de certains tubes néons par exemple qui tire sur le violet ou le vert;
La colorimétrie, dépend de chaque capteur (surtout dépendant du filtre RVB de la matrice de Bayer) mais aussi du derawtisateur. Pour la même balance des blancs, on peut avoir plusieurs rendus colorimétriques différents. Ainsi le rendu colorimétrique du 7d n'est pas le même que celui d'un 5dmk2 et vous aurez trituré la BDB dans tout les sens, vous n'aurez jamais tout à fait la même.
Ce que je recommande de faire à mes étudiants, je le dis sur ce forum: ne laissez pas votre oeil se faire abuser. Déterminer la TC de la scène observée en travaillant en RAW + jpg. Conformer alors le RAW au jpg quelque soit le dérawtiseur utilisé.
Nous cherchons à être fidèle bien sur dans certains domaines qui ne pardonneront rien.
En photographie artistique: on s'en fout. On tripatouille le RAW ou on utilise des filtres dés la prise de vue. L'essentiel: le résultat doit être intéressant, original etc.... Or ici, sur ce forum (surtout théoriquement destiné aux amateurs), combien ont besoin d'une vraie TC? Il faut juste corriger les excès jaunâtres en lumière halogène par exemple. Si le boitier est doté d'une AWB acceptable, cela suffira au plus grand nombre. :D
Il existe des cas très piégeux, les néons des gymnases qui clignotent en sport. Il n'y a pas de remède contre ça hormis travailler en RAW + jpg pour récupérer une balance des blancs à peu près potable et surtout homogène d'un cliché à l'autre.
Citation de: Powerdoc le Juillet 25, 2011, 18:24:16
Il y a plusieurs choses :
la température de couleur qui est la Température de l'illuminant, notion qui a du sens pour un spectre linéaire plus ou moins décalé (soleil, tungstène) et qui deviens déjà plus coton quand il s'agit de tube "neon" qui n'a pas de spectre linéaire. La température de couleur n'est que la moyenne des longueurs d'ondes d'un spectre plus ou moins complexe dans le domaine visible.
Juste une question de termes choisis:
Un illuminant thermique (soleil, tungstène) a un spectre plutôt en forme de cloche, donc rien de linéaire.
La différence entre une source lumineuse par effet thermique (émission de corps noir) et une source lumineuse par effet électronique (cascade de niveaux électroniques d'un tube fluorescent au mercure, d'une lampe au sodium ou autres) c'est que le premier a un spectre continu (et donc en cloche, donc le centre et la largeur dépendent de la température du corps émissif) alors que le second a un spectre discret, où ne sont présentes que des couleurs correspondant aux niveaux électroniques concernés par la cascade.
Bon, une lampe au sodium à haute pression change un peu la donne par élargissement Doppler, mais l'idée de raies spectrales reste là (en négatif, alors, vu qu'il y a un trou dans le doublet jaune du sodium au lieu d'y avoir son émission).
Et sinon, la BdB d'un S5, c'est du bon, mangez-en!
J'avais déjà posté cet exemple de comparaison de BdB Auto sous éclairage fluo-compacte 2800°K (spectre discret):
Nikon D40:
(http://img594.imageshack.us/img594/5379/20100727230636dsc7287.jpg)
Fuji S5:
(http://img594.imageshack.us/img594/9386/20100727230554dscf6023.jpg)
Citation de: Pierre-Marie le Mai 13, 2008, 08:53:30
Le maximum de fidélité aux couleurs réelles, tu l'obtiens en ne mettant pas la bdb en auto mais en la callant en lumière du jour une fois pour toute. Quand une scène éclairée en tungstène t'apparaît exagérément rouge, c'est qu'elle est comme ça, en couleurs réelles.
fidélité à quoi ?
A la physique ou a la vision humaine ?
Le but de la colorimétrie s'est de s'adapter à la vision humaine. Naturellement l'oeil humain corrige la balance des blancs, et même si la lumiere tungstène nous parait plus chaude que la lumiere du jour, notre oeil et notre cerveau corrige pour beaucoup. C'est pourquoi la méthode que tu préconises aboutira a de mauvais résultats.
Ce n'est pas pour rien qu'en argentique il existe des films couleurs lumiere du jour ou lumiere artificielle.
Par contre, personnellement je ne corrige jamais completement une image en éclairage tunsgtène, si je veux preserver l'ambiance lumineuse de la scène.
Citation de: Powerdoc le Juillet 27, 2011, 07:46:09
fidélité à quoi ?
Travailler en permanence en mode lumière du jour revient à simuler (plus ou moins) le comportement d'un film argentique équilibré pour la lumière du jour. Plus ou moins parce que lorsque l'on est en présence d'une température de couleur très éloignée des 5500°K ou éclairée par des lampes aux IRC douteux, chaque film avait sa façon de réagir.
Citation de: vianet le Juillet 26, 2011, 23:09:28
Ce que je recommande de faire à mes étudiants, je le dis sur ce forum: ne laissez pas votre oeil se faire abuser. Déterminer la TC de la scène observée en travaillant en RAW + jpg. Conformer alors le RAW au jpg quelque soit le dérawtiseur utilisé.
L'oeil n'est pas un outil scientifique. On voit les couleurs que l'on s'attend à voir. Le cerveau interprète.
Citation de: TomZeCat le Juillet 27, 2011, 09:07:56
Et tenter de se moquer en parlant de live-vew et de vidéo me parait hors sujet.
Je trouve aussi... surtout que j'utilise quelquefois le LV qui me rend de fiers services (MaP fine en loupe avec les objectifs à MaP manuelle) alors que je n'ai toujours pas compris à quoi pouvait servir l'indication "en clair" des degrés Kelvin quand on fait une BdB mesurée avec un reflex numérique. Je ne crois pas que le D700 l'affiche, et je ne m'en étais jamais soucié jusqu'à maintenant...
En restant légèrement dans le sujet...
Les appareils photo filment en HD depuis peu (3 petites années) mais pas en RAW. Il faut donc faire la balance des blancs avant de filmer.
Je crois que Final Cut Pro permet pas mal de liberté en post prod au niveau de la colorimétrie mais je vais arrêter la sinon je vais me faire attraper par les réfractaires de la vidéo sur reflex ;)
Citation de: gerarto le Juillet 27, 2011, 11:12:55
2 - Que le corollaire est que c'est bien un thermocolorimètre qui est présent en interne (ce terme étant d'ailleurs explicitement utilisé dans la notice de l'A700 par ex.), et que l'on peut utiliser un Sony en lieu et place d'un thermocolorimètre externe pour filtrer en prise de vue argentique.
C'est un avantage en effet incontestable.
Il aurait dû rajouter dans la notice de mon premier reflex (un Olympus OM-2sp) : le cellule incoporée de l'appareil vous renseigne sur les paramètres TdP/ouverture, que vous pourrez reporter sur vos appareils dépourvus de cellule.
(c'était ce que je faisais quand je photographiais avec mon Rolleiflex T : l'OM-2 était dans le fourre-tout et me servait de cellule "externe"... ;-)
Citation de: Zinzin le Juillet 27, 2011, 13:11:08
Qui fait encore de l' argentique aujourd' hui et a besoin d' un thermocolorimètre ? zéro
Et quand bien même , qui utiliserait un boitier photo en place d' un vrai thermocolorimètre ? zéro
Quel rapport entre cette fonction annexe et la BDB des photos numériques en lumière réfléchie ? zéro
Quel avantage par rapport à une BDB personnalisée en numérique ? nul
L' incongruité , c' est de vanter des choses qui n' ont aucune incidence sur la qualité des images et qu' on peut placer dans le rayon des gadgets totalement inutiles .
J' attends vos exemples ... ::)
Zinzin, ta bataille contre les moulins à vents tourne au ridicule !
Je n'épiloguerai pas longtemps, et le ferais-je que ce serait peine perdue, vu que tu es du genre à vouloir avoir toujours le dernier mot !
Y compris en allant porter ton fiel dans certains fils d'une partie de ce forum où je n'ai pas souvenir que tu aies apporté quoi que ce soit de concret.
Mais soit : le forum est ouvert à tous et à tous les avis...
Je viens simplement de prouver - contrairement à tes affirmations ironiques - que le terme utilisé par certains (Thermocolorimètre...) s'applique bien à cette caractéristique des boîtiers Sony. Lesquels boîtiers sont les descendants des boîtiers Minolta (D5D, D7D) qui la possédaient déjà, ce qui n'est pas réellement surprenant vu l'expertise de Minolta en la matière.
Que ça ne soit pas d'un usage absolument généralisé pour les usages que tu cites n'étonnera personne, à commencer par moi et je ne l'ai jamais prétendu. Encore que ça puisse rendre certains services, quoi que tu en penses.
Ce que tu sembles ne pas comprendre, c'est précisément
que la mesure utilisée pour la BdB ( auto ou personnalisée) est basée sur cet outil dont j'ai la faiblesse de croire qu'il est très précis.
Alors je me permets - et je ne te permets pas de me l'interdire - d'être en désaccord le plus total avec ton affirmation :
« des choses qui n' ont aucune incidence sur la qualité des images et qu' on peut placer dans le rayon des gadgets totalement inutiles . »
Citation de: gerarto le Juillet 27, 2011, 15:26:38
Je viens simplement de prouver - contrairement à tes affirmations ironiques - que le terme utilisé par certains (Thermocolorimètre...) s'applique bien à cette caractéristique des boîtiers Sony.
Sans vouloir interférer dans vos querelles, je ne vois pas trop où tu as prouvé quoi que ce soit...
Plus prosaïquement, je préfèrerais savoir quelle est la caractéristique qui ferait que les boitiers Sony seraient dotés de cet instrument et pas les autres (le simple fait d'afficher une température de couleur dans un menu ne constitue en rien une preuve...).
Remarque à toutes fins utiles : ceci est une question... peut-être les boitiers Sony embarquent-ils vraiment un thermocolorimètre, mais j'aimerais en savoir un peu plus...
Sincèrement, je ne connais personne qui utilise la balance des blancs en automatique à 100% des cas surtout en photo à éclairage artificiel (dans ce cas, ça serait même plutôt 10% des cas)...
Mais je n'ai pas votre expérience.
Citation de: TomZeCat le Juillet 27, 2011, 18:39:17
Sincèrement, je ne connais personne qui utilise la balance des blancs en automatique à 100% des cas surtout en photo à éclairage artificiel (dans ce cas, ça serait même plutôt 10% des cas)...
Dès que l'on sort des clous en matière de température de couleur, l'idée même d'une balance "parfaite", ne fait plus sens. Pour avoir utiliser un thermocolorimètre (Minolta ;) ) en argentique, lorsque l'on était dans une ambiance glauque genre néons dans une salle informatique, en suivant les indications du thermocolorimètre, on retrouvait peut-être, la vision des couleurs de l'expérience sensible en lumière blanche, mais en tout cas pas l'idée que les clients se faisaient de l'atmosphère colorée de leur salle informatique. Et en ne filtrant pas du tout, on était tout autant à des km de l'expérience sensible.
D'ailleurs toute la subtilité des algorithmes de nos appareils numériques, c'est de corriger mais pas trop. Ou alors tous les couchers de soleil auraient l'air d'être réalisés à midi. La réponse scientifique avec un thermocolorimètre n'a de sens que si tu fais des repros de tableaux. Pour le reste, il s'agit de restituer une expérience sensible, une ambiance colorée qui est interprétée par ton cerveau. Bref d'interpréter en fonction de ta sensibilité pour restituer une atmosphère.
Bon alors il sert à quelque chose ce thermocolorimétre (qui je rappelle n'avait de sens en argentique, qu'avec l'utilisation de filtres correcteurs spécifiques) ?
Pour ma part, il parait que celui du fuji X100 est excellent. Il est vrai que j'ai eu d'excellents resultats et d'autres curieux, mais je ne suis pas trop sur des réglages que j'avais fait, vu que je venais juste d'etrenner l'appareil.
Citation de: Powerdoc le Juillet 27, 2011, 19:49:36Bon alors il sert à quelque chose ce thermocolorimétre
Bonsoir,
Nikon avait dit OUI sur ses D2, mais comme c'est cher à fabriquer, ils ont jugé que l'on pouvait faire mieux sans, désormais. Quand je vois les résultats actuels en automatique, j'ai comme un doute sur l'inutilité de cet instrument.
Bonne soirée.
Xavier.
Citation de: xcomm le Juillet 27, 2011, 21:34:32
Bonsoir,
Nikon avait dit OUI sur ses D2, mais comme c'est cher à fabriquer, ils ont jugé que l'on pouvait faire mieux sans, désormais. Quand je vois les résultats actuels en automatique, j'ai comme un doute sur l'inutilité de cet instrument.
Bonne soirée.
Xavier.
merci pour ta réponse
Le problème du thermocolorimètre façon D2, c'est qu'il analyse la lumière qui tombe sur le boîtier. Ce n'est pas nécessairement celle qui baigne la scène que tu souhaites photographier.
Bonsoir,
Oui, tout à fait, c'est une erreur de leur part, de n'avoir pas permis de le désactiver, lorsque la lumière "tombant" sur le boîtier n'avait rien à voir avec celle de la prise de vue, problème qui n'existe pas sur mon E-5, où l'on peut utiliser le capteur frontale de température de couleur conjointement avec le capteur image (cas normal le plus courant), ou alors, seulement le capteur image, comme indiqué en cas de grosse différence de lumière.
Cas typiques "piégeux" qui ne me concerne pas au niveau type de photos ou le remède est pire que le mal :
- Photos de concerts POP avec gros spots colorés.
- Photos à l'affut générant une dominante très différente de la scène photographiée.
A chacun de voir le type de photos qu'il réalise, mais il est dommage de ne pas avoir, à ma connaissance, réalisé une mise à jour de firmware pour apporter cette possibilité.
Bonne soirée.
Xavier
Citation de: muadib le Juillet 27, 2011, 22:48:50
Le problème du thermocolorimètre façon D2, c'est qu'il analyse la lumière qui tombe sur le boîtier. Ce n'est pas nécessairement celle qui baigne la scène que tu souhaites photographier.
Comme une cellule à main, quoi...
(rien ne t'empêche de procéder de la même manière...)
;-)
C'est très simple, les boitiers Sony sont des thermocolorimètres effectivement mais depuis l'avènement du numérique, on peut bidouiller la TC et la correction sur l'axe vert-magenta avec des logiciels ad-hoc (on ne fera pas de pub!) et ce, quelle que soit la marque. C'est pourquoi je met au défi quelqu'un de savoir de quel appareil provient telle ou telle photo (hors réglages standards bien connus dans les différentes marques).
Photographier une feuille de papier blanche et déterminer la TC, c'est bien, mais utiliser une charte de couleur, c'est indispensable en repro d'oeuvres d'art par exemple et c'est encore mieux pour débusquer la moindre dérive colorimétrique. Je conseille la charte de couleur qui ne laisse rien passer: elle sert à la fois de spotmètre et de thermocolorimètre.
L'avantage de la feuille blanche, c'est déjà de déblayer largement le terrain.
Attention au vieillissement des sources lumineuses incidentes.
Et ne pas utiliser idéalement plus d'une source en même temps sinon, ça commence à se compliquer et on doit se contenter par approximation d'un rendu satisfaisant à l'"oeil". Attention, pas tout le monde perçoit les couleurs de la même manière non plus.
Par exemple le Fuji S5 est un peu "magenta" dans son rendu des couleurs en paysage.
Le rendu Canon standard est chaud.
Etc...
Il y a des cours sur la question: inscrivez vous. Mais on commencera par le locus Planckien et la correspondance dans le CIE Lab. ;D
Citation de: vianet le Juillet 27, 2011, 23:42:12
.....Photographier une feuille de papier blanche et déterminer la TC, c'est bien, mais utiliser une charte de couleur, c'est indispensable ....
Il y a aussi la solution d'utiliser une charte des "blancs" ;D
Rappel: en philatélie, le "Blanc" (du nom du dessinateur) est le premier timbre français émis au 20ième siécle (en 1900).....
Et monsieur Blanc avait du avoir une vision sur les marques photos puisqu'il y a :
un "Blanc" vert (celui à 5c): pour Pentax?
un " Blanc" oscillant entre rouge et orange (celui à 3 c) : Canon et Sony?
un " Blanc" un peu saumon (celui à 4 c) : Nikon évidemment ;D
les 1 et 2 c sont pour Panasonic, Leica, les MF....
(il est même sorti plus tard un Blanc violet/magenta : pour Fuji?)
Avec çà, si tout le monde ne trouve pas son bonheur sur la vraie couleur du blanc... On devrait même pouvoir avoir la réponse à la célèbre question "Quelle est la couleur du cheval blanc d'Henri IV?" ,
Tu m'as appris quelque chose JCCU: excellent!
Citation de: vianet le Juillet 28, 2011, 20:50:30
Tu m'as appris quelque chose JCCU: excellent!
Fais gaffe : ce mec est timbré !
Euh... JCCU, tu te plantes dans la numérotation des siècles ! 1900 n'était pas la première année du 20 è, mais la dernière du 19 è : on mesure à partir de zéro, mais on compte à partir de un ! Si tu veux savoir combien de personnes il y a autour d'une table, par exemple, tu comptes : un, deux, trois, etc. Pas : zéro, un, deux, trois, etc ! Le premier siècle comprenait donc les années 1 à 100, le deuxième 101 à 200, etc. De même que l'an 2000 était la dernière année du 20è siècle et non la première du 21è.
Pour revenir à nos moutons blancs bien balancés, s'il y a des sceptiques qui croient que puisque ni Canon ni Nikon n'en ont, c'est que ça ne peut pas exister, je joins une page du manuel où la méthode de mesure de TC est indiquée, avec un résultat en °K, caractéristique exclusive d'un thermocolorimètre. Et ça marche ! Dire le contraire serait me traiter de menteur, insulte grave qui se règle sur le pré à 6h du matin, au lance-pierres ! Etant l'offensé, j'ai le choix des armes.
Non mais !
Et tu crois que quand tu fais une balance des blancs perso (ou que tu emploies la balance des blancs auto), les appareils Canon et Nikon ils modifient quoi comme paramètres?
L'âge du capitaine?
Quand tu ouvres tes raws ainsi blancs-balancés, tu vois que suivant l'éclairage, l'appareil aura mis une valeur de température de couleur et de teinte, donc les résultats que pourrait donner un thermocolorimètre, si on suit ton raisonnement.
Et un thermocolorimètre, c'est quoi?
Une cellule sensible qui est capable de distinguer les couleurs et d'ensuite calculer les dominantes.
Dans les appareils reflex (et compacts aussi), qu'est-ce qui fait la mesure? Le capteur, en flux "vidéo" pour le compact, lors de la prise de vue pour le reflex.
Et le capteur a aussi une possibilité de discernement des couleurs (matrice de Bayer), et un processeur pour interpréter les données et calculer la dominante de couleurs.
Maintenant, c'est là, dans ce calcul que se fait la "sauce" de chaque fabricant, mais de là à dire que ton Sony a un "thermocolorimètre intégré", euh, oui, pourquoi pas, c'est le capteur, et normalement, tous les appareils photos numériques en ont un.
Tout faux, Monsieur Lyr ! Comme son nom l'indique, un thermocolorimètre est un appareil qui mesure (mètre) la température (thermo) de couleur (colori) et qui donne un résultat en degrés Kelvin (°K). Si les boîtiers Canikon font ça, je veux bien aller voir...
Dans le test que je viens de réaliser, la TC était de 2800 °K.
Cela dit, il est clair que tous les appareils un peu sérieux savent faire une BdB avec une charte gris neutre 18% ou même simplement une feuille de papier blanc (encore que... Ce papier-là est-il bien blanc ? Allez savoir...). Mais de là à fournir une TC en °K, ce n'est pas donné à tout le monde !
Citation de: mediator le Mai 07, 2008, 22:37:53
Je vais investir prochainement dans un reflex mais je suis "perturbé" par les balances des blancs plus ou moins fiables. Quels sont les reflex les plus performants de ce point de vue ; merci de vos conseils !
4 pages pour écrire que les boitiers n'ont pas de BDB fiable, qu'il faut passer par un logiciel externe .... ;D (se foutent de nous les nikocan hein ? et ils nous gonflent ...les prix avec leurs isos et autres gadgets inutiles....)
Alors que la réponse a été donné simplement dans le 2° post .....Citation de: Léon le Mai 07, 2008, 22:42:05
Le S5 a, sur de nombreux points et en particulier celui là, excellente réputation ... et je sais de quoi j'cause, j'en ai un. En BdB auto, même sous eclairage multiple (tungstène, fluo) comme dans un gymnase.....
;)
J'en fais quoi ? Je la règle, patate ! :D :D :D
parce que sur un Alpha 900, on peut régler la TC à 100 °K près. Tout simplement ! On appelle ça un réglage de précision, que les autres n'ont pas.
Citation de: Reflexnumerick le Août 07, 2011, 14:04:104 pages pour écrire que les boitiers n'ont pas de BDB fiable, qu'il faut passer par un logiciel externe .... ;D (se foutent de nous les nikocan hein ? et ils nous gonflent ...les prix avec leurs isos et autres gadgets inutiles....)
Alors que la réponse a été donné simplement dans le 2° post .....
Bonjour,
effectivement, et comme il n'est plus commercialisé, je pense que nous sommes nombreux à attendre la sortie de son remplaçant en 24x36.
En attendant, pour échapper au "nikocan" que tu décris, j'ai aussi dû trouver chaussure à mon pied ailleurs, pour le numérique.
Bonne journée.
Xavier
exact pour du neuf ....
en occase :
http://www.leboncoin.fr/annonces/offres/ile_de_france/occasions/?f=a&th=1&q=fuji+S5+pro
http://cgi.ebay.fr/Fuji-FinePix-S5-Pro-neuwertig-erst-2100-Auslosungen-/160633337581?pt=DE_Foto_Camcorder_Digitalkameras&hash=item25667e36ed
sauf à vouloir un FF, bien entendu ... ;)
Citation de: Zinzin le Août 07, 2011, 16:35:17
Formidable :o exactement comme un Canikon ... à la différence qu' on ne connait pas la valeur , sur un Canikon , elle est directement mémorisée .
Et à 100°K près ... pfffff .... vous en avez d'la chance ... ;D
Parce qu'à ton avis, chez Sony, elle n'est AUSSI pas mémorisée ? ??? ??? :o
Et au moins chez Sony on connait l'incrément : on a tous a même échelle à monter, mais au moins on sait l'espacement des barreaux (ça peut aider pour ne pas se casser la g**l* en montant !), pour arriver avec précision à la bonne hauteur.
Et en plus on sait où placer l'échelle le long du mur pour monter exactement à l'emplacement voulu parmi les 19 positions possibles de l'échelle.
Et la prochaine fois que tu voudras rejoindre Juliette sur son balcon, tu ne perdras pas de temps à savoir où mettre l'échelle et combien de barreaux il faut monter !
Au fait, la question de départ était : "Quel est le reflex qui a la meilleure balance des blancs" ?
Il est clair qu'il vaut mieux connaître la TC que le contraire, pour une meilleure BdB...
Non ?
Et tout le monde ne le fait pas...
Si tu préfères ne pas savoir ce que tu fais, autant acheter un compact "toutoto" et travailler en mode vert... Pffff !
Citation de: JCGelbard le Août 07, 2011, 15:11:21
J'en fais quoi ? Je la règle, patate ! :D :D :D
parce que sur un Alpha 900, on peut régler la TC à 100 °K près. Tout simplement ! On appelle ça un réglage de précision, que les autres n'ont pas.
T'en a manié, des autres, pour savoir si ça se règle pas à 100°K près?
Quand c'est par le réglage manuel de la température de couleur, on va par incrément de 100°K environ, suivant les appareils.
Et en BdB auto ou mesurée (donc au thermocolorimètre embarqué appelé "capteur"), le résultat va même jusqu'au °K près, en ouvrant le RAW avec un dématriceur, on peut voir qu'est employé tantôt 3286°K (plus teinte) tantôt 3194°K (avec une teinte légèrement différente).
Et je ne suis pas en Sony.
Je ne dis pas que Sony ne sait pas mesurer la température de couleur, mais ce n'est qu'une "préphoto" (liveview ou simple photo) qui permet aux algorithmes de déduire une balance de blanc (travail facilité si tu présentes une feuille blanche, bien sûr), mais c'est ce que tout appareil fait, du plus petit compact au plus gros reflex.
Bon, par contre, certains moyens formats n'ont pas de BdB Auto, seulement une BdB réglable par charte grise ou feuille blanche, et à nouveau, ce n'est pas vraiment un thermocolorimètre, mais simplement un algorithme appliqué à une photo couleur. Donc pas d'élément en plus que le capteur photographique et un processeur.
Certains détails techniques de ce fil m'ont beaucoup intrigué donc j'ai fais quelques recherches sur le net pour tenter de comprendre.
De ces lectures, j'ai cru comprendre :
- qu'un colorimètre utilise 3 capteurs seulement (un pour le rouge etc...) et déduit de ces mesures la t° de la source lumineuse.
- qu'un thermo-colorimètre utilise beaucoup plus de capteurs pour déterminer une "courbe spectrale", sorte de signature typique d'une source lumineuse. Mais ce sont des outils de la taille d'un four micro-ondes et les modèles les plus compacts/miniaturisés sont tout de même de la taille d'une grosse cellule à main.
D'où ma question, comment celà peut il entrer dans un boitier photo ?
- JCGelbard : ne cherche pas à lutter contre Zinzin, il est matériellement impossible que tu aies le dernier mot : tu ne fais qu'incrémenter son compteur de posts...
(et au passage : bon anniversaire ! 8) )
- Lyr : on a pas dit qu'il fallait avoir un dématriceur externe sur le terrain !
D'autant que je me pose des questions sévères sur leur précision : suivant que j'utilise ACR ou DxO, pour une même photo, ils m'annoncent pour la TC/teinte des valeurs "originales" totalement différentes, et pas qu'un peu, et pourtant le résultat de l'affichage/impression est identique !
(Tiens, faudra que je fasse un essai là dessus quand j'aurais un peu de temps ! )
Certains ont vérifié la précision des valeurs données avec un thermocolorimètre Minolta : il n'ont pas trouvé de différence (A chercher sur le site alphadxd).
On en revient donc à une question de soupe interne, de popote électronique, de travail logiciel.
Que deux dématriceurs, pour une même photo, affichent des couples t°/teinte différents ne me surprend pas. Chacun est calé à sa manière et interprète le fichier à sa manière par rapport à ses références.
De plus, je suis content que ton colorimètre Minolta donne les mêmes références que ton Sony, sauf erreur de ma part, ils sont quand même fortement apparentés, il est donc possible que cela soit dû à la présence de la même popote dans les deux engins.
Citation de: JCGelbard le Août 07, 2011, 00:02:58
Tout faux, Monsieur Lyr ! Comme son nom l'indique, un thermocolorimètre est un appareil qui mesure (mètre) la température (thermo) de couleur (colori) et qui donne un résultat en degrés Kelvin (°K). Si les boîtiers Canikon font ça, je veux bien aller voir...
Dans le test que je viens de réaliser, la TC était de 2800 °K.
J'ai bien l'impression, vu de l'extérieur, que le
gros avantage des boitiers Sony, c'est d'afficher en clair la BdB "mesurée", à l'inverse des boitiers Canikon...
(je suis prêt à changer d'avis le cas échéant, mais sur la base d'arguments techniques autrement plus sérieux et étayés... ;-)
Citation de: mediator le Mai 13, 2008, 08:22:48
:( Merci aux talentueux commentateurs du fil mais la question initiale était simplement : QUEL EST LE (LES) REFLEX QUI A (ONT) LA MEILLEURE BDB !
Désolé de recadré le fil, mais je suis en phase d'achat imminent et c'est une info importante pour ma prise de décision (précision : je recherche le maximum de fidélité aux couleurs "réelles", je ne suis pas un fan des effets spéciaux) !
Merci de vos réponses ;D ;D ;D
J'ai lu en travers, tu as déjà peut être la réponse ... Sony est a mon avis le meilleur, les boitiers avec thermocolorimètre embarqué sont effectivement assez précis. Perso je n'ai eu que des Nikon, c'est pas terrible, mais il y a pire.
Merci Gérarto, c'est gentil d'y avoir pensé ! D'ailleurs, il n'y a pas que toi : tous les sites webs marchands dont je suis client m'ont envoyé un mail de souhaits, avec des promos à la clé ; pas fous !
Bonjour,
Je viens de réaliser un petit test sous fluocompact domestique chaud sans apport extérieur, pour bien comprendre les enjeux.
Ici, nous avons une lumière très chaude, et comme nous parlons de balance de blanc, j'ai voulu savoir comment réagissait mon appareil en WB AUTO, et en WB mesurée sur une feuille de papier laser dite "blanche".
Voici les résultats ci-dessous.
En fait, comme la lumière est très chaude, notre œil sous cet illuminant voit une page, non plus blanche, mais jaune. On comprend alors bien pourquoi, pour avoir une analyse stable et contrôlée des couleurs, cela a été décrit dans la norme ISO 3664:2009.
Ensuite, toute la question est de savoir comment nos différents boîtiers vont retranscrire ces cas extrêmes.
En deux mots, vont-ils retranscrire un résultats au plus proche de notre vision humaine non pathologique, ou vont-ils au contraire corriger la "balance des blanc", pour simuler un éclairage type lumière du jour 5000K ?
Au final, je pense que c'est de cela qu'il est utile de parler, et de comparer. Bien sûr, nous n'aurons pas tous la même lampe pour réaliser ce test, mais ça permettra de bien voir les tendances des différents boîtiers commercialisés. Attention, je n'ai pas parlé de WB imposée en K, car là, on peut faire tout dire à notre boîtier.
Je vous laisse me montrer ce que donnent vos boîtiers en BDB AUTO, et en BDB mesurée.
Nous avons déjà un premier retour avec le Fujifilm qui corrige la balance des blancs, pour nous faire croire que nous sommes sous un éclairage type lumière du jour. Sur l'Olympus E-5, en WB Auto, nous sommes plus dans le ressenti de l'œil de la lumière du présent, et dans tous les cas, je n'ai pas eu de résultat vert, comme cela aurait été le cas avec un film type lumière du jour.
Bonne journée.
Xavier
White Balance Auto :
White Balance Mesurée :
Bon... ayant été mis au défi par Zinzin de prouver mes dires sur le "thermocolorimètre" des Sony, j'ai commencé il y a quelque temps une réponse qui a fait comme la grenouille voulant imiter le bœuf ! Elle a pris un tel volume que j'ai hésité à la poster...
Mais comme ça a dévié sur des considérations plus générales dépassant Sony et pouvant intéresser certains, que ça va dans le sens de la dernière intervention de xcomm, allons-y...
__________
Au préalable, je précise - ça va sans dire, mais ça va encore mieux en le disant - que les Sony ont, comme les autres, des mesures de BdB auto, prédéfinie (lumière du jour, tungstène, etc), et personnalisée ; et que personne ne conteste que "les autres" ont également une fonction de mesure personnalisée !
- La première question posée est : est-que les Sony ont réellement un thermocolorimètre embarqué.
La réponse est : oui.
- Question suivante : quelle preuve à cela ?
Réponse : aucune preuve directe, ou presque.
En effet, Sony ne communique pas vraiment là-dessus directement. Ce n'est pas forcément une bévue, vu que ça découle directement de l'héritage Minolta, et que ça peut éventuellement être considéré comme un acquis qui ne se discute pas (avis personnel).
Il y a simplement des indications comme : "un réglage de type de température de couleur en Kelvin, ainsi que des filtres de correction magenta ou vert dans une large plage d'intensité" (Doc A850/900) ou plus directement : "lorsque vous réglez la température de couleur mesurée par le thermocolorimètre..." (Notice de l'A700, p.59).
Cela étant dit, et comme je l'ai écrit plus haut, le rôle d'un thermocolorimètre est de donner la TC en °K et la teinte en valeurs CC (filtres de compensation de couleurs). Je ne vois pas comment appeler autrement une fonction qui fait exactement ça, puisque sont donnés : la TC en °K par pas de 100°K, et la teinte sur l'axe vert/magenta avec une valeur d'incrément égale à 5CC.
Et on sait également que cette mesure est adaptée au numérique (heureusement ! ).
D'ailleurs en dehors de SCSI, deux pros ont confirmé ceci : vianet, ici même plus haut et également sur le forum alphadxd, et ear_78 qui est intervenu ici pendant un temps et continue sur alphadxd. Ces confirmations datent pour les premières de 2008, donc absolument pas en relation avec ce fil. C'est ear_78 qui avait vérifié la concordance des valeurs données par l'APN avec celles d'un thermocolorimètre Minolta.
Une réflexion toutefois : un thermocolorimètre travaille en mesure incidente, un APN en mesure réfléchie, ce qui peut sembler contradictoire. Sauf que l'on mesure bien la même chose : la "qualité" de la lumière qui tombe sur la sphère pour le thermocolorimètre, et la "qualité" de la lumière qui tombe sur la feuille blanche ou gris neutre pour la mesure réfléchie. Que la mesure se fasse derrière la sphère ou devant la feuille ne change rien !
Question :
- Bien : tout ça c'est très beau, mais à quoi ça sert ?
R : Vous allez rigoler : à pas grand-chose à première (et courte) vue !
Sauf qu'un outil capable de faire de telles mesures de précision est forcément capable au minimum de la même précision dans ses mesures courantes habituelles de BdB. Je dis au minimum car il est possible que la mesure se fasse en continu et non par pas, même si ceux-ci sont très nombreux (1425 combinaisons possibles avec l'A850/900).
Mais il faut bien être conscient que la seule mesure "courante" de BdB est la mesure auto ! Point de mesure pour les BdB prédéfinies (lumière du jour, tungstène, etc... ) dont il faut juste espérer que le réglage est le plus proche possible de la réalité. Avec toutefois une possibilité de correction manuelle de ces valeurs type pour la TC seule chez Sony (j'ignore pour les autres), effet de la correction vérifiable en temps réel si on utilise l'Intelligent Preview avec l'A850/900.
Mais bien sûr la BdB auto est forcément largement dépendante du sujet et de ses couleurs propres, et n'est pas pertinente dans tous les cas, loin s'en faut : même si Sony s'en sort plutôt pas mal d'après mon vécu avec l'A850 (un peu moins bien avec l'A700), on n'est pas à l'abri d'une déconvenue.
Donc la seule mesure "exacte" est la mesure personnalisée : on mesure la TC avec la fonction qui va bien "chez les autres", et le thermocolorimètre (si, si, j'insiste ! ;) ) chez Sony. Mesure faite sur une feuille blanche (ou le gris neutre d'une charte). Cette mesure peut bien sûr être mémorisée et réutilisée, en tout cas chez Sony et je suppose qu'il en est de même ailleurs...
Mais la spécificité Sony est que cette mesure est affichée directement en °K et CC.
Et que l'on peut définir une BdB personnalisée en entrant directement ces valeurs.
Question :
- A quoi cette fonctionnalité peut donc bien servir ?
R : Il y a plusieurs possibilités qui ne sont pas forcément inutiles puisque ça peut servir :
- à caler sur la même TC deux boîtiers Sony (ou plus) pour une production homogène sur une même scène, sans refaire de BdB personnalisée pour chaque.
- à entrer les valeurs mesurées par un thermocolorimètre externe (c'est juste pour la démo, car pas vraiment utile dans le cas présent vu qu'on en a un interne, mais ça marche et c'est prévu dans la notice ! ).
- à filtrer des sources lumineuses (flash avec filtre, Bal avec gélatine) de manière précise pour équilibrer les sources : par exemple éclairage tungstène + appoint flash. Certes ça demande les filtres appropriés (mais standards en CC + LB), mais seul Sony le permet sans thermocolorimètre externe !
- à noter des valeurs de BdB pour des cas multiples, mais reproductibles, et à les réutiliser facilement.
Passons aux exemples.
J'ai pris une série de vues avec un Sony Alpha 850 sous éclairage tungstène classique en raw + jpeg (mêmes conditions de prise de vue, mêmes paramètres d'iso, vitesse, ouverture). Avec les réglages de BdB suivants : lumière du jour, Auto (AWB), tungstène et personnalisée. Pour le réglage perso, j'ai bien entendu utilisé la fonction "thermocolorimètre" (bref, la mesure de BdB...).
Le sujet : tout simplement le dernier CI - comme ça tout le monde pourra vérifier la pertinence de la colorimétrie - avec une charte de gris.
Première photo pour fixer les idées : le jpeg boîtier avec le réglage de BdB sur "Lumière du jour". C'est ce qu'on obtient lorsqu'on a oublié de changer de BdB en passant d'un sujet standard à l'extérieur à un sujet intérieur. En raw aucun problème (ou presque) pour corriger, en jpeg seul c'est une autre histoire...
La suite avec les réglages de BdB Auto et Tungstène :
Le réglage de BdB Auto, qui sur l'Alpha 850 s'en sort plutôt bien (voire très bien) dans les cas courants de lumière du jour est ici un peu à la ramasse. C'est nettement mieux que l'erreur (volontaire) précédente, mais loin d'être parfait et je suis persuadé que c'est le cas général quelque soit l'APN dans ce type de sujet/éclairage.
Avec le réglage Tungstène, on a une très nette amélioration. Ce n'est pas parfait, l'image est encore un peu chaude, mais c'est probablement un compromis idéal pour de la photo (familiale, portrait) d'intérieur sous tungstène où l'on attend un rendu chaud.
Important : les photos suivantes sont en légère sous-ex : c'est voulu ( ! ) pour ce comparatif, voir explications plus loin.
On passe maintenant aux choses sérieuses : j'ai besoin d'une reproduction des couleurs la plus fidèle possible : j'utilise la BdB personnalisée.
On entre dans les détails techniques :
- le réglage des jpeg boîtier est sur Neutre.
- comme déjà indiqué, pour pouvoir faire un comparatif valable, toutes les photos ont été prises avec les mêmes paramètres d'expo (iso : 200 - f/8 - 1/2s.) Ces valeurs ont été fixées par la BdB lumière du jour pour avoir un histogramme normal. Cela induit une sous-ex variable pour toutes les autres BdB. Bien évidemment en situation normale on calerait l'expo qui va bien en fonction de la BdB ! Dans la photo ci-dessous, j'ai repris les niveaux pour redonner un histogramme normal, en montrant en coin bas droit l'original. Je reviendrai sur ce point plus loin.
- la mesure de BdB personnalisée a été faite avec la fonction thermocolorimètre du boîtier (si, si, j'y tiens ! ) en calant la mesure sur la charte de gris. Les valeurs relevées sont 2600°K, G1 (= -5CC).
A vous de juger... la mesure à la pipette de la charte de gris donne un quasi sans faute des valeurs RVB. Comme c'est le mode Neutre qui a été utilisé, c'est... un peu neutre ! Un réglage d'origine avec un ou deux points de saturation en plus pourrait être utile dans la vraie vie.
Point suivant (et final pour les jpeg) : l'utilisation de cette BdB personnalisée pour un autre appareil.
J'ai appliqué la valeur mesurée sur l'Alpha 850 à un Alpha 700, comme si elle avait été mesurée avec un thermocolorimètre externe.
Même si le résultat est un peu moins au top qu'avec l'A850, format et génération de capteur oblige, ce n'est quand même pas mal du tout ! Preuve au passage que les valeurs de TC données sont bien valides et standard (... au moins chez Sony).
Jpeg boîtier, réglage Neutre.
Maintenant, je sais ce qu'on ne va pas manquer de me rétorquer : tout ça c'est bon pour les prolos qui font du jpeg direct, mais moi je travaille en raw, Môsssieur ! Donc la BdB je peux toujours la régler après coup sans problème : je n'en ai donc rien à cirer...
Oui... mais non !
En effet, celui qui se fout totalement de la BdB sous prétexte qu'il travaille en raw se "plante grave" : il pourra certes sans aucun problème régler sa BdB au dématriçage (le cas échant en m*rd*nt un peu), mais il risque dans certains cas des déconvenues graves d'expo.
C'est ce que j'ai voulu montrer avec la série précédente d'une scène éclairée tungstène prise avec la BdB lumière du jour qui allait bien pour la photo d'avant. Dans ce cas l'APN calculera l'expo avec les valeurs de BdB courantes, et on peut facilement avoir une sous-ex d'un IL ! Et qu'on ne compte pas s'apercevoir que ça cloche en regardant l'histogramme : on verra que l'expo est parfaitement calée à droite !
Donc mieux vaut avoir la bonne - ou sensiblement la bonne - BdB lorsque l'on fait du raw, et ça c'est valable quelque soit la marque du boîtier.
L'exemple en image :
Question (ou plutôt affirmation ! ) :
- A défaut d'une expo exacte, il n'en reste pas moins qu'on peut tout à fait obtenir un résultat colorimétrique parfait en post-traitement sans BdB parfaitement calée au départ !
Heu... oui, et non !
Je suppose (je n'ai pas été vérifier pour tous) que les dématriceurs de la marque savent restituer exactement la BdB calée sur l'APN. Mais ils n'offrent en général pas les possibilités des dématriceurs tiers tels que LR ou DxO, et parfois en sont très loin !
Les dématriceurs tiers disposent en effet tous d'un réglage de TC et de teinte, avec généralement des réglages prédéfinis (lumière du jour, etc.) et sont capables en principe de récupérer les valeurs de calage de la BdB d'origine. Enfin, une pipette permet de définir "la" bonne BdB en cliquant sur une zone neutre de l'image.
Pour les cas - quand même assez courants - où la précision de la BdB n'a pas une importance capitale, voire même est secondaire (on peut parfaitement tricher pour donner un autre rendu que celui d'origine), il n'y a en général pas de problèmes pour restituer une BdB correcte à défaut d'être parfaite.
Pour les cas où il faut une BdB absolument exacte (reproductions, etc.), ou pour les maniaques comme moi qui préfèrent partir d'une BdB la plus exacte possible (en paysage par ex.), quitte à donner éventuellement un petit coup de pouce sur la balance au final, que se passe-t-il ?
Et bien les seules possibilités "exactes" sont :
- de récupérer la BdB de la prise de vue (à supposer que se soit la bonne ! )
- de recréer la BdB d'origine à ce stade avec la pipette.
Commençons par cette dernière possibilité : l'utilisation de la pipette. Elle donne généralement de bons résultats, voire excellents si on a pris soin de placer correctement dans la première photo une charte de gris dans la scène pour un calage ultérieur. Le problème, c'est qu'il faut y penser à la prise de vue ! Mais ce n'est pas une contrainte pire que de mesurer la BdB à la prise de vue. Les paranos utiliseront d'ailleurs avec profit les deux méthodes ensemble pour s'autocontrôler !
Si on n'a pas de plage de référence précise, ça devient beaucoup plus aléatoire, mais pas impossible : il faut trouver un gris ou un blanc qui soit à peu près neutre.
L'autre possibilité est donc de récupérer la BdB d'origine, si elle est exacte : BdB personnalisée mesurée, ou BdB "préprogrammée" de l'appareil qui colle avec la situation : une BdB lumière du jour par ex. est souvent assez exacte par temps normal ensoleillé, en tout cas de l'expérience que j'ai avec Sony.
On utilise donc la BdB "d'origine" récupérée par le dématriceur et normalement, je dis bien normalement, on retombe sur ce qu'on est censé avoir mesuré. Et d'ailleurs, les "dématriceurs sérieux" affichent les valeurs de TC et de teinte (les autres se contentent souvent d'un curseur sans unités).
Et c'est précisément là où il y a problème !
J'ignore comment les "références" DxO et LR3 (ACR) récupèrent ces valeurs, mais il faudrait qu'ils se mettent d'accord entre eux puisque les valeurs de TC et de teinte qu'ils affichent ne concordent jamais ! Je veux bien pour la teinte (et encore ! ) puisqu'ils ne disent pas à quelle unité cela correspond (par ex. valeurs en CC), mais pour la TC c'est assez incompréhensible ! Et il semble que de plus ce soit variable en fonction de la marque et du boîtier et Sony ne semble pas trop mal loti : je me souviens d'une une photo issue d'un Pentax où les différences (de valeurs) étaient énormes !
Par exemple, sur la série de photo de ce comparatif, voici quelques valeurs relevées pour les BdB suivantes, réglées sur un A850 :
Réglage : Lumière du jour : exemple auto : Tungstène : Personnalisée 2600 G1 (=5CC)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Valeurs DxO : 5453 -1 3413 -6 2909 -2 2599 -5
Valeurs LR : 5000 +11 3050 +3 2750 +3 2500 0
Etonnant, non ?
Je suis bien conscient que chaque APN peut avoir ses caractéristiques, mais en théorie les valeurs au moins de TC sont sensées être absolues.
Mais ce qui est encore plus étonnant, et cette constatation ne date pas d'aujourd'hui, c'est qu'au dématriçage DxO comme LR donnent des images très similaires - sinon identiques - en colorimétrie alors qu'ils n'annoncent pas les mêmes valeurs !
Si je me réfère à ma petite expérience, j'ai l'impression que DxO est plus près de la vérité des chiffres de TC que LR(ACR). Par exemple la TC imposée à 2600 est annoncée à 2599 par DxO, ce qui est bien proche, contre 2500 pour LR. Mais que les fanas de LR ne prennent pas la mouche, puisque le résultat colorimétrique sera généralement bien voisin !
Voilà en tout cas ce que donnent DxO et LR dans l'exercice de la récupération des différents réglages de BdB tels que calés sur l'appareil.
les raw ont été dématricés :
- dans Dxo avec le preset par défaut, réglage colorimétrique : "raw : usine - RVB : Boîtier".
- dans LR3 avec les réglages auto par défaut, tous curseurs de colorimétrie à zéro.
Le réglage de balance des blancs est donc celui "d'origine".
On va dire que dans l'ensemble tout ça se tient pas mal.
DxO est le plus proche de la réalité en réglages par défaut tel qu'indiqué (et même remarquablement proche ! ),
LR3 - toujours avec les réglages ci-dessus - a tendance à délivrer une colorimétrie un peu plus flashy vs le sujet d'origine, mais c'est plus un problème de saturation que de dérive des couleurs : diminuer d'un poil la saturation donnera des résultats visuellement proche de DxO. Même si les valeurs RVB des plages grises sont un peu moins équilibrées que DxO, il n'y a pas de quoi fouetter un chat...
Enfin, pour terminer, ce que donnent en comparatif :
- Les raw DxO et LR reprenant les réglages boîtier de BdB mesurée (les exemples ci-dessus en plus grand)
- Les raw DxO et LR utilisant le réglage de la BdB propre au logiciel avec utilisation de l'outil adéquat (pipette) sur la plage de gris de la charte.
Pour le réglage pipette, la charte de gris est rendue pour DxO comme pour LR avec une excellente neutralité, ce qui est quand même le service minimum attendu. On retrouve la tendance de LR à être un peu trop saturé pour le reste, ce qui se règlera très facilement en désaturant un soupçon...
A vos commentaires éventuels, et n'hésitez pas à faire vos propres essais pour comparer !
Je te suis, avec beaucoup d'intérêt d'ailleurs, dans ta démonstration sur l'importance d'une "bonne" balance des blancs dans l'appréciation de l'exposition en Raw à partir de l'histogramme de l'appareil. Ce qui semble aller dans ton sens sur l'intérêt d'un thermocolorimètre embarqué
Par contre je ne comprends pas ce que tu veux démontrer avec les valeurs de balance pré-réglées. Ce sont des valeurs prédéfinies, quasi culturelles ;) La lumière du jour n'est pas supposée avoir la même température de couleur en Europe et aux USA. La température de couleur en mode tungstène va dépendre de l'usure de la lampe comme de sa propreté.
Quelques remarques en vrac.
La balance des couleurs en mode automatique des appareils ne descend jamais très bas, sans doute pour respecter l'ambiance des couchers de soleil, encore que là interviennent, je le suppose, des algorithmes plus complexes. De façon purement expérimentale, mais sans tests rigoureux, la balance des blancs Auto du Nikon D60 s'arrête quelque part vers les 4000 K, là où le D90 ou le D300 ne sont pas loin des 3000 K. Sur mon Nokia N8, c'est pire. Il semble donc qu'il y ait une relation entre le prix d'un appareil et sa fidélité lorsqu'il s'agit de reproduire des couleurs éclairées par des lampes tungstènes comme si elles étaient éclairées par de la lumière blanche.
Par contre, le mode pré-réglé "Tungstène", même sur mon Nokia N8 est très proche de 3000°K.
J'utilise ACR pour mes raw qui utilise probablement le même moteur que LR. La balance des couleurs en mode auto dans ACR, n'est pas limitée vers le bas comme sur les boîtiers. Et surtout elle est beaucoup plus plus performante que le mode Auto des boîtiers lorsque l'on travaille dans le grand n'importe quoi, dans de vieilles usines ou la nuit en ville, avec des lampes dont l'indice IRC est exécrable. Je ne sais pas ce qu'il en est des Sony.
J'ai un thermocolorimètre Minolta. En studio, avec des Broncolor, si je reporte la mesure de mon thermo sur mon D300, je suis mieux qu'en lumière du jour (en Jpeg), mais moins bien qu'en faisant le blanc sur une charte MacBeth en Raw. Et moins bien qu'en Raw en faisant le blanc sur une charte MacBeth et en réalisant un profil pour mon appareil dans les conditions réelles de l'éclairage avec Adobe DNG profile Editor.
Adobe n'a pas accès aux algorithmes de Nikon sur la balance des blancs. Leurs algorithmes sont basés sur des mesures moyennes réalisées sur plusieurs boîtiers d'un même modèle. Les profils fournis avec ACR s'améliorent d'ailleurs dans le temps avec les mises à jour d'ACR sans doute parce qu'ils multiplient les boîtiers qui leurs servent à réaliser leurs moyennes. Avec un énorme progrès depuis la dernière version de Photoshop dans le mode "tel quel" (celui qui est supposé reproduire la balance telle que mesurée par l'appareil). Cependant lorsque l'on est proche de la lumière du jour, je donnerais un avantage à la balance des blancs générée par le boîtier sur un JPEG ou par NX sur un Raw. C'est particulièrement sensible sur le rendu des teintes chairs. Sauf bien entendu si je réalise un profil dédié avec une charte et Adobe DNG Edito.
Merci muadib pour ton avis.
Le but initial était de répondre à des questions (on va appeler ça comme ça...) sur la colorimétrie des Sony et l'intérêt de la BdB personnalisée via le "thermocolorimètre" interne.
Disons qu'en gros, ça part de là, je cite :
"Il n' y a pas de BDB fiable en reflex , c' est tout
Le soit disant thermocolorimètre intégré d'une certaine marque , ça vaut les arguments des vendeurs d' huile d' olive "du pays" que l' on trouve sur les marchés du Sud en période estivale"
(l'auteur se reconnaîtra ;) )
Je pense au minimum avoir prouvé qu'il y a moyen d'avoir une colorimétrie fiable en utilisant la BdB personnalisée.
Pour les BdB préréglées, je les ai mises à titre documentaire et je suis bien d'accord qu'elles sont souvent perfectibles et "culturelles".
Mon expérience concernant les BdB préréglées des Alpha (700/850) :
- en paysage (ma production principale) par temps ensoleillé, la BdB lumière du jour est parfaite dans les cas courants : généralement aucune différence avec une mesure personnalisée. En fonction de l'heure (début ou fin de journée), il m'arrive d'utiliser la BdB Auto qui est alors plus juste. Les couchers de soleil se traitent au cas par cas...
- par temps couvert, à l'ombre, la BdB auto me donne d'excellents résultats (généralement bien plus exacts que les BdB prédéfinies Ombre ou Nuageux)
Pour tous les autres cas :
BdB personnalisée mesurée au préalable avec la charte de gris si j'ai le temps (ce qui est quand même souvent le cas). Au dématriçage, récupération de la BdB d'origine.
Si je n'ai pas le temps (sujet impromptu) : BdB Auto (pour la justesse de l'expo) et je termine la série avec une photo avec la charte. Au dématriçage, réglage de la BdB à la pipette sur la charte et report de la TC sur la série.
Citation de: Zinzin le Août 19, 2011, 13:13:08
On peu faire exactement la même chose avec les autres boitiers en jpeg direct .
Gaffe aux justifications en gras, Zinzin : ça fait d'autant plus ressortir les fautes d'orthographe !
;-)
Citation de: gerarto le Août 18, 2011, 21:47:30
- La première question posée est : est-que les Sony ont réellement un thermocolorimètre embarqué.
La réponse est : oui.
Tous les appareils ont un "thermocolorimètre embarqué". La seule différence de Sony, mais c'est un avantage de taille, c'est que l'appareil peut afficher la température de couleur qu'il a estimé (pour les autres, il faut aller fouiller dans les exifs).
Citation de: gerarto le Août 18, 2011, 22:01:07En effet, celui qui se fout totalement de la BdB sous prétexte qu'il travaille en raw se "plante grave" : il pourra certes sans aucun problème régler sa BdB au dématriçage (le cas échant en m*rd*nt un peu), mais il risque dans certains cas des déconvenues graves d'expo.
Je ne pense pas, non. N'oublions pas que tous les fichiers "raw" sont enregistrés dans la balance des blancs native du capteur.
j'aime bien quand la lumière restituée correspond à celle que j'ai vu ... ;)
Citation de: Reflexnumerick le Août 19, 2011, 19:35:28
j'aime bien quand la lumière restituée correspond à celle que j'ai vu ... ;)
;D
Bon le problème c'est
d'une part que les souvenirs arrangent toujours un peu le réel,
et d'autre part que l'image qui s'affiche sur ton écran est concrète, contrairement à ton souvenir.
Lorsque l'on travaille en studio sur une nature morte et que la fidélité des couleurs est essentielle, on finit même en général par regarder l'objet à la lumière du jour, en raison de dérives colorées suscitées par les lampes témoins des génés... :'(
En tous cas, merci Gérarto pour cette démonstration argumentée. Quant à retrouver la TC dans les EXIF, comme l'annonce JBV, faut pas rêver ! En tous cas, j'ai cherché, moi, dans les EXIF : rien qui ressemble à une TC. Mais il y a peut-être une nouvelle version d'EXIF ? Celle que j'utilise est la 0221.
Citation de: JCGelbard le Août 20, 2011, 20:21:47Quant à retrouver la TC dans les EXIF, comme l'annonce JBV, faut pas rêver ! En tous cas, j'ai cherché, moi, dans les EXIF : rien qui ressemble à une TC.
Effectivement, j'ai fait une erreur. Le standard EXIF ne prévoit pour la température de couleur qu'une valeur numérique simple désignant le type d'éclairage ("lumière du jour", "fluorescent", "tungstène", etc...). Voir ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Métadonnées_EXIF
En revanche, les fabricants ont des extensions propriétaires, voir les infos ici: http://ozhiker.com/electronics/pjmt/jpeg_info/makernotes.html
C'est dans ces extensions propriétaires que se trouve cette information, pour certains fabricants, et pas nécessairement sous forme de température de couleur mais de matrice de transformation (la valeur pour chacun des canaux). C'est le cas pour Nikon, Olympus, Konica-Minolta (liste non limitative). En revanche Canon ne semble pas stocker cette info.
De retour après une petite absence pour - entre autre - faire quelques photos, me voilà fort étonné de voir que Zinzin a encore fait des siennes ! (A vrai dire, pas vraiment étonné ! ;) ;D )
Ha la la, il ne changera pas... :o
Je vais essayer de reprendre dans l'ordre :
Citation de: Zinzin le Août 19, 2011, 13:13:08
ne m' en veux pas ... :)
Citation de: gerarto le Août 18, 2011, 21:52:43
On passe maintenant aux choses sérieuses : j'ai besoin d'une reproduction des couleurs la plus fidèle possible : j'utilise la BdB personnalisée.
On peu faire exactement la même chose avec les autres boitiers en jpeg direct .
Ben... il faudrait quand même lire ce que j'écris, et quand de plus je l'écris en préambule, c'est que ça une certaine importance : :o
Citation de: gerarto le Août 18, 2011, 21:47:30
Au préalable, je précise - ça va sans dire, mais ça va encore mieux en le disant - que les Sony ont, comme les autres, des mesures de BdB auto, prédéfinie (lumière du jour, tungstène, etc), et personnalisée ; et que personne ne conteste que [/u]"les autres" ont également une fonction de mesure personnalisée ! [/u]
Dans la même veine :
Citation de: Zinzin le Août 19, 2011, 13:13:08
N' as tu jamais eu que du SONY en boitier numérique :o
C'est marrant, mon tout premier appareil numérique était un Nikon !
Et j'ai travaillé avec un certain nombre de boîtiers de ma boîte : Olympus, Nikon... mais pas Canon, désolé !
Par ailleurs, de par ma formation et mon métier, j'ai une certaine curiosité technique que j'ai maintenant tout loisir de reporter dans le domaine de la photo, et ma lecture des pages techniques de CI - entre autre - concerne l'intégralité de tous les articles quelque soit la marque et sans ostracisme !
Mais je meurs d'envie de te retourner la question : as-tu jamais eu du SONY en main ?
Citation de: Zinzin le Août 19, 2011, 13:13:08
On peut faire exactement la même chose avec n' importe quel dérawtiseur , il suffit avec la pipette de "mesurer" la BDB d' une photo de charte prise sur une prise de vue indépendante , voir sur sur un échantillon qui peut faire référence dans la photo elle même .
Si tu avais pris le temps de réellement lire tout ce que j'ai écrit, tu aurais vu que c'est précisément ce que je développe plus loin, dans un passage qui ne fait pas l'apologie de Sony mais qui peut s'appliquer à n'importe quel marque...
Passons à la suite :
Citation de: Zinzin le Août 19, 2011, 13:16:04
Citation de: gerarto le Août 18, 2011, 21:49:00
...
- à filtrer des sources lumineuses (flash avec filtre, Bal avec gélatine) de manière précise pour équilibrer les sources : par exemple éclairage tungstène + appoint flash. Certes ça demande les filtres appropriés (mais standards en CC + LB), mais seul Sony le permet sans thermocolorimètre externe !
- à noter des valeurs de BdB pour des cas multiples, mais reproductibles, et à les réutiliser facilement.
vrai ...
pour la 1 , as tu des exemples que tu aurais faits toi même ? Qui utilise encore des gélatines sur ses flashs ? :o :o
pour la 2 , les cas reproductibles ... je vois pas ...
Gadgets que tout ça ...
Je pense que si je faisais du portrait comme à une époque, je ne priverais certainement pas de cette possibilité.
Allez, puisque c'est l'heure des confidences et que tu semble avoir des doutes sur mes connaissances en colorimétrie, je vais en raconter un peu plus sur mon parcours :
Je ne pratique la photo en amateur que depuis un demi-siècle, ce qui est effectivement un peu court !
Mais il m'est arrivé sans que cela soit mon métier, loin de là, de devoir la pratiquer professionnellement avec obligation de résultat.
Mes premières notions de colorimétrie, je les ai acquises au milieu des années 80 lorsqu'un ami m'a sollicité pour essayer de récupérer une centaine de diapos qui étaient essentielles pour lui, mais qui avaient été prises avec des sources tungstène exotiques, fluo et autres joyeusetés, bien sûr avec du film lumière du jour... de plus sous exposé d'un diaph vu qu'il s'était planté en reportant les iso ! Bien entendu, il fallait retrouver la colorimétrie d'origine la plus exacte possible à partir des quelques diapos qui avaient été prises en lumière du jour et qui n'étaient pas trop sous-ex ! Tous les professionnels consultés lui avaient dit que c'était impossible, sauf labo pro du type Picto... mais pour un tarif astronomique !
Je me suis piqué au jeu, j'ai potassé pas mal de docs, construit un mini banc de repro avec comme source un flash muni d'un porte filtre, et au bout de... quelques essais ( ! ) j'ai réussi à sauver la quasi-totalité de ses dias ! La procédure n'était pas simple : tri des dias par catégorie de sources lumineuses, prévoilage du film de dupli au flash non filtré pour diminuer le contraste, essais itératifs sur une diapo type par série avec des combinaisons de gélatines CMY Cibachrome, et bien sûr une fois le bon calage théorique trouvé, ajustement de la colorimétrie et de l'expo diapo par diapo... Les gars du labo développement E-6 en 1h du Photo Service La Défense doivent encore se souvenir de moi !
Le résultat serait sans doute aujourd'hui considéré comme tout juste correct avec les outils actuels et le temps passé phénoménal, mais il était à l'époque inespéré !
Et plus tard pour mon travail je suis devenu le spécialiste des cas tordus lorsqu'il fallait prendre et traiter des photos techniques dans des conditions d'éclairage pourries : par exemple j'ai passé quelques nuits dans certains tunnels du périph parisien pour faire des photos en argentique, puis plus tard en numérique, et pas mal de jours de travail pour sortir des résultats homogènes mêlant vues détails au flash et vues d'ensemble, avec les premières versions de Photoshop et de Paint Shop qui n'était pas encore Pro !
Pour obtenir quelque chose de potable avec les mélanges de tubes blancs et sodium qui sont la règle dans ces lieux, il m'est même arrivé dans certains cas de devoir redescendre à 256 couleurs et de modifier individuellement les triplets RVB de chacune des 256 couleurs !
Bien entendu c'est un exemple parmi d'autres, et c'est loin d'être le seul type de photos pour lesquelles j'ai été amené à soigner la colorimétrie à la prise de vue ou au traitement parce que c'était tout simplement une obligation contractuelle ou commerciale !
Donc, mon cher Zinzin, si je suis loin d'avoir les connaissances des vrais pros de la colorimétrie, je revendique néanmoins une certaine expérience dans le domaine, et je ne pense donc pas faire partie des perdreaux de l'année en la matière !
Et pour ton info, je suis toujours en raw + jpeg, le jpeg me servant de témoin pour le dématriçage.
C'est vrai que personne dans la presse ne mesure l'efficacité de la BDB auto sur les boitiers. Je dis mesurer et pas regarder. Ce ne serait pourtant pas compliqué. C'est comme le flare sur les optiques.
En tout cas mon 7D est souvent dans les choux et surtout en temps nuageux.
A la place de nous faire des boitiers de plus de 20 Mpix, ils feraient mieux effectivement de travailler deja la Bdb, la dynamique voir la mesure d'expo matricielle.
ça, Zinzin, ça s'appelle donner des verges pour se faire battre : seuls les imbéciles ne changent jamais ! ;)
Citation de: One way le Août 21, 2011, 20:26:50
......
A la place de nous faire des boitiers de plus de 20 Mpix, ils feraient mieux effectivement de travailler deja la Bdb, la dynamique voir la mesure d'expo matricielle.
ça existe, c'est plus fabriqué .... ;) Fuji S5 pro ...
Euh... Le S5 était très novateur à son époque, mais la technologie a progressé depuis et les capteurs à double pixels (un petit pour les hautes lumières, un gros pour les basses lumières) sont dépassés aujourd'hui...
Cela dit, on peut parfaitement avoir un capteur de 24 Mpixels avec une BdB aux petits oignons, une dynamique de très bonne qualité (même s'il y a encore des progrès à faire de ce côté, c'est vrai, mais ça avance doucement). Tu n'es pas obligé de me croire, mais tu peux essayer ! Que ce soit avec un Sony Alpha 850 ou 900, ou un Nikon D3x. Pour la mesure d'expo, on arrive à des résultats où le système est très rarement mis en défaut, toutes marques confondues.
Citation de: jaunebleuvert le Août 19, 2011, 17:03:49
...
Citation de: gerarto le Août 18, 2011, 22:01:07
En effet, celui qui se fout totalement de la BdB sous prétexte qu'il travaille en raw se "plante grave" : il pourra certes sans aucun problème régler sa BdB au dématriçage (le cas échant en m*rd*nt un peu), mais il risque dans certains cas des déconvenues graves d'expo.
Je ne pense pas, non. N'oublions pas que tous les fichiers "raw" sont enregistrés dans la balance des blancs native du capteur.
Cette remarque m'avait échappé...
Mais je fais plus que maintenir ce que j'ai écrit : je confirme ! ;)
Encore une fois, ce n'est pas la BdB qui est en cause : elle est se règlera sans problème (en théorie) en raw au dématriçage.
C'est l'expo qui pose problème : le boîtier la calcule à la prise de vue avec les paramètres de BdB courants, ce qui peut conduire à des erreurs d'expo pouvant aller jusqu'à 1 IL (voire plus) si l'écart entre la BdB réelle et la BdB telle que réglèe est important.
C'était l'objet de ma démonstration.
Citation de: gerarto le Août 22, 2011, 13:25:02
Je ne pense pas, non. N'oublions pas que tous les fichiers "raw" sont enregistrés dans la balance des blancs native du capteur.
Cette remarque m'avait échappé...
Mais je fais plus que maintenir ce que j'ai écrit : je confirme ! ;)
Encore une fois, ce n'est pas la BdB qui est en cause : elle est se règlera sans problème (en théorie) en raw au dématriçage.
C'est l'expo qui pose problème : le boîtier la calcule à la prise de vue avec les paramètres de BdB courants, ce qui peut conduire à des erreurs d'expo pouvant aller jusqu'à 1 IL (voire plus) si l'écart entre la BdB réelle et la BdB telle que réglèe est important.
C'était l'objet de ma démonstration.
Personnellement, c'est pour celà que je m'applique à la prise de vue pour avoir la BdB la plus proche possible du choix définitif car c'est l'exposition pour cette BdB qui sera utile en fait.
Citation de: JCGelbard le Août 22, 2011, 11:22:09
Euh... Le S5 était très novateur à son époque, mais la technologie a progressé depuis et les capteurs à double pixels (un petit pour les hautes lumières, un gros pour les basses lumières) sont dépassés aujourd'hui...
Cela dit, on peut parfaitement avoir un capteur de 24 Mpixels avec une BdB aux petits oignons, une dynamique de très bonne qualité (même s'il y a encore des progrès à faire de ce côté, c'est vrai, mais ça avance doucement). Tu n'es pas obligé de me croire, mais tu peux essayer ! Que ce soit avec un Sony Alpha 850 ou 900, ou un Nikon D3x. Pour la mesure d'expo, on arrive à des résultats où le système est très rarement mis en défaut, toutes marques confondues.
C'est surement le cas, mais comme 95% de passionnés photo je n'ai pas le budget pour un D3X et pas pour un Alpha 850 n'ont plus d'ailleurs. :'(
Citation de: gerarto le Août 22, 2011, 13:25:02
Je ne pense pas, non. N'oublions pas que tous les fichiers "raw" sont enregistrés dans la balance des blancs native du capteur.
Cette remarque m'avait échappé...
Mais je fais plus que maintenir ce que j'ai écrit : je confirme ! ;)
Encore une fois, ce n'est pas la BdB qui est en cause : elle est se règlera sans problème (en théorie) en raw au dématriçage.
C'est l'expo qui pose problème : le boîtier la calcule à la prise de vue avec les paramètres de BdB courants, ce qui peut conduire à des erreurs d'expo pouvant aller jusqu'à 1 IL (voire plus) si l'écart entre la BdB réelle et la BdB telle que réglèe est important.
C'était l'objet de ma démonstration.
J'ai déjà lu ta théorie plusieurs fois mais moi aussi, je maintiens. D'abord, la cellule qui mesure l'exposition est indépendante de la balance des blancs et la mesure, quand mesure il y a, ne peut se faire qu'après que la photo soit prise. Donc, en mode auto, l'exposition est indépendante de la balance des blancs.
Qu'en est-il en mode manuel? Certains photographes regardent l'histogramme dans les trois canaux après balance des blancs et essayent d'exposer à droite pour le canal le plus à droite. Pourtant, c'est dans la balance des blancs native du capteur qu'ils devraient regarder s'il y a saturation. La saturation a lieu
avant l'opération purement mathématique de correction de BdB, pas après. Le capteur prend toujours une image dans sa BdB native, l'opération de correction de BdB a lieu après coup, par calcul sur les données fournies dans la BdB du capteur. Ces données sont exactement celles du fichier raw.
Citation de: Zinzin le Août 22, 2011, 18:34:42
....
Le seule chose qui soit vraie, c' est qu' un RAW cramé donnera un jpeg cramé , et tant qu' on n' a pas atteint cette limite du "cramage" , et bien , on ne sait finalement pas grand chose de l' expo .
Alors on se contente de ne pas cramer le jpeg à l' expo pour être sûr de ne pas cramer le RAW ... tout en étant le + à droite raisonnablement possible ... la précision comme l' a dit Gerarto étant vague à +/- 1 IL .
Plutôt le contraire, non :
on se contente de ne pas cramer le RAW à l' expo pour être sûr de ne pas cramer le jpeg Mais c'est un détail, on comprend le discours.
D'ailleurs je partage cet avis : une (bonne) photo se fait à la prise de vue.
Tant qu'a faire de vouloir exposer a droite de façon optimale (sans cramer le RAW), autant utiliser l'UniWB (coefficients de correction de BdB le plus proche de 1 pour les 3 canaux)... On obtient alors des JPEG de visualisation tout verts, mais l'histogramme correspondant est ce qui se rapproche le plus possible d'un simili histogramme RAW.
Personnellement, c'est ce que j'utilise quand je veux avoir le signal le plus propre possible, et c'est en ca que je dis que je ne me préoccupe pas de la BdB a la prise de vue... Tout se règle au développement, avec la probable nécessaire correction d'exposition et le reste...
Surtout que mes sujets de prédilection sont les paysages autour du lever (voire du coucher) de soleil, sous des lumières chaudes... Inutile dans ces situations d'essayer de faire une BdB personnalisee avec une charte ; a ces heures, les gris ne (me) paraissent pas gris.
Citation de: jaunebleuvert le Août 21, 2011, 08:49:52
En revanche Canon ne semble pas stocker cette info.
Il me semble que si (sur 5DII en tout cas)... Je ne peux pas vérifier actuellement.
N'ayant jamais utilisé ce procédé, je découvre et je pose une question :
Avec un fichier exposé grâce à l'UniWB les 3 canaux sont similairement et parfaitement calés à droite.
Dans le dé-rawtiseur on opte alors pour une BdB qui pousse le canal rouge très très à droite... Trop à droite... et du coup il déborde. ;D
Est-ce qu'il n'aurait pas mieux valu calculer "l'expo à droite" directement avec cette BdB là ?
Ben, visuellement sur mon écran (rien de scientifique donc) j'ai la sensation que si je modifie la BdB çà modifie la luminosité des couleurs. Et donc que si le canal rouge d'un certain pixel est déjà à 255 en UniWB il risque de passer à 251 après modif de la BdB. :o :D
Me trompje ?
Citation de: erickb le Août 22, 2011, 20:23:13
ce qui compte c'est l'histogramme et les zones qui clignotent
prend une photo (très) exposée a droite avec uniwb et sans et compare les zones qui clignotent, sans tu peux avoir un ciel qui va clignoter complétement, et avec uniwb rien du tout ou 2 ou 3 points
ouvre ton RAW et contrôle ce qui est vraiment cramé
l'uniwb ne sert qu'a ça
sur Canon je prend une photo avec le bouchon sur l'optique (donc noire) que je prend comme référence de la balance des blancs
Mais que se passe-t-il quand tu appliques la BdB définitive ? Surtout pour les pixels où un des canaux est déjà à 255 ?
Citation de: PapaChloé le Août 22, 2011, 20:00:57
Dans le dé-rawtiseur on opte alors pour une BdB qui pousse le canal rouge très très à droite... Trop à droite... et du coup il déborde. ;D
Oui, c'est pour ca que je parle d'une probable nécessaire correction d'exposition ;)
Forcément si a la prise de vue, tu exposes plus a droite qu'avec la "bonne" BdB, au moment ou tu la remets au développement, il faut aussi modifier l'exposition. L'intérêt, c'est d'avoir un signal plus propre, notamment dans les zones sombres.
Mais en exposant a droite sans utiliser l'UniWB, on doit aussi parfois corriger l'exposition au développement.
Citation de: jaunebleuvert le Août 22, 2011, 18:10:29
J'ai déjà lu ta théorie plusieurs fois mais moi aussi, je maintiens. D'abord, la cellule qui mesure l'exposition est indépendante de la balance des blancs et la mesure, quand mesure il y a, ne peut se faire qu'après que la photo soit prise. Donc, en mode auto, l'exposition est indépendante de la balance des blancs.
Qu'en est-il en mode manuel? Certains photographes regardent l'histogramme dans les trois canaux après balance des blancs et essayent d'exposer à droite pour le canal le plus à droite. Pourtant, c'est dans la balance des blancs native du capteur qu'ils devraient regarder s'il y a saturation. La saturation a lieu avant l'opération purement mathématique de correction de BdB, pas après. Le capteur prend toujours une image dans sa BdB native, l'opération de correction de BdB a lieu après coup, par calcul sur les données fournies dans la BdB du capteur. Ces données sont exactement celles du fichier raw.
Je ne pense pas (je suis même sûr...) avoir parlé de BdB Auto dans mon exemple ci dessus. Bien sûr la BdB auto n'est sensée avoir d'incidence qu'après la prise de vue. Je dit bien sensé car j'ignore ce qui est réellement utilisé pour la mesure.
Par exemple, il n'est pas impossible que les Nikon utilisent le capteur "RVB"de mesure d'expo pour mesurer la BdB. Quand je dis pas impossible, il semble même que ce soit une certitude dans le cas des Nikon, mais je reste prudent n'ayant pas eu le temps de vérifier. Il faudrait savoir si c'est le cas pour les autres fabricants. De toute façon, en BdB auto, il ne peut pas y avoir de dérive grave d'expo, même si la BdB n'est pas parfaite.
J'ai bien parlé des mesures programmées, y compris la mesure personnalisée, puisqu'elle est faite avant la prise de vue.
Reste que, effectivement le débat est ouvert : la mesure de BdB est-elle ou non utilisée dans le calcul de l'expo ?
J'avoue avoir toujours été persuadé que oui (en numérique, bien sûr ! ), mais je n'ai pas fait de vérification objective tant ça me semble une évidence.
Il n'en demeure pas moins que ce que j'ai montré plus haut est absolument exact : la justesse de l'expo est dépendante de la BdB. Alors que ce soit automatique avec la mesure d'expo, ou que l'on fasse des corrections d'expo en fonction de l'histogramme affiché, il est évident que l'on doit afficher la bonne BdB.
Il me semble bien que sur le F5, les cellules mesuraient déja les couleurs pour arriver à un équilibre d'expo.
Citation de: erickb le Août 22, 2011, 20:43:37
et pas de correction d'exposition à la prise de vue sinon ça sert à rien d'essayer d'exposer à droite et de s'embêter avec un uniwb
Pour être clair, je parlais de correction de l'exposition au développement bien entendu. D'ailleurs, je trouve le terme d'exposition moins adapté que luminosité dans ce cas, mais c'est le terme utilise dans les logiciels...
Citation de: kochka le Août 22, 2011, 21:03:46
Il me semble bien que sur le F5, les cellules mesuraient déja les couleurs pour arriver à un équilibre d'expo.
L'appareil savait-il que la pellicule chargée était pour éclairage lumière du jour, tungstène, ou noir et blanc?
Cela est pertinent pour déterminer le poids d'une couleur sur une autre dans le calcul de l'exposition.
Il est possible que la cellule de mesure fonctionne comme le capteur photographique: à la base, pas de balance des blancs, seulement des senseurs qui saturent ou non, et on essaye d'optimiser le tout, puis à postériori, on applique la BdB.
Gerarto: test simple: sur une scène contrôlée, éclairage constant et tout, mais avec des dominantes très présentes, tu mets sur pied, tu cadres, tu te mets en manuel pour exposer "correctement" (barregraphe à 0), puis tu changes ta balance des blancs depuis Auto jusqu'à ta balance personnalisée, en passant par tous les autres modes dédiés, et tu vois si le barregraphe bouge.
A la limite, tu prends une photo à chaque fois pour vérifier si l'histogramme vient buter pour l'une ou l'autre des balances des blancs.
Ainsi, on saura si la BdB influe sur le calcul de l'exposition.
Citation de: erickb le Août 23, 2011, 13:11:09
......éviter de cramer en exposant à droite est le seul souci qu'on devrait avoir
? .... j'expose pour les ombres pour éviter le bruit et récupère jusqu'à 4/5 IL dans les HL .... mais c'est rarissime car généralement tout est bon d'un coup (mes boitiers ont 13,5 IL de dynamique....). Pour moi, exposer à droite c'est "caler l'histogramme à droite", si je comprends ton explication pour toi, c'est exposer pour les HL donc ton histo est "calé à gauche" ? éclairage please ? ;)
ah ben ! nous écrivons tous la même chose... faut bien exposer, quoi ! ;)
j'en profite pour confirmer que j'ai également constaté que la BDB influe sur l'expo ... ;)
Citation de: Zinzin le Août 23, 2011, 12:22:51
Tous les histogrammes sont des histogrammes de Jpeg , qu' ils soient en direct sur l' écran ou par la suite dans un logiciel .
( sauf logiciel spécifique comme IRIS par exemple )
J'en ai pleinement conscience, mais le but ici est de pousser à voir si une scène "correctement exposée" avec la bonne BdB va plutôt partir vers la gauche ou vers la droite quand on change ce paramètre.
[at] erickb:
Cela renforce donc mon idée que la cellule de mesure d'exposition, bien que capable de voir en couleurs, va ignorer la notion de balance des blancs pour son calcul d'exposition, elle devrait donc "exposer pour le RAW".
Citation de: Lyr le Août 23, 2011, 21:11:54
J'en ai pleinement conscience, mais le but ici est de pousser à voir si une scène "correctement exposée" avec la bonne BdB va plutôt partir vers la gauche ou vers la droite quand on change ce paramètre.
Tout dépend a la fois :
- de la BdB de départ et de celle d'arrivee
- de la scene
Par exemple, si tu passes d'une BdB "Lumière du jour" a une BdB "Tungstène", tu réduis la luminosité du rouge et augmente celle du bleu (normalement le vert ne doit pas changer). Si tu as une forte proportion de rouge (et pas trop de bleu) dans les tons clairs de la scene photographiée, l'histogramme va donc se décaler vers la gauche.
Concernant le fait que les différents logiciels de développement de RAW n'affichent pas les mêmes température et une meme teinte pour une balance des blancs visuellement identique, est-ce que ca ne pourrait pas être du au stockage de la balance des blancs dans les Exif qui serait stockée sous la forme des coefficients multiplicateurs et non du couple température+teinte ? Chaque éditeur peut alors avoir sa propre interprétation des coefficients en terme de température et de teinte, pour chacun des boitiers...
Plausible ?
Je n'ai actuellement pas la possibilité de parcourir les Exif de mes fichiers RAW...
Fausse manip...
Citation de: Lyr le Août 23, 2011, 21:11:54
Cela renforce donc mon idée que la cellule de mesure d'exposition, bien que capable de voir en couleurs, va ignorer la notion de balance des blancs pour son calcul d'exposition, elle devrait donc "exposer pour le RAW".
Oui et non.
La cellule de mesure d'exposition n'est pas le capteur, sauf sur certains reflex quand on passe en mode LiveView (D3, D3x, D3s et D7000 uniquement, chez Nikon).
Cette cellule d'exposition est un capteur couleur, qui a ses propres courbes de réponses aux composantes RVB.
Tout porte à croire que la cellule ignore les réglages de BdB du boîtier.
Il faut donc en conclure que cette cellule est réglée "lumière du jour".
Tout porte à croire que le capteur, par défaut, par conception-usine, est lui aussi réglé sur "lumière du jour".
Pour calculer ne serait-ce qu'un signal de luminance, il faut forcément que le capteur et la cellule aient une BdB propre, c'est à dire une courbe de réponse à l'onde lumineuse reçue.
La logique voudrait que les concepteurs choisissent comme BdB intrinsèque de tout capteur la BdB "lumière du jour", qui est celle qui correspond à la très grande majorité des millions de photos qui sont prises chaque jour dans le monde.
Bien entendu, chaque capteur, chaque cellule, a sa propre courbe de réponse, avec de légères différences et une plus ou moins grande dsensibilité.
Ceci s'applique aussi aux cellules à main et aux flashmètres, bien entendu.
Bonjour,
Merci à gerarto pour son retour précis sur le comportement des Sony.
Pour le moment, nous avons des images de Fujilm S5, Nikon D40, Olympus E-5, Sony Alpha 850.
Beaucoup crient au loup, mais je n'ai toujours pas vu de WB Auto de blanc sous lumière chaude de Canon, Pentax et de Nikon moderne genre D300 D700.
Les boîtiers se seraient-il grippés sous notre été pluvieux ? ;-)
Bonne journée à tous.
Xavier
Citation de: mediator le Mai 07, 2008, 22:37:53
Je vais investir prochainement dans un reflex mais je suis "perturbé" par les balances des blancs plus ou moins fiables. Quels sont les reflex les plus performants de ce point de vue ; merci de vos conseils !
Comme plusieurs l'ont dit, la question n'est pas très pertinente.
Tout d'abord, il faut bien voir qu'en BdB Auto, n'importe quel appareil peut se tromper.
Comme le réglage de la BdB repose sur des algorithmes inconnus et tous différents selon les constructeurs voire les gammes d'appareils, il est impossible de faire des comparaisons équitables, puisque certains sujets pourront être piégeux pour certains appareils, et pas pour d'autres.
On ne peut pas se fier non plus aux dires des photographes, pour plusieurs raisons :
- Il ne sont pas forcément objectifs;
- ils privilégient un type de photo qui peut augmenter ou diminuer le taux d'erreur, selon les cas
- Ils ont tous une notion très subjective de la BdB "juste"
Autre point très délicat : la photo en intérieur.
- En intérieur il y a souvent plusieurs sources de lumière, et dans ce cas, l'appareil peut ne peut pas deviner sur quelle source nous avons envie qu'il étalonne sa BdB
- S'il y a des néons, ils ont une Température de Couleur (TC) qui change constamment, et au cours des rafales, dans les sales de sport, on a des écarts assez forts de BdB !
Pour finir, un exemple de BdB auto en extérieur par temps de pluie, avec un compact Canon S95, qui a pourtant bonne réputation.
Soit c'est trop jaune, soit c'est trop rouge ! :D ;D
Pour reprendre les propos d'autres participants, on ne voit pas trop par quelle magie les choses pourraient être parfaites sur un reflex !