Comment scanner des plaques de verre anciennes ?

Démarré par YOHANN, Février 14, 2011, 19:46:08

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YOHANN

Bonjour à tous.
Dans le cadre d'un projet de valorisation et de préservation d'archives, je cherche à savoir quels seraient la méthode et l'outil idéal pour scanner des plaques de verres anciennes négatives de 24x30cm.
J'ai besoin d'un résultat professionnel haute résolution et d'une productivité à l'avenant puisque je disposerai de 3 mois pour scanner, mais aussi inventorier et conditionner 6000 plaques de verres...
Ce sont ces derniers paramètres qui m'ont décidé à m'en remettre aux avis éclairés du forum, en espérant que certains d'entre-vous aurons de l'expérience sur ce sujet...
Merci infiniment pour vos réponses éventuelles.

Yohann

Joël Pierre

Citation de: YOHANN le Février 14, 2011, 19:46:08J'ai besoin d'un résultat professionnel haute résolution et d'une productivité à l'avenant puisque je disposerai de 3 mois pour scanner, mais aussi inventorier et conditionner 6000 plaques de verres...

Je trouve bizarre qu'on se lance dans ce travail, sans en avoir l'expérience et encore plus étrange que le commanditaire confie ce travail à quelqu'un qui n'a pas cette expérience.

100 plaques par jour en haute résolution, il n'y a guère qu'un banc de reproduction rétro-éclairé avec un appareil à dos numérique qui permettrait ce travail.

Pour l'inventaire, il faut remplir les champs des métadonnées dans le logiciel de traitement numérique ou dans le logiciel de catalogage.

Et pour le conditionnement, voir les fournisseurs pour la conservation muséale (STOULS ou ATLANTIS).

YOHANN

#2
Mmmm...
Il ne s'agit pas de moi en fait... Ma compagne doit faire ce travail pour son stage de Master 2 en Archives et Images, donc hormis pour ce qui est de scanner, le reste, elle est au courant, que ce soit pour la préservation des archives ou la constitution de bases de données : notez que ma demande ne concerne que les scans.
J'essaye simplement de lui faire gagner du temps sur le volet photographique. J'ajoute qu'elle aura une assistante à sa disposition sur ce projet, spécifiquement pour les scans.
Je suis photographe professionnel et je sais à quel point il est important de se tenir au courant des techniques et matériels en fonction du travail à réaliser. Personnellement j'ai fait le choix de ne pas m'éparpiller, et je n'ai pas la prétention de tout savoir. Néanmoins, je crois qu'il lui faut les conseils de personnes compétentes et je suis bien placé pour le savoir.
Je lui ai aussi proposé un banc de repro rétro-éclairé, mais je me demandais s'il n'existait pas de scanner à plat avec couvercle rétro-éclairant adapté à ce travail.
Il lui est possible de faire l'acquisition de matériel par le biais de la structure qui va chapeauter ce stage mais encore faut-il choisir ce matériel judicieusement...
Personnellement il me semble effectivement que 6000 plaques en trois mois, c'est un gros morceau, mais j'ai besoin de me faire une idée
En tous cas, je ne vois pas en quoi il est bizarre que des personnes s'adjoignent les conseils d'autres personnes qu'elles estiment avoir des compétences utiles !

Vérification faite auprès d'elle, elle compte déterminer un rythme de base au bout du premier mois, histoire de statuer sur la faisabilité du projet dans sa globalité.
Elle veut compte consacrer deux mois aux scans (soit 45 jours ouvrables x 100 scans = 4500 images scannées...) et un mois à la valorisation du fonds.
Il semble aussi qu'un certain nombre d'images soient très détériorées et ne seront probablement pas scannées.

dioptre

Pas beaucoup de scanner pour un tel format ( avec dos pour transparent )
Eversmart
IQsmart
Expression 10000XL
cher très cher

YOHANN

Oui, je me doutes que ce format 24x30 risque de poser des problèmes, pour quelques cm...
Toutes les plaques ne sont pas de ce format mais la majorité.
J'avais peut-être repéré le scanner Epson V750 mais il ne dépasse pas le A4 et semble assez lent...
Pour les format plus petits, il pourrait peut-être faire l'affaire.

sam91

Bonjour,
C'est pas tout les jours que l'on voit des fils sur la restautation de plaques de verre.

Pour avoir vu travailler plusieurs centres de conservation, de tailles différentes, la solution du scaner ne me semble ni la plus qualitative ni productive...

Pour ce type de projet j'utiliserai l'ensemble plaque retroéclairée + appareil en statif reliés au pc avec déclenchement à distance...
CANON 40D, 350D, 3000V & A1

Joël Pierre

Citation de: YOHANN le Février 14, 2011, 20:20:33Ma compagne doit faire ce travail pour son stage de Master 2 en Archives et Images...

Un stage ! J'ai plutôt l'impression que c'est une exploitation abusive de stagiaire par la structure qui la chapeaute.

dioptre

Citation de: sam91 le Février 14, 2011, 21:37:09
Bonjour,
C'est pas tout les jours que l'on voit des fils sur la restautation de plaques de verre.

Pour avoir vu travailler plusieurs centres de conservation, de tailles différentes, la solution du scaner ne me semble ni la plus qualitative ni productive...

Pour ce type de projet j'utiliserai l'ensemble plaque retroéclairée + appareil en statif reliés au pc avec déclenchement à distance...

C'est ce que je pense aussi
CitationUn stage ! J'ai plutôt l'impression que c'est une exploitation abusive de stagiaire par la structure qui la chapeaute

Il faudrait pour cela connaître tous les tenants et les aboutissants.
A priori on ne lui demande pas seulement de faire des scans en série mais aussi d'archiver les données.


YOHANN

Citation de: Joël Pierre le Février 14, 2011, 21:49:24
Un stage ! J'ai plutôt l'impression que c'est une exploitation abusive de stagiaire par la structure qui la chapeaute.

Non.
Pas de jugement hâtif même si je comprends qu'on puisse le penser.
Là ce n'est pas le cas.
D'ailleurs, lorsqu'ils durent plus de deux mois les stages doivent être rémunérés : dans ce cas, il va l'être, et s'effectuer dans de bonnes conditions.
J'ajoute qu'il est tout simplement impossible d'acquérir de l'expérience si personne n'a le courage de donner aux étudiants de faire leurs preuves...
Dans le cas de ma compagne, ses professeurs EXIGENT (et ça me semble légitime) qu'elle DIRIGE son projet de stage (c'est un Master 2, pas un CAP...).
Elle s'achemine vers un projet passionnant et qui ne pourrait tout simplement pas exister s'il fallait le faire dans des conditions normales (les images ont été récupérées dans des gravats...)

VentdeSable

'Soir,
Chouette  défi !

Vous n'avez pas précisé la taille des fichiers, mais en fait ça n'importe pas pour le choix du matériel.

Instinctivement je me tournerais vers IQ SMART, mais il existe peut être d'autres solutions..

n IQ  Smart, cc'est une table d'analyse A3, soitt normalement 4  plaques en uune fois. Cc'est lla possibilité de régler chaque image du plateau indépeendamment.

Le logiciel trouvve tout seul  les points blancs et noirs, reste à définir le gamma ce qui ne prend qye quelques secoondes.

La vitesse d'eexécution est intimmement liée à la résolution  choisie. Mais si le but est une indexation, on peut imaginer que X2 ou X3 sseront largement sufffisants.

3 mois ça passe très vite. Si jc'avaiss à le faire, je pense  que j'identifierai les plaques aavant scan (transparant feutre ? j'y  connais rien)  Pour ppouvoir faire ll'indexxation apprès coup. Mais  il y a peeut être d'autres solutionnss...


VentdeSable

Pardon pour les fautes  de frappe l'internet à roulettes de ce soir est différent de l'usuel...

Et ce n'ezt encore paas ce soir  que je  rejoinndrai  le coeur des vierfes effarouchees pour pleurer sur les conditions exclavagistes imposees aux pov etudiantes ef à lhorrible traite de la  femme blanche...  ;-)))

Chouette défi !

Jérôme.

jpsagaire

Citation de: sam91 le Février 14, 2011, 21:37:09
Pour ce type de projet j'utiliserai l'ensemble plaque retroéclairée + appareil en statif reliés au pc avec déclenchement à distance...

+ 1, d'autant que le budget de l'opération n'est sans doute pas illimité.

Fouiller un peu ici pour avoir une idée du matériel disponible.

Et puis aussi un contact avec les gens de la BNF pourrait lui apporter quelques conseils utiles... qui sait ?

jp
à lire on apprend beaucoup !

VentdeSable


+ 1, d'autant que le budget de l'opération n'est sans doute pas illimité.

JP Ce n'est qu'une spéculation et ça ne doit donc pas rentrer en ligne de compte.

Et puis aussi un contact avec les gens de la BNF pourrait lui apporter quelques conseils utiles... qui sait ?

Entièrement d'accord avec vous. En allant plus vers le cabinet des estampes qui traite des images photographiques et doit posséder des plaques.

Jérôme.

[/quote]

Alain

j'ai fait ca avec des radios, le plus simple me parait de trouver un negatoscope medical, de plaquer tes plaques dessus, et de simplement les photographier avec ton boitier sur pied. tres bonne productivité et resultat apres quelques essais tres satisfaisant!

VentdeSable

Citation de: Alain le Février 16, 2011, 14:23:41
j'ai fait ca avec des radios, le plus simple me parait de trouver un negatoscope medical, de plaquer tes plaques dessus, et de simplement les photographier avec ton boitier sur pied. tres bonne productivité et resultat apres quelques essais tres satisfaisant!

;-)

Avez vous remarqué la légère différence de poids entre un film radio infroissable quasi indéchirable et la fragile plaque de verre ?

Pensez vous que cette manipulation satisferait aux conditions de préservation du patrimoine exposées plus haut ?

Jérôme.

YOHANN

Bonjour à tous.
Je lis avec attention vos contributions.
J'ai pensé au négatoscope (posé à plat, sinon, effectivement avec les plaques de verre, ça me semble périlleux...) et à la table lumineuse.
Je possède les deux (ma première table lumineuse de photographe fut un négatoscope trouvé aux poubelles) et je pourrais assez rapidement faire des tests.
La solution qui semble la plus rationnelle semble de poser la plaque de verre sur une surface lumineuse homogène (j'ai un doute sur la parfaite homogénéité lumineuse du négatoscope) et de disposer l'appareil sur un support fixe à l'aplomb
Il me semble qu'il sera utile de réaliser un cadre/gabarit fixe sur la table lumineuse pour que l'image se situe toujours exactement au même point, histoire de pouvoir ensuite effectuer des traitements par lots et des scripts de base sur Camera Raw et Photoshop.
J'imagine que pour un fonds d'archive, l'idéal est de produire l'image en haute définition en tiff, avec références inscrites dans les métadonnées, et de réaliser quelques variantes en plus basse résolution et jpg pour le web et pour permettre la manipulation de fichiers moins lourds.
Je ne pense pas que ma compagne pourra obtenir un appareil moyen-format avec un dos numérique pour cette opération mais il semble possible d'obtenir un reflex numérique à capteur plein format : Soit un boîtier Nikon (lequel ?...) avec le fameux Nikon 60mm f/2.8D AF Micro Nikkor, soit, au pire mon vieil Eos 5d et un objectif correct (lequel ?...).
Je pense qu'il devrait y avoir du budget pour acheter du matériel de ce côté-là mais ce ne sera pas non plus illimité (1500-3000 € ?)

Jérôme : La solution IQ Smart semble très bonne mais extrêmement onéreuse (merci en tous cas Jérôme pour le tuyau) : les devis pour les fournitures d'archivages (pochettes, boites, etc...) sont déjà lancés et - selon toute vraisemblance - vont déjà amener des factures dont le total est à quatre zéros, donc la suite est à calculer finement...
jp : merci pour le lien vers les produits de repro Kaïser. C'est un bon investissement pour la structure qui va payer le stage.
jp et Jérôme :  Le stage va se faire à Paris et nous sommes à Toulouse.
Ma compagne a déjà pris rendez-vous pour ce lundi avec le service de conservation photo des archives départementales de Haute-Garonne.
Ce sera une bonne base.
À priori ils travaillent avec un banc de reproduction et un dos numérique : elle en saura plus lundi...

YOHANN

Pour préciser les choses, le sujet des plaques de verre, c'est une très grande usine, détruite depuis. L'entreprise qui possédait cette usine a été mise au courant et va payer les fournitures et le stage.
C'est délicat car cette boite possède déjà un département d'archive mais n'avait pas prévu cette tâche, même si elle comprends bien la valeur de ce lot d'images. Les plaques ont été découvertes par une tierce structure, juste avant démolition de l'usine. Je précise que cette "exploration de dernière minute" a été effectuée avec autorisation de l'entreprise propriétaire de visiter et de récupérer à sa guise ce qu'il trouverait sur le site déjà (théoriquement) vidé.
Mais voilà, l'entreprise n'imaginait pas qu'il trouverait 6000 plaques de verre !
Logiquement, la structure de cette personne cherche à valoriser ses efforts mais surtout à valoriser ce fonds (édition d'un livre, exposition, constitution d'une base de donnée), d'autant qu'elle dispose de compétences sérieuses pour s'en occuper (ma compagne a derrière elle un Master 2 "recherche" en Histoire de l'Art, deux ans de Droit et ce Master 2 "pro" Archive et Image, dont le stage est la dernière composante, tandis que le "découvreur" est professeur d'Université et déjà auteur de plusieurs ouvrages conséquent sur l'art - science / entreprise / industrie).
L'idée n'est donc pas particulièrement de tirer un profit financier de la chose mais d'en valoriser le contenu : les plaques seront cédées ensuite à l'entreprise propriétaire de l'ancienne usine. Les efforts mis en place le sont pour éviter que ces plaques s'endorment et prennent la poussière, une fois classées, au fond des archives de l'entreprise à laquelle elles seront cédées.

Pour ce travail il est donc important de voir comment les autres fonds d'archives industrielles ont été gérés et (si ils l'ont été) comment ils ont été valorisés.
Ma compagne et moi avons prévu une grande tournée de prospection des fonds d'archives industriels existants : Airbus à Toulouse / SNCF au Mans / EDF à Blois, peut-être STX / ex-Chantiers de l'ATlantique (à Saint-Nazaire ?) et peut-être RATP (où ?). À cela va s'ajouter la visite de lieux institutionnels : Le cabinet des estampes, effectivement, c'est une bonne idée, pourquoi pas, mais j'ai aussi pensé au Musée d'Orsay qui possède je crois un fond photographique important.
Le professeur qui va suivre le stage de ma compagne s'est déjà occupé du classement du fond d'archive des Charbonnages de France et devrait donc lui être aussi de bon conseil, d'autant qu'elle enseigne aussi à Paris.

Il me semble avoir tout dit.
Ma compagne vient par ailleurs de s'inscrire sur le forum et devrait prendre le relais.
À bientôt. :D

VentdeSable

Il est évident qu'un matêriel professionnel représente un coût élevé à l'acquisition. Mais, acgeté d'occasion iil se revend aussi facilement...

Parfois même avec une plus value s'il a été acheté au bon prix.

D'autre part il  est aussi possibke de trouver des gens qui en disposent  et ont du temps macbine à céder.

Un seul gros fichier suffit. Vous aurez bien le temps d'en réduirea taiille pour le Web ou autre.La maison de lq RATP est à Paris dans le 12ème...

Jérôme.

YOHANN

J'ai pensé à l'occasion mais souvent, la bonne affaire se paye par le temps passé à la trouver...
Je me dis aussi que c'est souvent plus compliqué de faire financer du matos d'occasion (factures et tout et tout) que du matos neuf. Encore qu'à Paris, vous avez de nombreuses boutiques proposant du matériel d'occasion, donc il y a le choix et la possibilité d'avoir une facture.
Enfin, l'autre soucis c'est aussi de se familiariser avec le matériel pour en tirer le meilleur.
L'usage d'un dos numérique, ça commence à être vraiment technique pour un(e) non-photographe.

Bref, malgré tout, je garde ça derrière l'oreille...

psykaxav

Citation de: YOHANN le Février 18, 2011, 15:27:30
J'ai pensé à l'occasion mais souvent, la bonne affaire se paye par le temps passé à la trouver...

Et par une note plutôt salée si le matériel lache avant la fin dutravail prévu, les réparations coutent cher sur les scanners plus fabriqués et sont meme parfois impossibles fautes de pièces détachées.

je souhaite à votre amie de réussir son challenge  :)

Bien cordialement !

xav

xavier

jpsagaire

Citation de: YOHANN le Février 18, 2011, 13:54:49
Ma compagne a déjà pris rendez-vous pour ce lundi avec le service de conservation photo des archives départementales de Haute-Garonne.
Ce sera une bonne base.
À priori ils travaillent avec un banc de reproduction et un dos numérique : elle en saura plus lundi...

Bonne idée que cette rencontre... tous les avis sont bons à prendre et les services départementaux d'archivages sont certainement bien équipés et compétents.

Pour ma part - et pour mes besoins - je suis plutôt scanner, mais pour le grand voir, le très grand format, je pense ce qui suit :

Un système de repro, quel que soit son degré de sophistication, présente plusieurs avantages. Composé d'éléments disparates il est à l' abri de la panne fatale, et peut même évoluer en fonction des moyens et/ou des besoins. Un boitier peut en remplacer un autre et divers optiques permettent de traiter divers formats. On peut même l'utiliser pour les documents opaques moyennant l'achat, l'emprunt ou la location d'une batterie de quatre flash ou lampes lumière du jour.

Mais bien évidemment ceci n'est que mon avis  ;)

Je vous souhaite de réussir  :)

jp
à lire on apprend beaucoup !

pphilippe

Ayant une grande collection de plaques stéréoscopiques et quelques autres formats en verre, en couleurs pour certaines , héritée de mon arriére grand père, j'ai plusieurs fois fait des scannes de certaines de ces iamges, en utilisant un basique Agfa snapscan 1236 à dos lumineux A4. Aucun problème rencontré, si ce n'est que je mettais du scotch tout au long du borg des plaques pour éviter d'avoir un contact verre contre verre.
Mais le plus important n 'est pas le scan, mais le travail de post traitement, pour avoir des images bien contrastés et ayant un minimum de piqué.
A propos des plaque en couleurs, je n'ai jamais pu obtenir de couleurs naturelles. Mais je ne suis pas un pro des post-traitements.

Philippe

arleg

Aucun problème pour scanner des plaques sur un mon scanner epson 2450, tous les scanners amateur qui ont un dos transparent d'une dimension supérieure à tes plaques conviennent (genre epson v750, v500 etc...) Je scanne à 1000 dpi, au delà on a des fichiers trop lourds. Il faut mettre l'émulsion face à la vitre pour éviter d'éventuels anneaux de newton.
C'est beaucoup plus précis et rapide qu'un banc de repro et à fortiori tout autre méthode de repro par voie optique.
UN scanner pique plus qu'un appareil photo, c'est la seule méthode valable.

YOHANN

Bonjour à tous.
Merci pour vos messages et conseils.

Citation de: arleg le Mars 01, 2011, 14:50:12UN scanner pique plus qu'un appareil photo, c'est la seule méthode valable.
Bonjour.
Je suis assez d'accord pour la question du piqué. Pour mes petits documents (cartes postales, gravures et photographies anciennes opaques) je procède moi aussi par scanner à plat, mais là il s'agit de 6000 grandes plaques de verre à scanner rapidement.
Sans vouloir sacrifier la qualité du travail, le passage par un scan à plat semble excessivement long pour une telle tâche.
J'ajoute que les scanners que vous citez (Epson 2450, v750, v500, etc...) sont trop petits pour des plaques en 24x30cm.
Dans les différents services d'archives visités jusqu'à présent les numérisations de plaques de verre sont invariablement effectuées avec un dos numérique sur banc de repro, en disposant le document à numériser sur une table lumineuse.

Pour en revenir au stage de ma compagne, au fil de nos discussions et recherches, son protocole de travail a évolué.
Dans un premier temps toutes les images doivent être numérisée en basse, voire moyenne résolution, pour disposer d'une base de travail.
Sur les 6000 images, environ 1200 images doivent être numérisées en haute-résolution pendant les trois mois car elles seront restituées au fond d'archive de l'entreprise qui possédait l'usine.
Les autres pourront être numérisées plus tard, progressivement, car elles seront laissées à la disposition du découvreur.

Pour l'instant, l'idéal semble donc de réaliser la totalité des numérisations avec un banc de repro, une table lumineuse et un reflex numérique à capteur plein format (un dos n'est pas nécessaire pour de la basse et/ou moyenne résolution).
Puis viendra la phase de numérisation en haute résolution et là, effectivement, il s'agit de déterminer si ce sera par scanner ou par banc de repro et dos numérique. Cela dépendra des possibilités matérielles offertes (prêt, location ou achat du matériel d'acquisition).
Pour le scanner, l'IQ Smart semble tout indiqué, mais vu son prix, je doute qu'elle puisse avoir accès à ce matériel, excepté en prêt, peut-être, si un partenariat avec une entreprise le possédant s'avérait possible...

hle

Bonjour,

Un ouvrage intéressant sur le sujet est Digital Restorarion par CTein (http://photo-repair.com). Dans son édition précédente il parlait déjà des plaques de verres. Mais vous connaissez sans doute déjà,

A+