Question sur la mesure de la lumiere MF

Démarré par oderf, Avril 06, 2017, 21:23:39

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oderf

Avec un rolleicord

j'ai fait ces trois photos ...
question N°1: comment avoir mieux à la prise de vue svp?
question N°2: entre un appli lightmeter, et une cellule a main j'ai quelques changements, c'est difficile de bien etre sur de viser sur une zone précise ..
donc SI je prends un flashmetre est ce que c'est primordiale? ou
quels pourraient être des conseils, sur ces scènes pour mieux réussir ces clichés svp









J'oubliais de préciser
je débute, et je n'ai pas trouver de video expliquant le maquillage
et les effets de retenir la lumiere ... en développement

Je m'imagine grossièrement mais je n'ai pas tester encore ..
ce qui après ca me plairait, vraiment enormement
apprendre a faire du montage photo en argentique car je dessine un petit peu

oderf

pousser une pellicule ..
bref tout m'interesse
ne serrait ce que pour ma culture perso ..

VentdeSable

Hello,

Je n'ai pas l'impression que vous avez utilisé de flash dans aucune des photos que vous montrez. Alors un flashmètre... utile ? Je ne vois pas.
Reste cellule et appli. Je ne sais pas laquelle est difficile à manier... mais j'ai une idée...

L'important est que votre cellule soit juste. Si elle est récente ; pas de raison qu'elle ne le soit pas. Une plus ancienne... ça dépend des piles et de l'élément photosensible. Mais faut que vous donniez plus d'informations.

Son utilisation. Selon qu'elle soit à mesure incidente ou réfléchie ; vous l'utiliserez différemment. Rien de diabolique, mais faut nous préciser son type.

Reste que la cellule n'est que le moyen de connaître la mesure. Reste à l'utiliser après. La encore, vous dites que vous voulez quelque-chose de meilleur. Mais difficile de définir ce que vous attendez. Hormis la petite mamie nettement surexposée, il ne semble pas y avoir d'erreur flagrante. Les nef mériteraient sans doute un peu plus de saturation, mais c'est du post-traitement.

C'est à vous.

J

egtegt²

Bonjour,
La première est pas mal surexposée, la seconde est légèrement surexposée également (pour celle-ci, ça se discute, c'est plutôt une question de manque de contraste qu'un problème de surexposition, et clairement il n'y a pas de pertes de détails donc c'est plus que rattrapable au tirage), L'avant dernière en couleur est en contrejour et sous exposée, la dernière légérement surexposée. Et la mamie, est effectivement carrément brûlée.

Déjà il faut bien comprendre une chose : il y a deux façons de mesurer la lumière pour une photo :
- Mesurer la lumière incidente, donc ce qui arrive sur le posemètre (en général au travers d'un bulbe blanc translucide)
- Mesurer la lumière réfléchie donc qui se réfléchit sur la scène qu'on veut photographier (la façon dont fonctionnent les appareils modernes)

Les deux méthodes ont des inconvénients et des avantages.

La lumière incidente a l'avantage d'être relativement constante à un instant donné et indépendante de la scène, par contre, elle ne tient pas compte de ce qu'on photographie. Par exemple si tu utilises les valeurs brutes données par ton posemètre, si tu photographies un paysage enneigé, il sera probablement brûlé, et si tu photographies un tas de charbon, il sera probablement très sous exposé. Donc il faut souvent corriger les valeurs en fonction de ta scène. En théorie, la mesure du posemètre en lumière incidente correspond à la bonne exposition pour des objets proches du gris neutre.

La lumière réfléchie a l'avantage de corriger automatiquement en fonction du sujet, par contre, elle varie de façon importante suivant ce qu'on vise. Les anciens appareils avaient une mesure en général au centre. Si je reprends mon exemple, si je photographiais un tas de charbon sur paysage neigeux, selon que j'avais au centre le tas de charbon ou de la neige, les valeurs pouvait varier de plusieurs diaphragmes.

Donc il faut essayer d'utiliser les deux suivant les cas et de s'adapter. Par exemple si je photographie en contre jour comme l'avant dernière, je me tourne dos au soleil pour faire ma mesure en lumière réfléchie. En mesure incidente, je prends la valeur donnée par la cellule, et j'adapte en fonction du sujet. Par exemple pour la première photo, comme le bâtiment est très clair, je vais fermer d'un diaphragme au moins pour assombrir un peu et ne pas brûler les murs.

En général, pour ce qui me concerne, comme j'ai toujours travaillé avec des reflex, je suis plus à l'aise avec les mesures en lumière réfléchie, mais pour le portrait, comme la peau humaine est assez proche du gris neutre, la lumière incidente permet en général d'obtenir de bons résultats sans modification sur les valeurs.

oderf

Oui un flashmetre, c'est en studio en lumiere incidente pour mesurer là où on veut exactement

En lumière réfléchie, comme fonctionne les anciennes cellules à main. j'ai une http://www.app-phot-col.com/cell_deta_5.php?dn=2&numero=77&marque=REALT&modele=BELISA&ty=C

Pour l'appli, j'ai deux fonctions :  Incidente / reflechie
avec une visee par la cam du smartphone.. (sur android "lightmeter")

avec vos explications assez perspicaces, et tellement détaillées
J'ai je pense bien compris. Enfaite je visais à chaque fois avec la cam, au lieu aussi de prendre des mesures précises en Incidente
Chose que je vais aller tester tout de suite
je compte sortir de nuit, en faisant une photo que j'ai en tête .. (photo de nuit, au bord d'une place avec abri de bus .. toute ma jeunesse ..) ^^

il va me falloir quand même comme je débute partir avec sous le bras, mon reflex pour ne pas m'y reprendre constamment sans bonne réussite.. .
Je ferai comme si je programme mon MF
je positionne mon Apsc, je shoote et vois en rendu ce que ça fait pour régler ensuite en finesse afin d'apprendre et voir les repaires que j'apprends

merci à vous

oderf

#5
Je viens de passer 1H pres de la place
j'esperais en partant faire 2-3 max, je voulais me laisser le temps
mais au bout d'1H j'avais les mains bleutés

j'ai prit les mesures, incidentes
à peu pres tout autour de la place, y'avait des lampadaires ... ça pouvait changer un peu

j'ai réfléchie, si c'est à un endroit bien éxposé
pour une photo de nuit, c'est pas l'idéale
alors comme je n'avais pas la réponse
et que sur l'appli, j'ai les rapports (pour la bonne expo)
je me suis dit, on décrante
-2IL sur la partie que je veux plus exposé etc ...

c'était le big cafouillage, (heureusement que j'avais alors mon reflex)

pour une mesure matriciel ça m'indiquait comme je trouvais avec l'appli
F9 30s 400iso

pour finir, j'ai fait une photo
F8 2s 400iso (soit décranté de 15fois)
objectif 50mm ...
la photo faite au numérique, je l'ai conservé pour comparer

Je me suis aperçu
le 75mm Xenar du rollei et plus grand angle que mon 50mm sur Apsc
je suis rien compris, ( autre question: j'ai un rollenar N°1 qui je croyais équivalait à un 85mm Apsc)

je n'ai jamais travaillé en FF,
mais comme tout est différent
j'aimerais des précisions svp

d'ors et déja, comme un FF d'un ami que j'ai essayé pour comprendre
à valeur égale
50mm F1.4 sur APSC par rapport au FF
sur plein format, c'est comme si on reculait (on gagne donc de l'espace de recul pour une meme scene "petit studio ..")
quant au rendu, (bokeh ... je n'ai pas bien saisit)

le rollei c'est une autre philosophie
j'ai deja vu des photos prisent de nuit qui sont absolument stupéfiantes ..
et ça me donne grave envie de bien comprendre

jmk

Citation de: egtegt² le Avril 06, 2017, 23:39:37
En mesure incidente, je prends la valeur donnée par la cellule, et j'adapte en fonction du sujet. Par exemple pour la première photo, comme le bâtiment est très clair, je vais fermer d'un diaphragme au moins pour assombrir un peu et ne pas brûler les murs.


La mesure en lumière incidente n'a pas besoin d'interprétation ! La mesure en lumière réfléchie elle si !

Avec une mesure en lumière incidente la mesure est la même quelque soit le sujet, donc pas besoin d'interpréter.

Un article à lire sur le sujet (le principe reste le même qu'on soit en numérique ou en argentique et quelque soit le système utilisé) : https://jmk-photos.fr/apprehender-la-mesure-en-lumiere-reflechie/

jmk

Citation de: oderf le Avril 07, 2017, 00:40:56
Oui un flashmetre, c'est en studio en lumiere incidente pour mesurer là où on veut exactement

Le flashmètre s'utilise également hors studio et pas que pour du portrait !

Exemple :



Citation de: oderf le Avril 07, 2017, 00:40:56
Pour l'appli, j'ai deux fonctions :  Incidente / reflechie
avec une visee par la cam du smartphone.. (sur android "lightmeter")

avec vos explications assez perspicaces, et tellement détaillées
J'ai je pense bien compris. Enfaite je visais à chaque fois avec la cam, au lieu aussi de prendre des mesures précises en Incidente
Chose que je vais aller tester tout de suite
je compte sortir de nuit, en faisant une photo que j'ai en tête .. (photo de nuit, au bord d'une place avec abri de bus .. toute ma jeunesse ..) ^^

Il faudra m'expliquer comment faire une mesure en lumière incidente avec une appli smartphone sans intégrateur (sphère qui équipe le flashmètre)  ::)

Verso92

Citation de: oderf le Avril 07, 2017, 02:09:18
Je me suis aperçu
le 75mm Xenar du rollei et plus grand angle que mon 50mm sur Apsc
je suis rien compris, ( autre question: j'ai un rollenar N°1 qui je croyais équivalait à un 85mm Apsc)

je n'ai jamais travaillé en FF,
mais comme tout est différent
j'aimerais des précisions svp

d'ors et déja, comme un FF d'un ami que j'ai essayé pour comprendre
à valeur égale
50mm F1.4 sur APSC par rapport au FF
sur plein format, c'est comme si on reculait (on gagne donc de l'espace de recul pour une meme scene "petit studio ..")
quant au rendu, (bokeh ... je n'ai pas bien saisit)

Le 75mm du Rollei est un objectif "standard".

Il donnera donc, en angle de champ, un résultat peu ou prou équivalent à un 50mm sur un 24x36 (ou à un 35mm sur un APS-C, ou à un 18,5mm sur un capteur 1", etc).

Sinon, en ce qui concerne la PdC, elle varie suivant le rapport de grandissement et l'ouverture. Plus le format sera grand, et plus la PdC sera faible à ouverture et à cadrage égaux...

dioptre

Il y a peut-être une petite confusion de vocabulaire.
On nomme souvent flashmètre ce qui en fait permet la mesure de la lumière des flash mais aussi de la lumière continue. Et bien souvent avec un angle de mesure en réfléchie très faible ( de l'ordre de 1 à quelques degrés)
On parle alors de spotmètre
Un bel exemple est Minolta qui commercialisait des flasmètres qui en fait étaient des spotmètres faisant toutes lumières et en réfléchi et en incidente

jmk

Tout ça est bien compliqué pour le novice en effet ....  :)

Il y a des flashmètres qui ne font pas spotmètre nativement (hors accessoire), il y a des spotmètres qui ne font pas flashmètre, il y a des cellules pour faire des mesures en lumière incidente qui ne font pas flashmètre, etc .......   ;D

Le plus simple étant de parler du type de mesure (incidente, ou réfléchie) et dans ce cas, l'une demande une interprétation (la mesure en lumière réfléchie) et l'autre non (la mesure en lumière incidente) ;)

esox_13

Une bonne façon de se familiariser avec des concepts est d'avoir un appareil numérique comme témoin. Si tu veux te familiariser avec l'utilisation d'une cellule, tu fais ta mesure avec la cellule, tu reportes sur le numérique et tu vois ce que ça donne, et fais les corrections nécessaires pour arriver à une exposition correcte. A condition d'avoir les mêmes réglages iso sur la cellule et le numérique... Tout ça en observant bien la scène photographiée. Et à force tu prendras tes repères. OU bien tu oublies la cellule à main que tu remplaces par le numérique et lorsque tu as ce que tu veux sur le numérique, tu reportes sur le MF. Après en argentique, il y a aussi les paramètres de développement qui interviennent, l'agitation par exemple. Nous sommes en 2017, donc à moins de vouloir faire vintage du début à la fin (ce qui est un challenge tout à fait respectable !), il n'est pas honteux de remplacer la cellule par un APN...

egtegt²

Citation de: jmk le Avril 07, 2017, 08:30:57
La mesure en lumière incidente n'a pas besoin d'interprétation ! La mesure en lumière réfléchie elle si !

Avec une mesure en lumière incidente la mesure est la même quelque soit le sujet, donc pas besoin d'interpréter.

Un article à lire sur le sujet (le principe reste le même qu'on soit en numérique ou en argentique et quelque soit le système utilisé) : https://jmk-photos.fr/apprehender-la-mesure-en-lumiere-reflechie/

Sur ce point, je ne te suis pas : avec la même lumière incidente, pour moi l'exposition à utiliser variera en fonction du sujet et de sa clarté. Il suffit pour s'en persuader de photographier une scène contrastée (pas en lumière mais avec des objets sombres et clairs, par exemple un sujet sombre sur paysage neigeux), il faut faire un choix entre avoir de la matière sur la neige et l'objet sombre sous exposé, ou l'inverse.

Si le réglage était constant à lumière incidente constante, aucun appareil n'utiliserait la lumière réfléchie, les reflex auraient un capteur sur le dessus et tout irait bien.

esox_13

Dans le cas où la dynamique de la surface sensible est inférieure à celle de la scène, oui, mais en général on se plante peu. Ensuite il faut aussi prendre en compte la sensibilité réelle du film si on veut chipoter qui peut être différente de celle annoncée.

egtegt²

Bien sûr qu'avec le numérique, tant que l'image prise est dans la plage de dynamique de la pellicule, tu peux corriger l'exposition après.

Mais j'ai commencé à photographier en argentique, et déjà la dynamique d'une pellicule est moindre que celle d'un capteur, et puis comme je faisais en général tirer à l'extérieur, une photo mal exposée était en général mal tirée. Même si on pouvait corriger au tirage, il fallait tirer soi-même ou faire appel à des labos pros bien trop chers pour moi.

Donc j'ai pris l'habitude de viser l'exposition la plus juste autant que possible. Ça permet de toute façon d'éviter les cas limite où tu ne peux plus rattraper parce que tu était trop surexposé ou sous-exposé.

Bien sûr que dans les exemples plus haut, il n'y a guère que la mamie qui est vraiment irrattrapable et la première qui est limite. Les autres sont facilement corrigeable sur LR ou au tirage.

jmk

Citation de: egtegt² le Avril 07, 2017, 11:28:29
Sur ce point, je ne te suis pas

J'en doute pas, mais en te lisant plus bas, je comprends pourquoi tu ne suis pas  ;D  Tu peux développer ce que tu as écrit ?!

CitationBien sûr qu'avec le numérique, tant que l'image prise est dans la plage de dynamique de la pellicule, tu peux corriger l'exposition après.

En te lisant un peu plus, j'ai le sentiment que tu ne sais pas bien de quoi tu parles !

Citationavec la même lumière incidente, pour moi l'exposition à utiliser variera en fonction du sujet et de sa clarté. Il suffit pour s'en persuader de photographier une scène contrastée (pas en lumière mais avec des objets sombres et clairs, par exemple un sujet sombre sur paysage neigeux), il faut faire un choix entre avoir de la matière sur la neige et l'objet sombre sous exposé, ou l'inverse.

Si le réglage était constant à lumière incidente constante, aucun appareil n'utiliserait la lumière réfléchie, les reflex auraient un capteur sur le dessus et tout irait bien.

Pour rappel, la mesure en lumière incidente permet de définir la "quantité" de lumière que le sujet reçoit. Que le sujet soit blanc ou noir, la mesure sera la même pour une lumière donnée !

On parle simplement de définir l'exposition (faire une acquisition propre quelque soit le support utilisé), laissons la plage dynamique de coté aucun rapport !

Comme je ne suis pas certain que tu as lu ce que j'ai mis en lien, je mets une image (extraite de mon site) qui illustre la mesure en lumière incidente (ça devrait parler)


esox_13

Citation de: egtegt² le Avril 07, 2017, 13:48:51
Bien sûr qu'avec le numérique, tant que l'image prise est dans la plage de dynamique de la pellicule, tu peux corriger l'exposition après.

Mais j'ai commencé à photographier en argentique, et déjà la dynamique d'une pellicule est moindre que celle d'un capteur, et puis comme je faisais en général tirer à l'extérieur, une photo mal exposée était en général mal tirée. Même si on pouvait corriger au tirage, il fallait tirer soi-même ou faire appel à des labos pros bien trop chers pour moi.

Donc j'ai pris l'habitude de viser l'exposition la plus juste autant que possible. Ça permet de toute façon d'éviter les cas limite où tu ne peux plus rattraper parce que tu était trop surexposé ou sous-exposé.

Bien sûr que dans les exemples plus haut, il n'y a guère que la mamie qui est vraiment irrattrapable et la première qui est limite. Les autres sont facilement corrigeable sur LR ou au tirage.

Je parlais d'utiliser ton APN en guise de cellule.

egtegt²

Citation de: jmk le Avril 07, 2017, 14:11:23
J'en doute pas, mais en te lisant plus bas, je comprends pourquoi tu ne suis pas  ;D  Tu peux développer ce que tu as écrit ?!

En te lisant un peu plus, j'ai le sentiment que tu ne sais pas bien de quoi tu parles !


C'est possible que je sache pas bien de quoi je parle, mais je compte sur toi pour m'expliquer où je me trompe  :)

Donc je vais essayer de préciser ce que j'ai compris de la lumière en photo et de la plage de dynamique et tu me diras où je me trompe :

Je suppose pour simplifier qu'on va utiliser un développement standard en partant du principe que la pellicule n'a pas été poussée. Et je me place dans le cas du noir et blanc, ça simplifie les explications et ça ne change rien en termes d'exposition.

- La surface de la pellicule va réagir en fonction de la quantité de lumière.
- Plus la pellicule reçoit de lumière, plus elle devient sombre (pour un négatif), les partie non exposées restant transparentes.
- Si j'expose trop une partie de la pellicule, elle deviendra trop sombre et donc le tirage sera trop blanc (car du visage de la mamie plus haut)
- La plage de dynamique de la pellicule correspond aux valeurs limites en termes de quantité de lumière où elle sera grise, si une partie est totalement opaque ou totalement transparente, alors on est en dehors de la plage de dynamique de la pellicule.

L'objectif d'une bonne exposition doit répondre à deux impératifs :
- Le premier, le plus évident : faire que la photo finale corresponde à la volonté du photographe, en général que la luminosité ressemble à la scène initiale.
- Le second qui en découle : faire que le négatif contienne le plus possible de détails. Si on a une photo surexposée, on risquera d'avoir des partie entièrement opaques sur le négatif et donc même en éclaircissant au tirage, il sera impossible de récupérer les détails, C'est le cas à priori de la photo de la mamie, même si on essayait de la récupérer au tirage, on aurait un visage gris uniforme au lieu de blanc uniforme. Si on a une photo sous exposée, au contraire, on aura des parties du négatif entièrement transparentes, et quelque soit le traitement au tirage, on transformera un noir uniforme en gris uniforme mais on aura perdu les détails.

Il est assez évident qu'il sera toujours plus simple de perdre des détails au tirage si on le souhaite que de les retrouver s'ils ont été perdus à la prise de vue.

Ensuite, il faut bien préciser une chose : une pellicule ne capte pas la lumière incidente (sauf en cas de Flare) mais la lumière réfléchie, c'est la raison pour laquelle les cellules des appareils photo travaillent avec la lumière réfléchie, c'est celle qui importe en fin de compte. L'avantage de la lumière incidente, c'est qu'à un instant donné, elle est fixe, alors que la lumière réfléchie est variable en fonction de ce sur quoi elle se réfléchit.

Une scène contient donc un certain nombre de zones réfléchissant la lumière de façon variable. Sur les anciens réflexes, on avait juste une mesure centrale, et donc on calculait l'exposition en fonction du point central de la photo. C'était par exemple très pratique pour un fort contrejour, on mesurait la lumière réfléchie directement sur le sujet à photographier, on décalait ensuite éventuellement et la photo était correctement exposée. Sur les appareils modernes, il y a un calcul plus complexe qui part d'une mesure multi points (matricielle) et qui en fonction de la mise au point va décider quelles sont les zones à privilégier en termes d'exposition. Par exemple si je fais la mise au point sur un personnage même décentré en contrejour, l'appareil va automatiquement ouvrir le diaphragme (ou diminuer la vitesse) pour que le sujet ne soit pas noir. Mais quoi qu'on fasse, à moins de photographier une scène totalement uniforme, on aura des zones plus ou moins exposées sur une photo, c'est justement ce qui fait qu'on a une photo et pas une page blanche.

Avec la lumière incidente, ce type de problème est effectivement simple à résoudre : je mesure la lumière incidente sur le sujet et j'utilise cette mesure pour prendre ma photo.

Par contre, il faut savoir qu'on fait les calculs pour qu'un gris neutre (qui renvoie 18% de la lumière qu'il reçoit) renvoie la bonne quantité de lumière pour la pellicule. Ça signifie que si ma cellule en lumière incidente m'indique par exemple F4 à 1/100°, alors si je photographie un objet renvoyant exactement 18% de la lumière qu'il reçoit avec ces valeurs, la quantité de lumière reçue par la pellicule sera exactement en plein au milieu de la plage de dynamique.

Dans la majorité des cas, si je me contente de faire ça, j'aurai de bons résultats car ce qui nous entoure est très souvent assez proche du gris neutre en termes de réflexion de la lumière, en particulier la peau humaine. Mais il y a des cas où ça va coincer. Typiquement quand la plage de dynamique de l'image est proche, voire plus importante que celle de la pellicule, et là je te rejoins, mais également quand on photographie une image ne contenant que des éléments avec un indice de réflexion très éloigné du gris neutre. Si tu veux photographier un paysage uniformément enneigé avec les mesure données en lumière incidente, tu auras une photo "correctement" exposée mais sans matière sur la neige. C'est le cas de la première photo de la série ici : le bâtiment est globalement très clair, l'exposition n'est pas fausse, mais du coup les murs blancs sont brûlés.

Donc quand tu mesures la lumière incidente, il faut ensuite évaluer ce que tu photographies et éventuellement adapter en fonction de ce que tu veux faire ressortir sur la  photo. Si tu as un personnage sur fond neigeux, tu accepteras peut-être que la neige soit brûlée. S'il s'agit d'une photo ou la neige est le sujet principal, tu devras probablement fermer un peu ton diaphragme ou diminuer le temps de pose.

Alors, où est-ce que j'ai écrit des bêtises ?  ???

jmk

Je vais passer sur l'étalage pseudo théorique sur la photo et reprendre certains points qui me semblent confus (incompris peut être)

CitationL'objectif d'une bonne exposition doit répondre à deux impératifs :
- Le premier, le plus évident : faire que la photo finale corresponde à la volonté du photographe, en général que la luminosité ressemble à la scène initiale.
- Le second qui en découle : faire que le négatif contienne le plus possible de détails. Si on a une photo surexposée, on risquera d'avoir des partie entièrement opaques sur le négatif et donc même en éclaircissant au tirage, il sera impossible de récupérer les détails, C'est le cas à priori de la photo de la mamie, même si on essayait de la récupérer au tirage, on aurait un visage gris uniforme au lieu de blanc uniforme. Si on a une photo sous exposée, au contraire, on aura des parties du négatif entièrement transparentes, et quelque soit le traitement au tirage, on transformera un noir uniforme en gris uniforme mais on aura perdu les détails.

On expose pas pour un rendu, mais pour une acquisition d'informations maximale (on ne parle pas de détail, mais d'information) .... Le rendu (volonté) va s'obtenir au développement. (chaque support (medium) aura ses spécificités) 

Exemple : ce n'est pas parce que je veux une image "sombre" qu'il faut que je sous expose à la prise de vue. (en numérique par exemple c'est rédhibitoire)

CitationEnsuite, il faut bien préciser une chose : une pellicule ne capte pas la lumière incidente (sauf en cas de Flare) mais la lumière réfléchie, c'est la raison pour laquelle les cellules des appareils photo travaillent avec la lumière réfléchie, c'est celle qui importe en fin de compte. L'avantage de la lumière incidente, c'est qu'à un instant donné, elle est fixe, alors que la lumière réfléchie est variable en fonction de ce sur quoi elle se réfléchit.

Il faudra que tu me communiques tes sources de lecture !  :D :D

Je pense que la raison est tout autre ! La mesure en lumière réfléchie peut se faire "depuis" l'appareil photo d'où l'intégration de la cellule dans l'appareil photo. Le mesure en lumière incidente se fait en lieu et place du sujet qu'on veut photographier.

Ce qui compte, c'est de faire la bonne mesure. A mon avis, une mesure en lumière incidente sera plus impertinente car elle ne nécessite aucune interprétation.
Cela dit, une mesure en lumière réfléchie correctement interprétée sera très bien aussi  ;)

CitationUne scène contient donc un certain nombre de zones réfléchissant la lumière de façon variable. Sur les anciens réflexes, on avait juste une mesure centrale, et donc on calculait l'exposition en fonction du point central de la photo. 

Pour commencer, on ne calcule pas, mais on mesure !

Sur un reflex moderne, on a aussi une mesure à pondération centrale, c'est d'ailleurs cette dernière que je préconise d'utiliser pour faire les mesures en lumière réfléchie car la mesure est "prévisible" ce qui est loin d'être le cas d'un mode matriciel ou évaluatif.

Une fois de plus, cette mesure qu'on fait il faut interpréter elle dépend de la réflectance du sujet.

CitationAvec la lumière incidente, ce type de problème est effectivement simple à résoudre : je mesure la lumière incidente sur le sujet et j'utilise cette mesure pour prendre ma photo.

Par contre, il faut savoir qu'on fait les calculs pour qu'un gris neutre (qui renvoie 18% de la lumière qu'il reçoit) renvoie la bonne quantité de lumière pour la pellicule. Ça signifie que si ma cellule en lumière incidente m'indique par exemple F4 à 1/100°, alors si je photographie un objet renvoyant exactement 18% de la lumière qu'il reçoit avec ces valeurs, la quantité de lumière reçue par la pellicule sera exactement en plein au milieu de la plage de dynamique.

Le début me semble bon, par contre, il n'y a pas de par contre !

On se fout de savoir ce que renvoie le sujet avec une mesure en lumière incidente et c'est bien pour ça qu'on va préférer cette dernière car il n'y a rien à interpréter ! (et surtout rien à calculer  ;D )

Très sérieusement, ton "par contre" est juste incompréhensible !

CitationDonc quand tu mesures la lumière incidente, il faut ensuite évaluer ce que tu photographies et éventuellement adapter en fonction de ce que tu veux faire ressortir sur la  photo. Si tu as un personnage sur fond neigeux, tu accepteras peut-être que la neige soit brûlée. S'il s'agit d'une photo ou la neige est le sujet principal, tu devras probablement fermer un peu ton diaphragme ou diminuer le temps de pose.

Je ne vois pas ce qu'il y a à évaluer lorsqu'on fait une mesure en lumière incidente ! A partir du moment où je fais ce genre de mesure c'est pour avoir quelque chose de précis pour un sujet donné.

Si tu veux te soucier de la neige (par exemple ou de l'arrière plan) pour faire un portrait, il faut envisager les choses différemment ... 
- soit tu photographies en lumière naturelle et donc ce sera au détriment soit du sujet (modèle), soit de l'arrière plan.
- soit tu photographies en apportant de la lumière (flash), mais là on change de sujet  ;D

... donc "interpréter" la mesure en lumière incidente pour préserver la neige pour faire du portrait, c'est un peu comme jouer à pile ou face :)

Exemple de portrait mesuré en lumière incidente. L'arrière plan n'est pas un soucis (dans ce cas), l'arrière du modèle exposé au soleil non plus.



Verso92

Citation de: egtegt² le Avril 07, 2017, 16:00:46
Ensuite, il faut bien préciser une chose : une pellicule ne capte pas la lumière incidente (sauf en cas de Flare) mais la lumière réfléchie, c'est la raison pour laquelle les cellules des appareils photo travaillent avec la lumière réfléchie, c'est celle qui importe en fin de compte.

J'ose espérer que tu n'es pas sérieux quand tu écris ça...

philo_marche

Verso92, il me semble que tu vas avoir du pain sur la planche avec notre nouvel arrivant...  ;)

Grains de sel

En noir et blanc du f16 est parfaite ! :)
C'est du Zola mon commandant

jmk

CitationCe qui compte, c'est de faire la bonne mesure. A mon avis, une mesure en lumière incidente sera plus impertinente car elle ne nécessite aucune interprétation.

Il faut lire pertinente  ;)

Verso92

Citation de: philo_marche le Avril 07, 2017, 18:13:48
Verso92, il me semble que tu vas avoir du pain sur la planche avec notre nouvel arrivant...  ;)

C'est Jean-Marc qui s'y est collé, et c'est très bien comme ça !

;-)

jmk

Citation de: Verso92 le Avril 07, 2017, 19:48:22
C'est Jean-Marc qui s'y est collé, et c'est très bien comme ça !

;-)

Lâcheur  :P :P