Expo environnement sombre

Démarré par waverider34, Avril 16, 2012, 11:29:35

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waverider34

Bonjour,

Je m'apprête à débuter une nouvelle série et j'aurai besoin de vos conseils pour m'éviter des erreurs, toujours au niveau de l'expo.
Matériel N&B: Ilford 400 Xps, OM10.
Matériel couleur: Fuji 400 H, Nikkormat.

Environnement très sombre, sur pied. A 100 iso, Tdp: entre 6 et 2 secondes. Scène large au 50mm très sombre avec seulement des détails sur le sol et les murs en lumière rasante.

Comment s'y prendre pour assurer la mesure de l'expo? 

Idéalement je voudrais conserver un brin de détail dans les ombres et conserver la lumière ambiante très faible. Mesure sur les ombres ou sur les HL?

Même mesure N&B et couleur?

Et enfin compensation du posemètre en négatif, n'est ce pas?
Je pense ne pas déclencher une vue posée par l'appareil. Résultat trop gris. Je pense bracketter directement à -1 et -2. Est-ce une erreur? Devrais-je plutôt tirer une à 0 et -2 pour bénéficier d'une plage d'écart plus intéressante?
Un peu dans ce genre:

hnrh2

Citation de: waverider34 le Avril 16, 2012, 11:29:35
Je m'apprête à débuter une nouvelle série et j'aurai besoin de vos conseils pour m'éviter des erreurs, toujours au niveau de l'expo.
Matériel N&B: Ilford 400 Xps, OM10.
Matériel couleur: Fuji 400 H, Nikkormat.
Environnement très sombre, sur pied. A 100 iso, Tdp: entre 6 et 2 secondes. Scène large au 50mm très sombre avec seulement des détails sur le sol et les murs en lumière rasante.

  La premier chose a verifier est que le posemetre de l'appareil est encore dans les clous avec aussi peu de lumiere (6secondes a pleine ouverture me parait flirter avec les limites du posemetre). Pour le reste, en negatif couleur, 0 et -1 c'est la meme chose apres le passage au minilab. En noir et blanc XP2,  c'est  pareil.
Donc 0 et -2 a mon avis.

waverider34

#2
Citation de: hnrh2 le Avril 16, 2012, 13:33:46
La premier chose a verifier est que le posemetre de l'appareil est encore dans les clous avec aussi peu de lumiere (6secondes a pleine ouverture me parait flirter avec les limites du posemetre)..

Bonjour hnrh2,

Entre 2 et 6 secondes à f8/11 et non à pleine ouverture.  ;)

C'est un choix assumé au niveau de la profondeur de champ souhaitée: la série est différente de l'image postée plus haut.
Sinon le posemètre semble indiquer en lumière sensiblement les mêmes infos que mon boitier num.
Citation de: hnrh2 le Avril 16, 2012, 13:33:46
Donc 0 et -2 a mon avis.

Ne dois-je pas craindre une expo finale grise neutre si réglage à 0?

Partir sur -1, -3 en visant les valeurs sombres ou effectivement 0 à -2 sur cadrage large.

waverider34

#3
L'idée est double:

. filer le neg à un labo "sans correction" pour tirage papier.

. conserver précieusement un négatif plein d'infos, le plus qualitatif pour le développer moi-même plus tard.  ;D

waverider34

Correction: pour le tirer moi-même plus tard.  :P

Verso92

Citation de: waverider34 le Avril 16, 2012, 11:29:35
Comment s'y prendre pour assurer la mesure de l'expo? 

Idéalement je voudrais conserver un brin de détail dans les ombres et conserver la lumière ambiante très faible. Mesure sur les ombres ou sur les HL?

Par exemple, mesure de l'expo sur les ombres, avec une correction de -1 à -2 IL...

waverider34

Salut Verso,
Je note ta proposition. Merci.  ;)

Débutant en argentique je suis à la recherche d'un maximum de conseils et astuces pour retrouver la main sur l'exposition.

Des précédentes discussions autour de l'exposition en lumière délicate (éloignée du gris neutre avec fort contraste) je retiens deux choses:

. ne pas hésiter à bracketer de deux valeurs pour un neg.
. spécifier "aucune retouche" lorsqu'on confie les negs.
Que penses-tu de l'idée consistant à comparer avec l'expo donnée par le boitier num. Les deux boitiers étant montés en 50mm, équivalent pour le num. Utiliser le numérique comme une cellule indépendante.

L'idée serait alors de poser la première photo en fonction du posemètre du Nikkormat avec correction à -1. Puis déterminer la seconde photographie en mémorisant le couple donné par le boitier num, sans correction.

Ce faisant je retombe sur 2 vues, exposées différemment. Une sorte de bracketing.

Cela peut paraître absurde et très compliqué lorsqu'on y pense. Autant bracketer à partir du Nikkormat. Pourtant cela me rassure dans la mesure où je peux reproduire l'exacte exposition du boitier num. Mais est-ce fiable? Je laisse tomber définitivement l'idée?
Sinon, pour braketter à -1, j'augmente d'un diaph la vitesse ou je ferme d'un diaph. Est-ce que les vitesses indiquées sur le Nikkormat correspondent à un saut d'un diaph?
1000, 500, 250, 125, 60, 30, 15, 8, 4, 2 et 1.
Accessoirement, en argentique, quelle est l'hyperfocale à f8 et f11 avec un 50mm?
Je désire un maximum de profondeur notamment sur le sol à faible distance jusqu'au sujet éloigné de 20 à 25mètres.

Enfin, ai-je vraiment intérêt à fermer à 11, voire 16 dans un environnement aussi sombre. Ne devrais-je pas me contenter d'une ouverture à 8 pour raccourcir le Tdp. Et pouvoir ainsi donner de la correction. Certaines vues vont-être délicates avec le boitier qui refuse de descendre en dessous de la seconde autorisée. En fait, je réfléchi en écrivant..  ;D

Impossible, mais je la pose quand même..  (mention spéciale à celui qui me trouve la solution)
Comment faire pour dépasser la seconde de pose avec retardateur? sans monter en sensibilité.

L'idée du déclencheur à distance avec pose B n'est finalement pas parfaite car comment déterminer précisément le temps de pose. Avec un chrono.. pas pratique. Et puis surtout je n'ai pas l'accessoire  :D
D'ailleurs serait-il compatible avec l'Om?

Verso92

Citation de: waverider34 le Avril 16, 2012, 17:52:10
Salut Verso,
Je note ta proposition. Merci.  ;)

Débutant en argentique je suis à la recherche d'un maximum de conseils et astuces pour retrouver la main sur l'exposition.

En fait, il ne faut pas perdre de vue certains principes : exposer à "0" sur un gris moyen, à +2 sur un blanc en limite de détail, ou à -2,7 sur un noir en limite de détail reviendra à la louche à la même exposition globale. C'est une façon courante de procéder en diapo : il faut que le résultat soit "bon", puisque l'image sera visualisée telle quelle, quitte à sacrifier certaines zones.

En négatif, la problématique est un peu différente, quand même : un papier a une dynamique très limitée par rapport au négatif, et il est illusoire de vouloir obtenir en labo de façonnage des tirages restituant d'office toute la dynamique enregistrée sur la pellicule. Se souvenir, aussi, que la dynamique est plus étendue dans les HL que dans les BL (pour rappel, la latitude de pose d'un négatif couleur se situe souvent aux alentours de +3IL ~ -1,5IL).
Citation de: waverider34 le Avril 16, 2012, 17:52:10
Que penses-tu de l'idée consistant à comparer avec l'expo donnée par le boitier num. Les deux boitiers étant montés en 50mm, équivalent pour le num. Utiliser le numérique comme une cellule indépendante.

Ça devrait marcher, à condition de se rappeler du principe de mesure (réfléchie)...
Citation de: waverider34 le Avril 16, 2012, 17:52:10
Est-ce que les vitesses indiquées sur le Nikkormat correspondent à un saut d'un diaph?
1000, 500, 250, 125, 60, 30, 15, 8, 4, 2 et 1.

Oui.
A te lire, j'ai quand même l'impression que la photo est quelque chose de plutôt compliqué, ce dont je ne m'étais jamais aperçu jusqu'à présent...  ;-)

waverider34

#8
Citation de: Verso92 le Avril 16, 2012, 18:03:54
En fait, il ne faut pas perdre de vue certains principes : exposer à "0" sur un gris moyen, à +2 sur un blanc en limite de détail, ou à -2,7 sur un noir en limite de détail reviendra à la louche à la même exposition globale. C'est une façon courante de procéder en diapo : il faut que le résultat soit "bon", puisque l'image sera visualisée telle quelle, quitte à sacrifier certaines zones.

En négatif, la problématique est un peu différente, quand même : un papier a une dynamique très limitée par rapport au négatif, et il est illusoire de vouloir obtenir en labo de façonnage des tirages restituant d'office toute la dynamique enregistrée sur la pellicule. Se souvenir, aussi, que la dynamique est plus étendue dans les HL que dans les BL (pour rappel, la latitude de pose d'un négatif couleur se situe souvent aux alentours de +3IL ~ -1,5IL).

Ok merci. Je comprends mieux pourquoi on parle de poser pour les BL en argentique.

A choisir je préfère éviter les HL crâmées quitte à noyer les détails des BL. J'exposerai cependant pour les BL en espérant récupérer les infos dans les HL au tirage. Avec mes petites mains sous l'agrandisseur.. plus tard.

[juste: un labo de façonnage, est-ce un labo à l'ancienne où travaille un artisan tireur? Tirage sous agrandisseur. C'est cela?]
Citation de: Verso92 le Avril 16, 2012, 18:03:54
Ça devrait marcher, à condition de se rappeler du principe de mesure (réfléchie)...

Pas besoin d'interpréter la mesure. Le boitier numérique est utilisé en manuel. Je n'utilise pas sa mesure car l'optique n'est pas pucée. Je vérifie seulement à l'histo (HL) et sur l'écran arrière la lumière souhaitée qui préserve l'ambiance. Ensuite, je reporte le couple sur le boitier argentique.
Citation de: Verso92 le Avril 16, 2012, 18:03:54
A te lire, j'ai quand même l'impression que la photo est quelque chose de plutôt compliqué, ce dont je ne m'étais jamais aperçu jusqu'à présent...  ;-)

Ne retouchant quasiment jamais mes fichiers numériques, je prends un soin extrême à la prise de vue. L'exposition est déterminante dans ma pratique.

En argentique, je perds cette béquille. C'est assez déstabilisant.
J'essaie d'anticiper. Ma consolation réside désormais dans l'élaboration d'un néga "sans correction" qui parvienne à exprimer ma vision du lieu.
.. après je fais mes conneries tout seul dans le noir. Sans réfléchir. A l'instinct.  ;D



fotd

Il est probable qu'aucune cellule pondérée de reflex ne te donnera de résultats predictifs avec une telle scène.
Elle ne sait pas ce que tu veux, ni quel est le sujet, ni quel film tu utilises.

Autre chose, un minilab va te scanner ton negas et strecher tout ça pour avoir un point blanc et un point noir.
Ça va être horrible sur   le papier. Il ne faut pas oublier que les minilabs sont règlés pour qu'on puisse reconnaître mami prise avec un jetable.

La béquille en argentique, c'est une bonne cellule à main et une bonne méthode.

En langage zone système ça donne:

Le contraste de ton développent est imposé par le développement C41 et il te donnera avec les films que tu utilises 6/7 diaphs de très bonne qualité avec des densités gerables par n'importe quel scanner.

Tu as une contrainte forte, c'est de ne pas cramer les HL que tu vas mesurer et placer en zone 7 c'est à dire +2 diaphs au dessus du gris moyen. C'est ta mesure de reference, sous-exposer à partir de ce point ne t'apportera aucun gain sur la qualité des HL.

Ta contraite faible sont les ombres que tu aimerais le plus profondes possibles. Un coup de cellule dans les ombres de donnera le contraste de ton sujet. S'il est faible 5/6 diaphs, tu peux déclencher en toute confiance. Sinon, tu peux compter sur la souplesse du film negatif et surexposer jusqu'à 3 diaphs à partir de la mesure précédente.

Si tu as pris quelques notes à la prise de vue, l'examen des différentes expositions , te donnera des informations précieuses sur les limites de ton film pour tomber "juste" la prochaine fois.

Verso92

Citation de: waverider34 le Avril 16, 2012, 18:43:03
[juste: un labo de façonnage, est-ce un labo à l'ancienne où travaille un artisan tireur? Tirage sous agrandisseur. C'est cela?]

Labo industriel/automatisé, si tu préfères...
Citation de: waverider34 le Avril 16, 2012, 18:43:03
Pas besoin d'interpréter la mesure. Le boitier numérique est utilisé en manuel. Je n'utilise pas sa mesure car l'optique n'est pas pucée. Je vérifie seulement à l'histo (HL) et sur l'écran arrière la lumière souhaitée qui préserve l'ambiance. Ensuite, je reporte le couple sur le boitier argentique.

Risqué : l'histogramme est intimement lié à la dynamique du boitier...

waverider34

Citation de: fotd le Avril 16, 2012, 21:29:40
La béquille en argentique, c'est une bonne cellule à main et une bonne méthode.

En langage zone système ça donne:

Le contraste de ton développent est imposé par le développement C41 et il te donnera avec les films que tu utilises 6/7 diaphs de très bonne qualité avec des densités gerables par n'importe quel scanner.

Tu as une contrainte forte, c'est de ne pas cramer les HL que tu vas mesurer et placer en zone 7 c'est à dire +2 diaphs au dessus du gris moyen. C'est ta mesure de reference, sous-exposer à partir de ce point ne t'apportera aucun gain sur la qualité des HL.

Ta contraite faible sont les ombres que tu aimerais le plus profondes possibles. Un coup de cellule dans les ombres de donnera le contraste de ton sujet. S'il est faible 5/6 diaphs, tu peux déclencher en toute confiance. Sinon, tu peux compter sur la souplesse du film negatif et surexposer jusqu'à 3 diaphs à partir de la mesure précédente.

Si tu as pris quelques notes à la prise de vue, l'examen des différentes expositions , te donnera des informations précieuses sur les limites de ton film pour tomber "juste" la prochaine fois.

Bonsoir fodt,

J'ai lu votre post avec intérêt. Je vous avoue ne pas cerner totalement le langage zone système, expliqué par ailleurs dans le bouquin de Bachelier.

Je retiens votre dernier commentaire: prises de notes pour analyse ultérieure et corrections.
Ce soir je jette un dernier coup d'œil aux clichés numériques pris en préparation du shoot argentique. Demain j'abandonne le numérique à la maison et pars photographier avec mes deux boitiers argentiques.

J'ai décidé de faire simple. Verso à raison. Je vais bracketer à 0 et -2. Systématiquement. L'analyse sera ainsi facilité.

Si l'un d'entre vous a un dernier conseil c'est ce soir ou jamais..  ;D
Par contre j'ai besoin d'un dernier coup de main. Comment procéder pour décharger le Nikkormat FT2 et le charger?
Je viens de consulter le site Mir et la notice rapportée au Nikkormat. Tout n'est pas limpide pour autant.

Je ne suis pas trop au clair avec deux pièces:
. le bouton de rembobinage du socle du boitier, dessous. (1)
. la targette en bas sur le côté gauche du boitier. (2)

Quelle est la procédure exacte?

Le bouton de rembobinage (1) est-il l'équivalent du bouton en façade de l'OM10 (verrou de sécurité), qui permet de rembobiner le film? Il faut appuyer sur le bouton et rembobiner à la manivelle.
La targette (2) permet-elle d'ouvrir le dos et d'accéder à la chambre?

Ou bien est-ce le contraire? Le verrou de sécurité est la targette et le bouton du socle commande l'ouverture du dos?


waverider34

Citation de: AlexP le Avril 17, 2012, 07:20:37
Oui, prie avant de partir... :D Passe du bon temps à l'utilisation de tes appareils c'est le principal ;)

Je suis de retour!!  :D

Hier j'ai visionné jusqu'à tard la totalité des prises de vue en numérique pour sélectionner quelques cadrages intéressants à reproduire en argentique.

Finalement je suis parti ce matin équipé seulement de l'OM10 et du boitier numérique pour compléter mon repérage et accessoirement capturer en raw certaines vues.

J'avais envie de faire du N&B.

J'ai calé le boitier sur -1 et pris seulement 1 prise par pose. Pas de bracketing donc. Il ne me restait qu'une quinzaine de poses sur la pelloche.

Je suis monté en correction à +1 pour 3, 4 prises en contre-jour face à une verrière.
Je ne me suis pas pris la tête au niveau des réglages. L'analyse des photographies sera ainsi plus évidente.

Manipuler deux boitiers sur pied est assez fastidieux, surtout lorsqu'on manipule un pied Hama équipé d'un plateau en plastique jamais d'équerre qui ne facilite pas la prise de vue verticale.  :P
Sinon au niveau du plaisir, c'était top. Bonne lumière. Site sympa. Seul bémol, le retardateur de l'Om s'est mis à déconner au milieu de la prise de vue.  :-\

Habituellement il fait: clac puis bip,bip,bip,bip,bip,bip,bip,bip,bip puis clac-clac.  J'ai modifié la correction en positif pour les vues en contre-jour puis lorsque j'ai repositionné le barillet en négatif cela à commencé: le boitier faisait désormais clac bip,bip clac. Comme s'il déclenché dès le début avec une alarme très brève puis un seul clac.
J'ai testé les piles: alarme longue. Normal. J'ai repositionné en "self timer", à nouveau clac, bip, bip, clac.
Le pire c'est qu'à la fin il faisait directement clac-clac sans alarme. Comme une prise sans retardateur.

Les dernières photos ont été prises sur pied mais le déclenchement manuel va certainement provoquer un bouger. Tdp de 1 seconde.
Dommage la lumière était pas mal. J'ai l'équivalent en numérique. Si j'ai le temps je posterai une photo dans la journée.  ;)

waverider34

Bonjour,
Ayant terminé deux pellicules et en passe de boucler un troisième rouleau, je vais donc aborder la phase développement, scan et tirages.

Cette étape est totalement nouvelle pour moi.
Un opérateur me propose d'assister au développement, scan de mes négatifs. Les rouleaux a scanner sont constitués d'images que je souhaite les plus définies et propres possible. Pour éventuellement les retoucher et tirer ensuite en A3.

Quelle résolution pourrait me satisfaire au moment du scan?
Je confonds les termes de résolution/définition/dimension. Seule évidence pour moi, lorsque je réduis la dimension de mes fichiers en 800x.. je note une perte de définition spectaculaire (les détails sont grossiers voire gommés).

Or l'opérateur me proposait du 700x.. me garantissant qu'il travaillait toujours ainsi et que c'était amplement suffisant.
Le doute demeure. Je n'ai pas les compétences nécessaires pour me décider seul. Peut-être ai-je mal compris?
Je ne fais que rarement de l'argentique et des tirages A3 et désire réellement un scan de haute définition pour retoucher ultérieurement ces fichiers issus de pellicules.

waverider34

Une autre question:  :P
Comment et où stocker les pellicules terminées en attente de développement?

Frigo, congélateur, température ambiante..?

Alain-P

Citation de: waverider34 le Mai 06, 2012, 08:37:15
Une autre question:  :P
Comment et où stocker les pellicules terminées en attente de développement?

Frigo, congélateur, température ambiante..?

Toujours mieux de faire traiter de suite si possible sinon, frigo....

Et pour tes PdV et leur temps d'expo, rien de tel que plusieurs prises à des temps échelonnés en conservant un mémo écrit des variations de temps d'expo.
Puisque la PdV se fait sur pied il est aussi possible de scanner et passer ensuite dans un logiciel HDR sans pousser les curseurs...
L'argentico/numérique offre aussi des possibilités intéressantes sur le plan créatif....

Et au passage, belle ta photo ci dessus....
Perpétuel insatisfait.....

waverider34

En y réfléchissant davantage, je crois me souvenir que l'opérateur parlait de résolution.. proche de 200. C'est moi qui ai fait le rapprochement avec ma résolution calée sur 205 lorsque je poste sur le forum en 800x..

C'est peut-être plus clair ainsi.  ;D
.. désolé pour cet ensemble d'approximations; je porte continuellement sur moi une sorte de camisole informatique.

Quelle résolution pour mes scan haute définition?  ???

Bref, quelles données chiffrées pour obtenir un fichier numérique de qualité souffrant d'éventuelles retouches et agrandissements?  

Alain-P

Citation de: waverider34 le Mai 06, 2012, 09:02:13

Quelle résolution pour mes scan haute définition?  ???

Bref, quelles données chiffrées pour obtenir un fichier numérique de qualité souffrant d'éventuelles retouches et agrandissements?  

Tout dépendra du Scanner utilisé, ils ne sont pas tous au top malgré les affirmations des notices, inutile de passer à plus de 3200 DPI si la dynamique ne suit plus, surtout sur le genre de photo que tu envisage.
Perpétuel insatisfait.....

waverider34

Citation de: Alain-P le Mai 06, 2012, 08:54:59
Toujours mieux de faire traiter de suite si possible sinon, frigo....

Bonjour Alain-P,

L'idée de faire traiter de suite parait évidente. En effet.

Le problème c'est que je pense déposer les trois pelloches chez trois personnes différentes. Afin d'évaluer le travail de chacun et de retourner par la suite chez celui qui me proposera le meilleur rendu.

Je vais donc devoir stocker au moins une pellicule environ un mois, car je ne retourne sur Montpellier que passé ce délais.
Citation de: Alain-P le Mai 06, 2012, 08:54:59
Puisque la PdV se fait sur pied il est aussi possible de scanner et passer ensuite dans un logiciel HDR sans pousser les curseurs...
L'argentico/numérique offre aussi des possibilités intéressantes sur le plan créatif....

Ce n'est pas qu'une formule: je suis vraiment incapable de traiter un fichier numérique..

Quand je parle de "camisole informatique" je suis sincère. Je photographie quasi exclusivement en Raw (confiant) et pourtant je ne retouche, au final, aucun de mes fichiers car au final l'effet est grossier.

Une simple correction d'expo de +/- 0,3 au grand maximum a 100 iso est le seul luxe que je m'autorise. Le reste est monstrueux car trop artificiel.
D'ailleurs mon retour à l'argentique est principalement orienté vers cette recherche d'un rendu différent. L'avantage du numérique est qu'il me permet de multiplier les différentes valeurs d'exposition. C'est ce point qui me pose actuellement difficulté en argentique..

Dans ma démarche, limitée, j'expose en faisant un choix de valeur d'exposition. Au final, l'image n'est pas toujours lisible et cela dérange, parfois. Personnellement j'apprécie ces ambiances sombres car mon œil y circule avec une certaine facilité. L'image est certes moins lisible et immédiate mais exige de fait une "résistance" de la part de l'observateur.
Citation de: Alain-P le Mai 06, 2012, 08:54:59
Et au passage, belle ta photo ci dessus....

Merci. Permets-moi de te féliciter à mon tour. J'ai beaucoup apprécié ta dernière photographie postée sur le fil argentique. De mémoire, Portra, un muret, une bâtisse religieuse et une silhouette humaine au loin du plus bel effet.  :)

Verso92

#19
Citation de: waverider34 le Mai 06, 2012, 08:26:18
Je confonds les termes de résolution/définition/dimension.

Ce n'est pourtant pas compliqué (et puis, tu aurais pu aller voir les lexiques !)...
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,95384.msg1636618.html#msg1636618
En résumé, soit un appareil de 6 MPixels, qui délivre des images de 3000 x 2000 pixels.

- la définition, c'est le nombre de pixels de l'image, soit 3000 x 2000,
- la dimension de l'image de sortie, c'est par exemple 20 x 30 cm (au choix de l'utilisateur),
- pour cette dimension, on a une résolution de 100 points par cm (règle de trois), soit 254 dpi (un pouce = 2,54 cm).
Si maintenant tu prends le problème à l'envers, à savoir à quelle résolution faut-il scanner un négatif...

Hypothèse : tu as un négatif 24x36mm, et tu veux pouvoir réaliser à partir de celui-ci des agrandissement 24x36cm (x10) de haute qualité. On part du principe de 254* dpi permettent d'obtenir une qualité élevée.

Un tirage 24x36cm à 254dpi nécessite de scanner le négatif 24x36mm à 254 x 10 = 2540 dpi...
(si, par contre, ton but est de faire des tirages 12x18cm (x5), une résolution de numérisation de 254 x 5 = 1270 dpi suffira. Etc)
*254 dpi (norme Kodak) est pratique, ça fait 100 points par cm tout rond. Mais on peut choisir 300 dpi, ou toute autre valeur en fonction de ses critères d'exigence...

Verso92

Citation de: waverider34 le Mai 06, 2012, 09:29:04
Ce n'est pas qu'une formule: je suis vraiment incapable de traiter un fichier numérique..

C'est pourtant extrêmement simple (ou, du moins, les manips de base)...
(à condition de disposer d'un écran étalonné)

Alain-P

Salut Waverider,

Merci pour ton commentaire sur ma dernière, en effet Porta 400 traitée par Négatif+ et scan 21M de base comme la plupart de mes post ici.

Pour le traitement de tes films par divers labos, je suis septique sur le jugement qu'il te sera possible d'en tirer, il faudrait que ce soient les mêmes PdV au même moment sur le même film.... Pas évident. Pas évident non plus que chaque labo travaille toujours avec la même chimie....ni que celle ci convienne à divers films si tu en change.... Très délicat tout ça.

Pour le numérique, tout s'apprend, de la patience, des essais, de la réflexion et pas de désespoir surtout, on a tous fait d'abominables bouses sur nos écrans. Mais voir aussi du côté du matériel utilisé, les écrans de portables actuels sont tous très médiocres, essaye de comparer si tu le peux un bon tirage papier avec son scan de film sur ton écran habituel, choc garanti.
Perpétuel insatisfait.....

waverider34

Bonjour Verso,
J'y vois plus clair:

Citation de: Verso92 le Mai 06, 2012, 09:45:07

Si maintenant tu prends le problème à l'envers, à savoir à quelle résolution faut-il scanner un négatif...

Hypothèse : tu as un négatif 24x36mm, et tu veux pouvoir réaliser à partir de celui-ci des agrandissement 24x36cm (x10) de haute qualité. On part du principe de 254* dpi permettent d'obtenir une qualité élevée.

Un tirage 24x36cm à 254dpi nécessite de scanner le négatif 24x36mm à 254 x 10 = 2540 dpi...
(si, par contre, ton but est de faire des tirages 12x18cm (x5), une résolution de numérisation de 254 x 5 = 1270 dpi suffira. Etc)


Il me semble que l'opérateur me parlait d'environ 250 dpi et non de 2540dpi.

Le résultat risque d'être très en dessous. Risque de pixelisation, c'est cela?
.. en pratique, je voudrais pouvoir discerner (et conserver), sur le tirage final, les pas de vis de fixation des cuves et autres petits détails.

waverider34

#23
Citation de: Alain-P le Mai 06, 2012, 10:03:20
Pour le numérique, tout s'apprend, de la patience, des essais, de la réflexion et pas de désespoir surtout, on a tous fait d'abominables bouses sur nos écrans. Mais voir aussi du côté du matériel utilisé, les écrans de portables actuels sont tous très médiocres, essaye de comparer si tu le peux un bon tirage papier avec son scan de film sur ton écran habituel, choc garanti.

Ma démarche numérique consiste à multiplier les valeurs d'expo pour caler une prise satisfaisante sans avoir à jouer du curseur d'expo. Généralement j'y parviens à la prise vue.

Il m'intéresserait ensuite de pouvoir corriger les noirs, la saturation. Je peaufine le Nef puis je clique "ouvrir une image"..
.. et là ça dérape.

Les teintes sont affaiblies, l'image manque d'éclat et de profondeur.  ???
Je ne comprends pas pourquoi il m'est impossible de conserver la richesse du Nef et devoir me contenter de ce fichier, triste copie de l'original.
.. du coup je force et grime le Nef, anticipant la conversion.

Alors que le Nef semblait reproduire la scène photographiée avec multitude de nuances, le jpeg est décalé: le fichier obtenu est devenu artificiel.
Cela vient-il du logiciel? (Elements5) voire d'une option?

L'idée est de pouvoir conserver le Nef dans toute sa richesse. Seulement. Sans avoir à retoucher les curseurs pour retrouver l'éclat et la profondeur du Nef. 

Alain-P

Waverider, commence par te familiariser avec l'utilisation de l'histogramme en lisant ce très simple tuto :
http://www.contexte-photo.com/Bloc-notes/2008-07-02/tutoriels-photo/comment-ca-marche-histogramme/

Essaye d'abord sur une image en jpg, et vois ensuite seulement ce que tu peux obtenir en jouant couche par couche .....
plein de tutos sur Google pour la retouche, on y est tous passés, sert toi-en...
Perpétuel insatisfait.....