les phares s' éteignent ?

Démarré par jm_gw, Décembre 05, 2012, 11:28:34

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thierry01150

Il faut avoir confiance dans la justice humaine.

D'un côté ou de l'autre, c'est un déchirement.
May the Pasta be with you

kochka

Il y a toujours des victimes innocentes dans un incident pareil.
Mais que font les assurances?
Technophile Père Siffleur

Crinquet80

L'info sur le lien de jm_gw  n'est plus accessible !  :-\

jm_gw

Citation de: Crinquet80 le Décembre 06, 2012, 09:16:37
L'info sur le lien de jm_gw  n'est plus accessible !  :-\
grrrr en effet  >:(

de mémoire et en gros Plisson disait qu' il attendait d' aller en appel (cad qu' il pense déjà perdre au 1er jugement des prud'hommes sur la procédure de licenciement des 18 sur 27 employés)
les employés demandent à ce que leur soit appliqué la convention de leur 'métier' et pas celle de la société.

si je peux retrouver l' article 'papier' je le relirai

cela semble faire suite à l' incendie mais ca va mal un peu partout ...

Crinquet80


JCCU

En gros, l'article disait qu'il licenciait 18 personnes:
   3 contestaient le principe de leur licenciement
   15 contestaient les indemnités de licenciement en demandant l'application d'une convention imprimerie qui leur serait plus favorable et PP disant que "pas applicable parce que ce n'est pas une imprimerie: pas de rotatives, pas de ..."

Avec malheureusement le discours trop souvent habituel dans ce cas: "si je dois payer tout çà, je ferme ma boite..."

C'est à peu près ce que disait l'article...

jm_gw

Citation de: JCCU le Décembre 06, 2012, 12:10:10
En gros, l'article disait qu'il licenciait 18 personnes:
   3 contestaient le principe de leur licenciement
   15 contestaient les indemnités de licenciement en demandant l'application d'une convention imprimerie qui leur serait plus favorable et PP disant que "pas applicable parce que ce n'est pas une imprimerie: pas de rotatives, pas de ..."

Avec malheureusement le discours trop souvent habituel dans ce cas: "si je dois payer tout çà, je ferme ma boite..."

C'est à peu près ce que disait l'article...
bien résumé oui  ;)

Didier_Driessens

est-ce que Plisson a reconstruit après l'incendie ?

Didier

jm_gw

Citation de: Didinou le Décembre 06, 2012, 17:37:08
est-ce que Plisson a reconstruit après l'incendie ?

Didier
ben non ... donc il licencie

ceci dit les assurances qui doivent traîner des pieds

mais j' ai encore tellement mal pour les archives argentiques de 'Monsieur' Thersi qui auraient 'soufferts'   >:(

on a du mal à avoir des infos à ce sujet

D-Philou

Bonsoir
J'habite pas trop loin .
Ben comme d'hab ... quand la soupe est bonne : c'est le meilleur .Quand il y a le feu : les rats quittent le navire, et ratissent la carcasse tant qu'ils peuvent  . Ce n'est pas nouveau  >:(

222

Citation de: jm_gw le Décembre 05, 2012, 11:28:34
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/plisson-15-salaries-licencies-en-appellent-aux-prud-hommes-04-12-2012-1929475.php  :(

Tu fais référence à un lien payant. Il faut être abonné pour lire.
Il y a un autre endroit où on peut lire cet article ?

je suis en effet un peu surpris par la requête rapportée ici: Philippe Plisson est un photographe, pas un imprimeur. Voire un galiériste. Rien à voir avec une imprimerie. C'est bizarre comme action.

jm_gw

Citation de: 222 le Décembre 06, 2012, 22:07:57
Tu fais référence à un lien payant. Il faut être abonné pour lire.
Il y a un autre endroit où on peut lire cet article ?

je suis en effet un peu surpris par la requête rapportée ici: Philippe Plisson est un photographe, pas un imprimeur. Voire un galiériste. Rien à voir avec une imprimerie. C'est bizarre comme action.
ah mais ses photos sont éditées en posters, .... y' avait june trentaine de personnes à bosser dans ses 'sociétés'; y' avait pas que le mec qui sortait en haut de la tourelle de son bateau à liseré rouge avec son matos à liserés rouge.

par exe : C' est pas un 'petit' photographe qui embauche un ancien directeur de grosse agence d' illustration mais bien une PME

JCCU

Citation de: 222 le Décembre 06, 2012, 22:07:57
Tu fais référence à un lien payant. Il faut être abonné pour lire.
Il y a un autre endroit où on peut lire cet article ?

je suis en effet un peu surpris par la requête rapportée ici: Philippe Plisson est un photographe, pas un imprimeur. Voire un galiériste. Rien à voir avec une imprimerie. C'est bizarre comme action.

Tu vas sur Google et tu regardes un interview de P Plisson datant d'Avril 2011 par le Télégramme (la vie continue après l'incendie)

http://www.google.com/url?url=http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/philip-plisson-la-vie-continue-apres-l-incendie-22-04-2011-1277315.php&rct=j&sa=U&ei=_bLBUI3NI8XFswaDqID4Ag&ved=0CC4QFjAFOB4&q=plisson+incendie&usg=AFQjCNGTDlOC9iIeGetX7T5sv4JRFtNGuA

Si le lien ne marche pas, la deuxième question de cet interview " Que va devenir le site deCrac'h?"
Et la réponse " Je souhaite y reconstruire un bâtiment plus petit (250m², contre 3.000m² avant l'incendie), qui accueillera seulement l'atelier d'impression et les bureaux de ma maison d'édition. "

Atelier d'impression, maison d'édition, ......... Imprimerie ou photographie "pure" ?

far75

Citation de: JCCU le Décembre 07, 2012, 10:23:19

Et la réponse " Je souhaite y reconstruire un bâtiment plus petit (250m², contre 3.000m² avant l'incendie), qui accueillera seulement l'atelier d'impression et les bureaux de ma maison d'édition. "

Atelier d'impression, maison d'édition, ......... Imprimerie ou photographie "pure" ?


Que d'amalgames ! J'espère au moins que ca fait du bien à ceux qui crachent !

Philippe Plisson a 65 ans et pourrait se la couler douce en améliorant sa retraite par les ventes de ses galeries. Au lieu de ca il reste à la barre d'un navire que plein de gens s'évertuent à torpiller. Je trouve ca courageux.

Maintenant, que je sache, il n'a jamais eu d'imprimerie, mais des traceurs Epson. Tirer des tirages d'art sur une Epson n'a pas grand chose à voir avec le métier d'imprimeur. Je ne vois vraiment pas le rapport. Mais bon, s'ils ont trouvé là un filon pour mieux se payer sur la bête, c'est le jeu...

kochka

L'habitude?
Le plaisir?
Le travail est aussi une drogue.
Technophile Père Siffleur

manu25

L'incendie, un autre problème aussi...Il peut en avoir marre.

lost in translation

Sans entrer dans le fond d'une affaire que je connais tellement bien que je la découvre ici, deux remarques :

Il faudrait définir le mot "imprimerie"... mais des traceurs, ça sert bien à faire... des impressions !
Et d'impression à imprimerie, si on ne joue pas sur les mots, il y a comme une filiation...

Ces gens qui se retournent contre leur ancien employeur, ça peut paraître sans scrupules, mais il faut voir qu'ils viennent de perdre leur travail et qu'ils doivent aussi penser à leur avenir... qui ne s'annonce pas forcément rose* dans la conjoncture actuelle !!

Alors, les nuances subtiles...  ::)
* je ne l'ai même pas fait exprès...!  ;)
Modeste amateur passionné...

gerarto

Citation de: lost in translation le Décembre 26, 2012, 12:16:56
Sans entrer dans le fond d'une affaire que je connais tellement bien que je la découvre ici, deux remarques :

Il faudrait définir le mot "imprimerie"... mais des traceurs, ça sert bien à faire... des impressions !
Et d'impression à imprimerie, si on ne joue pas sur les mots, il y a comme une filiation...

Ces gens qui se retournent contre leur ancien employeur, ça peut paraître sans scrupules, mais il faut voir qu'ils viennent de perdre leur travail et qu'ils doivent aussi penser à leur avenir... qui ne s'annonce pas forcément rose* dans la conjoncture actuelle !!

Alors, les nuances subtiles...  ::)
* je ne l'ai même pas fait exprès...!  ;)

A mon sens, il y a quand même une nuance majeure entre procédés d'impression !

D'un côté l'imprimerie avec ses machines spécifiques (rotatives, etc) propres à produire en quantité et à grande vitesse, avec obligatoirement un contact physique entre le dispositif d'impression (plaque, etc. ) et le support (généralement papier).

De l'autre l'utilisation de traceurs qui ne demande généralement pas de contact physique entre l'original et le support, qui est incable de faire de la production en masse, pas plus que de le faire vite. Après tout, l'utilisation de traceurs en photo n'est que l'évolution du métier historique de photographe qui utilisait l'agrandisseur pour faire du tirage.

L'imprimerie demande une structure industrielle et le savoir faire technique qui va avec, avec des personnels hautement spécialisés et diplomés dont la fonction est de faire tourner l'outil de production, ce qui n'est pas le cas avec les traceurs qui ne demandent pas de formation technique industrielle.
Ce qui ne veut bien évidemment pas dire qu'il ne faille pas de compétences, mais elles ne sont pas industrielles : c'est plus du domaine de l'artisanat.

Donc, après, on peut toujours discuter du bien fondé ou non de l'application d'une convention collective, mais celles-ci ont toujours été plus favorables dans l'industrie que dans l'artisanat...


carpat

Citation de: Crinquet80 le Décembre 06, 2012, 09:16:37
L'info sur le lien de jm_gw  n'est plus accessible !  :-\

Si :
Philip Plisson. 15 salariés licenciés en appellent aux prud'hommes
4 décembre 2012
"Touché par la crise et l'incendie de 2010, le photographe Philip Plisson a licencié 18 de ses 27 salariés. Quinze d'entre eux en appellent au tribunal des prud'hommes.
Dans ses différentes sociétés implantées à Crac'h, le photographe Philip Plisson employait «27personnes avant l'incendie» ayant ravagé la galerie Pêcheur d'images, le 19septembre 2010. Il n'en reste plus que onze aujourd'hui après le licenciement économique de 18 salariés, opéré en plusieurs phases, entre avril2011 et début 2012.

Entre 220.000 et 280.000 € de demandes

Quinze d'entre eux ont choisi d'en appeler au tribunal des prud'hommes, soit pour contester leur licenciement (trois dossiers) soit pour réclamer l'application d'une convention collective plus généreuse que l'accord d'entreprise appliqué dans l'ensemble du groupe. «Le cumul des demandes, pour les quinze dossiers, représente de 220.000 € à 280.000 €», indique Me Sébastien Picard, auquel les ex-salariés ont confié leurs intérêts. «Notre but n'est pas d'accabler. On veut juste faire valoir nos droits», indique une des trois personnes contestant son licenciement. Elle et ses deux collègues dans le même cas estiment que l'entreprise aurait failli à certaines règles de formalisme (ordre de priorité, propositions de reclassement...) dans l'application du plan de licenciement. Les douze autres anciens salariés, dont deux cadres, ne contestent par leur licenciement mais dénoncent l'accord d'entreprise en vigueur dans les entreprises de Philip Plisson. Ils réclament, avec une rétroactivité de cinq ans, l'application de la convention collective des imprimeries de labeur et industries graphiques. Une convention beaucoup plus généreuse, prévoyant, notamment, un 13e mois et un salaire minimum plus élevé. Une convention, qui s'appliquerait, en outre, également aux onze salariés toujours en poste. Autant dire que l'enjeu est de taille, pour les salariés, mais aussi pour l'entreprise.

Plisson «sans illusions» en première instance

«Si on est condamné, l'entreprise s'arrête du jour au lendemain», énonce Philip Plisson, avant de préciser: «Si on est condamné en appel». Malgré ses arguments: «Je ne suis pas un imprimeur. Il n'y a ni rotative ni imprimante offset chez nous», le photographe ne se fait, en effet, «aucune illusions» sur la décision du tribunal des prud'hommes de Lorient. Et d'ores et déjà, avant l'audience prévue aujourd'hui (*), il place ses espoirs dans la Cour d'appel. «Devant des juges professionnels on a plus de chances d'être écouté», espère-t-il.

* Deux dossiers seront évoqués en février et trois en mars. Dix sont appelés aujourd'hui à l'audience. Mais faute de conclusions rendues par l'une des parties, l'affaire sera renvoyée.

Benoit Siohan"

Voila. ;)

lost in translation

Oui, Gerarto, je conçois et concède : questions de moyens et de qualifications spécifiques, d'ampleur, etc...

Mais, traceuses ou rotatives, ça se finit quand même bien par une impression !
Et, qui dit impression dit imprimante et qui dit imprimante semi-industrielle à visée de large diffusion publique dit imprimerie...

Même avec des outils qui en sont proches, on est quand même loin de notre petite production personnelle !  ;)

Allez, on ne va pas se battre, ce ne sont que nos avis (modeste pour le mien) : les Prud'hommes vont trancher.
Modeste amateur passionné...

gerarto

Bien d'accord que sur la question juridique, seuls les tribunaux sont aptes à trancher, et ce n'était pas mon propos.

Mais sur la technique, n'importe qui peut se payer un traceur... à condition d'avoir les moyens. Ce n'est jamais sur le principe qu'une imprimante photo en un peu plus gros. Pour l'utilisation, c'est un peu plus compliqué, mais probablement à la portée de la plupart des accros à l'impression qui fréquentent ce forum.

Par contre, même en ayant gagné au loto, je me vois mal acheter une chaîne offset et tout qui va avec et qui est nécessaire à son fonctionnement. Quant à savoir m'en servir...  :o   

lost in translation

Citation de: gerarto le Décembre 26, 2012, 16:15:37
Par contre, même en ayant gagné au loto, je me vois mal acheter une chaîne offset et tout qui va avec et qui est nécessaire à son fonctionnement. Quant à savoir m'en servir... 

Bah, quant on en est là, on se paie les employés qualifiés pour faire tourner les rotatives...  ;)
Modeste amateur passionné...

gerarto

Certes, certes... mais l'argent ne fait pas tout : dans mon cas je ne saurais pas quoi faire des centaines d'exemplaires sortis après le premier !

J'ai éventuellement un marché captif pour le premier exemplaire (...mes murs), mais je ne suis pas du tout persuadé qu'il y ait un marché - même en vente à perte - pour les suivants : n'est pas Plisson qui veut !  ;)

Crinquet80

Citation de: carpat le Décembre 26, 2012, 14:41:32
Si :
Philip Plisson. 15 salariés licenciés en appellent aux prud'hommes
4 décembre 2012
"Touché par la crise et l'incendie de 2010, le photographe Philip Plisson a licencié 18 de ses 27 salariés. Quinze d'entre eux en appellent au tribunal des prud'hommes.
Dans ses différentes sociétés implantées à Crac'h, le photographe Philip Plisson employait «27personnes avant l'incendie» ayant ravagé la galerie Pêcheur d'images, le 19septembre 2010. Il n'en reste plus que onze aujourd'hui après le licenciement économique de 18 salariés, opéré en plusieurs phases, entre avril2011 et début 2012.

Entre 220.000 et 280.000 € de demandes

Quinze d'entre eux ont choisi d'en appeler au tribunal des prud'hommes, soit pour contester leur licenciement (trois dossiers) soit pour réclamer l'application d'une convention collective plus généreuse que l'accord d'entreprise appliqué dans l'ensemble du groupe. «Le cumul des demandes, pour les quinze dossiers, représente de 220.000 € à 280.000 €», indique Me Sébastien Picard, auquel les ex-salariés ont confié leurs intérêts. «Notre but n'est pas d'accabler. On veut juste faire valoir nos droits», indique une des trois personnes contestant son licenciement. Elle et ses deux collègues dans le même cas estiment que l'entreprise aurait failli à certaines règles de formalisme (ordre de priorité, propositions de reclassement...) dans l'application du plan de licenciement. Les douze autres anciens salariés, dont deux cadres, ne contestent par leur licenciement mais dénoncent l'accord d'entreprise en vigueur dans les entreprises de Philip Plisson. Ils réclament, avec une rétroactivité de cinq ans, l'application de la convention collective des imprimeries de labeur et industries graphiques. Une convention beaucoup plus généreuse, prévoyant, notamment, un 13e mois et un salaire minimum plus élevé. Une convention, qui s'appliquerait, en outre, également aux onze salariés toujours en poste. Autant dire que l'enjeu est de taille, pour les salariés, mais aussi pour l'entreprise.

Plisson «sans illusions» en première instance

«Si on est condamné, l'entreprise s'arrête du jour au lendemain», énonce Philip Plisson, avant de préciser: «Si on est condamné en appel». Malgré ses arguments: «Je ne suis pas un imprimeur. Il n'y a ni rotative ni imprimante offset chez nous», le photographe ne se fait, en effet, «aucune illusions» sur la décision du tribunal des prud'hommes de Lorient. Et d'ores et déjà, avant l'audience prévue aujourd'hui (*), il place ses espoirs dans la Cour d'appel. «Devant des juges professionnels on a plus de chances d'être écouté», espère-t-il.

* Deux dossiers seront évoqués en février et trois en mars. Dix sont appelés aujourd'hui à l'audience. Mais faute de conclusions rendues par l'une des parties, l'affaire sera renvoyée.

Benoit Siohan"

Voila. ;)

Merci carpat !