SIPA

Démarré par Kadobonux, Février 13, 2013, 18:11:22

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Kadobonux

Selon les informations de Metro, le fondateur de Free, Xavier Niel, a déposé une offre de reprise dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire de l'agence historique de photojournalisme.

HENRI78

Ah !

Ceci étant,
Bon anniversaire Kado !
Cordialement
Henri
Photographe de torchon

Kadobonux

pftttttt penible ces hors sujet  >:( >:( >:(

merkiiiiii   ;)  ;D

canonbeber


Kadobonux

oui le même qui a fait fortune dans le minitel rose et autres activités liées au sexe

norelo

Citation de: Kadobonux le Février 13, 2013, 18:11:22
Selon les informations de Metro, le fondateur de Free, Xavier Niel, a déposé une offre de reprise dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire de l'agence historique de photojournalisme.


Dire qu'il y a pas si longtemps, GAMMA, SYGMA, SIPA, MAGNUM ...  étaient des exemples de photojournalisle dans le monde entier !

Je ne comprends pas comment ces fournisseurs d'images de grand talent ont pu disparaître alors que la demande en image ne cesse de progresser
::) Norelo, à l'envers ?

TheGuytou

#6
Citation de: norelo le Février 24, 2013, 22:44:43
Dire qu'il y a pas si longtemps, GAMMA, SYGMA, SIPA, MAGNUM ...  étaient des exemples de photojournalisle dans le monde entier !

Je ne comprends pas comment ces fournisseurs d'images de grand talent ont pu disparaître alors que la demande en image ne cesse de progresser

Parce que l'image, la vraie, c'est trop cher.......
??? >:(

Guy-Michel

Citation de: TheGuytou le Février 25, 2013, 00:28:01
Parce que l'image, la vraie, c'est trop cher.......
??? >:(

Non, pas toi...

L'explication est un peu simpliste. Il y a aussi d'autres raisons, de fond...
Un peu facile comme explication !

Le vrai photo journalisme était financé par les vrais journaux.
Or, à force de leur préférer les blogs et les sites vaseux gratuits, les lecteurs ont asséché les capacités financières de ces entreprises. Facile, quand on cherche l'info gratuite, d'accuser ceux qui font de la bonne info payante mais dont on se détourne, de ne plus pouvoir financer... ce qu'on n'achète plus soi même.
S'ajoute à cela plein d'autres raisons: encadrement des médias par les "instances officielles" (armées, polices, sociétés, marques, agents, fédérations) dans le but de tout contrôler et impossibilité pour les journalistes de faire leur boulot, concurrence du témoin avec son téléphone, etc

Et puis il y a la pipolisation . Une photo de Miss Pétasse se vendra mieux qu'un reportage au bout du monde dans un pays en difficulté, parce qu'en bouffant leurs lasagnes, les gens préfèrent regarder du téton synthétique que des enfants édentés. Sans compter tous ceux qui, au nom d'une morale hypocrite, ne veulent plus voir les horreurs du monde... Pensant qu'en les cachant, elles n'existent plus.

Va faire un tour à Perpignan. Même la bas, il faut avertir le public dès qu'une expo est un peu solide et... risque de choquer!

Comment, après cela, les témoins du monde pourraient ils continuer à vivre? Les coupables ne sont ni ceux qui produisent, ni ceux qui financent (finançaient) ces reportages, mais ceux qui ne veulent plus les voir.

Après, bien sur, la cupidité de certains "groupes" entre aussi en ligne de compte.

Bonne journée
Gmc

advanced

Sans compter que plus personne ne veut de la vie des reporters.

On veut ses 39 heures, ses 5 semaines de congés, ses RTT et ses ponts, on trouve que la moindre photo d'un brin d'herbe vaut 1000 euros, mais on n'achète pas les mags qui envoient des reporters se faire tuer au bout du monde en échange d'un coup de pied aux fesses. Alors pleurer sur la disparition des agences, c'est comme râler parce que la dernière épicerie ou on allait jamais vient de fermer.

:'(

TheGuytou

#9
 [at]  GMC.

C'était le sens de mon post sans doute trop bref.
La photo est devenue trop cher (même à prix bas) pour bien des média papier dont les ventes sont en chute avec sans doute aussi des retombées sur la publicité.
Je parle là principalement de la presse d'information, c'est sans doute different pour les revues.
Perso je suis abonné et tous les matins j'ai le Parisien dans ma boite. Je ne mets donc jamais le pied dans l'épicerie, c'est l'épicerie qui vient chez moi...  ;)
Pourquoi le choix du Parisien ?
Justement pour ce mode de distribution, et surtout car il y a des éditions locales, le cahier central ne traite que de MON département, genre PQR. Et même pour les infos générales le rédactionnel est plutôt neutre, j'ai du mal avec les journeaux souvent orientés voir propagandistes....   ::)
Et puis, il faut se bouger, quand j'avais encore de la famille en province le libraire faisait distribuer la PQR du coin chez les p'tits vieux (cétait un petit village)...
Voila voila...

Dominique

Il y aussi tout un contexte de vulgarité et d'abaissement du niveau culturel.

Au zapping, on nous montre des extraits d'émission de TV où des gens crient, pleurent, courent, sortent des vaseuses lourdes à connotation sexuelle. On encense des décervelés de banlieue au casier judiciciaire tellement long qu'il faut scotcher du carton supplémentaire et qui s'agitent en braillant 2 mots incompréhensibles (ça s'appelle du "rap", monsieur)

Vous avez vu sur Canal + la cérémonie des Césars, en présence de la ministre de la culture ? Moi, à sa place, je me serais levé et je serais parti devant cette montagne de vulgarité en paillettes.

La TV et les medias sont tombés à un niveau de vulgarité inimaginable il y a 30 ans.

Qui se souvient encore de "5 colonnes à la une " ? De ces journalistes qui parlaient en français soutenu.

Comment voulez-vous vendre du contenu dans un tel contexte d'appauvrissement ?

Let's go !

Canito

Citation de: Dominique le Février 26, 2013, 10:43:21
Qui se souvient encore de "5 colonnes à la une " ? De ces journalistes qui parlaient en français soutenu.

Cela vaut également pour nos chères personnalités politiques. Amusez-vous à écouter un discours de Ch. de Gaulle, G. Pompidou, P. Mendez-France ou F. Mitterrand (il y en a pour tous les bords  ;)) ou, plus éclairant encore, des entrevues des mêmes, et comparez-les aux discours et entrevues des hommes et femmes politiques actuels.