Alors, les auto-entrepreneurs, ça chauffe ?

Démarré par STB, Juin 01, 2013, 22:44:36

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JeePix²

Allez en voici un de témoignages récupérés sur Facebook parmi des centaines d'autres tous aussi sensés.
"Philippe Gérard CHRONIQUE D'UN SUICIDE ANNONCÉ ------------- Monsieur le Président de la République, --------- Je suis auto-entrepreneur depuis février 2009, j'exerce le métier de concepteur-rédacteur publicitaire. Peut-être serai-je le seul à faire l'exercice mais je vais vous démontrer par des chiffres concrets (et parfaitement vérifiables, je les tiens à votre disposition) ce vers quoi les mesures annoncées par Mme PINEL vont m'emmener, moi mais aussi tant d'autres. De janvier 2006 à janvier 2009 inclus, j'ai exercé mon métier en faisant appel au portage salarial, mon chiffre d'affaire, trop faible, ne me permettant pas de créer une société ou d'exercer en profession libérale. Le portage salarial m'offrait, par ailleurs, la possibilité de bénéficier d'une couverture chômage puisque cotisant. Durant cette période, mon chiffre d'affaire pris en compte par la société de portage salarial s'est établi à 40 867 € (déduction faite des frais de commission perçue par la société de portage soit 13 %). Sur cette somme, j'ai payé 20 459 € de charges patronales et salariales (soit dit 50 % de mon chiffre d'affaire)... J'ai perçu, durant la même période, 23 161 € d'indemnités ASSEDIC. Mon revenu net mensuel, durant cette période, s'est monté à 1 177 € (salaire + indemnités ASSEDIC). Vous noterez que si j'ai versé 20 459 € de charges à l'État, celui-ci m'a reversé 23 161 € d'indemnités... tout en étant non imposable. Sans commentaire. --------------------------- De février 2009 au 31 mai 2013, sous le statut d'auto-entrepreneur, mon chiffre d'affaire s'est établi à 110 894 €. J'ai versé 23 313 € de cotisations et d'impôts à l'URSSAF... tout en ne percevant aucune indemnité de chômage. Mon revenu net mensuel, durant cette période, s'est monté à 1 683 €. J'ajouterai qu'il se monte, sur ma seule dernière année d'exercice, à 2 500 € net mensuel. Il me paraît inutile de faire le comparatif entre les deux périodes tant il est édifiant. ----- J'ai aujourd'hui 58 ans... Il me semble donc nécessaire, avec tout le respect que je vous dois, de vous poser quelques questions : mesurez-vous bien l'incidence de vos mesures tant sur le plan économique que social ? En plafonnant le chiffre d'affaire des auto-entrepreneurs à 19 000 €/an, vous tuez tout simplement ce statut pour tous ceux qui l'exercent en activité principale. Pensez-vous que je vais créer une société (comme Mme PINEL semble le souhaiter alors que mon métier est par principe individuel) ou opter pour le régime libéral sachant que je vais y laisser des milliers d'euros de charges supplémentaires qui vont ponctionner gravement mes revenus ? Monsieur le Président, je retournerai tout simplement à la case Pôle Emploi (qui soit dit en passant n'a, durant 5 ans, jamais été capable de me faire une seule proposition d'emploi !). Pensez-vous que tout un chacun ait la volonté de créer une entreprise comme Mme PINEL nous le préconise ? Que faites-vous de notre liberté à décider de notre sort personnel ? Je n'ai, pour ma part, qu'une seule ambition : gagner ma vie, payer mes charges et mes impôts pour contribuer à l'effort national. Pensez-vous, si je dois abandonner ce statut, que je vais pouvoir retrouver un emploi de salarié à mon âge ? Pensez-vous, alors que j'ai retrouvé une certaine dignité grâce à des revenus décents et à une sortie de l'assistanat, que je vais accepter vos mesures sans révolte ? Pensez-vous qu'il est acceptable d'être ainsi tiré vers le bas ? Vous plafonnez les revenus des auto-entrepreneurs... mais pas ceux des grands patrons ! Est-ce cela votre principe de la justice, vous l'ennemi de la finance ? Pensez-vous prendre une bonne décision pour l'économie de la France en vous privant de mes cotisations et de mes impôts puisque cela va être le cas ? Ne pensez-vous pas qu'il eut été préférable de travailler à la baisse des charges des artisans plutôt que de pénaliser des centaines de milliers de personnes ? Allez-vous prendre en charge la détresse profonde vers laquelle vous allez conduire des gens qui ne demandent qu'à travailler sans rien demander à personne ? Je crains fort, Monsieur le Président, que vous preniez un chemin qui laissera des traces... Par des mesures aussi stupides qu'incompréhensibles, vous nous désespérez, tout simplement. J'ajouterai que vous avez perdu un électeur (et bien d'autre sans doute), pourtant sensible aux thèses de la gauche. Au final, c'est peut-être vous qui signez votre propre suicide. Le peuple demeure souverain, ne l'oubliez pas."

É-B

En version plus lisible peut-être  :) ;)
Philippe Gérard CHRONIQUE D'UN SUICIDE ANNONCÉ

Monsieur le Président de la République,

Je suis auto-entrepreneur depuis février 2009, j'exerce le métier de concepteur-rédacteur publicitaire. Peut-être serai-je le seul à faire l'exercice mais je vais vous démontrer par des chiffres concrets (et parfaitement vérifiables, je les tiens à votre disposition) ce vers quoi les mesures annoncées par Mme PINEL vont m'emmener, moi mais aussi tant d'autres.

De janvier 2006 à janvier 2009 inclus, j'ai exercé mon métier en faisant appel au portage salarial, mon chiffre d'affaire, trop faible, ne me permettant pas de créer une société ou d'exercer en profession libérale. Le portage salarial m'offrait, par ailleurs, la possibilité de bénéficier d'une couverture chômage puisque cotisant. Durant cette période, mon chiffre d'affaire pris en compte par la société de portage salarial s'est établi à 40 867 € (déduction faite des frais de commission perçue par la société de portage soit 13 %). Sur cette somme, j'ai payé 20 459 € de charges patronales et salariales (soit dit 50 % de mon chiffre d'affaire)... J'ai perçu, durant la même période, 23 161 € d'indemnités ASSEDIC. Mon revenu net mensuel, durant cette période, s'est monté à 1 177 € (salaire + indemnités ASSEDIC). Vous noterez que si j'ai versé 20 459 € de charges à l'État, celui-ci m'a reversé 23 161 € d'indemnités... tout en étant non imposable. Sans commentaire.

De février 2009 au 31 mai 2013, sous le statut d'auto-entrepreneur, mon chiffre d'affaire s'est établi à 110 894 €. J'ai versé 23 313 € de cotisations et d'impôts à l'URSSAF... tout en ne percevant aucune indemnité de chômage. Mon revenu net mensuel, durant cette période, s'est monté à 1 683 €. J'ajouterai qu'il se monte, sur ma seule dernière année d'exercice, à 2 500 € net mensuel. Il me paraît inutile de faire le comparatif entre les deux périodes tant il est édifiant.

J'ai aujourd'hui 58 ans... Il me semble donc nécessaire, avec tout le respect que je vous dois, de vous poser quelques questions : mesurez-vous bien l'incidence de vos mesures tant sur le plan économique que social ? En plafonnant le chiffre d'affaire des auto-entrepreneurs à 19 000 €/an, vous tuez tout simplement ce statut pour tous ceux qui l'exercent en activité principale. Pensez-vous que je vais créer une société (comme Mme PINEL semble le souhaiter alors que mon métier est par principe individuel) ou opter pour le régime libéral sachant que je vais y laisser des milliers d'euros de charges supplémentaires qui vont ponctionner gravement mes revenus ?
Monsieur le Président, je retournerai tout simplement à la case Pôle Emploi (qui soit dit en passant n'a, durant 5 ans, jamais été capable de me faire une seule proposition d'emploi !). Pensez-vous que tout un chacun ait la volonté de créer une entreprise comme Mme PINEL nous le préconise ? Que faites-vous de notre liberté à décider de notre sort personnel ?

Je n'ai, pour ma part, qu'une seule ambition : gagner ma vie, payer mes charges et mes impôts pour contribuer à l'effort national. Pensez-vous, si je dois abandonner ce statut, que je vais pouvoir retrouver un emploi de salarié à mon âge ? Pensez-vous, alors que j'ai retrouvé une certaine dignité grâce à des revenus décents et à une sortie de l'assistanat, que je vais accepter vos mesures sans révolte ? Pensez-vous qu'il est acceptable d'être ainsi tiré vers le bas ? Vous plafonnez les revenus des auto-entrepreneurs... mais pas ceux des grands patrons ! Est-ce cela votre principe de la justice, vous l'ennemi de la finance ? Pensez-vous prendre une bonne décision pour l'économie de la France en vous privant de mes cotisations et de mes impôts puisque cela va être le cas ? Ne pensez-vous pas qu'il eut été préférable de travailler à la baisse des charges des artisans plutôt que de pénaliser des centaines de milliers de personnes ? Allez-vous prendre en charge la détresse profonde vers laquelle vous allez conduire des gens qui ne demandent qu'à travailler sans rien demander à personne ?

Je crains fort, Monsieur le Président, que vous preniez un chemin qui laissera des traces... Par des mesures aussi stupides qu'incompréhensibles, vous nous désespérez, tout simplement. J'ajouterai que vous avez perdu un électeur (et bien d'autre sans doute), pourtant sensible aux thèses de la gauche. Au final, c'est peut-être vous qui signez votre propre suicide. Le peuple demeure souverain, ne l'oubliez pas.

bopixel

Sur les bancs de l'ENA on ne leur apprend pas comment GAGNER de l'argent par leurs propres moyens,
mais comment DEPENSER l'argent que gagnent les autres !  Tout est là !
Se posent-ils seulement la question, à savoir : s'il n'existe plus d'entrepreneurs, d'où viendront les recettes ?
Mais la conclusion est simple : après cinq ans c'est un autre qui s'en occupera, et ainsi de suite...............!

Rtom

Citation de: bopixel le Juin 16, 2013, 12:31:10
Sur les bancs de l'ENA on ne leur apprend pas comment GAGNER de l'argent par leurs propres moyens,
mais comment DEPENSER l'argent que gagnent les autres !  Tout est là !
Se posent-ils seulement la question, à savoir : s'il n'existe plus d'entrepreneurs, d'où viendront les recettes ?
Mais la conclusion est simple : après cinq ans c'est un autre qui s'en occupera, et ainsi de suite...............!

C'est le fond du problème, ils savent pas de quoi ils parlent.

A l'ENA ils devraient avoir l'obligation de creer une boite avec du personnel et de la gerer au moins 5ans avant de prétendre prendre un poste politique, ils arreteraient de nous pondre des lois de débiles mentaux.

Bandes d'incapables.
::)

JeePix²

Pas un mot de François Hollande au sujet des AE dans Capital !
Quel manque de considération...

É-B

Citation de: SurSon31 le Juin 20, 2013, 01:40:03
Je me pose cette question concernant le régime del'AE dans le cadre d'une activé photographique qui n'est pas un complément de revenu : comment tenir durablement avec la limite de CA imposée (Je parle de la limite actuelle) ?

Une fois les charges sociales et les charges d'exploitation déduite, même si elles sont minime, que reste-t-il pour une rémunération et le financement des investissements en matériel de PdV et de production ?

Pour moi, sauf à pratiquer une part de travail au noir, je ne vois vraiment pas comment  un photographe peut s'en sortir durablement sous ce régime.

Il reste un petit smic ou un peu mieux dans le meilleur des cas. Le magazine Profession Photographe a fait un bon dossier sur ce thème.
C'est évident que la plupart AE souhaitent officialiser leur "statut" pour se faire mousser (le fameux statut "pro"...), mais que la majorité ne doit déclarer qu'une petite partie de leurs activités.
Cela ne s'arrangera pas s'ils doivent quitter ce "statut" au bout de deux ans ou autre.

Cela doit être intéressant pour les AP qui souhaitent pratiquer très occasionnellement "l'artisanat", sinon je ne vois pas l'intérêt de ce "statut" sauf à être de la concurrence féroce et déloyale pour les artisans vu que les clients ont leurs yeux dans leur portefeuille et pas dans les vitrines ou portfolio. Plus dure est la chute...

Zouave15

Oui mais les AE ont été faits au départ pour légaliser le travail au noir, et correspondent à trois cas de figure, le salarié qui bosse en plus, le RMiste (RSA, allocs) qui bosse en plus, ou le marginal qui vit de peu ou/et est propriétaire de sa maison (cas fréquent).

L'objectif avait été atteint mais récemment, le nombre de billets échappant à la circulation a doublé, sans qu'on puisse savoir s'il s'agit de travail au noir ou de billets sous le matelas par manque de confiance dans les banques.

Quant aux AE qui atteignent le plafond, ils font le reste au black.

L'intérêt de AE est de pouvoir, peu à peu, légaliser tout travail, y compris le « bénévolat défrayé » des associations, qui assèche le marché du travail.

L'autre intérêt est de tenir compte du fait que toute personne qui travaille à son compte n'est pas forcément un entrepreneur. Beaucoup font une activité qu'ils aiment (ou qu'ils savent faire) sans pour autant vouloir apprendre la compta et les finesses administratives, et encore moins passer du temps au commercial et au marketing ; toutes choses nécessaires si on veut devenir « rentable », c'est-à-dire au moins doubler le CA.

AE correspond en fait à une certaine zone grise de personnes quelque peu marginales qui existent depuis les années soixante-dix mais se redéveloppent à nouveau avec la prise de conscience écologique et de développement durable, et la crise (qui dure quand même depuis 2007 et semble devoir durer). C'est le travailler moins pour gagner moins, une forme de ça m'suffit qui me paraît assez sage (et que je pratique, d'ailleurs).

Ilium

Citation de: Katana le Juin 14, 2013, 22:33:17
N'oublie pas les entreprises qui ont été bien heureuses de passer leurs salariés en AE, histoire de ne plus avoir de charges a payer.

Illégal: tu n'as évidemment pas le droit de licencier un employé pour le réembaucher en tant que sous traitant AE.

É-B

Citation de: SurSon31 le Juin 20, 2013, 09:13:22
Même le "petit SMIC évoqué par E-B me semble optimiste pour peu qu'on fasse une vrai compta intégrant toute les charges liées à l'exercice de l'activité.

Dans l'enquête citée, pour un CA à 30 000, il évoque trois "résultats" possibles en "TTC" : 5353 euros, 12853 euros  (le petit smic) et 14520. Dans le dernier cas, la case "amortissement" est à zéro... Je doute que cela soit possible plus de cinq années consécutives dans le meilleur des cas (amateur très bien équipé).

L'intention était bonne comme l'explique Zouave15, mais en pratique, c'est évident que cette idée ne se donne pas les moyens de régler les problèmes qu'elle prétend vouloir régler.

Ilium

Citation de: SurSon31 le Juin 20, 2013, 09:33:12
Sur ce débat, je pense que tout est affaire de type d'activité et de différence entre activité principale/complément de revenu.

Pour les activités ne nécessitant qu'une force de travail physique ou intellectuel le bilan financier, sans être mirifique, est tenable.

Pour des activités nécessitant un investissement matériel et commerciale, générant des frais d'exploitation ... tel l'AP je suis très dubitatif.

Dans les chiffres avancés par le dossier que tu évoques, je crois que si on tient vraiment compte de toutes les charges le premier chiffre avancé est le plus réaliste, hélas.

C'est un peu le soucis: soit on fait simple et évidemment, les spécificités de chacun et effets de bords ne manqueront pas de se faire sentir dans tel ou tel cas, soit on fait une usine à gaz. M'étonne d'ailleurs qu'ils n'aient pas opté pour la seconde solution.  ;D

Zouave15

Citation de: SurSon31 le Juin 20, 2013, 09:13:22
Je m'interrogeais juste sur l'adéquation de ce régime avec une activité d'AP si ce n'est pas un complément de revenu.

Oui, mais c'est la réalité. Le « vrai » métier de photographe ne concerne plus qu'un nombre très réduit de personnes capables de faire le CA suffisant pour en vivre. Si on compte un local, le matos et les kilomètres, il faut au bas mot cent mille euros.

Les autres sont des survivants ou des passionnés qui trouvent dans AE une façon d'exercer malgré tout, quitte à payer le renouvellement du matos sur leurs deniers personnels. Je ne crois pas non plus qu'on puisse durer en tant que photographe, à cause du matériel et des kilomètres, même si on n'est pas gourmand.

Mais ce type de statut permet d'assurer des transitions ou des activités complémentaires et à notre époque  de multi-activités, c'est intéressant que cela existe, et que cela reste simple.

Le statut d'auteur est utilisé par bien des personnes de la même manière, en fait (et il est encore plus avantageux), comme complément ou transition, le temps d'arrêter ou de passer à une étape plus rentable. Si on observe ce qui se passe sur Internet, je dirais que 90 % arrêtent ou maintiennent une activité ralentie, pour 10 % qui percent (au maximum).

JeePix²

Citation de: Zouave15 le Juin 20, 2013, 10:31:13
Oui, mais c'est la réalité. Le « vrai » métier de photographe ne concerne plus qu'un nombre très réduit de personnes capables de faire le CA suffisant pour en vivre. Si on compte un local, le matos et les kilomètres, il faut au bas mot cent mille euros.

Les autres sont des survivants ou des passionnés qui trouvent dans AE une façon d'exercer malgré tout, quitte à payer le renouvellement du matos sur leurs deniers personnels. Je ne crois pas non plus qu'on puisse durer en tant que photographe, à cause du matériel et des kilomètres, même si on n'est pas gourmand.

Mais ce type de statut permet d'assurer des transitions ou des activités complémentaires et à notre époque  de multi-activités, c'est intéressant que cela existe, et que cela reste simple.

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JeePix²

Citation de: SurSon31 le Juin 20, 2013, 11:41:46
Comme régime "pied à l'étrier" c'est effectivement pratique, mais il faut faire attention à ne pas se bercer d'illusion tant cela masque bien des réalité d'une activité entrepreneuriale normale.
Disons que pour en avoir discuté avec des potes qui ont monté des SARL ou SAS, tout le jeu consiste à avoir un bon comptable pour optimiser ses frais, minimiser ses bénefs etc... pour en refiler le moins possible à l'état.
D'après ce que j'ai compris, à boulot égal, celui qui connait les bonnes astuces gagne bien mieux sa vie ce que je trouve assez anormal sur le principe.

yvo35

Citation de: Ilium le Juin 20, 2013, 09:24:45
Illégal: tu n'as évidemment pas le droit de licencier un employé pour le réembaucher en tant que sous traitant AE.
Et on a vite fait de tomber dans le délit de marchandage.
Cordialement.
Yvonnick.

JeePix²

Citation de: SurSon31 le Juin 20, 2013, 14:51:17
Cela s'appel de la bonne gestion et c'est une des difficultés de l'entreprenariat : comprendre les règles du jeu.
Oui c'est ça de la gestion, je ne trouvais pas le mot   ;D

É-B


Citation de: JeePix² le Juin 20, 2013, 17:13:40
Oui c'est ça de la gestion, je ne trouvais pas le mot   ;D

Citation de: SurSon31 le Juin 20, 2013, 17:18:32
Pas mal de monde a du mal à le comprendre et le payes assez cher.  ;D

Il faut dire que cela ne va pas de paire avec "l'artistique" et qu'on le veule ou pas, les photographes se présentent couramment comme des artistes.
Au final, seuls les artisans dignes de ce nom s'en sortent. Il y a une morale. C'est beau  :)

fr@nck

Je pensais que le sujet AE était "has been"  ;D

Perso je suis AE depuis 3 ans et je me fais bien enc... (pour rester poli)

J'ai tout financé de ma poche et j'ai droit à zéro amortissement : D700, D4, la panoplie Nikkor, 2xSB910, matos studio pro, toutes les licences Adobe, PC...

J'aimerai sortir de l'AE mais c'est la paperasse qui me rebute donc je paie cher ce luxe.

Maintenant la concurrence est ailleurs, quand je vois des photographes de mariage avec 1 boitier, 1 flash, un zoom pourri et zéro backup ça me fait râler. Ils prennent entre 300€ et 500€ sans être AE !!

Il manque un annuaire pour regrouper les photographes dont l"adhésion se baserait sur la qualité du travail ou encore peut-être une certification valable (et pas ces daubes de médailles du meilleur photographe du monde à partir du moment où un chèque a servi de preuve...)

Etienne74

rien que de la lumière ;)

JeePix²

#68
http://bourgogne.france3.fr/2013/12/17/les-autoentrepreneurs-satisfaits-du-rapport-grandguillaume-mais-vigilants-379557.html

Enfin un mec lucide pour faire avancer les choses dans le bon sens, même si on sent poindre quelques coups bas derrière tout ça (notamment le CFE qui est une taxe révoltante...).
Je n'en dirai pas plus ce serait hors charte...

jmd2

Citation de: fr [at] nck le Juillet 04, 2013, 01:31:58
Je pensais que le sujet AE était "has been"  ;D

Perso je suis AE depuis 3 ans et je me fais bien enc... (pour rester poli)

J'ai tout financé de ma poche et j'ai droit à zéro amortissement : D700, D4, la panoplie Nikkor, 2xSB910, matos studio pro, toutes les licences Adobe, PC...

J'aimerai sortir de l'AE mais c'est la paperasse qui me rebute donc je paie cher ce luxe.

Maintenant la concurrence est ailleurs, quand je vois des photographes de mariage avec 1 boitier, 1 flash, un zoom pourri et zéro backup ça me fait râler. Ils prennent entre 300€ et 500€ sans être AE !!

Il manque un annuaire pour regrouper les photographes dont l"adhésion se baserait sur la qualité du travail ou encore peut-être une certification valable (et pas ces daubes de médailles du meilleur photographe du monde à partir du moment où un chèque a servi de preuve...)

salut à toi et aux autres pro du mariage (un bien beau métier, je vous envie)

tu te rends compte que le nerf de la guerre, c'est de faire sa pub et non de faire de bons clichés. Mieux : c'est de faire de bons clichés pour renforcer sa pub.

à tous, comment vous faites-vous connaître auprès des futurs mariés ?
- voir le planning de M. le curé plusieurs fois par an
- idem pour M. le maire
- les restos
- les salles des fêtes
- les traiteurs
- les magasins de robes de mariées
- ...

nota : votre site internet à tous est en concurrence directe avec des tonnes d'autres sites. Tirez-en des conséquences.

Vbloc

Citation de: fr [at] nck le Juillet 04, 2013, 01:31:58
Perso je suis AE depuis 3 ans et je me fais bien enc... (pour rester poli)
Je ne l'avais jamais lu.

Quelle rigolage !

En résumé, notre ami veut :
- zéro paperasse (comme une AE),
- aucun risque fiscal,
- pouvoir déduire des frais (comme un artisan),
- ne pas payer d'impôt (comme un travailleur au black).

Pour ne payer ni impôt ni charge sociale, il faut soit être tout petit (donc invisible), soit être gigantesque.

jmd2

Citation de: Vbloc le Décembre 19, 2013, 14:40:55
...
Pour ne payer ni impôt ni charge sociale, il faut soit être ... soit être gigantesque.

non, les grandes entreprises payent des charges à plein, mais il est vrai qu'elles "délocalisent" les impôts. Quoique ce soit moins qu'on ne le pense.

Vbloc

Citation de: jmd2 le Décembre 19, 2013, 17:59:28
non, les grandes entreprises payent des charges à plein, mais il est vrai qu'elles "délocalisent" les impôts. Quoique ce soit moins qu'on ne le pense.
C'est à ça que je pensais :

Le Conseil des prélèvements obligatoires avait calculé que le taux d'imposition moyen des entreprises du CAC 40 (les plus importantes multinationales « françaises ») était de 8%, celui des PME de 22% en moyenne et celui des très petites entreprises de 28%.

Source : Rapport du Conseil des prélèvements obligatoires, Les prélèvements obligatoires des entreprises dans une économie mondialisée, octobre 2009.

jmd2

Citation de: Vbloc le Décembre 19, 2013, 18:18:15
C'est à ça que je pensais :

Le Conseil des prélèvements obligatoires avait calculé que le taux d'imposition moyen des entreprises du CAC 40 (les plus importantes multinationales « françaises ») était de 8%, celui des PME de 22% en moyenne et celui des très petites entreprises de 28%.

Source : Rapport du Conseil des prélèvements obligatoires, Les prélèvements obligatoires des entreprises dans une économie mondialisée, octobre 2009.

quel rapport entre prélèvements  obligatoires et taux d'imposition ?

patrice

Citation de: vernhet le Juin 04, 2013, 15:52:28
moi je dis que ce pseudo statut est une méga enculerie,
1 pour les artisans qui souffrent d'une concurrence déloyale
2 pour des clients qui vont avoir affaire à des bras-cassés
3 pour tous les contribuables et assurés qui paieront en impôts ce que les AE ne paient pas
???


Bien d'accord, ce n'est quand même pas le bout du monde de créer une SARL.

Après  il faut payer son URSSAF, RSI, CIPAV et TVA et ensuite seulement se  payer son salaire.