Quel Faucon ?

Démarré par phil01, Octobre 17, 2013, 05:16:36

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gahuzo

bonjour,

je rebondis sur la question de la localisation et du milieu : le cas des égarés est évidemment à prendre en compte, mais dans 99% des cas, celà permet d'affiner une identification, surtout pour un débutant.

cordialement

yves68

Je ne viens pas assez souvent ici ! Faut dire qu'avec Ajyx, Vulpes & Cie, y'a pas besoin d'en rajouter une couche  ;)
Mais pour enrichir encore la bibliographie, on peut aussi citer l'incontournable GEROUDET et tous ses ouvrages, même s'ils ne sont pas, à proprement parler, des livres d'identification...
Voilà, je l'ai dit : quand je pense oiseaux, je pense Géroudet !
Yves

michel77

#27
Citation de: yves68 le Octobre 22, 2013, 11:14:31
Je ne viens pas assez souvent ici ! Faut dire qu'avec Ajyx, Vulpes & Cie, y'a pas besoin d'en rajouter une couche  ;)
Mais pour enrichir encore la bibliographie, on peut aussi citer l'incontournable GEROUDET et tous ses ouvrages, même s'ils ne sont pas, à proprement parler, des livres d'identification...
Voilà, je l'ai dit : quand je pense oiseaux, je pense Géroudet !

D'accord, avec toi Yves les Géroudet sont un must dans leur genre.  :)
...
Citation de: Ajyx le Octobre 18, 2013, 23:25:20
...Je me dois aussi d'ajouter, et tous les ornitho de cette section le confirmeront certainement, que la détermination des Oiseaux est très subtile car, contrairement à beaucoup d'autres groupes (entomologie par exemple), elle ne peut se satisfaire de clés de détermination.

  L'identification aviaire est surtout basée sur l'expérience de terrain (10 ans à mon avis pour être confirmé), le jizz, le comportement, le chant, le milieu, l'attitude, la morphologie et des moyens mnémotechniques associés (couleur des pattes, longueur du bec, sourcil marqué ou non, type de chant, façon de bouger...). Et, en la matière, seules les planches (et les textes) de qualité peuvent transmettre de bons éléments (je n'ai jamais trouvé mieux que le Guide ornitho quand je vérifie les sujets que je pointe dans ma longue-vue).

  Les planches permettent notamment de visualiser les spécimens dans leur attitude classique, dans des morphes ou variantes différents, dans diverses classes d'âges, en plumage nuptial ou internuptial, en vol vu de dessus ou de dessous, posés à terre, comparés à des espèces proches...

  Impossible d'arriver à trouver tout ça en photo !

Pour l'utilisation des guides c'est un petit peu ce que disais là.
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,194163.msg4182305.html#msg4182305

marc d

Pour l'identification, le lieu ET la date sont indispensables.
Pour ce qui est des guides, tout à été dit.  On a tous les mêmes (guide Ornitho, GEOPO, les Géroudet, Larson) en plus de quelques monographies quand on veut approfondir les connaissances sur un oiseau ou une famille bien précise.  ;)

marc

Ajyx

Citation de: marc d le Octobre 22, 2013, 21:36:46
...Pour l'identification, le lieu ET la date sont indispensables....

...Comme déjà indiqué, ces éléments ne sont pas indispensables mais seulement des paramètres permettant d'affiner les déterminations.

...Depuis pas mal de temps que je pratique, je pourrais te citer de nombreux exemples "déroutants" quant à la phénologie, la chorologie, l'écologie, l'éthologie... qui auraient pu (dû) m'induire en erreur si je n'avais mis de côté ces critères de dates, lieux, milieux...

...Et je continue à rencontrer pas mal de problèmes pour faire valider certaines de mes données vis-à-vis de cet "état d'esprit". Heureusement, la photo numérique permet maintenant de faire avancer les choses et beaucoup d'observations qui étaient systématiquement refusées sont maintenant acceptées (par la même occasion, la connaissance progresse beaucoup plus vite et parfois de manière très "interpellante") !
André

marc d

Citation de: Ajyx le Octobre 22, 2013, 22:01:17
...Comme déjà indiqué, ces éléments ne sont pas indispensables mais seulement des paramètres permettant d'affiner les déterminations.

...Depuis pas mal de temps que je pratique, je pourrais te citer de nombreux exemples "déroutants" quant à la phénologie, la chorologie, l'écologie, l'éthologie... qui auraient pu (dû) m'induire en erreur si je n'avais mis de côté ces critères de dates, lieux, milieux...

...Et je continue à rencontrer pas mal de problèmes pour faire valider certaines de mes données vis-à-vis de cet "état d'esprit". Heureusement, la photo numérique permet maintenant de faire avancer les choses et beaucoup d'observations qui étaient systématiquement refusées sont maintenant acceptées (par la même occasion, la connaissance progresse beaucoup plus vite et parfois de manière très "interpellante") !

Dans au moins 95% des cas, on a affaire à des identifications qui ne peuvent être classés comme cas "déroutants".  Mais même moi j'ai été confronté à des cas étranges, d'oiseaux ne pouvant être présents parce que non nicheurs et pourtant, avec une photo pour témoigner de leur présence bien réelle. Je me souviens qu'à la mi-mai 2009, j'ai vu un Busard des roseaux plonger dans la roselière et y capturer un limicole.  A la jumelle, ma première impression est celle d'un Chevalier arlequin full nuptial.  Je prends le réflex et je mitraille.  Une fois chez moi, je regarde les photos et mon impression est confirmée. J'envoie les photos à plusieurs  amis ornitho et presque tout le monde confirme le Chevalier arlequin.
Finalement, c'est plutôt bien ce genre de situation, cela démontre que rien n'est figé, et qu'il y aura toujours quelque chose à apprendre ou à découvrir et fort heureusement.
Très bonne journée.

marc

gahuzo

bonjour,
"exception" qui confirme la règle : un arlequin en plumage nuptial chez nous vers la mi-mai n'a rien de déroutant. il est juste en halte migratoire vers son site de nidification.
par ex : http://www.faune-ain.org/index.php?m_id=54&mid=116

après, si une nidification est prouvée, c'est différent, je l'admets.

cordialement