Les AF Nikon seraient ils tous défectueux ?

Démarré par grosnoob06, Avril 03, 2014, 21:56:59

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Verso92

Citation de: Otaku le Avril 05, 2014, 22:16:06
Why ?

OTF*.
*Mesure TTL réalisée sur le film (Off The Film), ou sur le rideau à damiers de l'obturateur au-dessus du 1/60s.

Otaku

Citation de: Verso92 le Avril 05, 2014, 22:15:47
Je pense que ça devait dépendre des gens ("morphologie")... malgré plusieurs calibrages, je n'ai jamais réussi à lui faire faire le point où je regardais.

Je n'ai pas de réponse, mais par rapport aux standards de l'époque la mise au point était plutôt rapide pour moi.  :)

Verso92

Citation de: Otaku le Avril 05, 2014, 22:18:08
Je n'ai pas de réponse, mais par rapport aux standards de l'époque la mise au point était plutôt rapide pour moi.  :)

L'AF Canon a toujours été rapide, mais était à la peine dès que le contraste était modéré, contrairement à Nikon.

Otaku

Citation de: Verso92 le Avril 05, 2014, 22:16:59
OTF*.
*Mesure TTL réalisée sur le film (Off The Film), ou sur le rideau à damiers de l'obturateur au-dessus du 1/60s.

Je ne connais pas la différence, mais j'ai fait beaucoup de dias avec l'OM1 et je n'ai pas constaté de problématique particulière.  ???

Otaku

Citation de: Verso92 le Avril 05, 2014, 22:19:38
L'AF Canon a toujours été rapide, mais était à la peine dès que le contraste était modéré, contrairement à Nikon.

Peut-être, sauf que ça ne m'a jamais gêné.  ???

Mais, c'est vrai qu'entre le Japon, Nouvelle-calédonie, Mariannas du nord, Hong-kong et autres, je n'ai pas trop eu ce problème.  :D :D :D

Verso92

Citation de: Otaku le Avril 05, 2014, 22:21:07
Je ne connais pas la différence, mais j'ai fait beaucoup de dias avec l'OM1 et je n'ai pas constaté de problématique particulière.  ???

Même de nuit ?
Citation de: Otaku le Avril 05, 2014, 22:24:39
Peut-être, sauf que ça ne m'a jamais gêné.  ???

Chacun son niveau d'exigence.
(avec un contraste élevé, pas de soucis, en effet...)

Otaku

Citation de: Verso92 le Avril 05, 2014, 22:24:53
Même de nuit ?
Chacun son niveau d'exigence.

Ben non, rien de particulier. Mais selon le bon vieil adage, quand il y a un problème, il se situe derrière le viseur.

Après peut-être que cela amenait un plus, mais la logique de l'époque était quand même différente pour moi et la matériel n'était pas si important.

Sauf pour l'eos 5 où j'ai vraiment senti un bond technologique.

Verso92

Citation de: Otaku le Avril 05, 2014, 22:33:20
Ben non, rien de particulier. Mais selon le bon vieil adage, quand il y a un problème, il se situe derrière le viseur.

Oui : si tu es derrière une caravane avec une 2CV chargée à bloc avec des vélos sur la galerie, vent dans le nez, et que tu n'arrives pas à doubler, c'est que tu es un mauvais conducteur...
Replonge dans les specs respectives de l'OM-1 et de l'OM-2, et tu comprendras vite ce que je veux dire.
Citation de: Otaku le Avril 05, 2014, 22:33:20
Sauf pour l'eos 5 où j'ai vraiment senti un bond technologique.

Et si tu avais eu un F90(x), tu aurais été encore plus bluffé...

Otaku

Citation de: Verso92 le Avril 05, 2014, 22:47:21
Oui : si tu es derrière une caravane avec une 2CV chargée à bloc avec des vélos sur la galerie, vent dans le nez, et que tu n'arrives pas à doubler, c'est que tu es un mauvais conducteur...


Replonge dans les specs respectives de l'OM-1 et de l'OM-2, et tu comprendras vite ce que je veux dire.

Et si tu avais eu un F90(x), tu aurais été encore plus bluffé...

Bof, ça m'interpelle pas plus que ça et à l'époque il était plus important d'apprendre à gérer les paramètres de base comme le diaphragme et la vitesse. On était hyper limités au niveau des isos et on devait en fonction des situations estimer les compensations à faire en-dehors de la mesure faite par la cellule. Donc, c'était avant tout une connaissance qu'on devait avoir en fonction du résultat recherché. Si en plus, on faisait les tirages soi-même, on avait encore la possibilité d'affiner le rendu, sinon on devait se soumettre aux choix du labo sur lesquels on avait rarement la possibilité d'intervenir. Donc, oui la technologie pouvait amener des facilités, mais les bases étaient toujours les mêmes.

Mais, je ne doute pas qu'il y ait eu des différences.  ;)

Pour Nikon, la différence principale pour moi était surtout au niveau des optiques. Comme quoi...

Verso92

Citation de: Otaku le Avril 05, 2014, 23:08:36
Bof, ça m'interpelle pas plus que ça et à l'époque il était plus important d'apprendre à gérer les paramètres de base comme le diaphragme et la vitesse. On était hyper limités au niveau des isos et on devait en fonction des situations estimer les compensations à faire en-dehors de la mesure faite par la cellule. Donc, c'était avant tout une connaissance qu'on devait avoir en fonction du résultat recherché. Si en plus, on faisait les tirages soi-même, on avait encore la possibilité d'affiner le rendu, sinon on devait se soumettre aux choix du labo sur lesquels on avait rarement la possibilité d'intervenir. Donc, oui la technologie pouvait amener des facilités, mais les bases étaient toujours les mêmes.

Mais, je ne doute pas qu'il y ait eu des différences.  ;)

Ce que tu ne sembles pas comprendre, c'est que l'OM-2 a fait sauté beaucoup de barrières, à l'époque.
D'ailleurs, quand on regarde de plus près, même les boitiers haut de gamme d'aujourd'hui ne lui arrive pas à la cheville dès qu'il s'agit de faire des photos de nuit. Presque 40 ans plus tard, ça laisse rêveur, non ?

Otaku

Citation de: Verso92 le Avril 05, 2014, 23:15:16
Ce que tu ne sembles pas comprendre, c'est que l'OM-2 a fait sauté beaucoup de barrières, à l'époque.
D'ailleurs, quand on regarde de plus près, même les boitiers haut de gamme d'aujourd'hui ne lui arrive pas à la cheville dès qu'il s'agit de faire des photos de nuit. Presque 40 ans plus tard, ça laisse rêveur, non ?

Peut-être, mais honnêtement ça ne me semble pas si important. Pour moi, les paramètres de base étaient de savoir régler son boîtier, les optiques et le film utilisé.

Sur ton deuxième point, je reste sceptique car les possibilités d'aujourd'hui n'ont plus rien à voir avec l'argentique, mais je suis sûr que tu auras des arguments.  ;D ;D ;D

grosnoob06

mon dieu, je pars 5mn après avoir initié ce fil, et c'est la fête du slip quand je reviens !  ;D

Moi je m'en fous ! c'est le printemps, alors vas y ! Titille moi le pistil !  :D









bon c'est tout flou, mais je vais les garder comme ça, la flemme d'aller au SAV peut être...
Pourquoi tant de N ?

zuiko

Un exemple de ce qu'on pouvait faire en 1985 avec un OM2N en Kodachrome 64.
L'appareil est en pose automatique sur pied, j'ai deux flashes T32 en open flash que j'actionne à la main en tournant autour de la fontaine.
Les flashes ne sont pas reliés au boitier.
l'appareil intègre en temps réel la lumière qui arrive sur le film et coupe l'obturateur quand il en a assez.
j'ai fait une seule photo (j'avais extrêmement confiance dans cet appareil et la K64 était chère), il faisait -17 à Nantes ce soir là. Les points blancs, c'est la neige qui tombe sur la place Royale...
Difficile de refaire une telle photo, ils ne font plus marcher la fontaine quand il gèle (il a fallu refaire toute la tuyauterie !) et d'ailleurs il ne gèle plus à Nantes en hiver ;)
En plus avec le D90 ce serait plus difficile (combien de photos par - 17 ?).

zuiko

Le numérique a apporté beaucoup de choses à la photo qui est en grande majorité devenue beaucoup plus "facile" mais je trouve qu'on a perdu en "maitrise" sur trois points :
- la gestion de la profondeur de champ (notamment l'échelle présente sur les optiques),
- la maitrise des lumières faibles en pose longues (dont les champions étaient les boitiers OM sauf le 1)
- les arbitrages sur mesure spot (décider si c'est du blanc, du noir ou du gris comme sur l'OM4)

zuiko

Citation de: Otaku le Avril 05, 2014, 22:21:07
Je ne connais pas la différence, mais j'ai fait beaucoup de dias avec l'OM1 et je n'ai pas constaté de problématique particulière.  ???
Tu ne devais pas avoir de lunettes, l'espace entre l'œil et le viseur suffisait à faire dériver la cellule de l'OM1 sous certains éclairages. Même si c'était la même chose pour l'affichage avant déclenchement pour l'OM2, l'appareil corrigeait pendant la prise de vue car il mesurait la lumière pendant celle-ci (et pas seulement avant). Le passage d'un nuage était par exemple pris en compte, tout comme un coup d'open flash. Seul le Pentax LX a su faire la même chose à ma connaissance un peu plus tard (en dehors des boitiers OM). Ce fonctionnement n'a malheureusement pas été repris en numérique.

Verso92

Citation de: Otaku le Avril 05, 2014, 23:25:04
Sur ton deuxième point, je reste sceptique car les possibilités d'aujourd'hui n'ont plus rien à voir avec l'argentique, mais je suis sûr que tu auras des arguments.  ;D ;D ;D

Sur le deuxième point, zuiko en a apporté une belle démonstration, il me semble... mais tu va peut-être nous expliquer que tu pouvais faire pareil avec ton OM-1, puisque tu maitrises si bien les paramètres ?
Et, encore une fois, jette un coup d'œil aux specs : tu t'apercevras qu'en terme de poses longues, aucun boitier moderne n'arrive aux chevilles de l'OM-2...
Citation de: zuiko le Avril 06, 2014, 01:55:51
Seul le Pentax LX a su faire la même chose à ma connaissance un peu plus tard (en dehors des boitiers OM). Ce fonctionnement n'a malheureusement pas été repris en numérique.

Sur le Lx, Pentax avait repris le principe OTF. Minolta sur le CLE aussi, il me semble...

seba

Citation de: Verso92 le Avril 06, 2014, 08:26:39
Et, encore une fois, jette un coup d'œil aux specs : tu t'apercevras qu'en terme de poses longues, aucun boitier moderne n'arrive aux chevilles de l'OM-2...

Je me demande si on ne pourrait pas faire une mesure avec le capteur pendant la pose (plutôt qu'avant avec la cellule), ce qui pourrait être utile dans ce cas par exemple. Ou bien c'est impossible ?

chelmimage

Citation de: seba le Avril 06, 2014, 09:31:16
Je me demande si on ne pourrait pas faire une mesure avec le capteur pendant la pose (plutôt qu'avant avec la cellule), ce qui pourrait être utile dans ce cas par exemple. Ou bien c'est impossible ?
N'est ce pas la mesure moyenne pondérée sur la totalité du capteur?

zuiko

Citation de: seba le Avril 06, 2014, 09:31:16
Je me demande si on ne pourrait pas faire une mesure avec le capteur pendant la pose (plutôt qu'avant avec la cellule), ce qui pourrait être utile dans ce cas par exemple. Ou bien c'est impossible ?

Effectivement le capteur "intègre" la lumière au cours de la prise de vue mais c'est une information informatique (et non analogique) qu'il faut traiter à très grande vitesse pour fermer l'obturateur à temps. La limite actuelle à ce procédé serait sans doute là mais elle deviendra possible à coup sûr avec l'évolution du calculateur de bord. Encore faudrait-il que les designers de boitiers le veuillent (et çà c'est une autre vrai limite, car même après l'invention d'Olympus, le système a été peu reprise). Quoiqu'il en soit la solution analogique de l'OM2/4 est toujours possible aujourd'hui sur un capteur.
L'invention d'Olympus a rendu possible, simultanément le TTL au flash, qui, elle, a été généralisée. C'est peut-être cette mesure TTL au flash qui pourrait économiquement être employée à cet usage pour la lumière naturelle. C'est resté, je pense une mesure analogique sur l'ensemble des boitiers. Il suffirait de le vouloir...

Otaku

Zuiko et verso92, vous avez probablement raison et sûrement que dans ce genre de cas la mesure de l'OM2 devait amener un plus. Si j'ai bonne mémoire, l'OM1 était plutôt un boitier d'entrée de gamme.

Ce que je veux dire, c'est qu'on faisait aussi des photos avant l'OM2 et qu'au final ces aspects techniques étaient beaucoup moins importants. Après que les systèmes de mesure aient fait des progès au fil du temps, je n'en doute pas non plus.  ;) :)

Verso92

#95
Citation de: Otaku le Avril 06, 2014, 10:04:15
Si j'ai bonne mémoire, l'OM1 était plutôt un boitier d'entrée de gamme.

Tu n'as pas une bonne mémoire (aux alentours de 2 000F en 1985, de mémoire).
La gamme Olympus était scindée en deux, à l'époque :
- les boitiers "à un chiffre", qui étaient les hauts de gamme : OM-1, OM-2, OM-3 et OM-4 (dans leurs différentes déclinaisons).
- les boitiers "à deux chiffres", qui étaient les entrées de gamme : OM-10, OM-20, OM-30 et OM-40 (plus le Vivitar OM-2000).

Tous les boitiers "électroniques" de la gamme étaient dotés du système TTL OTF. Les boitiers mécaniques (OM-1 et OM-3) non, pour d'évidentes raisons.
Citation de: Otaku le Avril 06, 2014, 10:04:15
Ce que je veux dire, c'est qu'on faisait aussi des photos avant l'OM2 et qu'au final ces aspects techniques étaient beaucoup moins importants. Après que les systèmes de mesure aient fait des progès au fil du temps, je n'en doute pas non plus.  ;) :)

Ce que tu ne sembles pas comprendre, c'est que sur ce point particulier de la mesure de la lumière, aucun boitier moderne n'arrive à la cheville de l'OM-2 (qui est sorti en 1975) pour les poses longues. Une régression de ce type est assez rare pour être étonnante...

zuiko

Citation de: Otaku le Avril 06, 2014, 10:04:15
Zuiko et verso92, vous avez probablement raison et sûrement que dans ce genre de cas la mesure de l'OM2 devait amener un plus. Si j'ai bonne mémoire, l'OM1 était plutôt un boitier d'entrée de gamme.

Ce que je veux dire, c'est qu'on faisait aussi des photos avant l'OM2 et qu'au final ces aspects techniques étaient beaucoup moins importants. Après que les systèmes de mesure aient fait des progès au fil du temps, je n'en doute pas non plus.  ;) :)

Je ne qualifierais pas l'OM1 d'entrée de gamme mais c'est simplement le 1er boitier du "système OM" et a permis de le lancer. Il ne faut pas oublier qu'Olympus se plaçait particulièrement sur le marché médical et paramédical. Ce 1er boitier a été une réponse de ce marché à ce besoin : servir de porte pellicule aux microscopes de la marque.
C'est un boitier qui était simplement l'égal technologique des concurrents de l'époque Nikon, Canon, Pentax. Il ne faisait pas mieux (à part une étonnante compacité) mais pas moins bien non plus. Il a donc répondu au même besoin que ses concurrents également pour le grand public
Mais Olympus a mis ses services d'innovation sur le système et est allé beaucoup plus loin avec l'OM2.

J'ai misé sur ce système à l'époque grâce aux articles très complets de Gérard Bouhot dans Phot' Argus.
A cette époque CI n'avait pas tellement accroché sur les innovations mises en œuvre par l'OM2.

Otaku

Citation de: Verso92 le Avril 06, 2014, 10:12:21
Tu n'as pas une bonne mémoire (aux alentours de 2 000F en 1985, de mémoire).
La gamme Olympus était scindée en deux, à l'époque :
- les boitiers "à un chiffre", qui étaient les hauts de gamme : OM-1, OM-2, OM-3 et OM-4 (dans leurs différentes déclinaisons).
- les boitiers "à deux chiffres", qui étaient les entrées de gamme : OM-10, OM-20, OM-30 et OM-40 (plus le Vivitar OM-2000).

Tous les boitiers "électroniques" de la gamme étaient dotés du système TTL OTF. Les boitiers mécaniques (OM-1 et OM-3) non, pour d'évidentes raisons.
Ce que tu ne sembles pas comprendre, c'est que sur ce point particulier de la mesure de la lumière, aucun boitier moderne n'arrive à la cheville de l'OM-2 (qui est sorti en 1975) pour les poses longues. Une régression de ce type est assez rare pour être étonnante...

Tu as sans doute raison, mais bon...   et je n'échangerais pas mon D800 contre un OM2. :D :D :D

zuiko

Citation de: Otaku le Avril 06, 2014, 10:26:33
Tu as sans doute raison, mais bon...   et je n'échangerais pas mon D800 contre un OM2. :D :D :D

C'est vrai et même par rapport au D90, l'OM4 reste au placard.
Cela n'empêche pas de regretter que les boitiers les plus avancés d'aujourd'hui ont régressé d'un point de vue technologique sur certains de ceux d'hier (pour certains points loin d'être des détails photographiquement parlant), ce que tout le monde ne sait pas visiblement.

Verso92

Citation de: Otaku le Avril 06, 2014, 10:26:33
Tu as sans doute raison, mais bon...   et je n'échangerais pas mon D800 contre un OM2. :D :D :D

Là n'est pas la question. On peut juste s'étonner de certaines régressions, c'est tout...