28 1,4 AFD NIC ou SIC ?

Démarré par Jean-Claude, Août 23, 2014, 18:31:44

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p.jammes

J'avoue que c'est le fixe que j'utilise le plus sur le Df ou le D800. Il est vraiment hors normes. En plus, c'est un must to have, ce qui ne peut que ravir un collectionneur.

Jean-Claude

Citation de: Lorenzo43 le Août 24, 2014, 21:45:49
2000 euros ça va encore non ?

Faut pas pousser, quand même, le 24 1,4 est tout de même un peu meilleur pour bien moins cher et il est AFS

pire pour le 58 Noct hors de prix, le 58 1,4 AFS est lui largement meilleur pour beaucoup moins cher aussi

Je n'ai tout simplement pas pris de 24 car j'avais déjà le 28; celui qui veut s'équiper et n'a rien n'a pas de question à se poser.

p.jammes

+1, nous ne sommes pas des japonais.

Jean-Claude

Je ne crois pas qu un 28 1.4 soit dans les priorités à Nikon, mais je peux me tromper.
Le 24 en format 1,2 sur D800 cadre comme un 29 avec un piqué dans les angles imbattable !

Jean-Claude

Non car l'image finale est agrandie d'avantage  ;)

Le flou dépend bien plus de la formule optique

Jean-Claude

Citation de: Lorenzo43 le Août 25, 2014, 15:33:27
Ok :)
Enfin bref, ce 28 me fais de l'œil qd même ;)

C'est vrai qu'il a fière allure, pas trop gros avec son filtre de 72, massif et pas trop lourd, sa finition martelée qui esthétiquement va aussi comme un gant au Df noir.

Et puis à 5,6 ou 8 il cartonne au summum sur toute l'image sur les 24 et 36 Mpix

kochka

Bien qu'il soit très bon, je vais tout de même attendre la prochaine version, paske le 24 ne sort pas souvent.
Technophile Père Siffleur

Jean-Claude

Ce qui me gêne bien plus dans la gamme actuelle Nikon c'est le 35G 1,4 un peu trop typé reportage à mon goût dans ses performances, en paysage je ne peux pas l'utiliser, mais heureusement que j'ai le 28 1,4 dans ces cas.

PHOTOGOGUE

Lu dans le magazine Zoom (excellente revue, grand format très
impressionnant) numéro 2, mars avril 1970. Gilles Caron, page 126 : extrait.

Zoom : si on parlait un peu du matériel que vous employez.

Caron : J'utilise toujours des objectifs à focale courte. Il y a des types
qui partent en guerre avec un 300 ou un 500 en s'imaginant qu'ils pourront
faire des photos de loin sans prendre de risques. C'est impossible, il faut
toujours coller au sujet pour avoir quelque chose de valable. J'ai choisi le
Nikon parce que c'est l'appareil qui a la gamme d'objectifs la plus adaptée
à mon travail, mais ce n'est pas encore parfait. La chose la plus importante
pour un objectif, c'est d'abord l'ouverture. Il faut être sûr qu'il
permettra de faire des photos la nuit, même quand il n'y a presque plus de
lumière. Très longtemps j'ai travaillé avec un 28 mais il n'ouvre qu'à 3,5,
de sorte qu'on ne peut plus faire de photos à partir de cinq heures trente
les soirs d'hiver ou dès qu'on entre dans un intérieur. J'ai pris un 35 qui
ouvrait à 2 ; cela me gênait parce que c'est un angle un peu bâtard : ce
n'est pas un 50 et pas vraiment un grand angle. Après, j'ai utilisé un 24
qui ouvre à 2,8, qui est une optique formidable mais qui est tout de même un
peu large. On ne serre pas assez le sujet. Après, quand on étudie le
négatif, on s'aperçoit que le type que l'on voulait prendre est gros comme
une tête d'épingle. L'idéal pour moi serait un 28 avec une grande ouverture.
Ça existe chez Leica, mais ce n'est pas adaptable chez Nikon et je ne
pourrai pas travailler avec des appareils de marques différentes, passer de
l'un à l'autre. Ça perturbe les réflexes.

Fin de l'extrait.

Jean-Claude

5 mois plus tard son voeux était exaucé, Nikon sortait le 28mm f: 2  ;)

gros minet

Mon 28/1.4 AF-D a le N° 200640.

La lentille frontale a un reflet violet, je vois ensuite du bleu puis du vert et enfin un petit reflet orange au fond.

Grâce à cet objectif (acheté 1500€ à un PJ en 2008) je fais de superbes diapositives (j'adore la Velvia 50) dans des lieux sombres (monastères au Ladakh par exemple) tout en respectant l'ambiance. Cet objectif a un fort potentiel en "available light", je l'adore pour cela. Il m'a permis de faire des photos que je n'aurai pas pu faire autrement (et avec la qualité en plus). Il est même utilisable en architecture et en paysage (une fois vissé). Il a été longtemps mon objectif standard avant l'arrivée du 35/1.4 AF-S et je l'utilise encore souvent quand je veux une vue un peu plus 'large" que le 35mm.

Concernant les perfos à PO, je n'ai jamais remarqué de baisse significative de contraste, par contre je remarque un changement de rendu de couleur dès que je passe de f/2 à f/1.4 : les couleurs sont rendues plus "flashies" en numérique (D700) ou plus "veloutées" en argentique (Velvia) quand la luminosité est faible.

C'est le seul objectif grand-angle qui m'a permis de faire des photos du ciel astronomique sans trop de défauts dans les angles (espèce de papillons dans les coins). Le vignetage est un peu trop fort à f/1.4. Il suffit de visser à F/2 et les photos d'astro deviennent parfaitement acceptables. Seul mon 35/1.4 AF-S arrive tout juste à le concurrencer (je n'ai pas essayé le 24/1.4 AF-S).

Bref, NIC ou SIC, peu importe, je suis très content de mon 28/1.4

Jean-Claude

constats plutôts bizarres et qui ne collent pas avec ce que moi-même et d'autres ont constatés !

Je n'ai jamais noté de différence de rendu des couleurs sur le 28 entre 1,4 et 2
le 28 à une baisse sensible du contraste de 2 à 1,4

le 35 1,4 est à peu près inutilisable en astro

le 14-24 2,8 est champion á pleine ouverture et dans les angles en astro comme le 58 1,4 G à 1,4 d'ailleurs

cavalban

Je serais plutôt d'accord avec ce qui précède, à savoir que moi non plus je n'ai pas noté de différence notable ni même tant soit peu sensible entre F 1,4 et 2 sur mon 28mm.

Son N°2059xx correspond à ce qui est décrit plus haut, reflet vert dans la lentille.
J'ai acheté le mien en souvenir de mon premier GA acheté dans les années 70, qui était un ....28mm bien sûr ! :D
Jusque là je me contentais en fermant beaucoup du 28 f 2,8 sans pour autant être satisfait des performances.

Je n'a jamais été séduit par le 35 ou le 24, question de vision dans le viseur; à tel point que lorsque je teste, en aveugle, avec mon 17-35, je me retrouve immanquablement entre 27 et 29 mm.

Quand au 14-24, sa qualité est vraiment au top de ce qu'on peut rencontrer. :o

Pour en revenir au 28mm , cette différence de traitement peut-elle être à l'origine des commentaires négatifs, rares, mais réels que l'on peut rencontrer? J'ai pris ça au départ pour un peu de snobisme, mais après tout, peut-être  ces appréciations étaient-elles  fondées!

Jean-Claude

Le traitement de surface amélioré va donner un contraste légèrement supérieur dans les cas courants d'images, sensiblement supérieur dans certains cas limites d'éclairages à contrejour, mais il ne peut pas modifier fondamentalement les performances de l'objectif.

Je constate un gain de contraste toutes lumières bien supérieur sur les nouvelles optiques à traitement « N » que ce qui différencie NIC et SIC.

Mon opinion est que pour la photographie numérique les tests optiques couramment utilisés accordent une trop grandes importance au contraste et pas assez d'importance à la finesse. Le microcontraste peut se travailler en post traitement numériques courant, le manque de finesse non. Sur des boitiers de classe 12 Mpix le 28 1,4 est très bon sans plus, sa finesse extrême ne ressort pas vraiment et son microcontraste un peu plus faible que ce qui se fait actuellement le pénalise sans post traitement adapté. Sur D3x ou mieux D800E la finesse du 28 1,4 décoiffe littéralement et creuse le trou par rapport à d'autres objectifs surtout après un petit boost du microcontraste.



Nikon a eu un mal incroyable pour la mise au point de cet objectif. Les solutions performantes obtenues sur les prototypes n'étaient pas transposables à la série. Les techniques de moulage des lentilles asphérique de l'époque ne savaient pas faire le profil exigé. La taille manuelle de profils asphériques va encore à peu près pour des séries lorsque le profil asphérique n'est pas très profond car l'outillage ne s'use pas trop vite. Dès que le profil asphérique devient profond les renouvellements d'outillages plus fréquents ne peuvent plus être supportés pour des séries, surtout si l'on veut un profil très précis.
Après de multiples prototypes tous avortés, ils ont retiré le projet à l'équipe d'études et ont monté une nouvelle équipe qui non sans mal est arrivée au résultat commercial du 28 1,4 que nous connaissons.



La lentille asphérique du 28 a un profil assez tordu et ceci ne devait pas faciliter son centrage.
Y a-t-il eu des exemplaires de 28 1,4 moins bien centrés ? Il faudrait pourvoir en aligner une 10aine provenant de gens satisfaits et mécontent pour les passer au cible.
Les gens mécontents n'utiliseraient-il pas cet objectif à pleine ouverture brut de décoffrage ? (un post traitement adéquat apporte beaucoup)
Arrivent-ils à en contrôler la map ?

Jean-Claude

Prise de vue typique d'un grand angle qui ouvre à 1,4 partie principale de sujet très proche e nette mise en valeur par le restant de l'image floue, le restant de l'image est assez large pour montrer l'environnement du sujet qui reste reconnaissable

Image faite au 28 1,4 et pleine ouverture sur D2x ce qui en fait un standard court

Jean-Claude

Autre image au D2x faite à main levée et lumière ambiante dans le chais du "Château la Conseillante" (un des plus grands Pomerol)

L'ouverture de 2,2 était un peu juste pour parfaitement rendre le 1er plan, mais la sensibilité ne pouvait plus monter sur le D2x sans dégrader l'image par le bruit ou un flou de bougé.

Tout ceci n'a pas empêché d'un sortir un beau A3 jet d'encre qui est accroché dans le bureau d'un acteur du monde du vin.

Aujourd'hui avec la progression des boitiers en hauts ISO et mon expérience des PCE, je procèderais différemment : Nikon Df + 45PCE en contrebascule avec une ouverture bien plus fermée (ISO plus haut). Celà me donnerait une profondeur de champs plus grande sur la bonde et la toile de jute et un fonds tout aussi flou.