Quel statut choisir quand on démarre ? [fils regroupés]

Démarré par geraldo05, Octobre 08, 2014, 14:24:24

« précédent - suivant »

FredFoto


Vbloc

Dans le cas présent, ce n'est pas de la rétroactivité : la règle existe avant l'infraction.

FredFoto

Il n'y a pas infraction. Ce n'est qu'un dépassement d'un seuil.
Le législateur fait ce qu'il veut en la matière sans aucune logique puisqu'il autorise, dans certains cas, certains dépassement... dans certaines limites (décidément...)

kiroul

Fredphoto, puisque tu t'y connais, tu conseille quoi aux deux questions qui démarrent ce fil ?
( j'aurais a peu près la meme, on serait donc au moins 3 à etre intéressés)

Citation de: pmg le Novembre 09, 2014, 21:47:02
Mon fiston a décidé de devenir photographe : il a son diplôme en poche depuis juin, il a déjà fait quelques stage et il commence à bosser seul et à décrocher quelques commandes. Pour l'instant ça part un peu dans tous les sens et c'est papa qui va déclarer ses revenus à la fin de l'année. Autant dire qu'il aura bossé pour rien, mais je ne vais même pas lui dire car je suis content pour lui. Pour 2015, ça serait peut-être bien de régulariser tout ça mais je ne sais pas quoi lui conseiller.

Vu son activité : reportages sur commande allant du mariage à l'inauguration, un peu de studio (il a fait un catalogue : PAO + prise de vues 64 pages pour une chaine de magasins), prestations pour le web (graphisme de pages, création de 2 boutiques en ligne pour des petits magasins), et vente de tirages, il ne peut pas prétendre au statut d'auteur seul.

Le DAF de ma boîte me dit qu'il doit se déclarer travailleur indépendant mais qu'il ne faut surtout pas qu'il se lance dans un statut autoentrepreneur ou SARL tout de suite car il ne sait pas de quoi l'avenir sera fait (en fait il aimerait bien qu'une grosse boîte l'embauche, tout en gardant à côté une petite activité de créa). Et vous, vous en pensez quoi? Cette année, il s'est fait presque 17.000€ mais sans tva, sans récupérer ses frais, etc. L'an prochain il va surement doubler ou tripler, mais toujours tout seul.  ce serait quoi le statut idéal, au moins pour l'année à venir?

Citation de: geraldo05 le Octobre 08, 2014, 14:24:24
J'ai un peu parcouru les fils mais ma question est celle-ci:
Je suis bientôt sans emploi, et on me demande de faire des photos, concerts, portraits avec réalisation de pochette d'album puisque j'ai quelques compétences de graphiste. Et éventuellement réaliser des flyers, affiches etc.
Je commence à me dire qu'il faudrait peut-être formaliser tout ça.
Je vais aller voir la  chambre des métiers, mais si vous avez des tuyaux concernant les statuts, de manière à facturer, et éventuellement acheter du matériel avec une structure (micro entreprise? artisan ?)
Merci


FredFoto

Citation de: kiroul le Novembre 18, 2014, 23:30:22Fredphoto, puisque tu t'y connais, tu conseille quoi aux deux questions qui démarrent ce fil ?
( j'aurais a peu près la meme, on serait donc au moins 3 à etre intéressés)
Ce serait un mauvais conseil de répondre à la question posée dans le sujet de ce fil.
Le choix d'un statut doit être fait en fonction de tous les paramètres :
- montant du CA prévisionnel,
- investissements,
- charges,
- etc...
Ce ne sont pas des conseils que l'on donne sur un forum à la lecture de quelques lignes. Cela ne rentre pas dans mon cadre éthique.

Il me semble judicieux de s'entretenir directement avec des personnes compétentes lorsqu'on a le projet de création d'entreprise (quelque soit l'importance de cette entreprise) et donc de prendre RDV avec un expert-comptable, la chambre de commerce ou la chambre des métiers, le service des impôts des entreprises,  etc...

Vbloc

Citation de: FredFoto le Novembre 18, 2014, 21:57:57
Il n'y a pas infraction. Ce n'est qu'un dépassement d'un seuil.
Tu joues sur les mots  ;)
Si l'AE a le droit à 30 k€ et qu'il en fait 40, il y a un problème.
Grave ou pas, cela dépend de la situation. Mais quand on fait plus de 30 k€ de prestation par an, cela commence à ressembler sérieusement à une entreprise.

Je partage ton point de vue sur les conseils donnés à Kiroul : c'est en fonction de l'activité réelle que l'on détermine le statut optimal.
L'AE a l'intérêt de différer ce choix : on démarre puis on décide à partir de la réalité.

Le choix de son statut social/fiscal est un minuscule détail. 99,99% de la réussite repose sur la capacité à trouver des clients. C'est là-dessus qu'il faut se concentrer. Et décider de confier ces questions aux professionnels : les experts comptables. Cela n'empêche pas de se renseigner, en lisant le bouquin de Joëlle Verbrugge.

Attention ! tous les experts comptables ne se valent pas. L'idéal est d'en trouver un qui connaisse le secteur d'activité et ait déjà des clients photographes.
Personnellement, ceux que j'ai eu n'étaient que des comptables experts. Très bons pour que les chiffres tombent justes, mais nuls en conseils.

FredFoto

Ce n'est pas que je joue sur les mots mais c'est un automatisme professionnel  ;)

Tu écris que commencer une activité en AE a l'intérêt de différer le choix du statut optimal. Tu as raison dans la mesure où même si la limite de CA est dépassée (quelque soit le montant du dépassement) la première année d'activité en AE, il n'y a pas d'effet rétroactif (sauf pour le prélèvement libératoire à l'IR). Comme quoi la rétroactivité au 1er janvier n'est pas un principe gravé dans la marbre  ;)
Cependant, attention tout de même à cette idée de commencer en AE et de s'orienter sur un autre statut ensuite car ce n'est pas toujours la meilleure idée. Par exemple, si des investissements conséquents sont nécessaires à l'activité, cette stratégie peut avoir pour conséquence de ne pas pouvoir récupérer la TVA sur les investissements acquis en début d'activité.

Rien n'est simple  ;)

Vbloc

Citation de: FredFoto le Novembre 19, 2014, 11:44:41
Cependant, attention tout de même à cette idée de commencer en AE et de s'orienter sur un autre statut ensuite car ce n'est pas toujours la meilleure idée. Par exemple, si des investissements conséquents sont nécessaires à l'activité, cette stratégie peut avoir pour conséquence de ne pas pouvoir récupérer la TVA sur les investissements acquis en début d'activité.
De mon point de vue, investir tout son capital au début d'activité est un gros risque. La clientèle ne se stabilise qu'après plusieurs années.
Personnellement, je fais une grosse partie de mon travail avec cinq mille euros de matos (un boîtier, un 24-70, deux flashs cobra, deux pieds et un réflecteur).
Je conseille de commencer par louer ou emprunter. Même si ça fait chier de bouffer sa marge, c'est toujours mieux que d'avoir du matos qui prendra la poussière dans un an et la poubelle dans cinq.

FredFoto

Oui, bien sûr.
Tu fais ainsi et d'autres font autrement.
Chaque cas est différent. Réflexion que j'ai déjà exprimée plus haut dans ce fil. Simple réflexion confortée par ma longue expérience professionnelle.

obiou

Citation de: Vbloc le Novembre 19, 2014, 10:58:14
Tu joues sur les mots  ;)
Si l'AE a le droit à 30 k€ et qu'il en fait 40, il y a un problème.
Grave ou pas, cela dépend de la situation. Mais quand on fait plus de 30 k€ de prestation par an, cela commence à ressembler sérieusement à une entreprise.

Je partage ton point de vue sur les conseils donnés à Kiroul : c'est en fonction de l'activité réelle que l'on détermine le statut optimal.
L'AE a l'intérêt de différer ce choix : on démarre puis on décide à partir de la réalité.

Le choix de son statut social/fiscal est un minuscule détail. 99,99% de la réussite repose sur la capacité à trouver des clients. C'est là-dessus qu'il faut se concentrer. Et décider de confier ces questions aux professionnels : les experts comptables. Cela n'empêche pas de se renseigner, en lisant le bouquin de Joëlle Verbrugge.

Attention ! tous les experts comptables ne se valent pas. L'idéal est d'en trouver un qui connaisse le secteur d'activité et ait déjà des clients photographes.
Personnellement, ceux que j'ai eu n'étaient que des comptables experts. Très bons pour que les chiffres tombent justes, mais nuls en conseils.

On fait comment pour dénicher un bon expert comptable, qui donnera de bons conseils? C'est un domaine dans lequel les tests comparatifs n'existent pas.
Les gens qui démarrent une activité sont des proies faciles pour l'état, le fisc, la sécu, les banques, les conseillers, etc

STB

Citation de: obiou le Novembre 27, 2014, 22:22:11
On fait comment pour dénicher un bon expert comptable, qui donnera de bons conseils? C'est un domaine dans lequel les tests comparatifs n'existent pas.
Les gens qui démarrent une activité sont des proies faciles pour l'état, le fisc, la sécu, les banques, les conseillers, etc

Des proies ?  :D :D :D :D :D :D :D :D

StB

FredFoto

Citation de: STB le Novembre 28, 2014, 07:35:07Des proies ?  :D :D :D :D :D :D :D :D
Le terme employé m'a aussi surpris. La chasse aux pigeons ou aux poussins :)

Pour répondre à la question, il suffit de savoir que l'on n'a pas besoin d'un expert comptable quand on est en AE ou en micro. L'expert comptable a donc naturellement intérêt à conseiller un régime réel et gagner ainsi un nouveau client. Les experts comptables qui ne fonctionnent pas ainsi existent mais ne sont pas nombreux.
Se renseigner d'abord auprès des CCI et des Chambres des Métiers puis, si nécessaire, auprès d'un expert comptable.

Vbloc

Citation de: obiou le Novembre 27, 2014, 22:22:11
On fait comment pour dénicher un bon expert comptable, qui donnera de bons conseils? C'est un domaine dans lequel les tests comparatifs n'existent pas.
Les gens qui démarrent une activité sont des proies faciles pour l'état, le fisc, la sécu, les banques, les conseillers, etc
Pas de parano.

Il faut bien comprendre une chose. Créer une entreprise est une affaire sérieuse. On ne s'y lance pas comme ça un petit matin. Il y a un certain nombre de règles qu'il coûte cher de ne pas respecter.

Tu trouveras facilement des ressources nécessaires dont beaucoup sont gratuites. Toutefois, ces conseils portent souvent sur les règles du jeu : forme juridique, fiscalité, démarches administratives. Or, le principal risque de la création d'entreprise, c'est de ne pas trouver de clients.

Si tu gagnes des sous, tu n'auras pas de soucis. Par contre, si tu en perds, ça devient vite très compliqué et tu comprendras rapidement à quoi sert un expert comptable.

Ceux que tu dois le plus craindre, ce n'est pas l'Etat, la sécu ou les banques - qui ont tous intérêt à ce que ta boîte fonctionne - ce sont tes concurrents.

obiou

Citation de: Vbloc le Novembre 28, 2014, 09:19:33
Pas de parano.

Il faut bien comprendre une chose. Créer une entreprise est une affaire sérieuse. On ne s'y lance pas comme ça un petit matin. Il y a un certain nombre de règles qu'il coûte cher de ne pas respecter.


Ca, tu as raison.

Mais dans le sujet du départ il y avait plutôt "comment être en règle quand on génère des revenus substanciels, en plus de son emploi salarié habituel qu'on n'a pas l'intention d'arrêter"

C'est un statut batard, intermédiaire et pas vraiment prévu. En gros tu comprends vite que soit t retournes à son salariat et tu arrêtes cette activité secondaire, soit tu plonges et tu créées une boîte pour t'investir totalement de l'autre côté.
Notre société n'aime pas les "cumulards" et il y a vraiment pas de statut batard bien adapté pour celui qui veut mener 2 activités de front.

Vbloc

Citation de: obiou le Décembre 17, 2014, 22:05:43
En gros tu comprends vite que soit t retournes à son salariat et tu arrêtes cette activité secondaire, soit tu plonges et tu créées une boîte pour t'investir totalement de l'autre côté.
L'entrepreneur du week-end, le demi-entrepreneur, je n'y crois pas. Tu imagines Steve Jobs dans son garage une heure par jour ? A mon avis, il devait en sortir une heure par jour.

Et même lorsqu'il s'investit à fond, l'entrepreneur échoue une fois sur deux au bout de cinq ans (10% des boîtes ne voient pas leur premier anniversaire, 20% pas le 2°, 30% pas le 3°...).

Le statut d'AE a permis de légaliser une partie du travail au noir. Mais pour sa contribution à la création d'entreprise, les stats de l'INSEE sont assez claires : ça ne sert à rien. La création d'entreprise réelle est stable (mais inférieure à ce qu'elle était avant 2007) tout comme le nombre d'AE.

mamire

Et pourtant, ca existe !

Il est parfaitement possible d'avoir un job intéressant, salarié et de bien le faire et d'avoir, en plus, une activité-loisir qui génère quelque argent et nécessite donc d'être dans les clous fiscalement.

Je connais plusieurs personnes dans ce cas. Le plus fréquent est celui de personnes qui ont un don et une passion et qui se mettent à vendre un peu de leur savoir faire. Dès que ca fait un peu de revenus il faut se déclarer.  ca ne veut pas dire qu'on veut monter une société, ni créer une entreprise, ni quitter son poste salarié, ni même que ca dure : juste être dans les clous le temps que ca dure.


FredFoto

Citation de: mamire le Janvier 07, 2015, 15:22:04
ca ne veut pas dire qu'on veut monter une société, ni créer une entreprise, ni quitter son poste salarié, ni même que ca dure : juste être dans les clous

Rien de nouveau.

Par contre, attention aux mots que vous utilisez : "ni créer une entreprise"  ... gloups

livre

Bonjour à tous,

Je suis retraité et j'ai créé un livre sur Marseille avec des photos un commentaire historique et des poèmes et je m'informe sur le statut d'auto entrepreneur car j'ai l'intention de le diffuser par le net, vos suggestions sont les bienvenues, merci d'avance. ;)

Vbloc

Citation de: livre le Janvier 13, 2015, 15:58:23
Bonjour à tous,

Je suis retraité et j'ai créé un livre sur Marseille avec des photos un commentaire historique et des poèmes et je m'informe sur le statut d'auto entrepreneur car j'ai l'intention de le diffuser par le net, vos suggestions sont les bienvenues, merci d'avance. ;)
A l'origine, un AE qui n'avait aucune activité ne payait pas de charge. Ce n'est plus vrai.

Un AE doit avoir un compte bancaire professionnel (payant) et est soumis à la cotisation foncière des entreprises  (http://www.myae.fr/faq/taxes-impots-auto-entrepreneur.php) dont le montant annuel dépend des municipalités (200 à 2.000 €).

Autrement-dit, il faut avoir un semblant d'activité. A vous de faire vos calculs.

Attention ! un AE ne peut pas déduire de charges (http://www.assistant-juridique.fr/deduction_charges_autoentrepreneur.jsp). Autrement dit, vous ne pouvez déduire de votre CA le coût de fabrication de vos livres pour calculer vos charges sociales/fiscales.

Il y a toutefois un abattement forfaitaire dans certains cas (voir article précité).

livre

Vbloc, merci pour ta réponse, j'ai lu et il faut payer les frais d'inscription registre du commerce, avoir un compte bancaire payant et soumis à la cotisation foncière ce qui fait 2 comptes bancaire avec l'actuel, payer pour une retraite et j'ai déjà une retraite.
Bref ce pays n'est pas pour la création, mais pour la ponction et c'est pour cette raison que l'on s'enfonce, le mal est profond. >:(

FredFoto

Citation de: livre le Janvier 13, 2015, 18:14:43
Vbloc, merci ... et j'ai déjà une retraite.
Bref ce pays n'est pas pour la création, mais pour la ponction et c'est pour cette raison que l'on s'enfonce, le mal est profond. >:(

Sois heureux.  Tant qu'il y a de la ponction, il y a de la vie !

Vbloc

Citation de: livre le Janvier 13, 2015, 18:14:43
Vbloc, merci pour ta réponse, j'ai lu et il faut payer les frais d'inscription registre du commerce, avoir un compte bancaire payant et soumis à la cotisation foncière ce qui fait 2 comptes bancaire avec l'actuel, payer pour une retraite et j'ai déjà une retraite.
Bref ce pays n'est pas pour la création, mais pour la ponction et c'est pour cette raison que l'on s'enfonce, le mal est profond.
Pour une opération telle que la vôtre, le statut d'AE n'est pas adapté : beaucoup de frais et un revenu aléatoire.

L'un des buts des AE est de favoriser la création d'entreprise. La publication d'un livre n'est pas du tout dans la cible. C'est un projet personnel artistique qui pourrait trouver une réponse avec le crowdfunding.

Sur le fond et votre commentaire sur "le mal est profond". La France est l'un des pays les plus égalitaires au monde, lorsque l'on compare les revenus après redistribution. On y prélève beaucoup et on redistribue beaucoup. C'est la règle pour tout le monde et l'un des principes de notre modèle social. Si vous avez des solutions pour assurer la sécurité sans payer les policiers ou payer les pensions de retraites sans prélever de cotisation, vos lumières intéresseront nos ministres.

livre

Citation de: Vbloc le Janvier 13, 2015, 20:18:53
Pour une opération telle que la vôtre, le statut d'AE n'est pas adapté : beaucoup de frais et un revenu aléatoire.

L'un des buts des AE est de favoriser la création d'entreprise. La publication d'un livre n'est pas du tout dans la cible. C'est un projet personnel artistique qui pourrait trouver une réponse avec le crowdfunding.

Sur le fond et votre commentaire sur "le mal est profond". La France est l'un des pays les plus égalitaires au monde, lorsque l'on compare les revenus après redistribution. On y prélève beaucoup et on redistribue beaucoup. C'est la règle pour tout le monde et l'un des principes de notre modèle social. Si vous avez des solutions pour assurer la sécurité sans payer les policiers ou payer les pensions de retraites sans prélever de cotisation, vos lumières intéresseront nos ministres.

Je ne parle pas des policiers qui font leur travail souvent mal payés, mais des hauts fonctionnaires et le salaire d'un retraité Président de la République c'est 15000 € par mois, sans compter que le sénat coûte un 1/2 milliard € par an à la France et 2 assemblées c'est du gachis, nous avons pour les impôts locaux pour la mairie, pour le département pour la région, nous crevons en ce moment de ces prélèvements et cela s'ajoute à la dette colossale de la France.
Nous sommes les seuls à supporter une guerre en Afrique et les autres Européens que font-ils ?   ;)

Vbloc

#48
On va se calmer sur ces questions politiques qui ne mènent pas à grand chose sur les forums à part les sempiternels arguments qui ont un point commun : c'est toujours la faute des autres.

En lançant votre projet, vous découvrez une partie de l'économie que vous ignoriez sans doute : les entrepreneurs contribuent beaucoup.

Nous avons souvent ici des questions sur les statuts. Chacun en souhaitant un pour lui-même. J'ai l'impression que chacun souhaite se revendiquer comme entrepreneur. Il faut être clair. Un entrepreneur doit avoir une consistance économique. Un CA de 1.000 €/an, ce n'est pas une entreprise, c'est un loisir ou de l'argent de poche. Sinon tous les baby-sitter et ceux qui revendent leur cadeaux de Noël sur LBC vont se déclarer entrepreneurs.

Pour revenir à votre projet. Concentrez vos efforts sur votre livre. Si celui-ci vous rapporte de l'argent, vous poserez alors la question au impôts ou à un expert-comptable.

GLaG

#49
 Se concentrer sur le projet, certes...mais cela n'interdit pas de s'inquiéter des ventes derrière !

Et il y a quand même un souci réel pour la personne qui souhaite faire une fois dans sa vie un livre (que ce soit pour se faire de "l'argent de poche" ou même en acceptant de le faire à perte par passion) : il n'existe pas de statut pour cela. Le problème principal que cela pose est la possibilité de faire une facture aux libraires et autres revendeurs (ou en vente directe, aux éventuels particuliers qui souhaitent une facture).
Et c'est une question à résoudre avant même de commencer le projet : même si on n'en attend pas des fortunes derrière, et même si on n'attend pas de vendre plus que les coûts de réalisation des photos et d'impression, ne pas pouvoir encaisser le moindre euro de manière officielle est un gros problème.

De mon côté j'avais trouvé une solution complexe (et encore à la limite de la légalité sur certains points, même si évidemment TVA, impôts sur les bénéfices et ensuite AGESSA avaient été payés), grâce à la société (sans lien avec la photo) d'un ami...D'autres se contentent de faire du dépot-vente où les libraires prennent les chèques au nom de l'auteur, mais ça limite très fortement les points de vente.
Nouveau livre sorti "Dévoluy"