Je me permets de citer son éditeur qui lui a rendu un hommage sur son blog, car j'y reconnais bien Christophe :
« Épris de beauté, Christophe n’était pas seulement en quête permanente d’images ou d’une performance photographique. Sa quête sensible se voulait aussi une démarche intérieure, une éthique « qui aille dans le sens de développer une vision globale et sans a priori des choses ». Il voulait s’écarter de la pensée conforme, cloisonnée, et du regard simpliste qui en découle. »
Et au sujet du tichodrome :
« Un jour, immobile depuis des heures dans une falaise verticale, un tichodrome est passé à un mètre de lui, lentement. Après avoir dépassé sa hauteur, tout en continuant sa trajectoire, il a fait un tour complet de 360° sur lui-même, jusqu’à faire face à Christophe : « Là, j'ai cru comprendre qu'il avait fait cela pour moi, pour me voir, pour me saluer avant de s'en aller au loin, comme on glisse un dernier regard à une personne qu'on laisse derrière soi. » »