reglage temperature de couleur

Démarré par psychologue, Novembre 10, 2014, 11:27:45

« précédent - suivant »

psychologue

Bonjour,
Je m'excuse par avance auprès des spécialistes si cette question a déjà été abordée, mais je ne l'ai pas vu.
sur vos conseils je suis allé voir le site d'arnaud frich que je connaissais pour les photos panoramiques et j'ai découvert ainsi son site sur la gestion des couleurs.
Je voudrais essayer de calibrer de façon assez semblable tous mes ordinateurs (macbook pro, imac et nec PA242W).
Sur vos conseils j'ai installé spectraviewII pour le nec (au passage merci a robert) et idisplay pro comme sonde et comme logiciel sur les mac.
Je me posais la question de choisir D65 ou de "descendre" a 6000.
Première question bête y a t il une différence entre choisir D65 et 6500k  et si oui laquelle ?
Deuxième question bête quelle différence entre 6500 et 6000 ? (oui je sais 500 :) )

En effet arnaud nous explique :
"Il est important de savoir que finalement, ce choix est sans réelle importance dès lors que la température de couleur est choisie avant la caractérisation de l'écran. 5000 K correspond certes à l'illuminant D50 du pré-presse mais le D65 (6500 K) est plus naturel puisqu'il correspond à la lumière du jour à laquelle nous sommes habitués depuis des milliers d'années. Le choix final vous revient selon vos habitudes de travail et vos goûts. A noter que l'écran s'use tout de même un peu moins vite si on l'utilise à 6500 K car l'écart avec les réglages par défaut d'usine est moins important. Personnellement, j'aime bien entre 5500 K et 6000 K."

Le but pour moi étant d'avoir ensuite des tirages, lorsque j'envoie à un (vrai) labo, qui correspondent à ce que je vois sur mon écran :)

Encore une fois merci d'excuser mon propos si celui ci vous paraît naïf.

Verso92

Le but, c'est que ce que tu vois à l'écran corresponde au tirage final...
En fonction de mon environnement d'utilisation, je suis à 5 000K & 85 (ou 90) cd/m2. C'est dans cette configuration que je suis le plus proche de mes tirages (Nec PA241w).

tenmangu81

Personnellement, je suis à 5800 K (et 90 cd/m2), qui correspond à la lumière du jour. Je travaille à la lumière du jour, en effet, mais loin des fenêtres.
Et j'obtiens à l'impression des résultats conformes à ce que je vois sur mon écran.

Nikojorj

Citation de: psychologue le Novembre 10, 2014, 11:27:45
Première question bête y a t il une différence entre choisir D65 et 6500k  et si oui laquelle ?
En pratique, c'est la même chose en gros.
Tu peux lire http://en.wikipedia.org/wiki/Illuminant_D65 sur la nuance théorique entre les deux.

CitationDeuxième question bête quelle différence entre 6500 et 6000 ? (oui je sais 500 :) )
Ben voilà t'as trouvé tout seul.  :P

Après, le critère, ce sera surtout à tes yeux et dans ton environnement, ce qui colle le mieux entre l'écran et le tirage.
http://nikojorj.free.fr/docs/mes_tirages_sont_trop_sombres.html

À noter que pour des écrans pas haut de gamme (rétroéclairage pas optimal, pas de calibration matérielle...), les couleurs deviennent vite pisseuses (réduction de gamut) si on s'éloigne trop de leur T° native, qui est en générale entre 6500 et 7000K.
Ça peut faire préférer de garder un écart important entre l'éclairage du tirage et l'écran, ce qui en pratique pose moins de problèmes.

Nikojorj

Du point de vue de la TC, les yeux s'adaptent quand même suffisamment pour que, tant qu'on obtienne un gamut correct et qu'on ne compare pas le tirage juste à côté de l'écran, on aie de la marge. Mieux vaut un écart de TC raisonnable entre écran et tirage, à condition de ne pas avoir les deux dans le même champ visuel, qu'un gamut réduit ou autres problèmes de dégradés.

Et non, je n'ai pas vu tant d'erreurs sur le site d'Arnaud Frich que du coup je remets : http://www.guide-gestion-des-couleurs.com/sommaire-gestion-couleurs.html ;)

Lorca

Quand je lis "calibrage" ou "calibration", je tourne les talons. Un écran n'est pas une poire.

Nikojorj

Propose un autre terme alors...

Il y a deux opérations distinctes :
1 d'une part mettre l'écran dans un état optimal (luminance, contraste, TC) et où son rendu est constant (linéaire au sens mathématique : pas d'adaptation automatique ou autre contraste variable, une valeur d'enttrée correspond toujours à la même valeur de sortie), qu'on appelle calibrage (ou par anglicisme calibration),
2 d'autre part, une fois cet état stable et optimal atteint, on peut le caractériser en mesurant la transformation entre entrée et sortie, que l'on stocke dans un profil ICC (on parle aussi de profilage du coup, les termes français sont peu fixés).

Lorca


Nikojorj

Va pour étalonnage alors... mais bon, on manque de normes là-dessus en français.

fabco

Citation de: Lorca le Novembre 11, 2014, 11:01:15
Etalonnage.

en général on parle de caractérisation s' il y a calibration se sera plus fait au niveau du fabricant.


Nikojorj

Citation de: fabco le Novembre 11, 2014, 12:33:59
en général on parle de caractérisation s' il y a calibration se sera plus fait au niveau du fabricant.
Ah pour moi non, la caractérisation c'est après quand on mesure le profil.

Nikojorj

C'est juste... mais ça n'empêche pas que les questions des forums portent plus sur les tirages trop sombres que sur la différence entre un espace de couleur et un espace de connexion, en gros que l'info qu'on trouve chez lui soit bien adaptée dans un premier temps.

Après, si on veut approfondir, on peut aller plus dans le détail : http://colorremedies.com/realworldcolor/ par exemple.

Zaphod

Sur mon écran je peux choisir (en calibration hardware) parmi quelques températures (5700K, 6500K) ou choisir les coordonnées x / y du point blanc.
La valeur par défaut étant (0,313 ; 0.329).

J'ai tenté 5700 K, je trouve ça un peu jaune et j'aimerais augmenter un peu sans aller jusqu'à 6500 K.
Est-ce que quelqu'un sait comment obtenir par exemple 6000 K avec les valeurs x / y ?

dioptre

Citation de: Nikojorj le Novembre 11, 2014, 14:34:43
C'est juste... mais ça n'empêche pas que les questions des forums portent plus sur les tirages trop sombres que sur la différence entre un espace de couleur et un espace de connexion, en gros que l'info qu'on trouve chez lui soit bien adaptée dans un premier temps.

Après, si on veut approfondir, on peut aller plus dans le détail : http://colorremedies.com/realworldcolor/ par exemple.

Il y a aussi celui de Delmas qui a l'avantage d'être en français :
http://www.eyrolles.com/Loisirs/Livre/la-gestion-des-couleurs-9782212132977

C'est la dernière édition de 2012

MBe

Citation de: Zaphod le Novembre 11, 2014, 14:55:31
Sur mon écran je peux choisir (en calibration hardware) parmi quelques températures (5700K, 6500K) ou choisir les coordonnées x / y du point blanc.
La valeur par défaut étant (0,313 ; 0.329).

J'ai tenté 5700 K, je trouve ça un peu jaune et j'aimerais augmenter un peu sans aller jusqu'à 6500 K.
Est-ce que quelqu'un sait comment obtenir par exemple 6000 K avec les valeurs x / y ?

Pour le calibrage d'un écran, le mieux est de donner au logiciel par ordre de préférence:
1) les coordonnées x y dans le diagramme de chromaticité
2) D50, D55, D65 (qui définissent x, y) (pour D55, x= 0,332, y= 0,347)
3) En dernier recours la température couleur, (5500k par exemple) mais il faut savoir que cette température ne définit pas un point mais une courbe isotherme et non un point unique...

Ps : le conseil de Dioptre est excellent

Zaphod

Et justement comment bien choisir les coordonnées qui vont bien ?

MBe

Citation de: Zaphod le Novembre 11, 2014, 21:04:25
Et justement comment bien choisir les coordonnées qui vont bien ?

Ou comment choisir les coordonnées du point blanc du moniteur?

Pas facile de répondre, mais en simplifiant :

Écran de techno tft , de PC (ou Apple) portable je propose de le laisser sur la température couleur native, cette option est proposée par Xrite, Datacolor...etc

Ecran avec dalle VA, IPS : cela dépend de ce que l'on souhaite faire (impression?), de la qualité de l'écran et de son électronique, D55 est une bonne base de départ.


dede38120

Citation de: Nikojorj le Novembre 11, 2014, 11:07:07
Va pour étalonnage alors... mais bon, on manque de normes là-dessus en français.
Non c'est très bien décrit en français.  Lorca a raison, lire : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89talonnage


Nikojorj

Où l'on lit que le calibrage est un ajustage :
Citation de: http://www.bipm.org/utils/common/documents/jcgm/JCGM_200_2012.pdf3.11 (4.30)
ajustage d'un système de mesure, m
ajustage, m

ensemble d'opérations réalisées sur un système de mesure pour qu'il fournisse des indications prescrites correspondant à des valeurs données des grandeurs à mesurer
C'est pour moi un peu plus ce qu'on fait dans la 1ere étape que :
Citation2.39 (6.11)
étalonnage, m

opération qui, dans des conditions spécifiées, établit en une première étape une relation entre les valeurs et les incertitudes de mesure associées qui sont fournies par des étalons et les indications correspondantes avec les incertitudes associées, puis utilise en une seconde étape cette information pour établir une relation permettant d'obtenir un résultat de mesure à partir d'une indication
Qui décrit plus la 2e, si ça se trouve, non?

Jean Delmas

Bonjour à toutes et à tous.

D'abord un préambule décontractant : le réglage de la couleur du blanc n'a pas autant d'importance, et de loin, que le réglage de sa luminance. Se tromper sur la cible de luminance entraine immanquablement que les images imprimées seront trop sombres (ou parfois trop claires), alors qu'une « erreur » sur le choix idéal de la couleur blanche sera souvent sans conséquence visible sur les impressions.

Pourquoi faut-il choisir une couleur de blanc ? Voici la théorie (dont vous allez voir qu'il faut s'en méfier  un peu). Quand vous regardez votre écran, c'est à la couleur de son blanc que votre perception visuelle va « s'adapter » c'est-à-dire que c'est cette couleur, par exemple le blanc jaunâtre D50 des imprimeurs, que votre système cognitif va interpréter comme étant le blanc. Si maintenant, dans un MEME regard, alors que votre vision est adaptée à D50, vous observez un autre objet, par exemple un papier gris achromatique éclairé avec un illuminant d'une couleur différente,  un peu bleuâtre D65, vous jugerez à tort que ce papier n'est pas neutre (alors qu'il l'est) parce que c'est la couleur jaunâtre D50 qui est temporairement votre blanc.

Mais, alors, pourquoi est-ce moins grave qu'on le pense de se tromper sur le blanc d'un écran ?

1 - D'abord parce que la théorie ci-dessus est « fausse ». En effet, quand on observe un écran, on n'est jamais totalement adapté à son blanc, surtout si c'est un blanc de faible valeur de température de couleur proximale, comme D50. Il existe peu d'études de ce phénomène, mais il semble qu'on ne s'adapte que « partiellement » au blanc d'un écran, et que ce « partiellement » dépende de la couleur... Si c'est D50, l'adaptation est difficile à obtenir.

2 - Ensuite parce qu'on peut facilement regarder écran et papier en faisant pivoter un peu son regard, c'est-à-dire en regardant les deux objets dans DEUX regards successifs différents. Alors, quand vous observez votre écran, vous vous adaptez à son blanc et les zones que vous jugez grises sont bien achromatiques. Puis dans le regard que vous jetez sur le papier éclairé par un illuminant bleuâtre, vous vous adaptez à cet illuminant et vous trouvez que les zones achromatique sont celles qui renvoient vers vos yeux un rayonnement bleuâtre, vous avez raison, ce sont par définition les zones neutres...

Alors deux conseils principaux et un subsidiaire :

A - Si vous en avez le droit (si vous travaillez chez un imprimeur, vous ne l'aurez pas...) choisissez une couleur de blanc de TC un peu supérieure à celle de D50 (auquel il est difficile de s'adapter). Prenez par exemple D55 qui n'est pas trop éloigné du standard D50 mais qui permet une adaptation visuele plus facile (par ailleurs D55 est proche du blanc théorique idéal équiénergétique E, mais c'est une autre histoire...).

B - Ne positionnez pas le papier trop près de l'écran, mais d'une manière qui vous fasse pivoter un peu la tête quand vous passez de lui à l'écran.

C - Essayez tout de même de ne pas faire faire un trop grand écart à votre mécanisme d'adaptation chromatique visuelle, et de ne pas éclairer votre papier par un illuminant de couleur trop différente de celle du blanc D55 de votre écran. Une ampoule D50 convient.

Bon courage.
bleutchekov

tom13

Bonjour à tous,

cette discution est trés interessante même si je ne comprend vraiment pas tout...mais en expliquant simplement les bases de modification de t°

- quand ma photo raw indique 5300 k , virage + 0,30 ( je suis plutot chaud ) et que je veux la refroidir ( vnx ou nx ) je vais du coté froid donc 5000 k par exemple , mais alors je suis à l'inverse et la je comprend plus

aussi lorsque je régle directement sur le boitier ou dans le logiciel la t° par exemple 5400 k ( flash ) je n'ai pas d'indication de virage soit ( cyan , vert ) est il vraiment important dans ce cas de tenir compte du virage puisque celui ci n existe pas dans les réglagles definis : lumiére naturelle, flash, incandescent...)

merci de m'éclairer  ;)

Nikojorj

Citation de: tom13 le Novembre 13, 2014, 14:12:09
- quand ma photo raw indique 5300 k , virage + 0,30 ( je suis plutot chaud ) et que je veux la refroidir ( vnx ou nx ) je vais du coté froid donc 5000 k par exemple , mais alors je suis à l'inverse et la je comprend plus
Houla on dévie pas mal du fil là!
Bon, explication simple : mets ta main sur un matériau chauffé à 5000K (soit 4700°C environ), tu verras que ce n'est pas froid. ;D
La version complète : on appelle "chaude" une couleur dans les 2000-3000K, parce que c'est la couleur orangée des feux les plus usuels, qui nous ont réchauffé pendant quelques centaines de milliers d'années... et du coup "froid" la couleur complémentaire bleue, alors que c'est la couleur d'un feu physiquement beaucoup plus chaud (cf. flamme de gaz butane bien réglée), mais si on était des animaux vraiment logiques ça aurait fini par se savoir et on n'en serait pas là.

Citationaussi lorsque je régle directement sur le boitier ou dans le logiciel la t° par exemple 5400 k ( flash ) je n'ai pas d'indication de virage soit ( cyan , vert ) est il vraiment important dans ce cas de tenir compte du virage puisque celui ci n existe pas dans les réglagles definis : lumiére naturelle, flash, incandescent...)
Sur certains appareils si, tu a un deuxième axe vert/magenta, mais c'est plutôt rare. Si rien n'est indiqué c'est que le réglage de l'axe vert/magenta est proche de 0, a priori.

Jean Delmas

Tom13, Nikojorj a dit l'essentiel, j'en rajoute donc simplement une petite couche.

Chaud ou Froid ?
Il se trouve que, quand on augmente la température d'un four et qu'on regarde à l'intérieur par une petite ouverture (c'est à peu près ce que les physiciens appellent un "corps noir"), la couleur que l'on observe évolue du jaune orangé vers le bleu ! Pourquoi donc le sens commun a-t-il décidé de qualifier les couleurs chaudes et froides à l'inverse de la réalité physique ? c'est une question anthropologique sur laquelle il faut lire notre spécialiste national, Michel Pastoureau : le rouge est la couleur de l'enfer et le bleu celle du roi (et surtout celle de la Vierge). Il aurait sans doute été mal vu, voire blasphématoire, que les flammes de l'enfer produisent la couleur sacrée !

"Température d'une photo"
La température de couleur proximale indiquée par un logiciel de développement RAW est, si on ne la modifie pas, une estimation de celle de l'illuminant qui éclairait la scène au moment de la prise de vue. Cette opération est plus ou moins valide (elle est souvent médiocre en éclairage artificiel). On peut ensuite la corriger, mais la seule facon de l'obtenir rigoureusement est de faire, avec le logiciel de développement, une "balance des blancs" sur un objet achromatique de la scène photographiée. Et si la scène n'en comporte pas ? Eh bien il faut en mettre un. Ça s'appelle une mire de balance des blancs et ça coute qq dizaines d'euros.
bleutchekov

Dromours

Citation de: Nikojorj le Novembre 13, 2014, 14:40:26
Houla on dévie pas mal du fil là!
Bon, explication simple : mets ta main sur un matériau chauffé à 5000K (soit 4700°C environ), tu verras que ce n'est pas froid. ;D
La version complète : on appelle "chaude" une couleur dans les 2000-3000K, parce que c'est la couleur orangée des feux les plus usuels, qui nous ont réchauffé pendant quelques centaines de milliers d'années... et du coup "froid" la couleur complémentaire bleue, alors que c'est la couleur d'un feu physiquement beaucoup plus chaud (cf. flamme de gaz butane bien réglée), ...

Histoire d'ajouter un peu à la confusion et... d'étaler ma - modeste - science.
La plus chaude des flammes "oxy-gaz" est celle de l'acétylène (C2H2) et sa température est de l'ordre de 3200 °C "seulement", soit 3473 °K et des fifrelins...
Une flamme "air butane" ne dépasse pas les 2000 °C : néanmoins suffisamment chaud pour se bruler sévèrement !
Citation de: Jean Delmas le Novembre 13, 2014, 16:13:58
Tom13, Nikojorj a dit l'essentiel, j'en rajoute donc simplement une petite couche.

Chaud ou Froid ?
... C'est une question anthropologique sur laquelle il faut lire notre spécialiste national, Michel Pastoureau : le rouge est la couleur de l'enfer et le bleu celle du roi (et surtout celle de la Vierge). Il aurait sans doute été mal vu, voire blasphématoire, que les flammes de l'enfer produisent la couleur sacrée !
...

Je reviens à des considérations plus en rapport avec le fil, et plus "sérieuses". L'inversion des échelles de la température de couleur (chaud --> bleu - froide --> rouge) est effectivement très troublante et oblige fréquemment le non expert à y réfléchir à deux fois. La dimension anthropologique exposée par Jean Delmas "éclaire" donc d'une lumière particulièrement pertinente ce sujet difficile. Merci à lui, et aux autres contributeurs, cela va de soi.

Nikojorj

<Tant qu'on est dans le HS...>
Citation de: Dromours le Novembre 14, 2014, 08:35:45
La plus chaude des flammes "oxy-gaz" est celle de l'acétylène (C2H2) et sa température est de l'ordre de 3200 °C "seulement", soit 3473 °K et des fifrelins...
Une flamme "air butane" ne dépasse pas les 2000 °C : néanmoins suffisamment chaud pour se bruler sévèrement !
OK, autant pour moi (ou au temps pour les militaires), la flamme de butane bien réglé, ce n'est effectivement pas un rayonnement de corps noir - au contraire de celle mal réglée, où c'est la suie qui joue le rôle de corps noir.
http://en.wikipedia.org/wiki/Flame#Flame_color
<fin du HS>