Glasgow, 1980.

[waverider34]

Je parcours l'ouvrage de Depardon intitulé: "Un moment si doux".
La série écossaise ne cesse de me ravir: distance et sous-expositions constantes. Contrastes de teintes qui éclairent la palette subtile de gris.

Chaque prise est ainsi magnifiée. 

En savez-vous davantage sur le film et la focale utilisé par le photographe?

[Grains de sel]

Je ne sais pas pour le côté technique mais dans le bouquin c'est bien aussi la partie qui me plaît le plus

[Etienne74]

c'est malin, j'ai commandé le livre

[fotd]

Les lumières de cette série sont effectivement intrigantes.
Mais l'ensemble des photos du "moment si doux" sont très neutres et très peu granuleuses (Même les très grands formats).
Il est probable qu'un gros effort de "modernisation" ai été fait au tirage.

Quelques indices ici (Notamment sur le film qui est un Kodak) : Glasgow, le rose et le gris

La série est ici: Glasgow depardon

[Grains de sel]

c'est malin, j'ai commandé le livre

Tu ne le regretteras pas

La série est ici: Glasgow depardon

Elle est superbe cette série, je trouve le rendu bien plus beau sur bouquin, couleurs plus saturées.

[waverider34]

En première lecture, j'ai toujours un peu de mal avec les textes de Depardon.

Les quelques photographies présentées, issues de son travail, me sont plus immédiates. Une d'entre elles retient mon attention: celle par laquelle j'ai pénétré la frontalité de la série du Garet. La cuisinière photographiée p41 ouvre la série.  Cette photographie m'a littéralement happé.
L'audace de la prise de vue. La discrétion des moyens: tout n'y est que détails familiers. Délice de parcourir l'image où la couleur rend fidèlement chacune des teintes de notre passé.   

Tout s'organise à partir de cette photographie. La casserole, jaune, en émail est le centre de la ferme. Le lieu central où l'on propose le café à l'invité de passage. Linges et chiffons pendent et sèchent comme autant d'accessoires à cette cuisinière. Charnières bruyantes, bouton jauni me happent alors.
Les teintes jaunasses et verdâtres rayonnent. La disharmonie des toiles cirées opère. Je parcours frénétiquement les vêtements paysans où se mêlent chemises à carreaux et pulls en laine. Et puis il y a ces mains. Ces mains de paysanne qui ont plumé canards et volailles.

Bonne lecture Etienne. 

[Etienne74]

Merci, il vient d'arriver

je ne connaissais pas ses boulots en couleur, et c'est une bonne surprise .

[regis51]

Allez donc voir un autre de ses livres :
"LA TERRE DES PAYSANS " j'adore !!!

[pandragon61]

En effet, superbe série sur Glasgow.

[Etienne74]