Charbonnière et chenilles

Démarré par ARVOR 56, Janvier 17, 2015, 11:32:10

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ARVOR 56

Mésange charbonnière au secours des pins...  Les chenilles processionnaires n'ont que peu de prédateurs en dehors des mésanges charbonnières et paraît-il des coucous.  Malheureusement, la tâche dépasse les capacités de régulation de ces oiseaux.

ARVOR 56


RR NIKON

très bon document naturaliste ! les mésanges , et en général tous les oiseaux et animaux insectivores ( chauve souris, musaraignes ,taupes, hérissons, batraciens, libellules etc) jouent un rôle de régulateur important qui ne doit pas être négligé !
le déséquilibre engendré par la disparition des ces espèces du fait de la modification de leurs habitats, laisse place à l'interventionnisme sous forme d'insecticides ou de pesticides, que préféront nous ? quelques nichoirs, quelques mares, friches et broussailles ou une nature au "carré", mais saturée de produits phytos ?

sophieghisbain

Un comportement intéressant en effet. Mais elles ne se piquent pas avec les chenilles?

RR NIKON

Citation de: sophieghisbain le Janvier 18, 2015, 14:24:21
Un comportement intéressant en effet. Mais elles ne se piquent pas avec les chenilles?

Heureusement, les prédateurs naturels des chenilles processionnaires ne sont pas sensibles comme nous aux oedèmes que provoquent quelquefois le contact avec les poils urticants des chenilles, personnellement je suis comme les mésanges ça ne me fait rien !

Atriplex

Une bonne observation!  Merci de partager!
Cordialement,
Gérard
Gérard

ARVOR 56

Pour info, d'après l'INRA qui s'intéresse à la lutte contre la processionnaire du pin, une mésange charbonnière peut dévorer une quarantaine de chenilles par jour, prélevées directement dans le cocon de soie. La pose de nichoirs à mésanges dans les endroits infestés permet de limiter la pullulation à défaut d'éradication.

Denis

RR NIKON

on va bientôt réinventer la biodiversité  ;) ! bien avant la lutte acharnée qu'a mené l'agriculture intensive contre la nature, les équilibres rompus lors des pullulations périodiques ( hannetons, criquets, doryphores, rongeurs, etc) se régulaient d'eux-même grâce à l'adaptation des populations de prédateurs, qui augmentaient à ces occasions en proportion, profitant alors de la "manne".
Ce serait toujours le cas si nous n'avions par ignorance, cupidité, bêtise, ou à dessein, massacré les habitats naturels au point que les prédateurs n'y puissent plus trouver de quoi nicher ou se reproduire !
la pose de nichoirs et de refuges en tous genre ( même pour les insectes) est une nécessité absolue !

ChrisC06

Citation de: Atriplex le Janvier 18, 2015, 15:27:45
Une bonne observation!  Merci de partager!
Cordialement,
Gérard

+1... Pareil...  ;)
Chris

Denis68

Cordialement Denis

Aldi29

Regards du bout du monde

Michel Didier

Braves bêtes ! Bien vu bien pris.

Cdt
Michel
Le sot sait, le sage cherche.