Décoiffant, l'édito de Guy-michel Cogné dans le dernier Natimages !..!

Démarré par obiou, Mars 31, 2015, 08:38:31

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kochka

En supposant les agriculteurs mariés, et l'épouse travaillant avec lui, le nombre d'exploitation serait la moitié du nombre d'agriculteurs. Ce n'est pas systématiquement le cas, mais en admettant que les 2/3 des épouses travaillent à la terre, le taux de suicide par exploitation augmenterait fortement.

Technophile Père Siffleur

Furet52

Citation de: webvince18 le Avril 10, 2015, 13:33:40
Enfin dans tout ça on s'éloigne beaucoup du sujet de départ  ;D ;D ;D ;D

C'est le moins que l'on puisse dire!  ::)


webvince18

Pour revenir à l'impact des humains sur la faune, hier j'ai tondu ma pelouse, qui a ensuite comme chaque fois été prise d'assaut par les oiseaux qui peuvent plus aisément chasser les vers dans l'herbe rase... Dois-je envisager de laisser mon jardin en friche pour éviter d'habituer les piafs à trop de facilité pour ce nourrir ?  ;D ;D ;D
J'avoue en avoir honteusement profité pour sortir l'appareil et shooter une bergeronnette...  ;D ;D ;D
(D'ailleurs décidément le 70-300 est trop court pour cet exercice...)
Bon je sors...  ;D

daguet


Le « problème » n'est pas de profiter d'une opportunité exemple, l'agriculteur fauche sa prairie et  le photographe profite de l'occasion pour  faire des photos de mulotage ... mais de modifier intentionnellement le comportement du sujet pour réaliser une photo. Ça peut débuter avec le nourrissage des passereaux en choisissant le support qui va bien, l'usage d'appeaux, d'appâts jusqu'à la manipulation de sujet imprégné voir mort en macro etc.

La question est, est ce que le rôle du photographe animalier n'est pas d'être simplement témoin de l'action et non d'être acteur en interférant avec la vie sauvage?
Et là, chacun fixe ses limites.

JCCU

Pour moi, le problème mentionné dans l'éditorial,beaucoup plus que la protection de la nature, c'est l'aspect "triche" : les gens qui font des photos dont ils disent qu'elles sont "naturelles" alors que tout est arrangé

heneauol

les 2 aspects sont discutable
-aspect dérangement de l'animal/altération de son comportement
-aspect "triche" si les conditions de pdv ne sont pas indiquées.
les hommes, les anges, les v..

kochka

Est-ce que mettre une goute de miel sur une fleur, enlève quelque chose au naturel de l'insecte qui viendra attiré par l'odeur?
Technophile Père Siffleur

Katana

Citation de: kochka le Avril 13, 2015, 13:00:19
Est-ce que mettre une goute de miel sur une fleur, enlève quelque chose au naturel de l'insecte qui viendra attiré par l'odeur?

Comme le précise Daguet, tout dépends de la limite que tu t'es fixé.
Pour certains, ce sera la goutte de trop, alors que pour d'autres, ce sera acceptable sans problème. C'est très subjectif en fait.

En ce qui me concerne, tout ce qui touche à la manipulation comme montré en exemple ne devrais pas exister.
Sortir une image à ce prix là, n'en vaut pas la peine, même si on sait que ce sera l'image du siècle, ça n'a pas de sens.

Après, profiter d'une opportunité ou se la créer avec une goutte de miel, quelques graines  ou morceaux de pain de ci de là, je ne vois pas ou serais le dérèglement du comportement, le tout étant que ça ne devienne pas habituel.

kochka

Il me semble que la limite pourrait être dans la modification durable du comportement, si celui-ci peut devenir nuisible pour l'animal.
Technophile Père Siffleur

gebulon

Citation de: daguet le Avril 13, 2015, 10:26:53
Le « problème » n'est pas de profiter d'une opportunité exemple, l'agriculteur fauche sa prairie et  le photographe profite de l'occasion pour  faire des photos de mulotage ... mais de modifier intentionnellement le comportement du sujet pour réaliser une photo. Ça peut débuter avec le nourrissage des passereaux en choisissant le support qui va bien, l'usage d'appeaux, d'appâts jusqu'à la manipulation de sujet imprégné voir mort en macro etc.

La question est, est ce que le rôle du photographe animalier n'est pas d'être simplement témoin de l'action et non d'être acteur en interférant avec la vie sauvage?
Et là, chacun fixe ses limites.

Facile à dire, quand on voit la taille d'une mésange et celle d'un arbre, pour faire une photo correcte NON CROPPEE, à moins d'être à la retraite...
Dans ton exemple, l'agriculteur qui fauche n'a t'il pas altéré le comportement de prédateurs et celui des proies?

Les limites, il faut se les fixer c'est certain, mais il faut faire le distinguo entre appâter provisoirement pour attirer une espèce dans un cadre photogénique et modifier l'environnement ou mettre en scène l'animal par des moyens comme décrits dans l'édito.

Citation de: kochka le Avril 13, 2015, 16:43:33
Il me semble que la limite pourrait être dans la modification durable du comportement, si celui-ci peut devenir nuisible pour l'animal.


Évident ;)

daguet

 
Citation de: gebulon le Avril 13, 2015, 18:46:54
Facile à dire, quand on voit la taille d'une mésange et celle d'un arbre, pour faire une photo correcte NON CROPPEE, à moins d'être à la retraite...
Dans ton exemple, l'agriculteur qui fauche n'a t'il pas altéré le comportement de prédateurs et celui des proies?

Les limites, il faut se les fixer c'est certain, mais il faut faire le distinguo entre appâter provisoirement pour attirer une espèce dans un cadre photogénique et modifier l'environnement ou mettre en scène l'animal par des moyens comme décrits dans l'édito.

Évident ;)


L'agriculteur, fauche, et perturbe le milieu de prairie( en faisant court, car la prairie par définition n'existe que parce qu'elle est fauchée)  ses habitants, mais pas dans le but de faire de la photo...
L'édito, s'adressait aux photographes... Parce que sinon, on trouve toujours pire ailleurs.

Citation de: kochka le Avril 13, 2015, 13:00:19
Est-ce que mettre une goute de miel sur une fleur, enlève quelque chose au naturel de l'insecte qui viendra attiré par l'odeur?

Peut être pas, ( parce que si tu choisi mal la fleur, tu attireras peut être une espèce qui normalement ne vient pas dessus ) mais de simple spectateur ayant une action le plus neutre possible, le photographe est devenu metteur en scène...
C'est juste un choix...

A+


gebulon

Citation de: daguet le Avril 13, 2015, 19:43:17

L'agriculteur, fauche, et perturbe le milieu de prairie( en faisant court, car la prairie par définition n'existe que parce qu'elle est fauchée)  ses habitants, mais pas dans le but de faire de la photo...
L'édito, s'adressait aux photographes... Parce que sinon, on trouve toujours pire ailleurs.


Peut être pas, ( parce que si tu choisi mal la fleur, tu attireras peut être une espèce qui normalement ne vient pas dessus ) mais de simple spectateur ayant une action le plus neutre possible, le photographe est devenu metteur en scène...
C'est juste un choix...

A+

Je crois qu'on parle de "tricheurs"qui mettent en scène des animaux, soit morts, soit captifs...

Pourquoi, vu ta réponse, accepter le dérangement du milieu naturel de l'animal par un homme, qu'il soit agriculteur, pêcheur, campeur, chasseur et pas par un photographe?

Perso, je dérange plutôt moins (voir pas du tout) les piafs que je photographie en rivière, contrairement aux pêcheurs. (et je n'appâtes pas ces animaux là)
Faut-il interdire la pêche et les piques niques?

Je pense qu'il faut raison garder, chacun est libre et responsable de sa conduite, perso si je fais fuir les martins ou les cincles,
il n'y en aura plus, ce n'est donc pas mon intérêt non plus...


daguet

Citation de: gebulon le Avril 13, 2015, 20:59:24
Je crois qu'on parle de "tricheurs" qui mettent en scène des animaux, soit morts, soit captifs...

Pourquoi, vu ta réponse, accepter le dérangement du milieu naturel de l'animal par un homme, qu'il soit agriculteur, pêcheur, campeur, chasseur et pas par un photographe?

Perso, je dérange plutôt moins (voir pas du tout) les piafs que je photographie en rivière, contrairement aux pêcheurs. (et je n'appâtes pas ces animaux là)
Faut-il interdire la pêche et les piques niques?

Je pense qu'il faut raison garder, chacun est libre et responsable de sa conduite, perso si je fais fuir les martins ou les cincles,
il n'y en aura plus, ce n'est donc pas mon intérêt non plus...

Ne nous dispersons pas, mais comme ici c'est un forum de photographe, on parle de photographie ...  ce qui n'empêche pas que l'on trouve pire ailleurs comme je l'ai aussi écris.
Et à mon avis, il ne faut pas mélanger, dérangement et mise en scène , "tricherie",  pour reprendre ta terminologie.

On peut très bien mettre en scène un animal sans le déranger, simplement on l'aura mis en situation pour le plaisir de le photographier. Ca peut être sans conséquence pour le sujet...ou pas suivant ce que l'on tente comme image.
Et on peut aussi très bien déranger de façon préjudiciable sans "tricherie"...

La tricherie, c'est juste entre le photographe et sa conscience...

Bon ben là, j'ai juste appâter le cerf avec du maïs, puis la mésange avec du tournesol et organisé une rencontre...vous me croyez pas ;D



Henri Charles

Bonjour,

Le débat s'est recentré sur le sujet initial et c'est tant mieux, au moins, j'ai des choses à dire, beaucoup.

Je pense qu'il ne faut pas tout mélanger. Un agriculteur qui fauche son pré, un jardinier qui tond sa pelouse dérange la faune. Le simple fait de démarrer un tracteur ou une tondeuse pollue, donc dérange. Mais premièrement, ils ne le font pas dans cette optique et deuxièmement, ils ont le droit de faucher ou de tondre puisqu'ils sont chez eux et que ce n'est pas interdit par la loi.
Si l'on s'en tient à l'édito de J.M. Cogné, on parle des photographes et seulement des photographes.

Pour moi, dans la photographie animalière, il y a deux périodes bien distinctes : Avant le déclenchement et après le déclenchement.

Avant le déclenchement, c'est toute la partie préparation et installation (je fais uniquement de l'affût). C'est la période où l'on va au contact de la Nature et des animaux. C'est la période ou l'on doit mettre en exergue ses connaissances animalières. Mais c'est aussi la période ou l'on peut craindre les pires dérives. Maintenant reste à définir où l'on place le curseur des dérives.

Premier exemple : Pour le photographe qui fait de l'animalier parce que c'est la mode mais qui ne connait pas les animaux et surtout ne les aime pas, congeler une grenouille, empaler un insecte sur un trombone ou attacher un rongeur pour attirer un rapace n'est pas une dérive puisque ce ne sont que des animaux insignifiants que l'on mange (la grenouille), que l'on écrase (l'insecte) ou que l'on empoisonne (le rongeur). Pour moi, c'est la pire des dérives et je demande que ces personnes (je n'ai pas écrit photographe) soient exclus des revues, des expositions et des forums, quelque soit leurs notoriétés. Et puisque c'est Nat'Images qui a lancé le débat, je leur demande, en tant qu'abonné,  d'être très vigilant sur le choix de leurs articles. Je suis sur qu'un œil averti, et il y en a à Nat'Images, saura détecter "les excès honteux qui jettent le discrédit sur la photo nature". 

Deuxième exemple : Concernant l'épineux débat sur le nourrissage, si vous me posez la question "Est-ce que le nourrissage hivernal modifie le comportement des oiseaux ?" je répondrais oui. Les six fauvettes à tête noire qui sont restées tout l'hiver dans mon jardin auraient peut-être migrées vers l'Afrique si je ne les avais pas nourris. Pour ceux qui sont contre, je dis que je préfère les nourrir et les voir survivre que laisser faire et les voir mourir de faim. J'ajoute que le nourrissage ne consiste pas simplement à distribuer des graines de tournesol et suspendre des boules de graisse, il y a des règles à respecter.
Je ne vais pas me lancer dans une explication de texte sur l'utilité du nourrissage, vous trouverez tous les arguments sur Internet.

Certaines personnes considèrent qu'il n'y a pas de différence entre le premier et le deuxième exemple puisqu'il y a une intervention du photographe. Je suis prêt à en discuter.

Et après le déclenchement ? On verra plus tard, dans le prochain épisode.

Cordialement

jeanbart

Citation de: Henri Charles le Avril 15, 2015, 10:32:13
Bonjour,

Le débat s'est recentré sur le sujet initial et c'est tant mieux, au moins, j'ai des choses à dire, beaucoup.

Je pense qu'il ne faut pas tout mélanger. Un agriculteur qui fauche son pré, un jardinier qui tond sa pelouse dérange la faune. Le simple fait de démarrer un tracteur ou une tondeuse pollue, donc dérange. Mais premièrement, ils ne le font pas dans cette optique et deuxièmement, ils ont le droit de faucher ou de tondre puisqu'ils sont chez eux et que ce n'est pas interdit par la loi.
Si l'on s'en tient à l'édito de J.M. Cogné, on parle des photographes et seulement des photographes.

Pour moi, dans la photographie animalière, il y a deux périodes bien distinctes : Avant le déclenchement et après le déclenchement.

Avant le déclenchement, c'est toute la partie préparation et installation (je fais uniquement de l'affût). C'est la période où l'on va au contact de la Nature et des animaux. C'est la période ou l'on doit mettre en exergue ses connaissances animalières. Mais c'est aussi la période ou l'on peut craindre les pires dérives. Maintenant reste à définir où l'on place le curseur des dérives.

Premier exemple : Pour le photographe qui fait de l'animalier parce que c'est la mode mais qui ne connait pas les animaux et surtout ne les aime pas, congeler une grenouille, empaler un insecte sur un trombone ou attacher un rongeur pour attirer un rapace n'est pas une dérive puisque ce ne sont que des animaux insignifiants que l'on mange (la grenouille), que l'on écrase (l'insecte) ou que l'on empoisonne (le rongeur). Pour moi, c'est la pire des dérives et je demande que ces personnes (je n'ai pas écrit photographe) soient exclus des revues, des expositions et des forums, quelque soit leurs notoriétés. Et puisque c'est Nat'Images qui a lancé le débat, je leur demande, en tant qu'abonné,  d'être très vigilant sur le choix de leurs articles. Je suis sur qu'un œil averti, et il y en a à Nat'Images, saura détecter "les excès honteux qui jettent le discrédit sur la photo nature".  

Deuxième exemple : Concernant l'épineux débat sur le nourrissage, si vous me posez la question "Est-ce que le nourrissage hivernal modifie le comportement des oiseaux ?" je répondrais oui. Les six fauvettes à tête noire qui sont restées tout l'hiver dans mon jardin auraient peut-être migrées vers l'Afrique si je ne les avais pas nourris. Pour ceux qui sont contre, je dis que je préfère les nourrir et les voir survivre que laisser faire et les voir mourir de faim. J'ajoute que le nourrissage ne consiste pas simplement à distribuer des graines de tournesol et suspendre des boules de graisse, il y a des règles à respecter.
Je ne vais pas me lancer dans une explication de texte sur l'utilité du nourrissage, vous trouverez tous les arguments sur Internet.

Certaines personnes considèrent qu'il n'y a pas de différence entre le premier et le deuxième exemple puisqu'il y a une intervention du photographe. Je suis prêt à en discuter.

Et après le déclenchement ? On verra plus tard, dans le prochain épisode.

Cordialement
Pourtant l'édito est clair "Nous sommes tous des tricheurs !" et seule compte le principe de "vraie photo naturelle".

A mon avis le numéro actuel de Nat'Images devrait avoir moitié moins de pages si ce noble principe avait été respecté à la lettre.  ;D ;D ;D
La Touraine: what else ?

Henri Charles

Citation de: jeanbart le Avril 15, 2015, 11:33:51
A mon avis le numéro actuel de Nat'Images devrait avoir moitié moins de pages si ce noble principe avait été respecté à la lettre.  ;D ;D ;D
Maintenant, j'en viens même à me demander si la coccinelle sur la page de couverture est vivante au moment de la prise de vue.

daguet

Citation de: Henri Charles le Avril 15, 2015, 10:32:13
....
Certaines personnes considèrent qu'il n'y a pas de différence entre le premier et le deuxième exemple puisqu'il y a une intervention du photographe. Je suis prêt à en discuter.

Cordialement

Si dans tes deux exemples, le but est de faire des photos, une photo " à tout prix", il n'y a pas vraiment de différence dans la démarche... La seule différence que j'y verrais, c'est que dans le cas du nourrissage c'est plus facile de se donner bonne conscience ...

A+


heneauol

Citation de: daguet le Avril 13, 2015, 21:21:34
Ne nous dispersons pas, mais comme ici c'est un forum de photographe, on parle de photographie ...  ce qui n'empêche pas que l'on trouve pire ailleurs comme je l'ai aussi écris.
Et à mon avis, il ne faut pas mélanger, dérangement et mise en scène , "tricherie",  pour reprendre ta terminologie.

On peut très bien mettre en scène un animal sans le déranger, simplement on l'aura mis en situation pour le plaisir de le photographier. Ca peut être sans conséquence pour le sujet...ou pas suivant ce que l'on tente comme image.
Et on peut aussi très bien déranger de façon préjudiciable sans "tricherie"...

La tricherie, c'est juste entre le photographe et sa conscience...

Bon ben là, j'ai juste appâter le cerf avec du maïs, puis la mésange avec du tournesol et organisé une rencontre...vous me croyez pas ;D

si le photographe publie ses photos et "oublie" de mentionner certains détails, ne triche-t-il pas envers les personnes qui regardent ses photos?
les hommes, les anges, les v..

daguet

Il y a tromperie sur la marchandise à coup sur.
Pour qu'il y ait tricherie, il faudrait qu'il y ait des règles écrites et que le photographe les contourne pour  en tirer un avantage.
Les règles, actuellement  sont seulement écrites dans la tête de chaque  photographe...d'où ma remarque.

A+

JCCU

Citation de: jeanbart le Avril 15, 2015, 11:33:51
.... et seule compte le principe de "vraie photo naturelle".
...

Certes mais la "vraie photo naturelle", ce n'est pas très bien défini.

Par contre, ce qui est défini, c'est la photo "Nature" et la photo "Wildlife"

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CCEQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.psa-photo.org%2Findex.php%3Fnature-nature-definition&ei=WHgvVZGeDdTnat3egPgB&usg=AFQjCNFUEIvU9awOr1NhaLDwzQ7OVX-Mgw&bvm=bv.91071109,d.d2s&cad=rja
En particulier pour la photo "Wildlife":
Images entered in Wildlife sections meeting the Nature Photography Definition above are further defined as one or more extant zoological or botanical organisms free and unrestrained in a natural or adopted habitat.  Landscapes, geologic formations, photographs of zoo or game farm animals, or of any extant zoological or botanical species taken under controlled conditions are not eligible in Wildlife sections.  
Une bonne façon de clarifier les choses serait que les revues de photo signalent clairement quelles sont les photos "wildlife"  et quelles ont celles qui ne le sont pas ...

kochka

Finalement si l'on tient absolument à se limiter strictement au naturel, il y a aura davantage de photos  Mère Denis que de Leticia Casta dans les revues de mode.
Je ne suis  pas absolument certain que les ventes monteront en flèche.
Technophile Père Siffleur

heneauol

Citation de: daguet le Avril 16, 2015, 09:49:30
Il y a tromperie sur la marchandise à coup sur.
Pour qu'il y ait tricherie, il faudrait qu'il y ait des règles écrites et que le photographe les contourne pour  en tirer un avantage.
Les règles, actuellement  sont seulement écrites dans la tête de chaque  photographe...d'où ma remarque.

A+

dans un autre fil quand je parle de "cadrer" la photo animalière (pour publication, expo), je passe pour un intégriste liberticide...
les hommes, les anges, les v..

Henri Charles

Citation de: daguet le Avril 15, 2015, 21:24:54
Si dans tes deux exemples, le but est de faire des photos, une photo " à tout prix", il n'y a pas vraiment de différence dans la démarche... La seule différence que j'y verrais, c'est que dans le cas du nourrissage c'est plus facile de se donner bonne conscience ...

Bonjour,

Je suis surpris que tu place sur le même plan la "manipulation" (avec souvent mort de l'animal) et le nourrissage hivernal. Je suis tout autant surpris que tu ne trouve pas de différence entre les deux pratiques.

Je ne vais pas m'étendre sur la manipulation, je ne l'utilise pas et j'ai déjà dit ce que j'en pensais. Je vais me contenter de parler du nourrissage puisque, je ne le cache pas, je le pratique depuis presque 15 ans (depuis que je suis propriétaire). J'ai lu beaucoup d'articles sur le sujet (revue, forum, ...) et je constate que souvent, ce n'est pas vraiment le nourrissage qui est condamné, mais la prise de vue pendant ce nourrissage.

Dans un premier temps, le but était d'aider les oiseaux à passer l'hiver. Certains diront que c'est pour me réconcilier avec la Nature, moi je dis simplement que c'est parce que je n'aime pas les voir souffrir. Je commence fin novembre (au retour de Montier) et je m'arrête entre fin mars et mi avril, en fonction de la météo (j'ai arrêté ce week-end).
La photo, c'est venu plus tard. Je n'ai pas découvert la photo grâce au nourrissage mais, à l'époque, je n'avais pas les moyens de me payer le matériel adapté (devenir propriétaire oblige à faire des choix).

Je ne sais pas ce qu'est une photo à tout prix. Je déclenche lorsque l'oiseau est sur le perchoir (que j'ai choisi et disposé), j'arrête lorsqu'il est sur la mangeoire (pas naturel). Je n'utilise pas d'appelant, je ne pratique pas la repasse. Les oiseaux sont libres de venir ou pas. D'ailleurs, dés que la température monte, leur nombre diminue.
Lorsque je montre mes images, "avouer" qu'elles ont été prises sur une mangeoire n'est pas mon premier réflexe. Mais si on me le demande je n'ai pas de honte à le dire.

Cordialement

Henri Charles

Citation de: daguet le Avril 16, 2015, 09:49:30
Il y a tromperie sur la marchandise à coup sur.
Pour qu'il y ait tricherie, il faudrait qu'il y ait des règles écrites et que le photographe les contourne pour  en tirer un avantage.
Les règles, actuellement  sont seulement écrites dans la tête de chaque  photographe...d'où ma remarque.

Re bonjour,

Pourquoi faut-il toujours avoir des règles ?
Je pense que la photo animalière, la vrai, est avant tout basée sur l'Amour et le Respect. Pour faire de bonnes images il faut aimer son sujet, connaître ses habitudes, ses cycles de vie, le milieu dans  lequel il vit. Non pas pour être certain de le trouver mais surtout pour être certain de ne pas le déranger. Je n'ai pas besoin de signer une charte de bonne conduite ou un code de l'éthique pour comprendre que si je m'approche trop prés d'un nid, je peux compromettre la couvée. Après chacun doit se responsabiliser, chacun doit se fixer ses propres règles en fonction du moment, du lieu, des circonstances.

A trop en parler, on va finir par nous en imposer mais ce ne sera pas pour protéger la Nature et les animaux. Je vous renvoie à la proposition du député J. Aubert sur le port du gilet fluo.

Par contre, je demande des règles plus strictes à ceux qui organisent les expositions, les concours, les forums et les revues spécialisées et qu'ils excluent ceux qui ne les respectent pas.

Re cordialement

Henri Charles

Citation de: jeanbart le Avril 15, 2015, 11:33:51
Pourtant l'édito est clair "Nous sommes tous des tricheurs !" et seule compte le principe de "vraie photo naturelle".

Le titre de l'édito t'a vraiment traumatisé.

PS : j'aurai bien regroupé les 3 interventions mais je ne sais pas inclure plus d'une citation.