Le scanner en format 135 sert-il encore à quelque chose?

Démarré par patrice, Juin 27, 2015, 07:20:02

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patrice

quand  (à mon avis) on fait aussi bien, plus vite avec un objectif macro et un duplicateur de dia.

c'est ma conclusion, et vous?

Verso92

Moi, j'ai tout ce qu'il faut en scanner, pas de duplicateur de diapo, et pas envie de m'embêter plus que ça...

patrice

#2
Citation de: Verso92 le Juin 27, 2015, 14:23:20
Moi, j'ai tout ce qu'il faut en scanner

moi aussi mais:

1) le travail est beaucoup plus rapide , un facteur 10.
2) le RAW permet de mieux contrôler la Balance des blancs.

un exemple, une diapo ancienne, difficile (ekta 200ASA) , prise au lever du jour sur le Merapi.

patrice

#3
l'autre
l'une sort d'un scanner polaroid 4000 l'autre et une duplication

patrice

#4

l'autre est une duplication

Samoreen

Il n'y a pas que les diapos dans la vie. J'ai entendu dire qu'on peut aussi faire de l'argentique avec des films. J'en ai d'ailleurs plein mon frigo...
Patrick

Arnaud17

Citation de: Samoreen le Juin 27, 2015, 15:33:17
Il n'y a pas que les diapos dans la vie. J'ai entendu dire qu'on peut aussi faire de l'argentique avec des films. J'en ai d'ailleurs plein mon frigo...

Tu balances un scoop comme ça, sans prévenir ?
;D
veni, vidi, vomi

patrice

pour les négatifs noir et blanc.
ici du 120 photographié sur l'éclairage du scanner à plat et scanné, au passage le scanné est beaucoup moins net.

patrice


Samoreen

Et pour les négatifs couleur? Je n'utilise que ça. Ça me permet de contrôler la conversion n&b.

Et dans tous les cas, pour un film, y a-t-il un système d'avancement? Faut-il que je découpe mes négatifs un par un ? Mon Coolscan absorbe tranquillement mes bandes et se cale automatiquement. Ça me paraît plus productif et côté qualité de l'image, il n'est pas toujours évident de faire le tri entre mes scans et du numérique.

Voir cette galerie où 40% des photos sont des scans de films couleur, dans un ordre aléatoire (converties ou pas en n&b). Je ne me vois pas photographier tout ça image par image.

Maintenant j'ai un Coolscan V ED trouvé d'occasion à un prix décent. Je ne dis pas que j'obtiendrais la même chose avec un autre matériel.
Patrick

Joël Pierre

Citation de: Samoreen le Juin 27, 2015, 16:29:46
Maintenant j'ai un Coolscan V ED trouvé d'occasion à un prix décent. Je ne dis pas que j'obtiendrais la même chose avec un autre matériel.

Le problème est que les Coolscan sont nécessairement des occasions, de prix, de disponibilités et d'états aléatoires. Et plus le temps passe, moins il y en aura, en bon état et de prix abordable.

Samoreen

Citation de: Joël Pierre le Juin 27, 2015, 19:39:02
Le problème est que les Coolscan sont nécessairement des occasions, de prix, de disponibilités et d'états aléatoires. Et plus le temps passe, moins il y en aura, en bon état et de prix abordable.

J'espère simplement tenir jusqu'à ce qu'il y ait quelque chose de décent sur le marché.
Patrick

Vitoret

#12
L'utilisation d'un reflex avec objectif macro permet une alternative au scanner pour films, mais il faut relativiser cette solution : elle ne convient bien que pour les diapositives, même si, dit-on, elle augmente le contraste.

En revanche, pour les négatifs c'est bien moins pratique car rien n'est prévu pour résoudre ces importants problèmes :

- 1° Problème du masque du film : le réflex photographie ce masque, c'est particulièrement critique pour les négatifs couleurs (le masque orange), mais même en noir et blanc le film n'est pas parfaitement transparent et présente un léger grisé même dans les zones vierges. Le logiciel du reflex n'est pas prévu pour scanner et ne dispose d'aucun réglage pour éliminer le masque, à la différence du logiciel du scanner (Silverfast, VueScan ou EpsonScan). Même avec ces derniers la numérisation d'un négatif n'est déjà pas si simple, compte-tenu de la variété des émulsions, pas toujours toutes référencées dans ces logiciels, et de leur vieillissement ; au final il faut beaucoup tâtonner, éventuellement après le scan, dans le logiciel de traitement d'image.
Mais quand on reproduit le négatif avec un reflex on multiplie ces inconvénients car on ne peut éliminer cette couleur orange parasite que dans le logiciel de traitement d'image. Et là, c'est la galère, avec un maximum de tâtonnements, d'aléas et de temps passé. Tout se fait à vue de nez, sans règle, ni référence, ni précision.

- 2° Problème des couleurs altérées : c'est une autre insuffisance des reflex dont le logiciel ne dispose d'aucune reconstruction des couleurs altérées, délavées ou virées, ce qui existe dans le logiciel des scanners de films.

- 3° Problème des rayures et pétouilles : le reflex photographie tout, même les défauts, rien n'est possible pour les éliminer. Cela nécessite, après la prise de vue, un temps décourageant de retouche en traitement d'image.

- 4° Problème du cadrage du négatif : sur un scanner de films on positionne plus facilement le négatif, mais quand on utilise un reflex il est plus difficile et aléatoire de cadrer sur un négatif en bande.

- 5° Problème de la couverture de l'image : il me semble, mais c'est à vérifier, que le tube du duplicateur ou même l'objectif macro peuvent parfois poser un problème de couverture incomplète de l'image.

Les seuls avantages du reflex pour la reproduction de négatifs sont :
- le piqué, et encore faut-il relativiser car il y a sans doute davantage d'utilisateurs d'APS que de plein format 24 x 36 ;
- la mise au point, à la différence de bien des scanners pour films dont l'objectif est fixe, c'est d'autant plus utile pour les films bombés. Mais on dit qu'elle n'est pas toujours si commode sur les modèles d'entrée de gamme. Et la profondeur de champ n'est peut-être pas bien grande.

patrice

merci de vos participations.

J'ai un peu expérimenté ce dimanche, j'ai remis du noir et blanc sur mon scanner, c'est sûr que si on fait autre chose pendant le scan c'est jouable.

pour le négatif  couleur , je vais encore expérimenter un peu , les quelques essais que j'ai fait pour l'instant vont dans le sens du duplicateur enlever le masque du film ne me semble pas un problème , je pense faire aussi bien  que le scanner mais bon j'utilise le logiciel de Polaroid qui possède quelques profils de film, à essayer avec Viewscan.

à suivre

pour les pétouilles , mon scanner n'a pas d'ICE

patrice

Citation de: Vitoret le Juin 29, 2015, 00:53:56
Mais quand on reproduit le négatif avec un reflex on multiplie ces inconvénients car on ne peut éliminer cette couleur orange parasite que dans le logiciel de traitement d'image.

J'utilise le point gris (comme pour une balance des blancs) sur la marge en post traitement et cela a l'air efficace.

VentdeSable

Citation de: patrice le Juin 29, 2015, 06:14:44
pour les pétouilles , mon scanner n'a pas d'ICE

;-)

Sur un sprintscan ? Ça s'appelle autrement, mais ça existe. Et c'est rigoureusement le même mode de fonctionnement qu'avec les autres.

VentdeSable

Citation de: patrice le Juin 29, 2015, 06:19:42
J'utilise le point gris (comme pour une balance des blancs) sur la marge en post traitement et cela a l'air efficace.

;-)

Oui. Çà à l'air. Comme le Canada Dry.

J

titisteph

Je suis du même avis que Vitoret et Vent de Sable.
On en a parlé des dizaines de fois sur ce forum.

La repro VS le scanner : un thème récurent.

Pour résumer :
- La repro, c'est super piqué (si on a ce qu'il faut), et c'est très avantageux en face d'un scanner à plat qui ne sort que des fichiers mous à pleurer.
- La repro, c'est formidable pour des grandes séries : ça va super vite, et là, le scanner est clairement battu.

En revanche, ça pose des soucis pour la chromie, et pour la montée du contraste. Mais vous me direz qu'il peut en être de même avec un scanner, qui ne garantit aucunement une fidélité absolue de ce côté-là, même en y allant finement. Donc, ça reste tout-à-fait jouable en diapo.

Le gros souci, c'est le néga couleur. Le coup du point gris pour éliminer le masque orange, ça me fait bien rire. On n'obtient rien de bon de la sorte.

Réussir à sortir une image de qualité, à la fois juste et naturelle, sans bascules, contrastée mais avec des détails, c'est un truc absolument infernal d'après repro. On peut y arriver, mais moyennant un très gros travail, de plus très pointu. Et il faut tout recommencer pour chaque nouvelle image.

C'est déjà très difficile avec un bon scanner et un bon logiciel dédié.

Mais on en a déjà parlé...

patrice

Citation de: titisteph le Juin 29, 2015, 10:34:12
Le coup du point gris pour éliminer le masque orange, ça me fait bien rire. On n'obtient rien de bon de la sorte.

Cela c'est un argument d'autorité, j'aimerais mieux qu'on me dise ce que font au juste les logiciels pour l'éliminer.

Joël Pierre

Citation de: patrice le Juin 29, 2015, 12:52:59Cela c'est un argument d'autorité, j'aimerais mieux qu'on me dise ce que font au juste les logiciels pour l'éliminer.

Les films ayant des courbes de sensibilité spectrales différentes pour chaque couleur primaire, il faut que le logiciel les corrige couche par couche :


Vitoret

Je suis médiocrement équipé pour du 24 x 36 :
- un scanner à plat Epson 4990, une très bonne bête, très fiable et sans histoires, mais avec les limites d'un scanner à plat ;
- Siverfast SE, la version allégée livrée avec le scanner, dont la documentation est dérisoire : il m'a fallu apprendre par moi-même en tâtonnant. Même après plus de huit ans d'usage il y a des choses que je n'ai pas comprises ! Cette documentation est un foutage de gueule.

Le problème essentiel étant le masque, on peut, selon son équipement, scanner le négatif ou le photographier avec un reflex ou un hybride.

Pour scanner un négatif, Siverfast — même dans sa version la plus basique — propose un choix de préréglages pour les négatifs, afin d'éliminer le masque orange et celui des négatifs noir et blanc.
On choisit dans le panneau général : transparent, puis négatif ;
Puis, dans le panneau type de film et exposition :
1° la marque du film ;
2° le type de film ;
3° sa sensibilité.

Malheureusement cette liste de films est assez réduite, il n'y a rien pour les Kodacolor II, qui se sont succédé avec des tas de variantes d'une année à l'autre avec, je le suppose, un masque orange ou une chromie légèrement différentes. Déjà là, même avec un scanner et son logiciel, on monte dans une galère.
VueScan propose, je crois, une plus grande variété de films que Silverfast et avec une version complète donne accès sans limite à toutes les mises à jour.

Ces réglages sont valables quand on choisit, pour la source, le mode NÉGATIF. Le logiciel du scanner va éliminer le masque orange si on a bien la bonne référence de film. Sinon, c'est approximatif et les couleurs vont être altérées, il faudra les corriger ensuite dans Photoshop ou autre logiciel de traitement d'image.

Mais si on photographie le négatif avec un reflex, on obtient une image négative, avec le masque orange.
Pour inverser le cliché il n'y a guère de choix qu'entre deux méthodes :
- 1° la méthode PICTO : à la pipette on prélève un échantillon du masque orange sur une partie vierge, on crée un nouveau calque, placé au dessus de l'image et que l'on remplit de cette couleur orange avec le pot de peinture, l'image devient entièrement orange, puis on règle le mode de fusion de ce nouveau calque avec l'option différence. L'image apparait alors en positif et sans masque, mais les couleurs ne sont pas bonnes. Il faut donc créer un masque de réglage où l'on règle une après l'autre les couleurs RVB. On peut, avant d'opérer ces réglages RVB, utiliser le mode automatique de Photoshop (menu IMAGE –> Ton automatique, –> Contraste automatique, –> Couleur automatique), ce qui donne déjà une bonne approximation qui gagne du temps ;
- 2° ou bien l'inversion de l'image dans Photoshop (menu IMAGE –> Réglages –>Négatif), suivie d'un traitement à vue de nez : mode automatique (menu IMAGE –>Ton automatique, –> Contraste automatique, –> Couleur automatique). Ensuite on effectue la correction des couleurs avec les courbes et une éventuelle finition avec la correction sélective (IMAGE –> Réglages –> Correction sélective). D'autres actions peuvent être nécessaires.

Qu'on utilise la méthode PICTO ou l'inversion du négatif, on n'est plus dans une galère, mais dans une escadre de galères et on n'a pas assez de bras pour ramer.

Ne pas oublier que si un reflex permet certains réglages, on n'y accède que par des molettes ou des touches de petite taille, avec les ongles ou avec le bout de doigts. C'est très inconfortable par rapport à une souris et un clavier.

Mon expérience est légère en la matière, les opérations que je décris sont mes tâtonnements. Ne possédant pas d'appareil numérique, je n'ai pas d'expérience de la prise de vue par reflex, je me limite à synthétiser les expériences des autres que j'ai pu lire ici ou là.

___________
P.-S. : j'avais fait des copies d'écran des étapes de ces réglages, mais en me servant de la commande « Joindre », en parcourant et en sélectionnant des fichiers jpeg de moins de 225 ko, je n'arrive pas à les placer dans le message.

Vitoret

Voici les copies d'écran de Silverfast SE :
1° choix du mode de numérisation :


Vitoret


Vitoret

#23
3° choix de la marque du film :

Vitoret

#24
4° choix du type de film :