Focus centré ou excentré ?

[houlala]

Bonjour
Mon expérience (et mon matériel) me fait choisir un collimateur excentré voici pourquoi:
Comme je photographie beaucoup de personnes en pied je choisis le groupe de collimateur dans la partie haute du viseur qui correspond au visage du sujet donc pas besoin de recadrer plus tard.
Comme je photographie aussi quelques motos (au circuit Carole) le fait qu'elles tournent de droite à gauche m'incite à choisir le groupe de collimateur à droite dans le viseur.
C'est ma façon qui ne conviendra peut-être pas à tous.
Amicalement
aldau  

Si je comprends bien, vous travaillez avec un groupe de coll. Ou en choisissez-vous un dans le groupe ?
Dans le premier cas, il me semble que cela force à fermer le diaph pour avoir assez de pdc sur le visage couvert par ce groupe, pour éviter par exemple qu'il n'y ait que le nez de net. Mais, quelque chose m'échappe peut-être. Je n'y connais pas grand-chose.
Cordialement, et tjrs intéressé par vos interventions,

[Jean-Claude]

Les différents arguments exposés sont tous justes, encore faut-il en évaluer la pertinence pratique qui elle dépend énormément du matériel utilisé et du type de sujet.

Sur un sujet de type sport, lorsque les conditions de lumière et contraste ne sont pas extrêmes, lorsque le sujet n'est pas atypique (par ex. réseau de lignes parallèles) tous les collimateurs marchent bien et il faut surtout démarrer avec le collimateur où se trouve le sujet, puis laisser faire le système de suivi avec sa reconnaissance de formes et de couleurs.

Sur un sujet de type portrait cel dépend aussi de l'objectif. Certains objectifs peuvent avoir une irrégularité du champ (courbure de champ) cette irrégularité peut être importante, plus importante qu'une erreur géométrique de triangulation. Dans ce cas je prends toujours le collimateur se trouvant l ou je veux faire la map, ou le plus proche quand le point image est trop excentré. Ceci suppose que le boîtier soit bien calé, il peut y avoir des décalages d'alignement de miroirs qui faussent la map sur collimateur extrême (  vérifier en comparant à la map LV)
Aux très grandes ouvertures, de près et  main lévèe il faut être en map continue, là on doit bien avoir le collimateur directement sur le détail important. Si ce détail est très excentré, il n'y a pas d'autre solution de cadrer large avec le collimateur le plus extrême puis recadrer.

Il y a des situations où rien ne veut marcher hormis le collimateur central à cause de la structure du sujet, du contraste de sujet etc... dans ce cas on prend le collimateur central en démarrant ou mieux on se met en Live View, qui lui peut déclarer forfait sous certaines lumières pulsées !

Enfin au delà d'une certaine distance en ouvertures pas trop grandes on ne se pose plus de question on mémorisé sur le collimateur central et c'est tout bon.

[aldau]

Bonjour, la photo du petit cubain a été faite au 135mm et à 3.2; comme expliqué ci-dessus j'ai utilisé un groupe de collimateurs placés sur le visage du sujet. Ce petit garçon était accompagnée de sa mère à laquelle j'ai demandé l'autorisation de prendre la photo que je lui ai montrée après coup.
Je suis toujours en mise au point AI servo avec mise au point et mesure de l'exposition dissociées: mise au point par le bouton AF-on et exposition avec le bouton de déclenchement.
Le fait de dissocier me permet d'agir comme si j'étais en one shot, puisqu'il me suffit de relâcher le bouton AF-on pour figer le point.
Le choix du diaphragme est, bien sûr, indépendant du reste qui me sert, entre autre, à gérer la profondeur de champ. 
Cette façon me convient mais je me garderais bien d'en faire une préconisation systématique
Amicalement
aldau
 

[houlala]

Bonjour, la photo du petit cubain a été faite au 135mm et à 3.2; comme expliqué ci-dessus j'ai utilisé un groupe de collimateurs placés sur le visage du sujet. Ce petit garçon était accompagnée de sa mère à laquelle j'ai demandé l'autorisation de prendre la photo que je lui ai montrée après coup.
Je suis toujours en mise au point AI servo avec mise au point et mesure de l'exposition dissociées: mise au point par le bouton AF-on et exposition avec le bouton de déclenchement.
Le fait de dissocier me permet d'agir comme si j'étais en one shot, puisqu'il me suffit de relâcher le bouton AF-on pour figer le point.
Le choix du diaphragme est, bien sûr, indépendant du reste qui me sert, entre autre, à gérer la profondeur de champ.  
Cette façon me convient mais je me garderais bien d'en faire une préconisation systématique
Amicalement
aldau
 

Merci pour ces précisions.
Personnellement, en ai servo, pour un visage en mouvement (ou autre sujet en mouvement), je ferme le diaph car je suis incapable d'imposer aux colli de faire la map sur les yeux plutôt que sur le bout du nez ou le front.
Comme ça tout est net du nez aux yeux.
Certains savent jouer du joystick, pas moi.
Cordialement,

[aldau]

Oui, je ne suis pas non plus un fanatique de la pleine ouverture systématique. En général je ferme de deux crans car c'est là que l'objectif est le meilleur, mais pour le 300mm f/2.8 ou le 500mm f/4 je reste la plupart du temps autour de la PO. Maintenant, si le point doit être très précis je sélectionne un collimateur.
Amicalement
aldau