Un détail agaçant...

Démarré par Bélisaire, Novembre 30, 2016, 19:11:16

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Samoreen

Citation de: Benaparis le Décembre 03, 2016, 12:27:38
...par exemple on peut tout à fait supposer qu'un utilisateur souhaite regrouper sous un seul onglet les outils qu'il utilise communément et dans un ordre précis (un peu à la logique Lr par exemple) comment faites vous dans ce cas là?

Dans ce cas là, l'utilisateur ne change pas souvent d'onglet et le problème ne se pose donc pas. Il change d'outil au fur et à mesure des besoins dans cet onglet qui sert à tout. On en revient à un fonctionnement voisin de Photoshop en mode mono écran.
Patrick

Benaparis

Citation de: Samoreen le Décembre 03, 2016, 12:34:06Dans ce cas là, l'utilisateur ne change pas souvent d'onglet et le problème ne se pose donc pas. Il change d'outil au fur et à mesure des besoins dans cet onglet qui sert à tout. On en revient à un fonctionnement voisin de Photoshop en mode mono écran.

Et ça ne solutionne pas pour autant "l'agacement" exprimé par Belisaire. 😉
À la rigueur je pourrais déjà plus imaginer lorsque l'on utilise un outil de correction directe l'action suivante sur un curseur d'outil (quelqu'il soit et où qu'il se trouve) fasse revenir l'outil de correction directe à un état plus "neutre" telle que la main ou la flèche.
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Samoreen

Citation de: Benaparis le Décembre 03, 2016, 13:44:39
Et ça ne solutionne pas pour autant "l'agacement" exprimé par Belisaire. 😉

Si Bélisaire regroupe dans un seul onglet la majorité des outils qu'il utilise, il n'a plus de raison d'être agacé puisqu'il ne change pratiquement plus d'onglet.
Patrick

Bélisaire

Citation de: Samoreen le Décembre 03, 2016, 14:03:43
Si Bélisaire regroupe dans un seul onglet la majorité des outils qu'il utilise, il n'a plus de raison d'être agacé puisqu'il ne change pratiquement plus d'onglet.

C'est ce que j'ai fait depuis un moment déjà  :D. Encore une fois, c'est par curiosité (intellectuelle) que je désirais savoir si la persistance de l'outil a une raison d'être ou non. Mais je n'avais pas imaginé tant d'échanges des uns et des autres, au demeurant très intéressants.

Benaparis

Citation de: Samoreen le Décembre 03, 2016, 14:03:43Si Bélisaire regroupe dans un seul onglet la majorité des outils qu'il utilise, il n'a plus de raison d'être agacé puisqu'il ne change pratiquement plus d'onglet.

Donc finalement pas de problèmes puisque la solution existe déjà de facto 😄

PS : cela dit je ne vois pas pourquoi dans cette forme de rangement en onglet unique "la persistance" de l'outil de correction direct sélectionné ne dérangerait pas, et serait  problématique dans le cas d'une organisation plus classique (et à mon sens plus ergonomique) avec plusieurs onglets outils. Il y a quelque chose qui me dépasse totalement dans votre approche de l'utilisation de C1.
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Samoreen

Citation de: Benaparis le Décembre 03, 2016, 14:48:00
Donc finalement pas de problèmes puisque la solution existe déjà de facto 😄

Pour certains. Ce qui est bien. L'objectif est que chacun trouve la solution qui lui convient. Moins le logiciel est souple, plus c'est difficile. Personnellement, je ne supporte pas d'avoir une ribambelle de panneaux qui encombrent mon espace. Tout dépend également de la configuration du système : double écran ou pas ? Sous Windows, l'exploitation d'une configuration double écran est assez calamiteuse et oblige à certaines acrobaties assez mal venues.

Citation de: Benaparis le Décembre 03, 2016, 14:48:00
cela dit je ne vois pas pourquoi dans cette forme de rangement en onglet unique "la persistance" de l'outil de correction direct sélectionné ne dérangerait pas, et serait  problématique dans le cas d'une organisation plus classique (et à mon sens plus ergonomique) avec plusieurs onglets outils.

Si je décide qu'un onglet est organisé en fonction de la réalisation d'une tâche particulière, il me semble logique que j'y retrouve par défaut un outil particulier quand je le réactive. Je sais que je n'ai pas à me poser la question.

Si a contrario, je décide que je mets tous les outils ou presque dans le même onglet, c'est bien évidemment à moi de choisir le bon outil au bon moment.

Il n'y a pas d'opposition entre les 2 approches. Chacun fait comme il le souhaite. Le comportement actuel est par contre paradoxal : chaque onglet est censé réunir les outils correspondants à une tâche particulière - ce qui est un point positif - mais C1 ne permet pas de s'y retrouver automatiquement dans un contexte particulier.

Il n'y a dans tout ça aucune notion de bien ou de mal, de mieux ou de plus mauvais. Il y a la nécessité de laisser l'utilisateur choisir ce qui lui convient. Sur ce point particulier mais absolument pas fondamental, C1 rate quelque chose. D'une manière plus générale, ce problème du global versus local se retrouve assez souvent dans C1. Pas besoin de disposer du code source pour comprendre comment certaines fonctionnalités sont codées.

Enfin, l'appréciation que fait un utilisateur de l'ergonomie d'un logiciel donné dépend fondamentalement de son flux de travail et des autres logiciels qu'il utilise. Il est aujourd'hui fréquent qu'un photographe utilise plusieurs logiciels différents. Le seul choix pertinent pour les éditeurs est donc de faciliter l'adaptation aux habitudes de l'utilisateur afin d'obtenir des interfaces qui ne soient pas trop différenciées quand on passe d'un outil à l'autre. En la matière, C1 a également d'énormes progrès à faire. Il est quand même déplorable, par exemple, qu'un logiciel de ce prix ne fournisse pas le moyen de configurer proprement les éditeurs externes comme le font Lightroom ou n'importe quelle visionneuse en freeware. Beaucoup d'utilisateurs réclament cela depuis longtemps et rien ne vient. Ce n'est pourtant ni difficile, ni long à programmer.

[at] Bélisaire
Il n'y a pas à regretter d'avoir déclenché cette discussion. Il est bien, de temps en temps, d'avoir l'opportunité de discuter de la manière dont sont conçus et développés les logiciels que nous utilisons au quotidien. Côté commercial et support, on a trop souvent tendance à nous expliquer que telle ou telle chose n'est pas possible, trop compliquée ou trop coûteuse à développer alors que peu d'utilisateurs la réclame. Le plus souvent, c'est faux. Les développeurs, à cause de contraintes qui leur sont souvent imposées par les financiers et les commerciaux, je le concède, ont tendance à s'enfermer dans des schémas qui leur bloquent toute évolution significative dans le futur. Aligner des lignes de code est facile. Concevoir des logiciels souples, évolutifs et configurables ne demande pas des équipes de surdoués mais la mise en œuvre de méthodes de travail adaptées et une réflexion approfondie sur les "use cases" (les environnements d'utilisation). Cette étape est de plus en plus souvent réduite à sa plus simple expression et cela se voit (en tous cas pour ceux qui ont une expérience en la matière).
Patrick

Benaparis

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coval95

Citation de: Samoreen le Décembre 03, 2016, 11:10:59
Oui.

Ce que j'appelle contexte est un ensemble de données contenant les informations que l'on veut associer à un onglet donné quel que soit son contenu qui n'a aucune importance. Parmi ces données, il y aurait donc l'outil actif. À chaque fois que l'on active un onglet, on rend actifs (courants) les données du contexte.

Pour faire une comparaison beaucoup plus générale, on peut penser à la notion de session sous Windows. L'utilisateur A ouvre sa session et retrouve tous ses paramètres habituels, y compris au niveau des applications. L'utilisateur B arrive, ouvre sa session et retrouve ses propres paramètres (son contexte). On rebascule sur la session A et hop, les paramètres (le contexte) de A est rendu actif.

Pour t'expliquer comment je mettrais ça en œuvre, il faudrait parler programmation et conception de logiciels. Je veux bien mais c'est beaucoup plus cher ;D .
Je ne te demandais pas le comment au niveau implémentation mais au niveau spécification ! Càd comment tu fais fonctionner ton principe avec des onglets qui peuvent contenir uniquement des outils non activables ?

PS je sais ce que veut dire garder le contexte de manière générale. Mais dans le cas précis des onglets de C1, je considère que ce n'est pas applicable quelle que soit la configuration de l'onglet parce que certains outils de C1 (la plupart en fait) ne sont pas activables. Et là-dessus tu ne m'as pas répondu.

Citation de: Samoreen le Décembre 03, 2016, 11:49:21
Justement, je viens d'expliquer que si on associe un contexte (ensemble de paramètres) à un onglet donné, c'est l'utilisateur qui décide quel outil est sélectionné pour cet onglet. Je précise...

J'ai activé l'onglet A et j'ai sélectionné l'outil O1. Je passe à l'onglet B : C1 active l'outil O2 qui était sélectionné la dernière fois que j'ai utilisé l'onglet B. Je reviens sur l'onglet A et C1 active l'outil O1 qui était sélectionné la dernière fois que j'ai utilisé l'onglet A. Et ainsi de suite. Le développeur ne décide de rien, c'est l'utilisateur qui décide.
Alors dans ce post, je crois trouver la réponse à ma question mais je ne sais pas si j'ai bien compris : l'outil qui est actif quand un onglet est sélectionné n'appartient pas forcément à cet onglet ? Ce pourrait être un outil de la barre d'outils ?

Si c'est bien cela, je ne vois pas trop ce qu'il y a de contextuel. Et si ce n'est pas ça, je ne comprends pas comment tu fais...  ???

coval95

Citation de: Samoreen le Décembre 03, 2016, 16:02:50
...
[at] Bélisaire
Il n'y a pas à regretter d'avoir déclenché cette discussion. Il est bien, de temps en temps, d'avoir l'opportunité de discuter de la manière dont sont conçus et développés les logiciels que nous utilisons au quotidien. Côté commercial et support, on a trop souvent tendance à nous expliquer que telle ou telle chose n'est pas possible, trop compliquée ou trop coûteuse à développer alors que peu d'utilisateurs la réclame. Le plus souvent, c'est faux. Les développeurs, à cause de contraintes qui leur sont souvent imposées par les financiers et les commerciaux, je le concède, ont tendance à s'enfermer dans des schémas qui leur bloquent toute évolution significative dans le futur. Aligner des lignes de code est facile. Concevoir des logiciels souples, évolutifs et configurables ne demande pas des équipes de surdoués mais la mise en œuvre de méthodes de travail adaptées et une réflexion approfondie sur les "use cases" (les environnements d'utilisation). Cette étape est de plus en plus souvent réduite à sa plus simple expression et cela se voit (en tous cas pour ceux qui ont une expérience en la matière).
Bien d'accord. On est ouvert à la discussion. Toute amélioration est bonne à prendre, encore faut-il qu'elle soit considérée telle par la masse d'utilisateurs préexistants et, bien sûr, par Phase One.

Si un nouveau venu trouve que tel ou tel point est un défaut très gênant parce que ce n'est pas comme dans PS ou LR, alors qu'on n'a été que très peu ou pas gêné par ce point pendant des années d'utilisation, on n'est pas convaincu, voilà tout.

Benaparis

Citation de: Samoreen le Décembre 03, 2016, 16:02:50
Pour certains. Ce qui est bien. L'objectif est que chacun trouve la solution qui lui convient. Moins le logiciel est souple, plus c'est difficile. Personnellement, je ne supporte pas d'avoir une ribambelle de panneaux qui encombrent mon espace. Tout dépend également de la configuration du système : double écran ou pas ? Sous Windows, l'exploitation d'une configuration double écran est assez calamiteuse et oblige à certaines acrobaties assez mal venues.

Juste une question, trouvez vous que Lr ou DxO soient des modèles du genre?
Parceque pour les avoir pratiqué (et toujours Lr qui reste mon outil pour gérer ma bibliothèque) en configuration bi-écran sur ma station de travail et mono écran 15 pouces sur mon portable en terme de personnalisation/adaptation du logiciel à l'utilisateur et sa configuration de franchement C1 est à des années lumière devant...bien sûr cela ne veut pas dire que C1 ne soit pas perfectible.
Je précise que je travail sous Mac.

Citation de: Samoreen le Décembre 03, 2016, 16:02:50
Il n'y a pas d'opposition entre les 2 approches. Chacun fait comme il le souhaite. Le comportement actuel est par contre paradoxal : chaque onglet est censé réunir les outils correspondants à une tâche particulière - ce qui est un point positif - mais C1 ne permet pas de s'y retrouver automatiquement dans un contexte particulier.

Il n'y a dans tout ça aucune notion de bien ou de mal, de mieux ou de plus mauvais. Il y a la nécessité de laisser l'utilisateur choisir ce qui lui convient. Sur ce point particulier mais absolument pas fondamental, C1 rate quelque chose. D'une manière plus générale, ce problème du global versus local se retrouve assez souvent dans C1. Pas besoin de disposer du code source pour comprendre comment certaines fonctionnalités sont codées.

Je ne suis pas informaticien, mais photographe professionnel, je veux bien vous croire.

Citation de: Samoreen le Décembre 03, 2016, 16:02:50Enfin, l'appréciation que fait un utilisateur de l'ergonomie d'un logiciel donné dépend fondamentalement de son flux de travail et des autres logiciels qu'il utilise. Il est aujourd'hui fréquent qu'un photographe utilise plusieurs logiciels différents. Le seul choix pertinent pour les éditeurs est donc de faciliter l'adaptation aux habitudes de l'utilisateur afin d'obtenir des interfaces qui ne soient pas trop différenciées quand on passe d'un outil à l'autre. En la matière, C1 a également d'énormes progrès à faire. Il est quand même déplorable, par exemple, qu'un logiciel de ce prix ne fournisse pas le moyen de configurer proprement les éditeurs externes comme le font Lightroom ou n'importe quelle visionneuse en freeware. Beaucoup d'utilisateurs réclament cela depuis longtemps et rien ne vient. Ce n'est pourtant ni difficile, ni long à programmer.

Je suis bien d'accord étant donné que j'utilise PS et Lr, mais sans être un cas particulier je n'ai pas de problèmes à naviguer de l'un à l'autre notamment avec Photoshop si on parle du fameux comportement des outils, tout comme je n'ai aucun problème à configurer un editeur externe (voir copie d'écran quand je fais éditer sous...Ca en fait du monde n'est ce pas?  ;D ) ; mais là encore j'insiste je suis sous Mac...qui depuis l'origine a été la plateforme des logiciels P1, ce qui explique peut être l'origine d'un portage moins abouti sous PC.

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Samoreen

Citation de: coval95 le Décembre 03, 2016, 16:30:16
Je ne te demandais pas le comment au niveau implémentation mais au niveau spécification ! Càd comment tu fais fonctionner ton principe avec des onglets qui peuvent contenir uniquement des outils non activables ?

Il me semblait avoir expliqué que le contenu de l'onglet n'a strictement aucune importance dans tout ça. Il n'y a aucune raison de lier l'outil actif et le contenu de l'onglet. Il s'agit simplement de lier l'outil actif à un onglet. C'est tout. On clique sur cet onglet, on réactive l'outil qui lui est lié (et qui est configurable par l'utilisateur - le dernier utilisé ou bien un outil particulier de manière systématique).

Citation de: coval95 le Décembre 03, 2016, 16:30:16
Alors dans ce post, je crois trouver la réponse à ma question mais je ne sais pas si j'ai bien compris : l'outil qui est actif quand un onglet est sélectionné n'appartient pas forcément à cet onglet ? Ce pourrait être un outil de la barre d'outils ? Si c'est bien cela, je ne vois pas trop ce qu'il y a de contextuel.

C'est contextuel dans la mesure où j'assigne un outil (voire d'autres paramètres) à un onglet donné. Je me contrefiche de savoir ce qu'il y a dans l'onglet. Et ça, ça répond a priori à la question initiale.
Patrick

coval95

Citation de: Bélisaire le Décembre 03, 2016, 05:38:45
Je vais être moins technique que vous, parce que je n'en ai pas les moyens, et je ne vais pas parler d'ergonomie, mais de philosophie.

J'ai compris (je crois) la philosophie des onglets. Je vais reprendre l'analogie suggérée par Benaparis, celle des tiroirs. Je rentre dans ma cuisine toute neuve: il y a (mettons) trois tiroirs: celui qui porte l'étiquette "cuillers" contient des cuillers; celui qui porte l'étiquette "couteaux" contient des couteaux; celui qui porte l'étiquette "fourchettes" contient des fourchettes.

Comme j'ai la possibilité d'agencer le tout à ma guise, j'ajoute des fourchettes et des couteaux dans celui qui contient des cuillers; et, parce que ça me plaît, j'enlève les cuillers et je les mets dans celui qui contient des fourchettes. Au final, me voilà avec un tiroir qui porte l'étiquette "cuillers", qui ne contient pas de cuillers mais des fourchettes et des couteaux.

Si j'ai bien compris, c'est ce que permet C1: agencer les onglets comme on le veut.

Mais c'est précisément là où le bât blesse: avec tant de liberté, l'utilisateur devrait pouvoir y trouver son compte. Peut-être justement y a-t-il trop de liberté ? Le clic sur un onglet devrait (?) déclencher quelque chose, faire savoir au logiciel que je n'ai plus l'intention d'utiliser tel outil.

Je sais bien qu'il suffit d'appuyer sur telle ou telle touche pour avoir la main ou la flèche mais, au début, c'est inattendu. Sûrement, si je continue avec ce logiciel, je finirai par en prendre l'habitude, comme j'ai pris l'habitude, après avoir tracé un cercle de recadrage, de ne plus appuyer sur "Entrée" ou de ne plus double-cliquer pour valider, parce que ça ne fonctionne pas.
Je suis contente que tu relèves ce point positif, du moins j'espère que tu le considères comme tel. J'ai constaté précédemment que des nouveaux venus à C1, venant de Capture NX2 étaient déroutés par la non-nécessité de valider les modifs. Moi, je trouve ça super-agréable ! Le flux de travail en est vraiment allégé.

De même, j'avais essayé au début Raw Therapee et je l'avais trouvé vraiment intéressant (et gratuit de surcroît !) mais ce que j'avais trouvé pénible, c'était de devoir double-cliquer sur chaque photo pour l'ouvrir ! Quand tu as 2 ou 3 photos qui se battent en duel, ça va. Quand tu en as des centaines...  :-\

Du coup j'ai choisi Capture One. En fait avant, j'utilisais Raw Shooter qui avait une ergonomie très voisine et qui me convenait bien mais ce produit a été racheté par Adobe pour l'intégrer à LR et donc il n'a plus été maintenu...  ::)

coval95

Citation de: Samoreen le Décembre 03, 2016, 16:41:45
Il me semblait avoir expliqué que le contenu de l'onglet n'a strictement aucune importance dans tout ça. Il n'y a aucune raison de lier l'outil actif et le contenu de l'onglet. Il s'agit simplement de lier l'outil actif à un onglet. C'est tout. On clique sur cet onglet, on réactive l'outil qui lui est lié (et qui est configurable par l'utilisateur - le dernier utilisé ou bien un outil particulier de manière systématique).

C'est contextuel dans la mesure où j'assigne un outil (voire d'autres paramètres) à un onglet donné. Je me contrefiche de savoir ce qu'il y a dans l'onglet. Et ça, ça répond a priori à la question initiale.
Pas tout à fait convaincue.

Je dois m'absenter, suite de la discussion ce soir.  ;)

Samoreen

Citation de: Benaparis le Décembre 03, 2016, 16:41:33
Juste une question, trouvez vous que Lr ou DxO soient des modèles du genre?

En matière de double écran, la réponse est non pour Lightroom (c'est un reproche qui lui est fait régulièrement). Avec DxO, je fais ce que je veux, pas de problème particulier. Tout est détachable et repositionnable. Par contre, la gestion du contexte dans Lightroom quand on passe d'un module à l'autre est bien faite. Jamais de surprise à part un ou deux bugs qui persistent.

J'insiste encore une fois sur le fait que les versions Windows et Mac de C1 ne sont pas fonctionnellement équivalentes. Ce n'est pas la même chose que pour Lightroom. Double écran, barre d'outils du "large viewer" incomplète, etc. Les différences entre Mac et Windows sont nombreuses. Il ne s'agit d'ailleurs pas uniquement de différences fonctionnelles mais aussi de bugs présents sous Windows et pas sous Mac OS d'après mes informations.
Patrick

Samoreen

Citation de: coval95 le Décembre 03, 2016, 16:49:38
Pas tout à fait convaincue.

C'est votre droit :) . À Bélisaire de dire si un tel fonctionnement mettrait fin à son agacement.
Patrick

Benaparis

#65
Citation de: Samoreen le Décembre 03, 2016, 16:52:37
En matière de double écran, la réponse est non pour Lightroom (c'est un reproche qui lui est fait régulièrement). Avec DxO, je fais ce que je veux, pas de problème particulier. Tout est détachable et repositionnable. Par contre, la gestion du contexte dans Lightroom quand on passe d'un module à l'autre est bien faite. Jamais de surprise à part un ou deux bugs qui persistent.

Concernant DxO certes tout est détachable et repositionnable, néanmoins à l'instar de Lr on reste dans une approche verticale avec l'insupportable ascenseur à gérer quand on veut passer d'une fonction à l'autre...pour moi ce genre d'ergonomie est un cauchemar absolu tellement c'est lourd à l'usage.
Quand à l'approche de Lr elle se fait certes par contexte, mais quand par exemple on utilise le mode masque, le mode recadrage ou la correction de poussière à la fin il faut fermer le module pour quitter l'outil, je ne vois pas en quoi C1 qui n'oblige pas à fermer l'outil serait plus compliqué à gérer car on peut le fermer quand on veut, il suffit juste d'y penser si on veut faire une autre action directe sur l'image avec un des pointeurs, donc sauf faute d'inattention (sachant que l'on a le pictogramme du pointeur outil) franchement le risque de mauvaise manip reste de l'ordre de l'anecdotique ;)

Citation de: Samoreen le Décembre 03, 2016, 16:52:37J'insiste encore une fois sur le fait que les versions Windows et Mac de C1 ne sont pas fonctionnellement équivalentes. Ce n'est pas la même chose que pour Lightroom. Double écran, barre d'outils du "large viewer" incomplète, etc. Les différences entre Mac et Windows sont nombreuses. Il ne s'agit d'ailleurs pas uniquement de différences fonctionnelles mais aussi de bugs présents sous Windows et pas sous Mac OS d'après mes informations.

J'ai bien conscience que le portage sous PC de C1 laisse à desirer, je pense, comme evoqué dans mon précédent message, que la source est lié à l'histoire de C1 qui n'a été porté sous que sur la version 3 ou 4 de mémoire. Ceci n'étant pas une excuse bien entendu.
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Bélisaire

Citation de: Samoreen le Décembre 03, 2016, 16:55:49
À Bélisaire de dire si un tel fonctionnement mettrait fin à son agacement.

Aïe! Quelle responsabilité. Votre demande d'embauche chez Phase One en dépend ?  :)

Bien entendu. J'ai lu avec attention votre discours, et même deux fois plutôt qu'une, pour être assuré de suivre*. Je pense de surcroît qu'il n'y a pas besoin d'être "agacé" pour trouver votre proposition pertinente, et chacun y trouverait son compte.

D'autres utilisateurs ont fait savoir qu'ils ont eu, au départ, les mêmes "surprises" (celles qui ont déclenché ce fil). Qu'ils s'en soient accommodés ou non, leur intervention serait intéressante, en tenant compte évidemment des discours qui vous ont été opposés.

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* Je suis du genre "littéraire" et certaines notions me sont hermétiques. Mais n'étant pas complètement idiot... :)

Samoreen

Citation de: Benaparis le Décembre 03, 2016, 17:23:27
Concernant DxO certes tout est détachable et repositionnable, néanmoins à l'instar de Lr on reste dans une approche verticale avec l'insupportable ascenseur à gérer quand on veut passer d'une fonction à l'autre...pour moi ce genre d'ergonomie est un cauchemar absolu tellement c'est lourd à l'usage.

Pas de problème d'ascenseur avec DOP (ou j'ai mal compris) :

Patrick

Samoreen

Citation de: Bélisaire le Décembre 03, 2016, 17:28:12
Aïe! Quelle responsabilité. Votre demande d'embauche chez Phase One en dépend ?  :)

Pas de souci, personne ne m'embauchera plus jamais. Il n'y a rien à craindre ;D . Après un début de carrière en Allemagne, j'ai passé 19 ans chez Big Blue. J'ai quitté l'état de salarié en 93 pour créer ma société de consulting en développement. J'ai fermé la boutique en 2010 et maintenant, je fais de la photo. J'ai promis à ma chère et tendre de ne plus jamais coder. Je tiens bon. Mais je me tiens au courant...
Patrick

Benaparis

Citation de: Samoreen le Décembre 03, 2016, 17:41:33Pas de problème d'ascenseur avec DOP (ou j'ai mal compris) :

Certes, mais déjà c'est une config Bi-ecran (ce qui n'est pas standard) parcequ'en mono écran (a fortiori sur un portable) ce genre de config n'est pas possible, et personnellement je ne trouve ça pas très aguichant (très lourd visuellement) d'autant qu'il faut pour avoir encore un minimum de place fermer certain outils qu'il faudra ouvrir ensuite pour les utiliser (bonjour le confort!), et on pinaille (je me fais l'avocat du diable) sur le fait qu'il faille appuyer sur une touche dans C1 pour passer d'un outil à l'autre...sérieux? ;)
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Samoreen

Citation de: Benaparis le Décembre 03, 2016, 18:02:13
Certes, mais déjà c'est une config Bi-ecran (ce qui n'est pas standard) parcequ'en mono écran....

Je suis d'accord. En mono écran, ni Lightroom, ni DOP ne sont vraiment pratiques. Dans ce cas, C1 a l'avantage, c'est incontestable.

Maintenant, si on fait de la photo une activité régulière, l'installation d'un deuxième écran s'impose assez rapidement. Et ça ne coûte pas cher. Il suffit de récupérer un vieux 19 pouces 4/3. Et là, C1 ne sait pas bien s'adapter. Sous Windows en tous cas.
Patrick

coval95

Citation de: Samoreen le Décembre 03, 2016, 16:41:45
Il me semblait avoir expliqué que le contenu de l'onglet n'a strictement aucune importance dans tout ça. Il n'y a aucune raison de lier l'outil actif et le contenu de l'onglet. Il s'agit simplement de lier l'outil actif à un onglet. C'est tout. On clique sur cet onglet, on réactive l'outil qui lui est lié (et qui est configurable par l'utilisateur - le dernier utilisé ou bien un outil particulier de manière systématique).

C'est contextuel dans la mesure où j'assigne un outil (voire d'autres paramètres) à un onglet donné. Je me contrefiche de savoir ce qu'il y a dans l'onglet. Et ça, ça répond a priori à la question initiale.
Donc je reprends ce post que je ne trouve pas convaincant. En effet, tu proposes de lier l'outil actif à un onglet sans pour autant le lier au contenu de l'onglet. C'est bizarre comme raisonnement. Il y a une douzaine d'onglets sans compter les onglets personnalisés. Je ne me vois pas retenir quel outil va activer la sélection de chacun de ces onglets !
Et au lieu d'avoir comme outil actif le dernier activé, on aurait le dernier activé avec l'onglet sélectionné. Je trouve ça bien plus déroutant, désolée.

Au risque de caricaturer un peu, on en viendrait presque à devoir cliquer sur un onglet pour activer un outil au lieu de cliquer sur l'icone de l'outil lui-même !  ;D

En tout cas je ne vois vraiment pas l'intérêt de ce fonctionnement et je le trouverais même gênant, sauf s'il était en option.  :-\

tenmangu81

Je ne suis pas encore intervenu dans cette discussion, mais:
1) Je pense que retenir le dernier outil utilisé tant qu'on n'en a pas changé est le plus logique, en tout cas le plus évident pour le logiciel, car sinon, quel outil devrait-il sélectionner par défaut, d'autant plus que, dans C1, on n'a pas à "entrer" la modification ? C'est la même "logique" que celle de Photoshop. Lorsqu'on ne revient pas sur la "main", Photoshop reste sur l'outil, non ?
2) Une discussion de plusieurs pages sur un détail aussi infime illustre combien on peut perdre de temps sur les forums !! C'est d'ailleurs pour ça que je n'étais pas intervenu jusqu'à présent. J'ai du retard à rattraper dans mes traitements.....

Samoreen

Citation de: coval95 le Décembre 03, 2016, 22:04:43
...Et au lieu d'avoir comme outil actif le dernier activé, on aurait le dernier activé avec l'onglet sélectionné. Je trouve ça bien plus déroutant, désolée.

En tout cas je ne vois vraiment pas l'intérêt de ce fonctionnement et je le trouverais même gênant, sauf s'il était en option.

Il est normal que quelqu'un qui est déjà habitué à un fonctionnement donné ne soit pas convaincu par un fonctionnement alternatif. Gageons que si C1 avait été conçu différemment et fonctionnait par défaut de la manière que je propose, c'est le contraire qui ne serait pas convaincant pour ceux habitués à ce fonctionnement ;D . La force de l'habitude n'est pas nécessairement une force de conviction. La preuve. Sinon, personne n'aurait posé la question du fonctionnement de C1 sur ce point particulier.

Bref, l'objectif de l'exercice, pour futile qu'il soit, était de proposer une solution à une question posée dans le post initial. Vous m'avez demandé comment j'aurais résolu le problème tout en permettant de conserver le fonctionnement actuel, je crois que c'est fait. Il est (il aurait été) facile de concevoir un fonctionnement qui donne le choix à l'utilisateur et qui satisfasse tout le monde. Et c'est souvent le cas.

[at] Robert
La question initiale relève certes de la broutille, de l'aveu même de son auteur, mais je ne trouve pas que la discussion soit une perte de temps. Il y a longtemps que je m'intéresse à la question de la relation concepteur <=> utilisateur et je trouve qu'elle évolue mal (comme la relation fournisseur <=> client en général, d'ailleurs). Je trouve que l'utilisateur final n'est pas assez impliqué dans la phase de conception et que les concepteurs ne sont plus guidés que par leur propre vision des besoins de l'utilisateur et leurs propres contraintes. Il y a dans cette approche "top-down" une forme de domination qui ne devrait pas être acceptée aussi facilement.

Après tout, nous sommes les clients qui faisons vivre ces sociétés. Nous avons notre mot à dire. Nous finançons ces projets. À chaque fois que je le peux, j'essaie d'expliquer que souvent, quand le fournisseur dit "c'est comme ça et ça ne peut pas être autrement", il raconte des histoires et masque soit une certaine paresse, soit une conception défaillante. Ce que, mon passé et mon expérience aidant, j'ai beaucoup de mal à accepter. Et j'ai également de plus en plus de mal à accepter que toute critique, tout signalement d'un problème soient trop souvent contrés par d'autres utilisateurs. Je pense que tu as dû observer ça également. Ici comme ailleurs, on entre trop facilement dans la logique idiote du pour ou contre : je rejette en bloc ou j'accepte tout sans broncher. Il faut choisir son camp. Phénomène qui explique l'apparition des imprécateurs bien connus ici et sur d'autres forums. Je ne crois pas que je m'y ferai un jour.
Patrick

tenmangu81

Citation de: Samoreen le Décembre 04, 2016, 10:37:05
[at] Robert
La question initiale relève certes de la broutille, de l'aveu même de son auteur, mais je ne trouve pas que la discussion soit une perte de temps. Il y a longtemps que je m'intéresse à la question de la relation concepteur <=> utilisateur et je trouve qu'elle évolue mal (comme la relation fournisseur <=> client en général, d'ailleurs). Je trouve que l'utilisateur final n'est pas assez impliqué dans la phase de conception et que les concepteurs ne sont plus guidés que par leur propre vision des besoins de l'utilisateur et leurs propres contraintes. Il y a dans cette approche "top-down" une forme de domination qui ne devrait pas être acceptée aussi facilement.

Après tout, nous sommes les clients qui faisons vivre ces sociétés. Nous avons notre mot à dire. Nous finançons ces projets. À chaque fois que je le peux, j'essaie d'expliquer que souvent, quand le fournisseur dit "c'est comme ça et ça ne peut pas être autrement", il raconte des histoires et masque soit une certaine paresse, soit une conception défaillante. Ce que, mon passé et mon expérience aidant, j'ai beaucoup de mal à accepter. Et j'ai également de plus en plus de mal à accepter que toute critique, tout signalement d'un problème soient trop souvent contrés par d'autres utilisateurs. Je pense que tu as dû observer ça également. Ici comme ailleurs, on entre trop facilement dans la logique idiote du pour ou contre : je rejette en bloc ou j'accepte tout sans broncher. Il faut choisir son camp. Phénomène qui explique l'apparition des imprécateurs bien connus ici et sur d'autres forums. Je ne crois pas que je m'y ferai un jour.

Je suis d'accord avec toi sur ce point Patrick. Les concepteurs ne prennent jamais assez en compte les besoins des usagers, et c'est à se demander si des études préliminaires sont faites à ce sujet. Mais il ne faut pas tomber dans l'excès inverse : qu'un utilisateur demande que l'on réponde à un souci minime (un détail agaçant...) qui ne serait pas la priorité de la majorité de la communauté et qui ne répondrait en outre à aucune logique bien claire.