insupportables smartphones (fil ouvert)

Démarré par houlala, Février 02, 2017, 19:08:12

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joujou

Lors d'un spectacle et ce n'est pas l'entracte  :o

yaquinclic

Salut rail,

Citation de: rail77 le Novembre 04, 2017, 12:11:36
Je consulte CI sur mon smartphone !
Cela m'occupe dans le train entre Orléans et Paris quand je vais au boulot.

Et sur le chemin de retour rien, belle effort de déconnexion !  ;)

A+ ;)

mastrou

 ::)parle a mon cul ma tête est malade..........
"
                                                                                   

Mickmac


Crinquet80

Il est passé où , l'auteur de ce fil ?  :-\

dioptre

Citation de: Crinquet80 le Novembre 27, 2017, 07:38:49
Il est passé où , l'auteur de ce fil ?  :-\

laisse le tranquille faire des photos, consulter internet, voir ses mails .... sur son smartphone

rail77

Citation de: yaquinclic le Novembre 26, 2017, 10:56:11
Salut rail,

Et sur le chemin de retour rien, belle effort de déconnexion !  ;)

A+ ;)
Bon, j'aurai du rajouter "et vice-versa".😉

Maagma

Citation de: vernhet le Novembre 03, 2017, 09:30:06
Dans le même ordre d'idées, la chronique lumineuse  de Frédéric Begbeider hier sur France-Inter:

"Françaises, Français, Facebookiennes, Facebookiens, Instagrameuses, Instagrameurs, Twitteuses et Twitteurs, le moment est venu de quitter tous ces réseaux asociaux pour revenir à la vraie vie.

J'ai fait l'expérience pour vous. Il y a un mois, Facebook a censuré une jolie photo de Mireille Darc aux seins nus que j'avais postée en son hommage. J'ai alors supprimé ma page Facebook. Si je vous parle de ce non-événement, ce n'est pas pour me glorifier d'un acte qui ne demande aucun courage, mais pour vous décrire ce qui se passe quand, comme moi, on arrête d'être sur les réseaux sociaux : RIEN.

Il ne se passe rien.

Facebook est une addiction dont le sevrage ne provoque aucun manque. Normalement si l'on vous coupe l'électricité, le téléphone ou France Inter, vous ressentez un changement dans votre vie mais pas avec Facebook : le fait de ne plus pouvoir envoyer des phrases, des photos ou des vidéos à des amis virtuels, le fait de ne plus pouvoir lire leurs injures ou leurs compliments, n'a rien changé à ma vie. Tout cela c'était du vent, du vide qui me faisait perdre mon temps et stimulait une mauvaise partie de moi : ma quête de likes impossible à rassasier.

Que sont les réseaux sociaux en vérité ? Prenons les un par un.

Facebook au départ c'est un annuaire d'université. Ce sont des curriculum vitae avec votre photo, vos hobbies, vos musiques préférées, votre situation amoureuse c'est compliqué, que vous envoyez sur la toile comme des bouteilles à la mer. Quand vous allez sur Facebook, c'est comme si vous adressiez votre CV à des DRH pour être embauché dans une entreprise qui n'existe pas.

Instagram c'est autre chose. Je me souviens, quand j'étais enfant, certains amis de mes parents, revenant de voyage, organisaient régulièrement des soirées diapositives où il nous projetaient leurs photos de vacances sur un écran. C'était long, c'était chiant, le seul intérêt de ces soirées diapo était les apéricubes dans un bol sur la table basse. Instagram c'est une soirée diapo sans apéricubes et qui ne s'arrêterait jamais, une soirée diapos 24 h sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an.

Quant à Twitter, tous ceux qui ont déjà pris un taxi parisien ont eu à subir parfois les commentaires passionnants du chauffeur sur l'actualité politique, du genre « Macron s'en fout plein les fouilles, la France est gouvernée par la banque Rothschild, tout ça c'est le complot judéomaçonnique ! » Twitter, c'est ça : un média qui transforme tout le monde en chauffeur de taxi exprimant rageusement sa fake news sur l'actu, ou, ces derniers temps, en délateur assumé.

L'usage embarrassant qu'en fait le président des Etats-Unis aurait déjà dû conduire à un boycott massif de ce réseau social inepte qui prétend qu'on peut articuler une pensée en moins de 140 signes. Les social networks ont été inventé il y a exactement dix ans ; on commence donc à avoir un peu de recul. Si parfois, exceptionnellement, ils nous ont permis de revoir des camarades de lycée ou de correspondre avec des gens à l'autre bout de la planète, ils ont surtout été un déversoir de tout ce qu'il y a de pire en nous, notre narcissisme, notre haine et notre bêtise à base de vidéo de chatons ou de décapitations. Ils nous ont rendu plus seuls, plus frustrés, plus stupides et plus malheureux. Ils ont permis à quelques nerds de devenir milliardaires en vendant des publicités ciblées par l'espionnage de notre vie privée.

Hier le Canard Enchaîné, qui n'a pas de page Facebook, rappelait que Facebook abrite ses sociétés dans le Delaware et en Irlande afin, je cite, de « payer des clopinettes aux impôts ».

Quand, un jour prochain, tout le monde éteindra les réseaux dits sociaux, l'humanité redeviendra peut-être...sociale. Je rêve du jour où Facebook ne sera plus qu'un gadget passé de mode, l'équivalent numérique du scoubidou."

+1 à 100 %

:)
Le temps qui passe en photo.

Jeandixelles

Deux jeunes Bruxelloises qui pianotent, pianotent, pianotent...


bjavourez

Citation de: joujou le Mars 03, 2017, 08:51:36
Ta vision de l'an 2000 n'a pas changé d'un iota, ce qui démontre que notre société du 3em millénaire
s'achèvera comme les grandes civilisations précédentes  (Égyptiens, Romains, etc.) Inutile d'inventer des armes sophistiquées, il suffit de couper l'électricité et tout s'arrête.
"Ravage" de René Barjavel

ORION


bjavourez

Devinette: à qui doit-on ce texte ?

La télé en panne

C'était un soir messieurs mesdames
Où la télé était en panne
Ah je m'en souviendrai longtemps
Ce fut un sacré bon moment
On allait dîner tranquill'ment
Sans dévorer le p'tit écran
Sans se barder la ch'mis' de nouill's
En r'gardant causer ces andouill's
C'était un soir messieurs mesdames
Où la télé était en panne
On allait louper à coup sûr
Les attentats tous les coups durs
Tout c' qui dégringol' à la ronde
Sur la cal'bass' du pauvre monde
Et tout l' cortèg' désabusé
Des mêm's qui sont toujours baisés
C'était un soir messieurs mesdames
Où la télé était en panne
Su' l' coup mes parents pris de court
Voulaient app'ler polic' secours
Ils se sont rués sur le palier
Et l' moral sal'ment cisaillé
Prenant leur courage à deux mains
Ils ont parlé à leurs voisins
C'était un soir messieurs mesdames
Où la télé était en panne
Dans les étag's de haut en bas
C'était partout le mêm' tabac
C'était la paniqu' dans la strass'
Ils trouvaient ça tous dégueulass'
Qu'un gouvernement libéral
Puiss' tolérer un tel scandal'
C'était un soir messieurs mesdames
Où la télé était en panne
On les a tous emm'nés chez nous
Moi j'ai décroché mon biniou
Papa prit son accordéon
Le voisin du d'ssous son violon
On a fait un bœuf du tonnerr'
Un truc qui vous fout l' cul par terr'
Pour finir la nuit messieurs mesdames
Cupidon s' mêlant au programm'
Incroyablement pour maman
Son époux red'vint son amant
Et quand mon vieux lui a dit je t'aime
Ce fut comme un second baptême
Elle avait les calots brillants
Un coup d' grisou dans l' palpitant
C'était un soir messieurs mesdames
Où la télé était en panne
Pourtant grâce à ce jour funest'
On a monté un chouett' orchestre
Nous vendîm's nos télés aux puc's
On vit maint'nant de nos chorus
Et ça nous fait bien rigoler
Demain on pass' à la télé ...

Gibus3133

Citation de: bjavourez le Mars 19, 2018, 17:37:09
Devinette: à qui doit-on ce texte ?

La télé en panne

C'était un soir messieurs mesdames
Où la télé était en panne
Ah je m'en souviendrai longtemps
Ce fut un sacré bon moment
On allait dîner tranquill'ment
Sans dévorer le p'tit écran
Sans se barder la ch'mis' de nouill's
En r'gardant causer ces andouill's
C'était un soir messieurs mesdames
Où la télé était en panne
On allait louper à coup sûr
Les attentats tous les coups durs
Tout c' qui dégringol' à la ronde
Sur la cal'bass' du pauvre monde
Et tout l' cortèg' désabusé
Des mêm's qui sont toujours baisés
C'était un soir messieurs mesdames
Où la télé était en panne
Su' l' coup mes parents pris de court
Voulaient app'ler polic' secours
Ils se sont rués sur le palier
Et l' moral sal'ment cisaillé
Prenant leur courage à deux mains
Ils ont parlé à leurs voisins
C'était un soir messieurs mesdames
Où la télé était en panne
Dans les étag's de haut en bas
C'était partout le mêm' tabac
C'était la paniqu' dans la strass'
Ils trouvaient ça tous dégueulass'
Qu'un gouvernement libéral
Puiss' tolérer un tel scandal'
C'était un soir messieurs mesdames
Où la télé était en panne
On les a tous emm'nés chez nous
Moi j'ai décroché mon biniou
Papa prit son accordéon
Le voisin du d'ssous son violon
On a fait un bœuf du tonnerr'
Un truc qui vous fout l' cul par terr'
Pour finir la nuit messieurs mesdames
Cupidon s' mêlant au programm'
Incroyablement pour maman
Son époux red'vint son amant
Et quand mon vieux lui a dit je t'aime
Ce fut comme un second baptême
Elle avait les calots brillants
Un coup d' grisou dans l' palpitant
C'était un soir messieurs mesdames
Où la télé était en panne
Pourtant grâce à ce jour funest'
On a monté un chouett' orchestre
Nous vendîm's nos télés aux puc's
On vit maint'nant de nos chorus
Et ça nous fait bien rigoler
Demain on pass' à la télé ...

Un indice : P.P


jac70

Posté tout-à-l'heure dans un  fil voisin, mais cette image a toute sa place ici !

Jean-Pierre_22

Y'en a des choses à voir sur un smartphone !   


Jean-Pierre_22

Pourtant c'est beau ici !

Jeandixelles

Je repêche ce fil, bien amusant et consternant à la fois.


Mickmac


Jeandixelles