Cadre d'utilisation d'un MavicPro

Démarré par THG, Mars 01, 2017, 08:33:24

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THG

Supposons que je m'achète un MavicPro, et que je veuille l'utiliser dans un cadre aussi bien privé que professionnel, sachant que je n'ai, au départ, aucune formation, certification ou autre.

Ma question est très simple : qu'ai je le droit ou pas le droit de faire ?

Merci :-)

Charlie82

La réponse est simple, tu ne pourras rien faire dans un cadre autre que loisirs, tout usage professionnel étant exclu sans brevet théorique ULM, déclaration DGAC, dépôt de MAP, etc (les pros confirmeront la liste)...

photodrone33.com

#2
Dans le cadre loisir, tu dois respecter la législation en cours, tu n'as pas le droit de vendre des photos, pas le droit de voler en agglomération,  pas le droit de survoler personnes ou animaux....
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=http://www.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/Notice_drones_2015_VFF_web_2.pdf&ved=0ahUKEwjardfl57TSAhUCyRQKHRWXDwYQFggaMAA&usg=AFQjCNGhsfEzmnXNY4eiN9p0GQfWB6FRBQ&sig2=Ff6r0Wa7DN2lhs_L7TyHGg

Pour passer pro :
Il te faut :

Un brevet theorque ulm, ppl, planeur ou plus
Une DNC
Un n° siret correspondanTe à ton activite
Te déclarer auprès de la DGAC en tant que pratiquant une activité particuliere
Faire homologuer ton ou tes drones pour certains scénarios  (S2 par exemple)
Établir un manuel d'activité Particulière MAP
Souscrire une assurance pro

Ce qui te permettra de pouvoir vendre tes photos,  
de réaliser des missions en agglomération après dépôt d'une déclaration préalable de survol en zone peuplée auprès de la Préfecture pour chaque mission (ce qui ne t'affranchis pas à l'interdiction de survol de personnes, de rues et routes).

Gilala

Autre restriction, les endroits répertoriés où tu n'as pas le droit de survol (en rouge, les autres couleurs sont des altitudes maxi)
https://www.geoportail.gouv.fr/donnees/restrictions-pour-drones-de-loisir

Gilala

Citation de: Le Coin du Drone le Mars 01, 2017, 08:50:33

Pour passer pro :
Il te faut :

Un brevet theorque ulm, ppl, planeur ou plus
Une DNC
Un n° siret correspondanTe à ton activite
Te déclarer auprès de la DGAC en tant que pratiquant une activité particuliere
Faire homologuer ton ou tes drones pour certains scénarios  (S2 par exemple)
Établir un manuel d'activité Particulière MAP
Souscrire une assurance pro


C'est pour monter une boite de service basée sur les drones? Si un photographe pro veut prendre une photo, il doit avoir tout ça? Plus généralement où trouve t on les textes légaux sur ces obligations?

THG

Merci à tous pour votre réactivité et toutes ces informations qui, je l'espère, profiteront aussi à d'autres.

Pour l'instant, il ne s'agit pas de commercialiser des photos mais d'utiliser un drone pour créer des documents dans le cadre d'une activité associative liée à l'environnement.

Par contre, si un propriétaire, par exemple un château, me demande de la prise de vues dans son domaine, et uniquement là (avec rémunération à la clé), faut-il également être conforme à tout ce qui est demandé ici ?

Je ne cherche pas un moyen de contourner mes obligations, mais seulement d'avoir une idée du cadre par rapport à un cas concret.

Autre question qui paraît bête mais qui semble susciter pas mal de confusion : si je veux m'entraîner au pilotage de mon drone, ai-je le droit de le faire, par exemple, sur une des immenses plages désertes de ma région ?

seaseb

>Si un photographe pro veut prendre une photo, il doit avoir tout ça ?

oui car la prise de vue aérienne est réglementée. Ca date d'un temps ou cela était relativement stratégique mais c'est toujours d'actualité. D'autre part un drone vol et de facto partage l'espace aérien avec tous les autres usagers. Et avant de se pencher sur le sujet on imagine pas, à quel point cet espace est réglementé ET utilisé. Ajoute à cela les scénarios d'usage des drones (on ne fait pas ce qu'ont veut comme ont veut et c'est normal).
Tu trouvera les textes des 2 arrêtés ici:
http://www.developpement-durable.gouv.fr/drones-usages-professionnels

Donc en gros tu dois distinguer l'aspect commercial photo et prise de vue aérienne. Pour le 1 il te faut un statut pour être dans la légalité (artisan, auteur, ...). Rien de trés nouveau.
Pour la partie aérienne c'est la DGAC, elle s'en cogne elle de connaitre ton statut légal ou même si tu facture tes presta, elle veut par contre que cela soit fait dans le respect des règles édictées. Elle considère que c'est une "activité particulière" ce qui impose un long (trés long) cortège de règles. Cela n'a rien d'insurmontable il faut être méthodique et a mesure qu'on le fait on en comprend aussi la nécessité. Ne serait ce que décoder une carte pour savoir si à un instant T et à un endroit donné tu peux voler ou non demande d'avoir assimiler pas mal de notions. A ce sujet on oublie le géoportail truffé de conneries d'ailleurs.
Mais donc oui il faut tout cela.

Pour de l'associatif idem, dés que les images sortent du cercle privé tu t'expose a une classification d'usage pro. En gros pour la DGAC soit tu es en loisir, soit en expérimentation soit en pro (activité particulière). Donc la question est de qualifier l'usage des images? Les arrétés ne font appel qu'a la notion d'usage commerciale sans qualification précise du terme, il faut alors se référer à la jurisprudence générale ou l'on ne trouve pas de réponse franche. De manière conservatrice considère que dés que cela sort du cadre privé c'est du pro donc activité particulière pour la DGAC.
Pour des usages ponctuels associatifs j'aurais envie de te dire bon, ça peu rester dans la tolérance d'usage à la condition exclusive que ces images soit légalement propre et non susceptibles d'être investiguées.
Cela sous entend de bien connaitre les règles d'usage et de l'espace aérien, ce qui ne se fait pas en 5mn.

> un château, me demande de la prise de vues dans son domaine, et uniquement là (avec rémunération à la clé), faut-il également être conforme à tout ce qui est demandé ici ?
La oui aucun doute c'est de l'activité particulière pas du loisir. L'espace aérien n'est pas privé, tu quitte le sol tu es dans l'espace aérien.

>si je veux m'entraîner au pilotage de mon drone, ai-je le droit de le faire, par exemple, sur une des immenses plages désertes de ma région ?
Ca dépend de ou est la plage, tu a de vaste étendue littorale inaccessible aux drone du fait de zone réglementés ou autres contraintes que l'on imagine pas tant qu'on a pas examiné la question. Donc ou est la plage en question ?


Charlie82

Citation de: Gilala le Mars 01, 2017, 09:08:55
Autre restriction, les endroits répertoriés où tu n'as pas le droit de survol (en rouge, les autres couleurs sont des altitudes maxi)
https://www.geoportail.gouv.fr/donnees/restrictions-pour-drones-de-loisir

Par pitié, oubliez cette carte, elle est bourrée d'incongruités avec notamment une floppée de petits hexagones rouges (donc interdiction) posés n'importe où au hasard et sans raison valable (ex : une ferme au bout d'un chemin de terre)... Par ailleurs certaines pistes n'y sont pas, d'autres n'existent plus, etc...
Il vaut mieux se fier à la carte de http://www.mach7drone.com/  qui permet d'un clic à l'endroit de vol prévu, de savoir si on peut ou pas...

photodrone33.com

Ce qui est hallucinant c'est que geoportail soit la carte de référence... pour la DGAC et la Police de l'air.

Je m'appuie moi aussi sur la carte de mach7 drone bien plus précise, puis google earth afin de voir s'il n'y a pas de voies de chemins de fer... et sur les cartes aériennes de repérer éoliennes, buttes, lignes à haute tension, etc...

Une mission ne se prépare pas à la légère. de plus une fois l'autorisation ou plus tôt le non refus de la Préfecture pour la déclaration préalable de vol, il faut faire une demande d'occupation du sol à la mairie concernée sauf si on peut utiliser un lieu privé pour décoller avec autorisation du propriétaire des lieux.

Gilala

Surprenant qu'un site siglé République Française ne fasse pas référence?
Merci SeaSeb pour ces précisions.

Charlie82

Oui mais "référence" sans aucune valeur juridique, pas plus d'ailleurs que Mach7.... Ce qui compte ce sont les faits sur le terrain et aucune carte ne pourra nous exonérer d'une erreur d'appréciation... Les textes officiels sont là pour ça.

photodrone33.com

J'oubliais : consulter les cartes Azba pour gérer le RTBA

Certaines zones ne sont pas déclarées actives,les vols à très basse altitude et très haute vitesse se font sur semaine, le WE est idéal pour ne pas se tromper...

Charlie82

Sauf quelques zones spécifiques, leur "plancher" est à 800 pieds, donc bien au-dessus de notre plafond...

Gilala

Citation de: seaseb le Mars 01, 2017, 10:10:35
oui car la prise de vue aérienne est réglementée.

En loisir aussi? Car tous les drones de loisir embarquent du matériel de captation d'image.

La frontière semble ténue entre les différentes "activités"

Charlie82

Lis et imprime ce Guide, il est très bien fait et très lisible...

http://www.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/Guide%20a%C3%A9romod%C3%A9lisme%2C%20mod%C3%A8les%20r%C3%A9duits%20et%20drones%20de%20loisir.pdf

Extrait : Les prises de vue (photos ou vidéos) sont possibles en aéromodélisme dès lors que ces prises de vue sont
réalisées sans usage commercial ou professionnel

seaseb

>En loisir aussi? Car tous les drones de loisir embarquent du matériel de captation d'image.

Elle est toujours réglementée (voir les 2 arrêtés de 2015). Ce qui change c'est la qualification de l'usage des images qui à un impact sur les règles à respecter.
Tu a 3 catégories, loisir (aéromodélisme en langage DGAC), activité particulière, expérimentation (concerne de rare cas).
Grosso modo TOUT le monde est soumis au règle de l'air (comment pourrait t'il en être autrement ?) mais les pro peuvent obtenir des autorisations que ne peuvent obtenir les loisirs.

Ensuite la DGAC à émis des guides d'utilisations pour le loisir et pour les activité particulière (pro). Sur le loisir ils ont émis un certains nombres de tolérance (la capacité de voler en ville a trés basse altitude au dessus de terrain privé en loisir par exemple). Mais cela reste une tolérance d'usage. Qu'il se passe une merde significative (tu perd le contrôle et crève l'œil du voisin) et un tribunal appréciera en fonction de la loi, la tolérance DGAC sera éventuellement juste une circonstance atténuante à l'appréciation du président du tribunal.

photodrone33.com

Citation de: seaseb le Mars 01, 2017, 11:00:09
>En loisir aussi? Car tous les drones de loisir embarquent du matériel de captation d'image.

Elle est toujours réglementée (voir les 2 arrêtés de 2015). Ce qui change c'est la qualification de l'usage des images qui à un impact sur les règles à respecter.
Tu a 3 catégories, loisir (aéromodélisme en langage DGAC), activité particulière, expérimentation (concerne de rare cas).
Grosso modo TOUT le monde est soumis au règle de l'air (comment pourrait t'il en être autrement ?) mais les pro peuvent obtenir des autorisations que ne peuvent obtenir les loisirs.

Ensuite la DGAC à émis des guides d'utilisations pour le loisir et pour les activité particulière (pro). Sur le loisir ils ont émis un certains nombres de tolérance (la capacité de voler en ville a trés basse altitude au dessus de terrain privé en loisir par exemple). Mais cela reste une tolérance d'usage. Qu'il se passe une merde significative (tu perd le contrôle et crève l'œil du voisin) et un tribunal appréciera en fonction de la loi, la tolérance DGAC sera éventuellement juste une circonstance atténuante à l'appréciation du président du tribunal.

En ville éviter ou alors à moins de 5m de haut...  on parlera de tolérance en agglomération si ta maison est assez isolée et si tu restes sur ton terrain. Respecter une distance de 10m des personnes et animaux...

Gilala

Autre question, sûrement naïve, mais pourquoi ne pas rendre obligatoire les systèmes de parachute et protections de pales?
Quand on voit certains photographes de mariages ab(user) de drones aux dessus d'invités, on prend peur :)

Charlie82

A faible distance et hauteur ce serait inopérant, le temps que le système réagisse...

photodrone33.com

Citation de: Charlie47 le Mars 01, 2017, 10:49:25
Sauf quelques zones spécifiques, leur "plancher" est à 800 pieds, donc bien au-dessus de notre plafond...
Chez moi çà vole à moins de 100m de haut et les zones ne sont pas actives.

photodrone33.com

Citation de: Gilala le Mars 01, 2017, 11:27:16
Autre question, sûrement naïve, mais pourquoi ne pas rendre obligatoire les systèmes de parachute et protections de pales?
Quand on voit certains photographes de mariages ab(user) de drones aux dessus d'invités, on prend peur :)

Ils n'ont pas le droit d'être au dessus des personnes. Il y a une distance de sécurité à respecter.

Charlie82

Citation de: Le Coin du Drone le Mars 01, 2017, 13:50:01

Chez moi çà vole à moins de 100m de haut et les zones ne sont pas actives.
Oui de toute façon ils ont tous les droits... Va pas être facile de faire un constat amiable...  mdrrrrr

photodrone33.com

Aujourd'hui c'est un hélico de la gendarmerie à moins de 80m sol....  ils se permettent tout et n'importe quoi !
Bon, mes drones étaient cloués au sol car trop de vent, j'ai juste teste le p4p sans tablette ni smartphone... et le retour vidéo hdmi sur mon écran pc

Jean-Etienne V

Citation de: Le Coin du Drone le Mars 01, 2017, 19:51:51
Aujourd'hui c'est un hélico de la gendarmerie à moins de 80m sol....  ils se permettent tout et n'importe quoi !

???
Je ne tolère l'intolérance...

photodrone33.com

Et oui, ils doivent normalement respecter la réglementation soit 150m sol mini, de plus ils venaient de survoler le village et la 4 voies...
Seraient ils dispensés du respect de la législation ?  En cas de choc avec un drone, ça se passe comment ? Je n'aurai jamais eu le temps de descendre si mon drone avait été à 150m de haut.

Jean-Etienne V

Il leur arrive aussi, avec d'autres véhicules, de prendre des sens interdits, de rouler à contre-sens, voire en excès de vitesse, en fonction de leurs urgences...
As-tu des informations sur la mission qu'ils effectuaient (on ne prend pas l'hélico de la gendarmerie pour aller au bistrot du coin) et du degré d'importance de leur déplacement ?
Je ne tolère l'intolérance...

Gaby83

Citation de: Le Coin du Drone le Mars 01, 2017, 20:55:58
Je n'aurai jamais eu le temps de descendre si mon drone avait été à 150m de haut.

Dans le theorique ulm tu as pas lu un truc dans le genre voir et eviter?

photodrone33.com

Citation de: Gaby83 le Mars 01, 2017, 21:27:22
Dans le theorique ulm tu as pas lu un truc dans le genre voir et eviter?

Oui bien sur, mais un hélico qui arrive à fond les manettes à 80m/sol, tu n'as pas le temps de l'entendre et de redescendre...
pour les rafales, c'est pire, tu entends leur bruit une fois qu'ils sont passés ! et sur la carte RTBA non active !
...En ulm on a un champ de vision de 180°, sur la tablette d'un drone... on voit rien venir. Et le brevet ULM n'est pas adapté aux drones. Il faudra bien qu'un jour hélicos et avions respectent la règlementation !

Jean-Etienne V

#28
Ce n'est (heureusement) pas demain la veille que les hélicos de la gendarmerie et les avions de chasse, destinés à assurer la sécurité du pays, verront leur possibilités d'évolution restreintes pour laisser la place aux drones civils...
De même que les véhicules "prioritaires" (police, gendarmerie, Samu, pompiers, ...) continueront à dépasser les limites de vitesse, rouler à contre-sens, passer au rouge, ... lorsque leurs missions le justifieront...
Il faut juste voir un peu plus loin que son cas personnel et savoir comprendre où se trouve l'intérêt général.

Au fait, pour reprendre un argument classique, combien de drones ont-ils déjà été percutés par des avions ou hélicoptères militaires volant à des altitudes indues ?   ;D
Je ne tolère l'intolérance...

photodrone33.com

Pour les helicos ce ne sont ni ceux de la gendarmerie ni ceux du Samu qui volent à tes basse altitude, mais des pilotes transportantu de riches touristes. Je monte souvent avec un ami pilote d'une alouette et je peux te dire qu'il respecte le réglementation et la sécurité des passagers ainsi que celle des autres aéronefs.

Celui de la gendarmerie hier n'avait rien à faire à très base altitude et vu sa vitesse d'evolution, il ne devait pas voir grand chose au sol.
En ce qui concerne les rafales, je déplore juste que rien ne soit indiqué sur les cartes rtba.  Ça permettrait au moins de rester à des hauteurs < à 50m
Non il n'y a jamais eu de collision et ce serait bien que cà reste ainsi.

Ton mépris envers moi et mon activité ennuit tout le monde.

seaseb

J'ai eu le cas il y a un peu plus d'un an sur le nord d'oléron au dessus de l'océan ou un hélico de la sécurité civile à coupé à plein badin le volume de vol dans lequel j'évoluais 3 mn plus tôt (je venais de poser). Sur le coup on flippe bien sa race. Aucun des deux n'était en faute, j'avais parfaitement le droit de voler là, et lui en OP à parfaitement le droit d'effectuer un transit rapide à basse altitude (qui peu être rendu nécessaire pour un scan rapide des plages ou de l'estran par exemple il le font pas à 500 pieds sol).
Comme dis jean etienne de la même manière qu'en voiture les services d'urgence peuvent s'affranchir du code de la route.

Le drone est le moins prioritaire car c'est virtuellement impossible (des essais on été réalisés) pour un pilote d'avion/hélico de visualiser suffisamment tôt une machine style phantom ou inspire. La détection est totalement asymétrique et c'est encore le pilote du drone qui à le plus de chance d'opérer une manœuvre d'évitement. Même si on est bien d'accord qu'en pratique c'est un peu illusoire. Un rafale à 500kts fait du 260m/s et traverse notre volume de vol (S1 400m bord à bord) en 1,5sec. Un hélico à 100kts (transit rapide) fait du 55m/s et traverse le volume en7à 8 seconde mais la détection est tardive coté pilote drone. Entre la détection (le son), la localisation, le temps d'analyse et de réaction du pilote drone et la mise en action du drone qui n'a pas une réactivité de fou non plus la machine est en général passée. Sans compter que sans repère dans le ciel les perspectives peuvent être trompeuses entres 2 machines de tailles aussi différentes.
Soyons claire il n'y a pas grand chose à faire c'est un risque avec lequel il faut, pour le moment, accepter de vivre.

Gilala

D'ailleurs le orange devrait être la seule couleur autorisée. :)
C'est celle que j'essaierai de prendre si j'achète une machine.

Jean-Etienne V

Citation de: Le Coin du Drone le Mars 02, 2017, 08:54:42
[...]
Ton mépris envers moi et mon activité ennuit tout le monde.

Le "mépris" que tu évoques ici n'est qu'une interprétation de ta part.
Il serait bien que tu parviennes à comprendre que tous les avis qui ne vont pas dans ton sens ne sont pas des attaques personnelles envers ta personne, mais juste ... des avis différents.
Et ces avis différents ont autant de légitimité que d'autres pour apparaitre ici.

Ce n'est donc ni du mépris pour ta personne ou pour ton activité que d'affirmer que d'autres utilisateurs de l'espace aérien ont des missions plus importantes que celles des dronistes civils.
C'est le cas, à mon avis, de l'armée de l'air, la gendarmerie, ou les services de secours qui sont, sans pour autant être méprisant, plus important que la réalisation d'images aériennes.

Alors arrête de ramener à toi tous mes propos dans le but de relancer une gueguerre qui n'a aucun sens.
Je ne tolère l'intolérance...

Jean-Etienne V

Citation de: seaseb le Mars 02, 2017, 09:31:11
J'ai eu le cas il y a un peu plus d'un an sur le nord d'oléron au dessus de l'océan ou un hélico de la sécurité civile à coupé à plein badin le volume de vol dans lequel j'évoluais 3 mn plus tôt (je venais de poser). Sur le coup on flippe bien sa race. Aucun des deux n'était en faute, j'avais parfaitement le droit de voler là, et lui en OP à parfaitement le droit d'effectuer un transit rapide à basse altitude (qui peu être rendu nécessaire pour un scan rapide des plages ou de l'estran par exemple il le font pas à 500 pieds sol).
Comme dis jean etienne de la même manière qu'en voiture les services d'urgence peuvent s'affranchir du code de la route.

Le drone est le moins prioritaire car c'est virtuellement impossible (des essais on été réalisés) pour un pilote d'avion/hélico de visualiser suffisamment tôt une machine style phantom ou inspire. La détection est totalement asymétrique et c'est encore le pilote du drone qui à le plus de chance d'opérer une manœuvre d'évitement. Même si on est bien d'accord qu'en pratique c'est un peu illusoire. Un rafale à 500kts fait du 260m/s et traverse notre volume de vol (S1 400m bord à bord) en 1,5sec. Un hélico à 100kts (transit rapide) fait du 55m/s et traverse le volume en7à 8 seconde mais la détection est tardive coté pilote drone. Entre la détection (le son), la localisation, le temps d'analyse et de réaction du pilote drone et la mise en action du drone qui n'a pas une réactivité de fou non plus la machine est en général passée. Sans compter que sans repère dans le ciel les perspectives peuvent être trompeuses entres 2 machines de tailles aussi différentes.
Soyons claire il n'y a pas grand chose à faire c'est un risque avec lequel il faut, pour le moment, accepter de vivre.

Le risque, en cas de collision, est même beaucoup plus grand pour les pilotes que pour les utilisateurs de drones, car ils sont dans leur machine et risquent leurs vies !
On peut donc en déduire qu'il ne le font pas juste par plaisir !!!
Je ne tolère l'intolérance...

smithore

Citation de: Le Coin du Drone le Mars 01, 2017, 08:50:33

Pour passer pro :
Il te faut :

Un brevet theorque ulm, ppl, planeur ou plus
Une DNC
Un n° siret correspondanTe à ton activite
Te déclarer auprès de la DGAC en tant que pratiquant une activité particuliere
Faire homologuer ton ou tes drones pour certains scénarios  (S2 par exemple)
Établir un manuel d'activité Particulière MAP
Souscrire une assurance pro

Ce qui te permettra de pouvoir vendre tes photos,  
de réaliser des missions en agglomération après dépôt d'une déclaration préalable de survol en zone peuplée auprès de la Préfecture pour chaque mission (ce qui ne t'affranchis pas à l'interdiction de survol de personnes, de rues et routes).

Ah oui c'est hyper simple, certainement encore plus grâce à l'administration Française du 2ème siècle et je suppose qu'il faut encore raquer, misérable pays, enfin...bientôt .

Jean-Etienne V

Citation de: smithore le Mars 02, 2017, 14:30:24
Ah oui c'est hyper simple, certainement encore plus grâce à l'administration Française du 2ème siècle et je suppose qu'il faut encore raquer, misérable pays, enfin...bientôt .

Un peu hors-sujet, non ?
Et surtout hors-charte !
Je ne tolère l'intolérance...

seaseb

Et c'est surtout faux, présenter le théorique ulm coute 30€ (bon certes faut a minima acheter un livre a 30€ aussi ou pour le même prix un abonnement en ligne). Et le reste bha c'est juste du temps. 0 redevance d'aucune sorte. On a vu pire comme "exploitation" de la part de l'état non ?

photodrone33.com

Citation de: Jean-Etienne V le Mars 02, 2017, 17:26:27
Un peu hors-sujet, non ?
Et surtout hors-charte !

Non, tout à fait dans le sujet.
Moi je viens de recevoir un rappel du fisc en tant qu'auteur photographe totalement injustifié,  je vai devoir me bagarrer encore pour expliquer mon cas.
Du pognon pour Penelope ?

Jean-Etienne V

Citation de: Le Coin du Drone le Mars 02, 2017, 21:47:19
Non, tout à fait dans le sujet.
Moi je viens de recevoir un rappel du fisc en tant qu'auteur photographe totalement injustifié,  je vai devoir me bagarrer encore pour expliquer mon cas.
Du pognon pour Penelope ?

Dans ce cas...   ;D ;D ;D

J'espère que ça n'a pas fait trop mal ?   ;)
Je ne tolère l'intolérance...

THG

On peut se présenter à l'examen ULM théorique sans avoir suivi de cours, en suivant un simple bouquin, où vaut-il mieux s'inscrire à un cours ?

Ensuite, une formation au pilotage de drone est-elle obligatoire ou conseillée ?

Gipé, dans ta liste, tu parles de "DNC". De quoi s'agit-il ?

Merci pour vos réponses, la discussion est intéressante, dommage qu'il y ait des disgressions mais en venant sur ce forum, il faut s'y attendre.


seaseb

>On peut se présenter à l'examen ULM théorique sans avoir suivi de cours, en suivant un simple bouquin, où vaut-il mieux s'inscrire à un cours ?

Tu peux parfaitement le préparer seul c'est comme un code de la route, personne ne peu l'apprendre pour toi, l'apport de cours est assez réduit.
Après soit tu prépare avec le manuel ulm soit tu prend un abonnement sur easey-ppl ou chez gligli ou tu a plein de série de qcm corrigés avec des supports de cours.
>Ensuite, une formation au pilotage de drone est-elle obligatoire ou conseillée ?
Aucune obligation par contre le bon sens commande quand même de savoir piloter ;) D'autant que dans ton MAP tu devra décrire les critères d'évaluations de tes pilotes. Tu peux parfaitement t'entrainer avec de petite machine d'intérieur pour acquérir l'essentiel des réflexe et habitudes. Aprés tu te forme sur ton MAVIC ou autres ensituation. Mais bien maitriser un petit machin dans la maison te donnera l'essentiel des bases.

> tu parles de "DNC". De quoi s'agit-il ?
Déclaration de niveau de compétence. Alors attention plein de centres de formation te promettent une DNC sauf que c'est du vent. En effet pour la DGAC une société s'organise autours
- 1 exploitant
- 1 responsable sécurité éventuellement
- les pilotes

C'est l'exploitant qui se déclare auprés de la DGAC il peut lui même être pilote ou non (il peu s'appuyer sur les compétence en dessous de lui). Mais il assume les responsabilités et c'est lui qui estime si les pilotes sont aptes à travailler pour lui ou non (raison pour laquelle j'évoquais les critères d'évaluations du MAP). Si c'est ok c'est l'exploitant qui délivre la DNC au pilote, elle n'a donc de valeur qu'au sein de l'activité de l'exploitant. Si un centre te fournis une DNC elle ne sera utile que si tu travaille pour eux ensuite, sinon c'est un papier qui n'a pas de valeur puisque un autre exploitant aura des critères d'évaluation potentiellement différents. Raison pour laquelle si par exemple tu bosse pour 2 exploitants tu aura 2 DNC (c'est pour l'exemple)

Maintenant le meilleurs, tu va me dire "oui mais moi je suis seul j'aurais pas tout ça !" et bien si, sauf que tu cumulera toutes les fonctions et donc le toi exploitant délivrera à toi pilote la DNC autrement dis tu te l'auto-attribue. C'est le truc le plus simple à faire en faite dans la longue liste de document à produire :)

Donc :
- tu apprend à piloter et gérer ta/tes machines (machines, logiciel, batterie, ...)
- tu prépare ton théorique ULM et tu bosse bcp plus que nécessaire toute la partie réglementation aérienne car en réalité c'est ça l'important et c'est la raison d'être de cette étape. C'est aussi important que de savoir maitriser ta machine.
- Tu rédige ton manuel d'activité particulière ainsi que ton manuel d'utilisation et d'entretien (1 par type de machine) tu a des modèles sur le site du ministère. C'est un TRES gros boulot.
Quand tout cela est fait et que tu a ton beau diplome ULM (tu aura besoin du numéro dans ta déclaration des pilotes du MAP)
- Tu envoie ta déclaration d'activité à la DGAC et en retour (aprés un délais variable) tu recevra un mail tt pourris avec un num d'exploitant (je dis pourris car ça fait tt sauf document officiel)
- tu souscris une assurance RC spécialisé

Aprés il y a des subtilités sur la nécessité d'homologué ou non une machine pour certains scénario  (S2 vol hors vue) mais j'ai pris là le cas le plus simple sur une petite machine.
C'est un fort investissement perso, tant technique qu'administratif mais ça se fait.

Et c'est bon :)

photodrone33.com

Seaseb a bien répondu et il ne manque rien dans la description.
le MAP est plus difficile à réaliser, de plus, depuis que l'on a plus besoin de l'envoyer à valider auprès de la DGAC, on ne sait jamais s'il est valable ou pas...

Mon épouse vient tout juste d'obtenir son brevet théorique ULM en candidat libre en buchant dans un premier temps le bouquin, puis en ayant pris un abonnement chez Gligli http://www.chezgligli.net/

La DNC je lui donnerai dès qu'elle saura bien piloter...

Si tu veux prendre des cours de pilotage, de nombreuses écoles proposent cette option à des tarifs... prohibitifs, ils s'en mettent plein les poches, surtout qu'il n'existe aucun diplôme officiel.
Le mieux est de trouver un bon pilote et de lui demander de te donner des cours, le mieux étant de faire çà avec une double commande comme c'est possible depuis quelques jours avec le Mavic et l'Inspire depuis toujours mais là c'est du gros !


Gilala

A quoi correspondent les prix "gonflés" pour des drones dits homologués?

Jean-Etienne V

Citation de: Gilala le Mars 03, 2017, 20:14:11
A quoi correspondent les prix "gonflés" pour des drones dits homologués?


Au temps passé à faire les photocopies du dossier d'homologation, rédigé pour le premier exemplaire du drone en question...  ;)
Je ne tolère l'intolérance...

seaseb

>A quoi correspondent les prix "gonflés" pour des drones dits homologués?

Aucune machine ne vient homologuée de série. Donc ce que font les revendeur c'est rédiger la documentation pour obtenir une homologation de type. De cette façon toutes les machines que eux vendent et qui répondent au dossier rédigé peuvent bénéficier de cette homologation directement. Comme ils y ont consacré du temps ce n'est pas gratuit. Sinon c'est à l'usager de le faire (c'est laborieux à rédiger et donc prend du temps).
Avant les arrétés de décembre 2015 on faisait tout homologuer quelque soit la machine ou le scénario d'utilisation. Donc dépenser éventuellement 2 ou 300€ en plus pouvait valoir l'importante économie de temps réalisée. Ca dépend à combien tu estime les 4 à 8h nécessaires pour rédiger cette documentation. Parfois cela nécessite aussi des modifs matériels mais sur le courant (P3, P4 ...) c'est juste du papier.

Aujourd'hui en machine de moins de 2kg il n'y a plus d'homologation requise pour les scénarios de vol à vue (S1/S3) mais par contre elle subsiste pour les vols hors vue (S2) et donc les vendeur on continués comme avant en continuant à fournir ce service et en l'appellant homologation. Donc si on compte voler S1/S3 on s'en fiche royal, si par contre on veut faire du S2, là pareil c'est tu estime que le surcout vaut l'économie de temps soit pas et tu le fait toi même.

Aprés tu a des subtilité législative, par exemple depuis le 1er janvier en S2 il faut un coupe circuit sur une radio indépendante. Autant dire que sur du RTF DJI c'est franchement compliqué. Sauf que comme certains on obtenus leurs homologation de type avant le 1er janvier et cela reste valable aprés (ce n'est pas suffisamment sérieux pour forcer une maj de tous le parcs homologué S2). Donc dans ce cas particulier ça permet d'avoir une machine de série, homologué S2 alors qu'elle ne répond pas aux requis. Bon sur ce cas précis il y a d'autres subtilité mais c'est pour l'illustration.

culetchemise

Bonjour Je viens de m'inscrire sur mach7drone, mais franchement le mode d'emploi n'est pas évident. Les couleurs sur la carte donnent je suppose l'altitude max autorisée (jaune, bleu, rouge..) et qu'en est-il des zones vertes? S'agit-il de zones interdites?
En tous cas, merci pour les info!

Charlie82

Les couleurs Rouge, jaune, bleu correspondent aux hauteurs maximum possibles...
Le vert, ce sont des zones Natura 2000... Ne pas en tenir compte, il n'y a aucune interdiction...

Mais le mieux est de cliquer à l'endroit où tu dois voler et tu auras toutes les limites, s'il y en a ... et tu vas vite découvrir une chose : la hauteur maxi (dans mon exemple) est de 100m, mais le vol est de 37m maxi .. ! Pourquoi ? Parce que je suis plus haut de 63m que l'ARP (point de référence de la piste)... donc la hauteur de vol est réduite d'autant...


cipete

Pardon mais

Vas donc voler en zone verte, par chez moi tu n'y resteras pas longtemps...

Même en cerf-volant on m'a interdit l'accès à l'estuaire de la Seine...
Interdit même aux véhicules à moteur thermique.

Ce qui est assez logique.
Si certains peuvent s'émouvoir qu'un drone puisse effrayer un simple cheval, que dire alors de certains oiseaux migrateurs (espèces protégées) en pleine nidification !
Amicalement,
P.

Charlie82

Tu me parles visiblement des parcs naturels nationaux, je parle des zone natura 2000... Les deux n'ont rien à voir...

seaseb

pour completer la réponse de charlie le statut Natura 2000 n'apporte aucune protection particulière par contre il peu trés bien être concomitant avec un statut de réserve naturelle inscrite au SIA ou une zone de parc nationale. C'est un peu regrettable que MACH 7 les présente ainsi car, si c'est une information intéressante pour le pilote, elle ne correspond à rien de réglementaire.

Donc ne vous arrétez pas au "on m'a dis" souvent le "on" même en uniforme n'est pas trés compétent en la matière. Il faut creuser pour comprendre la réele source d'éventuelle interdiction.

Enfin un gestionnaire de réserve naturelle pas plus qu'un maire ou un prefet ne peut réglementer l'espace aérien, ce n'est pas de sa compétence. Par contre le segment sol oui donc il peu interdire l'usage au sol et, en conséquence, inter.dire l'utilisation de cerf volant et le décollage de drone par l'intermédiaire de son règlement intérieur. La difficulté pour l'utilisateur est alors de connaitre cette restriction

culetchemise

Seaseb: Pas de problème d'usage au sol: je fais décoller/ atterrir le drone à bout de bras.  Je l'ai fait souvent quand il y a beaucoup de neige poudreuse. LOL
Merci pour les infos!

PS: en termes de nuisances sonores, il parait que le Mavic Pro est plus discret que les Phantom 3 que j'ai. Vrai?

photodrone33.com

En effet le Mavic est le plus silencieux de toute la gamme DJI