AU TOP PORTO !

Démarré par Screeny, Août 06, 2018, 05:31:59

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On commence par son excellence, le vin de porto ?  Une visite de quelques caves de Vila Nova de Gaia s'impose alors. Parmi les très nombreuses caves à vin, il faut faire des choix bien sûr, ne serait-ce, en ce qui me concerne, que pour limiter les dégustations.  Parce qu' au-delà de deux ou trois visites de caves, je me connais, j'aurai vite fait de me retrouver pompette tant ces vins sont chargés en alcool !

1/40 - Musée de la cave Graham's : l'accueil se fait dans une superbe salle qui retrace l'histoire de la famille écossaise fondatrice, avec tableaux et photos des ancêtres, une belle collection d'outils et quelques lettres de remerciements de grands de ce monde. En 1820, John et William Graham, fondent une maison de textile sur les rives du Douro à Porto. Un de leurs clients, ne pouvant régler une dette, leur donne 37 barriques de ce précieux breuvage. Ces deux écossais décident alors de se consacrer au développement des vins du Douro.

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La différence fondamentale entre le vin de Porto et le reste des vins est que la fermentation est interrompue avec l'ajout d'eau-de-vie. De cette manière, il présente la douceur d'origine du raisin tout en conservant un taux élevé d'alcool. L'idée consistant à ajouter de l'eau-de-vie au vin rouge est survenue au XVIIe siècle lorsque les Anglais ont montré un certain intérêt pour l'achat de vins portugais. Ces vins ne supportaient pas les longs voyages en bateau, c'est pourquoi on y a ajouté de l'eau-de-vie pour les fortifier et éviter qu'ils ne s'altèrent.
Il y a deux grandes familles de vins de Porto : ceux qu'on place en fûts, les vins oxydatifs (appelés portos Tawny) et ceux élevés en milieu réducteur sans patinage par l'oxygène, qu'on met en bouteille très rapidement, au plus tard deux années après la vendange et donc sans passage en fûts (les portos Ruby).

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2/40 - Conservation de vins de Porto Tawny dans des foudres. Les foudres sont des tonneaux de très grande capacité, qui servent au stockage du porto. Ils comportent des caractéristiques des cuves en plus de celles d'un tonneau, comme la présence d'une porte, un système de contrôle de température, un dégustateur, des vannes, etc. Le foudrier doit donc maîtriser un aspect supplémentaire du travail du bois pour assurer l'étanchéité de ces éléments insérés aux foudres.

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3/40 - Parmi les vins composés de réducteurs, les vins de Porto Vintage qui sont les plus grands vins de Porto : les grands millésimes se gardent entre 50 ans et 100 ans.

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4/40 - Cave Ferreira : un moment sacré que la dégustation ! On pense souvent que le vin de Porto n'est qu'un vin de dessert ou un vin d'apéritif. Or on peut faire des menus entièrement accompagnés de vins de Porto ! Il y a cinq cépages rouges pour les vins de Porto (dont le plus connu est le touriga nacional) et quelques 6 ou 8 cépages pour les blancs.


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5/40 - On poursuit avec une petite bière rafraîchissante ? Tiens au fait comment appelle-t-on les habitants de la ville de Porto ?

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6/40 - Des Portuans

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7/40 - Et les habitantes ?

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8/40 - Des Portuanes (enfin, je suppose ! )  :)

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Mais au fait amis chassimiens, vous savez quoi ? Paraîtrait que les habitants de Porto seraient les plus heureux d'Europe ! D'après cette source en tout cas ! Bon, comme me le répète souvent mon médecin traitant : « méfiez-vous de ce tout ce qu'on trouve sur Internet ! c'est parfois n'importe quoi ! » D'accord, d'accord sur le principe Doc ! Mais, au vu de mon bref séjour fin juin 2018 dans la seconde ville du Portugal, moi ce que j'ai vécu c'est une chouette ambiance bon enfant avec des gens généralement bienveillants, cordiaux et sympathiques. En plus c'est la période du Mondial de Foot, ça chauffe un peu partout et en de nombreux endroits publics les matches de poules sont retransmis.

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9/40 - Place de Gomez Texeira, je tombe justement sur une retransmission en grand écran et en  plein air du match qualificatif de poules Brésil-Costa-Rica. Je ne suis pas spécialement fan de foot mais les différentes expressions des supporters m'intéressent !

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10/40 - Ambiance Woodstock

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11/40 - On passe de moments de retenue et de franche inquiétude quand l'équipe du Brésil est dominée...

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12/40  .... à des moments libérateurs quand le Brésil rate de peu un but !

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13/40 -  Mais quand le Brésil marque enfin...

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14/40  ... c'est la joie des supporters !

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15/40  ... et des supportrices !

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16/40 - Et quand le Brésil marque un deuxième but libérateur qui le met définitivement à l'abri, alors là ce n'est plus la joie, non là on passe à un degré supérieur de l'expression orgasmique : c'est l'EXPLOSION de joie !

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Bon refermons vite cette parenthèse footeuse avant de s'entendre dire : « mais quel rapport avec Porto  ces photos ? Et puis ras-le-bol du foot ! » Défense foireuse : « mais c'est à Porto que je les ai prises ! » O.K O.K pas taper les amis !  Je recadre vite fait et je remets illico presto... la balle au centre !  ;)

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17/40- Un grand classique : la gare de Porto-São Bento. Bien plus qu'une gare c'est un haut lieu touristique de la ville avec son hall décoré de 20.000 carreaux de faïence qui nous raconte la vie de Porto et le rôle que ses habitants ont joué dans l'histoire du Portugal.

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18/40 - Un autre grand classique : le Palais de la Bourse avec son Salon Mauresque qui en constitue le joyau, avec sa décoration inspirée de l'Alhambra de Grenade.

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19/40 - Le café le plus célèbre de la ville, ancien haut lieu de la vie politique mais aussi artistique et culturelle de Porto : le Café Majestic (aujourd'hui on y voit pas mal de touristes qui se la pètent un peu en terrasse, je trouve ! aussi ai-je choisi un jour de fermeture !)

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20/40 - Les belles devantures ne manquent pas à Porto : comme cette très belle épicerie située au 279 de la rua Formosa.

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21/40 - Toutefois, comme à Lisbonne et à Braga,  on ne compte plus le nombre d'immeubles délabrés, voire abandonnés en plein coeur de Porto. Les causes de ce dépeuplement ? Un déclin démographique avec vieillissement de population, la mauvaise qualité des équipements de proximité (crèches, écoles, centres de santé), la recherche de logements individuels et, de loin la première cause, le prix du mètre carré bien sûr. En fait, après l'adhésion à l'Union européenne, en 1986 et la baisse des taux d'intérêts, le gouvernement portugais a mis en place des mesures pour inciter les habitants, même modestes, à devenir propriétaires. Une politique qui s'est traduite par la construction de pavillons indépendants dans les banlieues. Des familles se sont endettées pour deux générations. Et le résultat, c'est que le centre-ville de Porto s'est vidé de sa population. Les immeubles du début du XXe siècle sont vides, et quand ils sont occupés, c'est par les plus modestes. Ces immeubles, à part quelques uns, ne sont pas entretenus.

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22/40 - Rua da Alegria : bon pour le squat en attendant une éventuelle réhabilitation !