Quel boitier pour photographier des tableaux ?

Démarré par LeTitidesmontagnes, Octobre 07, 2018, 05:15:20

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seba

Tu as ça ici par exemple (Leica 24/3,5).

Jean-Claude

Tout à fait et encore on n'a pas parlé de courbure de champs qui varie avec la map  :D

dioptre

Citation de: Jean-Claude le Novembre 19, 2018, 13:44:06
Tout à fait et encore on n'a pas parlé de courbure de champs qui varie avec la map  :D
Tout à fait mais j'attend toujours tes exemples !

Pour répondre à Seba, je suis surpris de l'énorme dégradation dans son exemple.
Aucune précision sur ce qu'est la vue de près.

Ce n'est pas pour rien qu'autrefois la distance de prise de vue était limitée à 1m

Et j'ai souvenir du 50mm du RZ dont  Mamiya déconseillait d'utiliser les bagues allonges

Voici un exemple un 47 mm qui couvre le 4x5, angle de champ plus de 100°

La distortion pour l'infini, 1 m et 60cm

Des variations, certes, mais pas rédhibitoires


seba

Citation de: dioptre le Novembre 19, 2018, 15:02:42
Pour répondre à Seba, je suis surpris de l'énorme dégradation dans son exemple.
Aucune précision sur ce qu'est la vue de près.

Oui c'est pas mal. Il s'agit du Leica 24/3,5 qui est asymétrique, ceci explique sans doute cela.

Tu montres l'exemple d'un objectif symétrique.

Jean-Claude

Citation de: dioptre le Novembre 19, 2018, 15:02:42
Tout à fait mais j'attend toujours tes exemples !

Pour répondre à Seba, je suis surpris de l'énorme dégradation dans son exemple.
Aucune précision sur ce qu'est la vue de près.
J'ai montré en son temps plusieurs exemples très clairs dans mon grand comparatif des Nikon de 45 à 58 mm avec le 50 1,8 AFS qui a la plus grosse courbure des 50mm Nikon, mesurée proche de l'infini, du typiquement centre à 120m et bords à 40m alors qu'elle est négligeable de près, ou le 35 1,4 AFS avec des chiffres similaires.

L'exemple à Seba est très clair je ne vois pas ce qu'il y a mégoter (Nah pour proche et Unendlich pour infini)

Mais là nous sommes un peu hors sujet en ce qui concerne les tableaux, les vrais problèmes de courbure sont en principe aux grandes distances et passent souvent totalement inaperçus sur un paysage à f:11


dioptre

Citation de: Jean-Claude le Novembre 19, 2018, 18:15:11
J'ai montré en son temps plusieurs exemples très clairs dans mon grand comparatif des Nikon de 45 à 58 mm avec le 50 1,8 AFS qui a la plus grosse courbure des 50mm Nikon, mesurée proche de l'infini, du typiquement centre à 120m et bords à 40m alors qu'elle est négligeable de près, ou le 35 1,4 AFS avec des chiffres similaires.

L'exemple à Seba est très clair je ne vois pas ce qu'il y a mégoter (Nah pour proche et Unendlich pour infini)

Mais là nous sommes un peu hors sujet en ce qui concerne les tableaux, les vrais problèmes de courbure sont en principe aux grandes distances et passent souvent totalement inaperçus sur un paysage à f:11

"Proche" ne me paraît pas une notion d'optique ou même photographique très précise ni même sérieuse !

D'autre part je parle de distorsion tu réponds courbure de champ !


Jean-Claude

quand un constructeur parle de "Naheinstellung" par rapport à un objectif donné, il s'agit de sa map mini, je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de pas sérieux ou d'anti scientifique dans une syntaxe que tout le monde utilise couramment, mais le trolling a ses mystères .....  ;D

dioptre

Citation de: Jean-Claude le Novembre 20, 2018, 21:00:15
quand un constructeur parle de "Naheinstellung" par rapport à un objectif donné, il s'agit de sa map mini, je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de pas sérieux ou d'anti scientifique dans une syntaxe que tout le monde utilise couramment, mais le trolling a ses mystères .....  ;D

Ah ! en voila une bonne précision.
" mise au point mini" c'est clair et net

Je lis que tu es tout le monde ! Félicitations.

Jean-Claude

En fait ce qu'il faut voir derrière ces courbes Leica c'est la pafaite optimisation de la distorsion de ce grand angle, un travail d'orfèvre.

En effet la distorsion varie d'une légère forme en moustache à l'infini (polynome de correction d'ordre supérieur pour les mathématiciens) de très faible amplitude
à une distorsion d'ordre inférieur mais d'amplitude plus forte à la mise au point mini.

On voit que dans leur travail d'optimisation les techniciens Leica sont allés à la limite de la distorsion la plus pénible en moustache à l'inifni mais très très faible, pour la laisser passer en distorsion simple de façon croissante vers la mise au point mini, ceci correspond bien à ce que l'on attend d'un grand angle avec une distorsion ralativement anodine aux moyennes et grandes distances en la laissant filer un peu vers la map mini (un GA n'est en principe pas utilisé  pour de la reproduction mais plutôt sur des intérieurs et des bâtiments)

Jean-Claude

Voici une image de tableau faite à main levée à l'iPhone la semaine dernière à l'exposition Chagall à l'Hôtel Caumont.

Ici Aucun post traitement à part la réduction de taille pour la faire rentrer au forum.

Avec un minimum de post traitement, balance des blancs, redressement et recadrage, éliminer le liseré doré du cadre qui brille celà est très largement suffisant pour le web. Il m'arrive de trouver de temps à autres des catalogues d'expos bien pires que celà  :)


b.vurcher

Bonjour,
je vais faire un hors sujet, pour numériser des œuvres d'art, via un APN ou un scanner, il est impératif d'utiliser une référence à minima blanche . (pour tous boitiers)
Les pro. utilisent des "mires" avec des valeurs et formats standardisées contrôlées, distribuées par kodack et autres fournisseurs. ( il existe de petites "mires" avec  noir max, gris moyen, blanc max)

Pratiquement avec les moyens du bord, un faux mettre un surface Blanche dite de référence en dehors du dessin mais dans la prise de vue ( le long d'un des bords, par exemple bas/droit.)

Pur un format raisin (50x60cm), J'utilise un pièce de papier Bristol blanc de 2X6cm. Sur le bord de cette pièce j'ai une échelle en cm et l'identifiant informatique du dessin et une surface de 2x2cm blanche (très propre).

Dans la chaine ( les chaines) de traitement de cette image, tous les opérateurs, informatique , print, pao, web, etc. utiliseront cette "mire" pour caler, si nécessaire, les valeurs du blanc et donc respecter la colorimétrie du dessin. Ils utiliseront l'outil pipette.
Pour mémoire, en RVB, le blanc de référence doit avoir 3 valeurs RVB identique  et évidemment une exposition correcte (pas de sur-expo.)

Problème annexe, il est possible d'être leurré pas la couleur du fond sur lequel repose l'original (en particulier avec les flash), sa couleur peut transparaître. Il faut donc utiliser un support blanc neutre (sans dominante), le noir est aussi possible, mais souvent les noirs de sont pas des noirs neutre et peuvent générer des dominantes.

salutations

Franciscus Corvinus

C'est un peu approximatif tout ca.

Si tu veux rendre le support (papier ou toile) blanc pur, c'est cet échantillon qu'il faut avoir, pas un échantillon d'un autre papier.

Si tu veux rendre la reproduction colorimétriquement correcte, meme si elle est légerement teintée par son support, il faut avoir une charte de gris. Il y en a des tonnes, mais celle de CMP fonctionne bien pour moi et a l'avantage de ne pas etre trop chere.

matopho

Je ne suis pas expert en reproduction, loin de là.

En mettant une feuille blanche à coté du tableau et en faisant la bdb sur celle-ci, on aura la vraie couleur du support, ce qui est peut-être souhaité. Et si on prend le support pour un blanc, alors qu'il a une autre teinte, les couleurs du tableau ne seront pas respectées.

Par contre, il n'est pas certain qu'une feuille de papier blanc soit neutre. Donc une charte de balance de blanc s'impose. Et non une charte d'exposition 18%. J'ai cru comprendre qu'il y avait une différence entre les deux.

Bonne fin de week-end
+ c loin - c net

Tonton-Bruno

Citation de: matopho le Janvier 06, 2019, 20:04:56
Donc une charte de balance de blanc s'impose. Et non une charte d'exposition 18%. J'ai cru comprendre qu'il y avait une différence entre les deux.
La seule différence c'est que la charte blanche renvoie 4 fois plus de lumière, donc elle est moins bruitée quand on l'utilise en intérieur et hauts ISO.

Pour la photographie dans les musées, ce qui gène le plus se sont les reflets sur le vernis des tableaux. Comme les tableaux présentés sont très souvent écalirés par de multiples spots, on ne peut pas utiliser de filtre polarisant pour filtrer les reflets comme on le ferait en studio.

Sinon, pour chaque photo de tableau, je prends une vue incluant ma charte Color Checker Passport et si possible sous la lumière d'un spot, puis une autre vue pour le cartel donnant les références de l'oeuvre.

Exemple réalisé hier au Musée Jacquemart-André pour l'exposition consacrée au Caravage.

Le souper à Emaüs, 1606.
Milan, Pinacothèque Brera.