Perspective et focale 24mm

Démarré par MaXKsoul, Août 20, 2019, 23:02:29

« précédent - suivant »

seba

Et comparaison des perspectives avec une élévation.

ChatOuille

Citation de: seba le Septembre 06, 2019, 07:07:21
Mais en redressant l'image globalement, tous les éléments sont carrés.
Je ne sais pas exactement comment agit l'étirement mais le résultat c'est que les proportions sont correctes sur toute la façade.

Oui, effectivement !

dioptre

En fait pour connaître exactement les proportions, déformations, .... des façades, il faudrait une photogrammétrie de ces façades.

seba

#203
Citation de: dioptre le Septembre 07, 2019, 09:32:19
En fait pour connaître exactement les proportions, déformations, .... des façades, il faudrait une photogrammétrie de ces façades.

Mais comment ? Un point de vue donné (s'il n'est pas à l'infini) donnera toujours une perspective conique.

gerarto

Citation de: seba le Septembre 07, 2019, 17:17:15
Mais comment ? Un point de vue donné (s'il n'est pas à l'infini) donnera toujours une perspective conique.

On peut y arriver avec une vue stéréoscopique à grande base (dont la valeur est connue par définition), mais ce n'est pas spécialement très précis (et il y a généralement des zones cachées).
C'était très utilisé en vue aérienne par l'IGN pour ses cartes au 1/25 000e pour les relevés en plan avec détermination des niveaux. La technique date probablement de la guerre de 14-18 qui a énormément utilisé la stéréoscopie.   

A ma connaissance, seul un laser LIDAR peut faire une cartographie exacte et précise d'un bâtiment. J'ai eu l'occasion de voir le résultat sur un ouvrage d'art. Et c'est entre autre utilisé pour surveiller l'évolution de la structure de certaines cathédrales. Mais il faut utiliser plusieurs positions du lidar si on veut reconstituer tous les points vus et non vus
.
Le principe est assez simple : le faisceau laser est envoyé par balayage dans toutes les directions, pour chaque "tir" on a les directions angulaires du faisceau et la distance avec retour du faisceau. On récupère un nuage de points avec leurs coordonnées relatives par rapport au lidar dont on connait sa position en coordonnées absolues. Ensuite on (le programme...) transforme les coordonnées relatives de chaque point en coordonnées absolues. A répéter autant de fois que de positions différentes du lidar. Au final le programme utilise chaque point pour faire un 3D surfacique et on obtient l'image exacte de la "peau" du bâtiment.
Pour suivre l'évolution dans le temps, on replace le lidar exactement sur les mêmes points (qui sont figés soit par relevé topo avec précision inférieure au mm, soit matérialisés sur place par des témoins. En superposant ensuite les 3D (précédent et actuel) on voit exactement ce qui a bougé et de combien.