Photos peintures

Démarré par Roman39, Octobre 19, 2019, 23:46:01

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Roman39

Bonjour à tous,
Je débarque sur ce forum avec un sujet et des questions d'amateur - je suis à peine amateur. Pour aider un ami peintre, je fais des prises de vue de ses peintures avant qu'elles ne partent en galerie. Ce sont des assez grands formats, de 100x30 cm pour les plus petites jusqu'à plus de 300x100 cm, parfois 4m. Jusqu'à présent, on profite de la lumière d'une journée couverte pour faire ça mais ce n'est évidemment pas l'idéal : vent, pluie, lumière changeante... Ajoutez un boitier tout ce qui a de plus classique (Canon 550D), un pied quand même et un mauvais 50 mm, les résultats ne sont pas extraordinaires et on aimerait faire mieux, pour un budget raisonnable (quelques centaines d'euros disons). Je prends en RAW, je suis équipé pour le post-traitement (c'est davantage ma partie)
L'idée est de faire une installation en intérieur (il y a de la place) et là, des questions arrivent :
- quel type de lumières installer pour avoir quelque chose d'homogène sur une surface qui peut aller jusqu'à 3m², sans reflet (c'est parfois verni). Des rampes de led vous paraissent-elles une bonne option ?
- est-ce qu'une caisse serait une meilleure idée que le traditionnel papier de rouleau mural ?
- un autre 50 mm de meilleure qualité est arrivé mais est-ce la focale la plus appropriée pour ce travail d'après vous ? (on peut avoir 10 m de recul au moins, ce n'est pas un problème)
- option plus chère mais on y réfléchit à terme : est-ce qu'un boitier plein format vous semble apporter, pour ce type de prises, une réelle plus-value ? Sachant qu'à priori, on prend dans des ISO assez bas (200 max)

Je suis preneur de toute suggestion pour aller dans le bon sens...
En vous remerciant,
Roman

Simon Gay

la lumière naturelle me semble la plus simple à maitrisée ,éviter tout reflet et usage de pare soleil efficace. retardateur et vitesse lente sur pied ne devrai pas poser de problème ,relevage du miroir éventuel .tout 50 Canon peut faire l'affaire , même si un macro est un plus.
Impératif:parallélisme du plan du tableau et du plan du capteur, et cela suppose un jeux de miroirs pour s'en assurer .
Pour ma part , j'ai la chance de pouvoir utiliser  un Hasselblad et un accessoire spécifique est disponible , mais ce n'est pas indispensable et on peut très bien s'en passer et disposer  des miroirs classiques

dioptre

Citation de: Simon Gay le Octobre 20, 2019, 12:15:04
la lumière naturelle me semble la plus simple à maitrisée ,éviter tout reflet et usage de pare soleil efficace. retardateur et vitesse lente sur pied ne devrai pas poser de problème ,relevage du miroir éventuel .tout 50 Canon peut faire l'affaire , même si un macro est un plus.
Impératif:parallélisme du plan du tableau et du plan du capteur, et cela suppose un jeux de miroirs pour s'en assurer .
Pour ma part , j'ai la chance de pouvoir utiliser  un Hasselblad et un accessoire spécifique est disponible , mais ce n'est pas indispensable et on peut très bien s'en passer et disposer  des miroirs classiques

J'en doute !
Elle est homogène la lumière naturelle dans tes pièces ?
Fenêtres identiques, éclairées de la même façon, à droite et à gauche ?
Pas de nuages dans le ciel qui fait varier l'expo ?
etc.

Deux flash de part et d'autre du tableau, symètriquement.
Dèjà évoqué dans différents fils sur le forum

seba

Deux rampes de LED me semblent pas mal.
Deux rampes permettent un éclairage plus homogène que deux petites sources, c'est une solution fréquemment employée dans les bancs de reproduction (les rampes doivent avoir une longueur au moins égale à la hauteur du tableau.

Jean73

Oui, deux lumières, flash ou led mais équipées d'une boîte à lumière chacune. Si tu prends des flashes premier prix ou led 60 w, tu en es dejà pour 300 euros (godox) + 2 pieds = 2*35 euros + 2 boites à lumière environ 100 euros. Donc avec environ 500 euros, tu disposes d'un matériel qui permettra de valoriser ton 50mm à moins qu'il soit vraiment mauvais. Avantage sur la lumière naturelle : tu n'as plus ces zones éclairées par les fenêtres qui donnent des halos/reflets ni ces zones restées dans l'ombre qui bouchent les détails. De plus la température de couleur est maîtrisée, les micro-contrastes sont mieux mis en valeur...  Jean

Roman39

Merci de vos réponses qui me donnent déjà matière à réflexion.
En fait, je n'ai pas précisé, je prenais les photos à l'extérieur, carrément. Très homogène par temps couvert mais c'est une opération à risque, en plus des changements de lumière : 3 m² de toile, ça prend bien le vent...
Le jeu de miroir pour obtenir un bon parallélisme, je ne connaissais pas et je ne vois pas trop mais je vais chercher.
Vous semblez d'accord pour préconiser 2 éclairages de part et d'autre, que ce soit flash ou led (j'ai une préférence pour l'éclairage continu, j'ai peur de ne pas maitriser le flash). Comme mes sujets peuvent être assez grands, il faut une puissance adaptée. 2x60 w, pour Jean73, semblent suffisants ?
Le 50 mm, il a une ouverture à 1.4 et c'est écrit Ultrasonic (?) dessus. C'est un modèle intermédiaire de Canon, je crois.
Personne ne semble dire que le plein format soit bien déterminant. C'est aussi ce que je pense mais je demande confirmation.
Merci encore.

Simon Gay

le Canon 50 f1,4 Ultrasonic est très correcte ,sure qu'un 60 macro !
une baie vitrée au nord ,ce n'est pas mal non plus .

stratojs

Surtout pas de LED pour une repro fidèle de tableaux, à moins de dépenser une fortune dans des produits haut de gamme!
l'IRC doit être au moins égal à 95, ce qui est loin d'être le cas des LEDs bon marché. En cas d'utilisation de lampes fluo compactes, il convient de vérifier également leur IRC.
Sinon, lampes halogènes ou flashes de studio dont la lampe pilote sera utile pour vérifier l'effet du flash.
Il y a déjà eu de nombreux fils sur ce sujet, avec des réponses appropriées.

Roman39

Ah, pas de led... :P
Fichtre...
Le problème, pour ce que j'en vois, l'IRC ne figure pas souvent dans les infos du matériel, même sur les sites un peu spécialisés (missnumerique). Ou alors j'ai raté quelque chose.
Je vais chercher sur le forum les fils de discussion que vous évoquez mais c'est l'inconvénient des forums bien fournis : avec des milliers de sujets dont parfois certains ont parfois plusieurs dizaines de réponses, ça n'a rien d'évident.
J'ai vu un kit fluo signé Interfit F5 (2x800W). Est-ce que je peux demander encore si ce type de matériel vous semble adapté ?
En vous remerciant.

Jean73

Je viens de faire un essai avec les deux torches led 60 w elles sont placées de part et d'autre selon un angle /caméra assez ouvert car je n'ai que deux stripbox de 30*90 cm qui soient vraiment équivalentes et je dois croiser les faisceaux. J'éclaire environ 1m*1m de façon homogène et je suis à 400isos 1/50 pour f5.6. Donc cela te donne pour 100 isos, la meilleure résolution, des vitesses de l'ordre de 1/15ème. Avec un pied tu ne devrais pas avoir de problème. Mais bien sûr avec des 100 w tu serais plus confort sauf qu'une 100 watts coûte le prix de deux 60w.  Avec de plus grandes boites à lumières, tu peux être plus frontal car la couverture sera meilleure, c'est ce que tu dois rechercher, tu ne perdras trop en puissance de lumination par rapport à mes deux stripbox.
L'avantage des led dans ton cas c'est que tu peux vraiment voir à priori les reflets et déplacer tes sources en fonction. Avec des flashes, tu as aussi des lampes pilotes, le contrôle est un peu moins visible mais par contre tu es beaucoup plus confort et tu peux fermer en diaph ce qui t'assurerait une netteté plus homogène.
Stratojs, ton alerte concerne surtout les repro destinées à l'édition (catalogues, livres, voire posters...) ; tu as tout à fait raison et en même temps tort car dans cette hypothèse de contrainte, tout compte y compris le vignetage propre à l'objectif... L'équipement est tout à fait hors de portée d'un amateur. Et on en finit pas car il faut aussi un environnement totalement neutre, donc un studio spécifique. Ce sont en effet les rayons réfléchis sur les parois qui font le plus dériver les BdB. Il suffit de faire un shooting avec des flashes de studio et avec un fond blanc dans un local non prévu pour cela pour connaitre l'enfer chromatique. Même un parquet te donne des dérives, même si tu déplies ton fond comme avec un cyclo. Cette mésaventure m'est arrivée encore récemment, murs beige sale, parquets marrons.
Mes torches Led sont tout aussi fidèles que mes flashes, je viens de faire un essai sur un A2 de finition semi-brillante avec marge blanche : Photoshop me donne une pipette de 222-221-223 ce qui est déjà correct et si je monte l'expo je suis à 255-255-255. Attention, il faut rester à 100% de puissance.
De toute façon,  le post-traitement vient corriger mais il est surtout utile pour homogénéiser les densité par zones (genre 1/4 bord droit et 1/4 bord gauche un peu moins éclairés, ou bon curseur sur les valeurs claires/sombres).
Je fais de temps en temps des repros pour mes amis peintre et franchement je n'ai pas de problème de fidélité qui d'ailleurs ne veut rien dire car le tableau lui-même ne rend jamais pareil dans deux endroits différents. Faut pas trop se prendre le chou. Mais la collaboration avec le peintre est un plus. Il en reste que c'est ensuite un genre de document très flatteur et valorisant car le peintre peut se construire un pressbook, conserver des traces de tableaux cédés... jean

stratojs

J'avoue, c'est ma déformation professionnelle !!  ;) Cependant rien n'empêche de vérifier les IRC avant achat.  :D
Pour éviter les reflets indésirables, je construisais une grande "tente" avec du tissu noir acheté à très vil prix au marché Saint Pierre, selon les cas je l'agrafais sur les murs..

Roman39

Je vous remercie bien pour vos réponses. Je vais poursuivre et approfondir les pistes que vous avez lancées.

titisteph

Je fais des repros depuis plusieurs années pour un client peintre, qui fait des grands formats aussi (2m X 1,5m). Au fil des années, j'ai simplifié le processus.

Au départ, j'utilisais 4 flashs de studio Broncolor ou Elinchrom avec des bols. C'était long et laborieux à régler.

Puis, un jour, j'ai été obligé de venir avec seulement deux flashs (un collègue avait utilisé tout le reste pour un autre shoot). Ce fut dur, car l'éclairage n'était pas homogène. J'ai perdu un temps fou à corriger ça sur les fichiers.

Puis, un jour, je suis bien venu avec les 4 flashs, mais... j'avais oublié de prendre les bols... Et c'est là le coup de génie (!!) Je me suis rendu compte que l'éclairage était spectaculairement uniforme sans aucun accessoire sur les flashs!

Au point que la fois d'après, je n'ai utilisé que deux flashs, et c'était encore parfait.

Par contre, on perd pas mal de puissance, mais c'est pas gênant, on peut rester à 100 ISO et F8 ou 11 quand même.

Donc, la config est la suivante : deux flashs de studio sans accessoires (et bien sûr, pas de boite à lumière, ça ne convient absolument pas), disposés de part et d'autre, à hauteur du milieu de la toile. Il ne faut pas les mettre à plus de 30° par rapport à la toile.

Appareil sur trépied, armé d'un 50 ou 60 macro (en FX). L'objectif macro a pour avantage un piqué maximal sur toute la surface, sans aucun défaut optique, et sans distorsion. Très important!

On mesure la hauteur du milieu de la toile, on place l'objectif à la même hauteur. On se met le plus possible en face (je ne me fait pas suer à mesurer, c'est à l'oeil. Les éventuels défaut de parallélisme se corrigent très facilement en post traitement).

On shoote en manuel à 100 ISO autour de F8. Normalement, au flash, la balance des blancs est juste et précise (appareil réglé sur lumière du jour, et en raw), mais c'est encore mieux si on peut shooter une charte grise normalisée sur laquelle on fera la BDB manuelle ensuite.

Si on a un souci de reflets, il y a une solution simple et radicale : acheter des feuilles polarisantes. On les place sur chaque flash, dans le même sens (avec un repère). Puis, on met un filtre polarisant devant l'objectif. Une fois ce dernier bien orienté, les reflets sont totalement éliminés. Inconvénient : cela fait perdre 4 diaphragmes, mais on peut se mettre à F5,6 sans dommage et à 400 ISO, avec les flashs à fond, ça passe très bien. Par contre, bien utiliser la charte grise pour la BDB, car les deux polas cumulés engendrent des dérives colorimétriques.

C'est finalement assez simple, il faut juste se payer deux flashs de studio. Des Elinchrom RX 600 d'occasion, ça reste abordable (dans les 300 Euros pièce), car pas besoin d'accessoires façonneurs de lumière.

Bon, maintenant, si j'étais face à une toile de 4 m, ce serait un peu différent... Je pense que je mettrais deux flashs de plus, par précaution. Sachant qu'il y aura de toute facon des soucis d'éclairage centre/bords (le centre sera toujours plus sombre que les bords, mais ça se corrige ensuite). Si en plus, la toile a des reliefs brillants, les polarisants peuvent poser des soucis de puissance insuffisante, mais on peut monter en ISO. On peut aussi donner 2 éclairs en surimpression pour gagner 1 diaph (ou 4 pour gagner 2 diaphs). Ces cas ne se sont pas encore présentés à moi.

Roman39

Titisteph, je te remercie beaucoup de ce retour d'expérience très détaillé, très enrichissant. Ça se confirme : les hasards et les erreurs sont nécessaires...
Ça va me servir très certainement et j'imagine ne pas être le seul. J'imagine me diriger vers les solutions que tu préconises jusqu'à 2m / 2,5 m et peut-être continuer en extérieur pour les formats les plus grands (qui sont aussi plus rares)
Merci encore.

honda

bonjour
j'ai fait pendant longtemps de la photographie de tableaux pour deux musées pour la reproduction de catalogues assez luxueux
la méthode était la suivante:
tableau disposé en mural en studio avec champ un peu plus large
deux torches Bowens de 1000W/s avec des easylight de 90 cm à 45°
mesure du tableau dans les quatre coins au flashmètre et réglage des torches pour n'avoir que +- 1IL de différence dans chaque coin, ensuite mesure globale au centre
disposition au pied du tableau d'une charte Kodak couleurs (cette charte permettra par après un réglage de la balance des blancs) afin d'avoir en post production la réalité la plus proche des couleurs du tableau, la charte servant de calibration

Roman39

Bonjour,
Merci Honda de ce retour. Il est évident pour moi que je ne pourrai pas faire de la photographie avec ce degré d'exigence, entre le coût du matériel et les compétences que je n'ai pas. Ça me donne néanmoins des pistes très enrichissantes pour trouver un compromis entre le prix et la qualité et, tout du moins, pour faire mieux qu'auparavant.
A partir des informations ci-dessus, j'ai fait pas mal de recherches et je coince sur un point, peut-être pourrez-vous m'éclairer : je ne connais pas les objectifs macro dont Titisteph dit grand bien pour ce type de travail. Pour ce que j'en ai compris, c'est un objectif qui permet d'avoir le sujet sur le capteur au moins à sa taille réelle - d'où l'excellent piqué je suppose. Alors pour un sujet qui fait 2 m et plus, déjà, je m'interroge... Ensuite quelle focale envisager, je ne sais pas. A 35 mm, je crains les déformations et peut-être des défauts de piqué sur les côtés. Avec un 100 mm, je crains de devoir reculer de 30 m. D'autant que j'ai un boitier APS-c (Canon 550). Par rapport à mon objectif 50 1.4f u, est-ce que ça présente un réel intérêt. Pour tout dire, je pense en louer un pour tester, mais autant louer le bon...
Merci encore !

honda

il faut garder le 50mm car il a l'angle de champs  de l'angle de vue humain (43 à 50°) et donc son rendu sera le plus identique par rapport à ce que nous percevons et aussi aucune déformation que donnerai un grand angle
Travailler sur trépied sans aucune concession
le plus dur sera le rendu exact des couleurs du tableau, d'ou cadrage plus large avec charte couleurs (qqs €) et  post traitement BL pour le RAW
L'éclairage type plat uniforme et de face (torches à 45°) et jouer sur la puissance soit par recul de la torche du sujet soit sur la puissance de la torche pour avoir l'éclairage le plus uniforme partout sur la surface du tableau

seba

#17
Pour la reproduction d'un sujet plat, grand-angle ou pas le résultat sera le même.
Seulement avec un grand-angle le moindre défaut de parallélisme se verra.
Pour ce qui est de l'objectif macro, on l'utilise dans ce cas pas pour ses possibilités macro mais à cause de ses qualités optiques : champ bien plan, piqué homogène et distorsion négligeable.

seba

Citation de: seba le Novembre 08, 2019, 18:37:35
Pour la reproduction d'un sujet plat, grand-angle ou pas le résultat sera le même.

C'est ce qu'on voit ici. Le motif a le même aspect (hormis un peu de distorsion avec le grand-angle, ce qui est d'ailleurs très gênant en reproduction) alors que la boule posée sur le motif a un aspect complètement différent.

seba

En ce qui concerne la double polarisation croisée, cette technique élimine tout reflet mais attention, l'aspect de la reproduction est parfois un peu étrange, notamment le sujet paraît toujours mat même s'il était brillant ou vernis. Les couleurs sont également plus vives.

titisteph

J'ai dit que j'utilisais un objectif macro (le Micro Nikkor 60 mm AFD), parce qu'il donne une qualité parfaite sans souci. Mais j'ai fait à l'occasion des repros avec un simple 50mm F-1,8, et c'était parfait aussi.

Il y a deux critères à retenir qui sont importants en repro :
- piqué homogène sur tout le champ
- pas de distorsion

Une focale autour de 50 mm est idéale aussi, ni trop près, ni trop loin (et comme l'a très justement dit seba, au grand-angle, on accentue les erreurs de parallélisme).

Un 50 F-1,4 peut être un très bon choix, bien sûr. Juste surveiller la distorsion (s'il y en a, les softs de traitement des raws peuvent corriger), fermer autour de F11 pour être tranquille, et ça roule.

Jean-Claude

Il faut avant tout bien connaitre l'objectif et toujours utiliser le même.

Certains objectifs très performants sont meilleurs tout en étant homogène à 5,6 qu'à 11
d'autres ont avantage a être utilisés à 11

Faut juste à 5,6 être encore plus précis dans les positionnements.

Pour ceci j'utilise les vieilles méthodes égyptiennes : de la ficelle, un crayon, un fil à plomb et un mètre ruban, du ruban crèpe, et en avant pour faire la construction géométrique au sol qui permet le calage de l'appareil et de l'original.