Jaune-Rouge

Démarré par vernhet, Août 04, 2020, 16:25:24

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vernhet

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labat

Curieux des commentaires je ne  puis dire qu'un simple ressenti. Car en fait cette compos échappe à toute règle de cadrage, cette compos est nette et les couleurs sont bonnes. Le sujet oui, reste le problème de la prise en un instant d'abandon...? mais la compos me plait bien.

macarel12

j adore.compo,couleurs,position des mains, tout me plait.

poc128

Je ne sais pas si c'est très éthique de photographier une personne à son insu dans une pose pas forcément à son avantage.
En plus je ne vois pas l'intérêt d'une telle photo.
;)
Take a walk on the wild side..

vernhet

Citation de: poc128 le Août 04, 2020, 22:20:07
Je ne sais pas si c'est très éthique de photographier une personne à son insu dans une pose pas forcément à son avantage.
En plus je ne vois pas l'intérêt d'une telle photo.
;)
Rien de dégradant à piquer un petit roupillon dans le métro, lieu public s'il en est. L'Iphone est bien pratique pour ce genre de photos. :D

poc128

Citation de: vernhet le Août 04, 2020, 22:28:57
Rien de dégradant à piquer un petit roupillon dans le métro, lieu public s'il en est. L'Iphone est bien pratique pour ce genre de photos. :D

J'irai pas jusqu'à dire dégradant mais par contre je m'interroge vraiment sur l'intérêt d'une telle photo.
Take a walk on the wild side..

Nikon Nissoumi

Citation de: poc128 le Août 04, 2020, 22:20:07
Je ne sais pas si c'est très éthique de photographier une personne à son insu dans une pose pas forcément à son avantage.
En plus je ne vois pas l'intérêt d'une telle photo.
;)

La photographie est faite dans un lieu publique, elle n'a donc rien d'illégale (je parle de la prise de vue).
Elle montre ce qu'elle montre mais, personnellement, je ne vois rien de dégradant, simplement peut être une composition que certains pourrons considérer comme pas très adroite ou manquant d'esthétique.
Ce n'en est pas condamnable pour autant.
Il serait bon, par contre, d'arrêter de nous mettre systématiquement sur le tapis des questions d'éthique et de droit à l'image variable en fonction de la sensibilité propre de chacun à chaque photo publiée donnant à voir de l'humain.
Sauf à vouloir, à terme, priver la photographie de pouvoir être un témoignage de la condition des femmes et des hommes et de leur vie quotidienne.
Il y a le droit et son interprétation par les tribunaux, seuls habilités en la matière à sanctionner les éventuelles dérives.
Quant à l'intérêt, il n'ai pas moindre à mes yeux que celui qui consiste à photographier des fleurs ou des insectes.  :) 

bozart

Excellent j'adore !!
Le dynamisme et la vitalité de ce jaune-rouge font un bien fou  :D

vernhet

#8
Citation de: poc128 le Août 04, 2020, 22:33:32
J'irai pas jusqu'à dire dégradant mais par contre je m'interroge vraiment sur l'intérêt d'une telle photo.
Je peux tenter de t'expliquer pourquoi j'ai sorti -discrètement -mon Iphone quand cette scène s'est présentée à moi dans le métro toulousain: 1 les couleurs acides et flashy et leur répartition (rappel du rouge du sac sur les lèvres).2 La position d'abandon, en arrière, de la personne, contrastant avec ses doigts croisés/crispés et aussi ce sac auquel elle se cramponne.3 la tenue vestimentaire assez insolite avec gants et chapeau plutôt habillés et peut-être même griffés avec une parka plus sport zippée jusqu'au cou. Par ailleurs, pour moi qui ne suis plus tout à fait un néo toulousain, je continue cependant à m'étonner d'une certaine présence asiatique visible ici, (peut-être en relation avec la vente récente de l'aéroport à un consortium chinois).
Je ne vais pas essayer de te faire croire que j'ai "pensé" à tout ça en faisant cette photo: simplement, il m'a semblé sentir qu'il y avait quelque chose à faire avec ce qui se présentait.Serait toujours temps  de voir plus tard si on jette ou si on garde. Ça me rappelle ce que conseillait Guy le Querrec dans ses stages reportage: Quand vous commencez votre editing sur votre planche de contact, ne cherchez pas dans les photos ce que vous avez voulu y mettre ou cru y mettre, regardz-les au contraire, avec un oeil neuf et vous aurez régulièrement la surprise de découvrir des choses  que vous n'aviez pas consciemment repérées au moment de la prise de vue.

SeSy

Compliqué à critiquer cette vue... à la fois j'aime... et pas...
Un grand oui pour les couleurs, la compo, la contradiction du dynamisme des éléments de l'image avec la "sieste" du personnage. Là, un très grand oui !
Un non pour les narines dans lesquelles on se projette directement grâce à différentes lignes dont le plastron, la démarcation du mur... et les ombres du chapeau...
Maintenant je suis bien embêté entre ces deux eaux, mais je proposerais tout de même un carré pour cela.
Sur fond noir...

poc128

Citation de: vernhet le Août 05, 2020, 09:42:53
Je peux tenter de t'expliquer pourquoi j'ai sorti -discrètement -mon Iphone quand cette scène s'est présentée à moi dans le métro toulousain: 1 les couleurs acides et flashy et leur répartition (rappel du rouge du sac sur les lèvres).2 La position d'abandon, en arrière, de la personne, contrastant avec ses doigts croisés/crispés et aussi ce sac auquel elle se cramponne.3 la tenue vestimentaire assez insolite avec gants et chapeau plutôt habillés et peut-être même griffés avec une parka plus sport zippée jusqu'au cou. Par ailleurs, pour moi qui ne suis plus tout à fait un néo toulousain, je continue cependant à m'étonner d'une certaine présence asiatique visible ici, (peut-être en relation avec la vente récente de l'aéroport à un consortium chinois).
Je ne vais pas essayer de te faire croire que j'ai "pensé" à tout ça en faisant cette photo: simplement, il m'a semblé sentir qu'il y avait quelque chose à faire avec ce qui se présentait.Serait toujours temps  de voir plus tard si on jette ou si on garde. Ça me rappelle ce que conseillait Guy le Querrec dans ses stages reportage: Quand vous commencez votre editing sur votre planche de contact, ne cherchez pas dans les photos ce que vous avez voulu y mettre ou cru y mettre, regardz-les au contraire, avec un oeil neuf et vous aurez régulièrement la surprise de découvrir des choses  que vous n'aviez pas consciemment repérées au moment de la prise de vue.

Encore une fois je n'ai jamais écris que la dame était dans une position dégradante.
Je m'interrogeais juste sur le bien fondé d'une telle photographie.
Mais si ti tu y trouves ton compte alors tout va bien pour moi.
Je ne suis pas moralisateur pour deux sous.
Bonne journée.
;)
Take a walk on the wild side..

Bernard34

Pour moi l'interet de cette image est le rouge des levres et le jaune de l'arriere plan je n'aurais conservé que la partie haute mais c'est une autre image
une proposition Kleenex  ;)

coconut

Citation de: Nikon Nissoumi le Août 05, 2020, 03:40:42
La photographie est faite dans un lieu public que,[/b][/b] elle n'a donc rien d'illégale (je parle de la prise de vue).
Elle montre ce qu'elle montre mais, personnellement, je ne vois rien de dégradant, simplement peut être une composition que certains pourrons considérer comme pas très adroite ou manquant d'esthétique.
Ce n'en est pas condamnable pour autant.
Il serait bon, par contre, d'arrêter de nous mettre systématiquement sur le tapis des questions d'éthique et de droit à l'image variable en fonction de la sensibilité propre de chacun à chaque photo publiée donnant à voir de l'humain.
Sauf à vouloir, à terme, priver la photographie de pouvoir être un témoignage de la condition des femmes et des hommes et de leur vie quotidienne.
Il y a le droit et son interprétation par les tribunaux, seuls habilités en la matière à sanctionner les éventuelles dérives.
Quant à l'intérêt, il n'ai pas moindre à mes yeux que celui qui consiste à photographier des fleurs ou des insectes.  :)
https://ethiquedroit.hypotheses.org/1469
"Lorsque l'image a été prise dans un lieu public, les tribunaux appliquent des règles moins rigoureuses, mais néanmoins protectrices de la vie privée des personnes, reposant sur un équilibre entre le droit au respect de la vie privée (article 9 du Code civil et article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme-CEDH), le droit à la liberté d'expression (article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme)1, et le droit à la dignité de la personne (article 16 du Code civil). On peut utiliser une photo d'une personne, sans son accord, à condition que cette photo présente un caractère d'actualité et permette d'illustrer une information (article, par exemple) sur l'événement d'actualité auquel la personne a participé. En revanche, les tribunaux considèrent qu'il n'est pas légitime d'utiliser une photographie en gros plan d'une personne prise dans un lieu public, sans son accord, si cette image ne présente aucun caractère d'actualité et viole la vie privée de la personne. Si le droit des personnes sur leur image n'est pas respecté, l'établissement responsable encourt une condamnation à des dommages et intérêts pour atteinte à la vie privée (et une condamnation pénale, si l'image porte atteinte à la dignité de la personne)."

goudoule

J'aime bien.... en somme c'est bien une photo de rue, en plus belle attitude et couleurs

Nikon Nissoumi

Citation de: vernhet le Août 05, 2020, 09:42:53
Je peux tenter de t'expliquer pourquoi j'ai sorti -discrètement -mon Iphone quand cette scène s'est présentée à moi dans le métro toulousain: 1 les couleurs acides et flashy et leur répartition (rappel du rouge du sac sur les lèvres).2 La position d'abandon, en arrière, de la personne, contrastant avec ses doigts croisés/crispés et aussi ce sac auquel elle se cramponne.3 la tenue vestimentaire assez insolite avec gants et chapeau plutôt habillés et peut-être même griffés avec une parka plus sport zippée jusqu'au cou. Par ailleurs, pour moi qui ne suis plus tout à fait un néo toulousain, je continue cependant à m'étonner d'une certaine présence asiatique visible ici, (peut-être en relation avec la vente récente de l'aéroport à un consortium chinois).
Je ne vais pas essayer de te faire croire que j'ai "pensé" à tout ça en faisant cette photo: simplement, il m'a semblé sentir qu'il y avait quelque chose à faire avec ce qui se présentait.Serait toujours temps  de voir plus tard si on jette ou si on garde. Ça me rappelle ce que conseillait Guy le Querrec dans ses stages reportage: Quand vous commencez votre editing sur votre planche de contact, ne cherchez pas dans les photos ce que vous avez voulu y mettre ou cru y mettre, regardz-les au contraire, avec un oeil neuf et vous aurez régulièrement la surprise de découvrir des choses  que vous n'aviez pas consciemment repérées au moment de la prise de vue.

Non, rien à voir avec l'aéroport.
Ceux là sont partis aussi vite qu'ils sont arrivés après quelques mois d'une gestion aussi calamiteuse qu'intéressée de la plate forme aéroportuaire à ce qu'il semble s'en dire.
La présence d'une communauté asiatique assez conséquente à Toulouse (mais pas que, Paris est aussi concernée et la France de manière plus générale encore) est beaucoup plus ancienne et trouve ses origines dans la fin de la guerre du Vietnam et l'exode qu'elle a provoquée.
Le Vietnam, ex colonie française nommée alors Indochine, ayant conservé des liens profonds et affectifs avec notre culture fait que la France fut une terre d'accueil bien souvent choisie par ces gens qui fuyaient la guerre, la violence et la perspective de représailles de la part du régime communiste du nord triomphant qui mettait alors la main sur le Sud Vietnam.
Rappelez vous ces photos dramatiques des correspondants de guerre américains photographiant les tentatives de fuite terrorisée de ces malheureux par les hélicoptères qui évacuaient les derniers occidentaux depuis les toits de Saïgon.

https://www.studentnewsdaily.com/wp-content/uploads/2015/05/pittman-building-saigon-820x492.jpg
http://mrcapwebpage.com/VCSUSHISTORY/SaigonFall.jpg

Aujourd'hui les choses se sont apaisées et il reste une communauté de gens parfaitement intégrés, discrets, travailleurs, sociaux et tout à fait charmants.
Je compte quelques amitiés parmi eux et me réjouis que le hasard ait donné à ce que nos destins se croisent.
Ma propre famille a des liens directs avec cette partie ancienne et tourmentée de notre histoire commune.   

Nikon Nissoumi

Citation de: coconut le Août 05, 2020, 18:02:32
https://ethiquedroit.hypotheses.org/1469
"Lorsque l'image a été prise dans un lieu public, les tribunaux appliquent des règles moins rigoureuses, mais néanmoins protectrices de la vie privée des personnes, reposant sur un équilibre entre le droit au respect de la vie privée (article 9 du Code civil et article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme-CEDH), le droit à la liberté d'expression (article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme)1, et le droit à la dignité de la personne (article 16 du Code civil). On peut utiliser une photo d'une personne, sans son accord, à condition que cette photo présente un caractère d'actualité et permette d'illustrer une information (article, par exemple) sur l'événement d'actualité auquel la personne a participé. En revanche, les tribunaux considèrent qu'il n'est pas légitime d'utiliser une photographie en gros plan d'une personne prise dans un lieu public, sans son accord, si cette image ne présente aucun caractère d'actualité et viole la vie privée de la personne. Si le droit des personnes sur leur image n'est pas respecté, l'établissement responsable encourt une condamnation à des dommages et intérêts pour atteinte à la vie privée (et une condamnation pénale, si l'image porte atteinte à la dignité de la personne)."

Outre qu'une photo prise dans la rue viole rarement la vie privée de quiconque dans la réalité des faits, la jurisprudence est venue préciser les contours de la loi et a aussi pris la sage précaution de protéger le droit d'expression des photographes et leur légitimité à pouvoir faire des photos librement sans être soumis à la censure particulière.
Même pour les photographes amateurs dans la mesure où ils sont de bonne fois et un tant soit peu reconnus comme tels.
Dans les faits la justice déboute donc régulièrement les plaintes des grincheux qui ne se supportent simplement pas en photo ou ceux dont les motivations sont purement intéressées.
Les médias, pour leur part, se gênent fort peu pour faire usage d'images dites "d'illustration" incluant des visages identifiables mais sans nécessairement de liens directs avec l'actualité mentionnée.
Pour avoir une chance de voir une plainte aboutir, il faut donc pouvoir justifier d'un préjudice avéré de la part du plaignant et un simple portrait diffusé sans visées commerciales ou volonté de nuire ne constitue pas, en règle généralement admise, un préjudice sérieusement recevable aux yeux de la justice.
A l'inverse, et dans leur grande majorité les photographes l'ignorent ou n'en tiennent pas compte, il y a plus à craindre de photographies faites dans un cadre privé et la loi est alors sensiblement plus restrictive et la justice plus réceptive et prompte à sanctionner.
En espace privé, le droit même à photographier peut être remis en question, soumis à restriction et/ou autorisation.
Avis aux amateurs de photos de soirées de mariage qui dégénèrent et autres événements privés alcoolisés donnant lieu à des scènes embarrassantes. Être participant à la fête ne vous accorde pas de droits particuliers, c'est même plutôt l'inverse et vous n'avez pas à rendre public ce qui se passe lors d'événements à caractère privé.
Vous pourriez être poursuivis non seulement par la personne en cause sur la photographie mais aussi l'organisateur de l'événement ou le propriétaire des lieux indépendamment de la victime elle même si l'image porte préjudice à la réputation d'un établissement, d'une institution, d'un commerce, d'une entreprise voir d'un simple particulier.
De même vous exposez vous à des sanctions identiques si vous photographiez des scènes en espace privé depuis l'espace public.
Pour terminer, et je m'excuse d'avoir à me répéter mais certains semblent avoir du mal à comprendre ou peinent à admettre cette réalité, le droit à l'image ne prend corps qu'à la diffusion de l'image et pas la prise de vue ce qui est parfaitement logique.
Une photo prise mais non diffusée ne porte préjudice à personne puisque, par définition, personne n'en a connaissance et que le préjudice porté à la potentielle victime n'est alors pas (encore) constitué.
Le corolaire direct de ceci est qu'il n'existe donc pas à ce jour de restrictions particulières à photographier dans la rue, seule la diffusion ultérieure des images prises pouvant éventuellement poser problème.
A contrario un individu qui s'en prendrait physiquement à un photographe dans l'espace public au prétexte qu'il le soupçonnerait de l'avoir photographié tombe lui aussi sous les coups de la loi pour la violence dont il pourrait faire montre et c'est heureux, nul n'étant supposé se faire justice lui même.
Surtout à tord.
Peut être est il bon aussi de le rappeler.  ^-^ 

Robertaz

Trop rarement, je vois des bonnes photos sur ce forum. S'en est une !