Identification d'un photo

Démarré par Jean-Phi, Novembre 25, 2008, 12:06:19

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Jean-Phi

Bonjour,

Suite à la lecture de certain fil, je ne pose une question d'ordre technique...Comment les photos sont elles référencées?

J'explique:
Dans plusieurs fils, il est dit qu'une cession de droit d'auteur doit etre pour un photo précise. Il faut donc pourvoir l'identifier de facon unique et la retrouver en cas de besoin.

Pour peu d'image, le titre peu suffir mais dans un lot de 10000 images comment ils s'en sorte? Numéro de série? Checksum? Il est surement parfois nécassaire de gérer plusieurs versions (n&b par exemple).

J'imagine que les banques d'image ont une base de données (maintenant) mais pour les plus petits?

Merci de m'éclairer.

Jean-Phi

Cedric_g

Je ne comprends pas cette réponse pour le moins agressive... même si je n'ai pas bien saisi la question  ::)

Quel est le problème ?
Indexer ses photos dans une base de données ? Lightroom sait le faire (par exemple)

Répertorier ses ventes ? Il suffit de tenir à jour un simple fichier Excel avec le n° (ou le nom de fichier) de la photo vendue, le support, la date, etc...

Gérer les exclusivités ? Lightroom sait le faire (en fait il faut se créer des marqueurs)

etc...
Je ne comprends pas trop de soucis en fait.

sbouilland

Les logiciels comme Lightroom et autres catalogueurs offrent effectivement tous les outils nécessaires pour marquer une image avec un code couleur ou une note, et les données Exif ou IPTC te permettent egalement de rajoutter des mots-clefs. Quand à ce qui est de décrire une image quand tu fait une cession de droits, personnellement je n'hesite pas à mettre une planche index en annexe. Quant aux agences, elles imposent en général une façon de référencer les données iptc, voire meme le nom de fichier...

amicalement,

Cedric_g

Bonjour

S'il s'agit de pouvoir prouver l'antériorité de la paternité, c'est très simple : fichier RAW et basta (JAMAIS on ne communique un RAW, JAMAIS !)

Je sais que NX peut régénérer un pseudo NEF à partir d'une image (impossible chez Canon ça) mais on peut aisément voir que ce n'est pas l'original.

Jean-Phi

Charmante la réponse de jpbd...Quelle classe!

Et oui, je suis amateur! Et non je ne vends pas de photo (et je ne les donnent pas non plus!) mais il semblerait que quelqu'unes soient vendables puisque que des inconnus ont déjà proposer de m'en acheter. J'ai refuser...jusqu'a présent. Si un jour j'en vend ca ne sera pas pour en vivre mais pour rencontrer d'autre gens et découvrir de nouvelles choses et je ne les braderai pas.

Je ne participe meme pas a des concours sauf cette année ou un cousin m'a inciter a participer a celui de Montier. J'en ai eut une en finale.

C'etait pour répondre au charmant jpbd.

Merci au autre!

Je n'ai peut-etre pas été trés clair...Excuser moi. Je reformule.

Mon intérogation ne concernait pas le référencement d'une photo avec les champs IPTC ou mot clé mais comment ceux qui vendent des photos (en particulier ceux qui en vendent beaucoup) s'y retrouve. En informatique ca s'apparente a de la gestion de configuration. Je travail dans l'aeronautique et le moindre fichier doit etre identifier de facon deterministe. Une livraison doit pouvoir etre retrouvé parfois des mois plus tard quand c'est pas davantage.

Quand on vend quelque chose en petite quantité on peut se rappeler de ce que l'on a vendu mais quand la quantité ou le temps augmente ce n'est plus gérable de tête.

Les photos sont maintenant dématérialisées. En particulier avec des logiciels comme Lightroom qui permettent des copies virtuelles. On peut livrer une photo avec une certaine résolution, une certain cadrage, un certain traitement (N&B ou autre). J'imagine qu'il est intéréssant de garder une trace de ce qui a été livré.

Le boulanger ne sait pas a qui il vend. Il vend des baguettes, elle sont toutes identique (normalement). En photo, c'est différent.

Je me suis posé la question quand j'ai réorganiser mes photos sur mes disque dur. Mon boitier a plus de 10000 photos au compteur et j'avais des noms de fichier redondants. C'est pas grave, maintenant je rajoute l'année a tous les noms de fichier et je remet le compteur a zero au début de l'année. Ca marche pour les RAW mais pas pour les différentes versions.

Je me suis demandé comment les gens qui ont vraiment beaucoup de photos s'en sorte. D'autant plus que dans le business (en général), il faut etre précis pour éviter les problemes. On livre quoi, quand, comment. Que contient une livraison. Le client doit accepter la livraison...

J'espère avoir été plus clair cette fois...

Jean-Phi

Cedric_g

En fait lorsque tu cèdes un droit d'usage sur une photo, c'est très généralement sur un "coup" (publication magazine par exemple) ; elle ne paraît qu'une fois.

Donc cela ne pose pas de soucis car ça peut finalement s'apparenter (vais me faire taper :D ) à "une baguette de pain" pour reprendre ton analogie. La baguette est vendue, elle est consommée, point barre. Ça c'est la théorie ;)

Il y a aussi les cessions pour usages dans la durée (par exemple une campagne de publicité sur x mois sur tel type de support) ; idem, sauf que là tu vends la farine qui sert à faire le pain. Le sac de farine dure tant de temps, quand y'en a plus, y'en a plus.

Enfin, il y a les cessions en exclusivité (rares mais ça existe) : là ça nécessite impérativement un suivi rigoureux car il faut veiller au bon respect des consignes...
Mais sinon ce n'est pas si difficile que ça à suivre ! Et pour savoir si telle ou telle photo a été vendue, y'a aussi le suivi de facturation ;)


Anne-Laure

En effet, comme dit Cédric, à moins que quelqu'un réclame une exclusivité, tu n'as pas vraiment besoin de savoir si l'image a déjà été vendue ou pas.
C'est plutôt pour les tirages numérotés signés limités à 30 exemplaires tous formats et supports confondus qu'il faut un peu s'organiser. Mais bon, généralement si tu vends un tirages c'est un lien avec une expo et on expose rarement 10 000 photos d'un coup donc on peut s'organiser !  :)

Pour ce qui est de se repérer dans ses photos, en effet certains logiciels sont très utiles car ils permettent de visualiser ses photos, même les raws, de les classer par critères, d'y mettre des mots clé, et aussi de les noter, de leur mettre des marqueurs de couleur ou un nombre d'étoiles (cela varie selon les programmes).
Ils t'ont déjà parlé de lightroom. Perso, je suis sur mac et avec Aperture, c'est vraiment très pratique.

Tu pourrais, en rapport avec ta problématique indiquée ci-dessus, mettre un repère sur les photos vendues sous telles ou telles forme (un signe ou un mot clé) afin de les retrouver facilement.
Utiliser le nom de fichier, c'est quand même un bon point de repère. Certains renomment leurs photos en utilisant à la fois la date et le nom de fichier pour être sûrs que ce soit unique. mais bon ça rallonge les noms.

PS : Sois vigilant sur la grammaire si tu veux éviter les commentaires désobligeants jean-Phi !  :-\ Là ça va encore, mais ça fait un peu hérisser les cheveux sur la tête de voir les conjugaisons à ta manière quand même  ;D. Dans tous les cas, pense à te relire dans cette optique ! ;)   (Ha ha ha !! "optique" !!!!  :D)

Jean-Phi

Je pensais que ce genre de suivit était un problème que les professionnels rencontraient. De part mon metier, je dois avoir une vision trop industrielle  :D

Pour la gestion des tirages d'auteur à 30 exemplaires, j'imagine effectivement que c'est gérable simplement.

Pour indexer mes photos, j'utilise Ligthroom. Il vaut Aperture, je pense. Mais Lightroom fonctionne sous Mac ET sous Windows (d'ou mon choix). Avec Lightroom, on peut mettre des mots-clé, des commentaires mais à l'export, on choisi de tout exporter ou pas. Donc pas cool de mettre des données "internes" dedans à mon avis.

Ok, merci pour vos réponses! C'est interessant.

Pour la gramaire, je suis nul...Désolé de t'avoir écorcher les yeux Anne-Laure  :-\ Je suis nul depuis tout petit...Je me relis mais c'est pas ca...J'habite en allemagne, je pourrai dire que le francais n'est pas ma langue maternelle mais en fait...non...je suis francais...J'ai honte...Déjà que je lutte pour ne pas écrire Fotografie...  ;D

Jean-Phi


Zouave15

Jean-Phi, j'ai lu, j'ai vu et je n'ai pas compris ! Une photo est identifiée par un numéro, parfois par un tirage vignette joint au contrat. Un simple fichier texte (plus facile à sauvegarder en xx exemplaires) permet de répertorier ses ventes si on est maniaque (la plupart s'en fichent).

Quant au numéro unique de la photo, c'est simple : avant toute chose, il faut adopter sa propre numérotation qui prévoit tous les cas de figure pour éviter les doublons, et évidemment ne pas se contenter des numéros donnés par les appareils. Un numéro en an/prise de vue/photo ne peut pas avoir de doublon, ce qui donne quelque chose comme 08-245-124 pour la 124e vue de la 245e prise de vue de l'année 8. On ajoute ensuite les numéros de versions si on veut être très précis (du type v01, v02).

Jean-Phi

Merci Zouave,

En fait, je pense que je suis trop compliqué...  :D
Dans mon boulot, on a des processes pour que tout soit identifié, vérifiable, retrouvable...Je me suis dis: "Tiens, c'est marrant, je n'ai jamais vu une discution sur le sujet en photo...Comment font-ils?"

J'ai un point de vue trés industriel. Dans mon domaine rien ne doit nous échapper. Les posts de ce fil me montrent que la facon de travailler des photographes (en tout cas ceux qui ont répondu) est "artisanale". Pas au sens péjortif du terme mais au sens flux de travail.

Quand je lis les post sur les statuts, les facturation, les conflits éventuels...je me dis que pour survivre, il faut être trés trés organisé.

Quelque part, savoir que les photographes produisent et vendent des photos de facon non industrielle me fait plaisir. L'art a encore sa place.

Jean-Phi

Anne-Laure

En fait, on regretterait presque de ne pas avoir le problème que tu soulèves ! (même s'il serait assez facile de le gérer en numérotant ses photos d'une manière unique)
Parce que si on a peu de problème pour retrouver nos images... c'est qu'on ne vend pas autant de photos que tu sembles pouvoir le penser ! ;)

Aaaaaah j'aimerais bien être noyée sous les ventes et me demander comment je vais m'y retrouver dans mes 10 000 photos vendues par an !!!  ;D

PS : Pour la grammaire, j'ai bien vu que c'était pas juste de la négligence de ta part... mais ça peut avoir son importance dans ton contact écrit avec les autres, sur le fait qu'ils te prennent au sérieux ou non, qu'ils comprennent bien ce que tu demandes... c'est quand même quelque chose qui nous éloigne sur sujet quand on te lit !!
Mais bon, moi je parle pas allemand alors !!!  :D   ;)

Jean-Phi

Citation de: Anne-Laure le Décembre 04, 2008, 13:46:57
En fait, on regretterait presque de ne pas avoir le problème que tu soulèves ! (même s'il serait assez facile de le gérer en numérotant ses photos d'une manière unique)
Parce que si on a peu de problème pour retrouver nos images... c'est qu'on ne vend pas autant de photos que tu sembles pouvoir le penser ! ;)

Aaaaaah j'aimerais bien être noyée sous les ventes et me demander comment je vais m'y retrouver dans mes 10 000 photos vendues par an !!!  ;D

PS : Pour la grammaire, j'ai bien vu que c'était pas juste de la négligence de ta part... mais ça peut avoir son importance dans ton contact écrit avec les autres, sur le fait qu'ils te prennent au sérieux ou non, qu'ils comprennent bien ce que tu demandes... c'est quand même quelque chose qui nous éloigne sur sujet quand on te lit !!
Mais bon, moi je parle pas allemand alors !!!  :D   ;)

J'avoue, je ne sais pas du tout combien un professionnel vend de photo par an. Je suppose que c'est trés dépendant du domaine de travail. C'est dommage de ne pas crouler sous les ventes en effet...  :D

La grammaire, c'est un vrai problème surtout que j'aime bien les jolis textes. En francais, c'est compliqué et en allemand c'est pas mal non plus!  ;D J'ai appris plein de trucs sur le francais en discutant avec des allemands. Les allemands aiment en général beaucoup la France et beaucoup apprennent le Francais comme loisir (alors que le nombre de Francais qui apprennent l'allemand pour le fun est plutot faible...)

Jean-Phi

photodrone33.com

classer ses photos par répertoires et thémes (çà permet de rechercher des photos pour les proposer à un éditeur qui te demande une sélection d'images sur un sujet précis).

Renommer ses photos ex . 20081205_IMG_1234.JPG pour avoir un nom unique (utile car les numeros de photos peuvent être redondants).

Sur mon site je mets le numéro de la photo... le client me demande par ex. la photo IMG_1234.JPG clic sur Démarrer > rechercher...

Vous connaissez plus simple ?

Je pense que l'on va bientôt trouver des logiciels de reconnaissances d'images style TinEye mais dédié aux postes pour effectuer une recherche à partir d'une vignette sur les images HDEF jpg ou même RAW.

Pour les tirages numérotés : j'ai un repertoire ou je classe les photos (çà fait doublon mais c'est pas grand chose en nombre) et je les indexe du nb de tirages effectues. ex pour le troisième tirage effectué : 20081205_03_IMG_1234.JPG

C'est du bricolage certes mais çà tient la route !

Cedric_g

+1 avec Gipé

Perso depuis que j'utilise Lightroom pour gérer ma photothèque, les images sont renommées comme suit : AAAAMMJJNNN.(extension)

AAAA = Année sur 4 chiffres
MM = Mois sur 2 chiffres
JJ = Jour sur 2 chiffres
NNN = numéro d'ordre sur 3 chiffres (ps : je ne fais jamais plus de 999 photos dans la même journée :D )

Extension = du jpeg ou du TIF généralement (j'ai quelques photos stockées en TIF)

Ceci ne concerne que mes photos "prêtes à l'emploi" en haute définition Adobe RVB.
Les RAW sont stockés à part chronologiquement et je les retrouve donc très simplement par date, si besoin (c'est assez rare). C'est un "défaut" historique dans ma méthode de fonctionnement mais j'y tiens ;)

Un jour peut-être je passerai à 100% de Lightroom mais niveau colorimétrie ça ne me plaît toujours pas donc je reste avec le bon vieux DPP !

Zouave15

Je pense que ma méthode est plus simple et infaillible. Elle peut en outre permettre plusieurs prises de vues le même jour (donc par exemple en paysage, avoir un numéro par commune). C'est peut-être pour ça que je ne comprenais pas la question de Jean-Phi. J'en ai fait un article plus général graphistes/photo pour les éditeurs qui souvent s'arrachent les cheveux (ma femme a failli perdre un contrat à cause de la numérotation erratique de ses dessins, quand même !) : Comment nommer ou numéroter ses images

La numérotation par date peut-être embêtante dans les cas où on ne veut pas dire quand la photo a été prise

PHBFR

CitationDans mon boulot, on a des processes pour que tout soit identifié, vérifiable, retrouvable...Je me suis dis: "Tiens, c'est marrant, je n'ai jamais vu une discution sur le sujet en photo...Comment font-ils?"

J'ai un point de vue trés industriel. Dans mon domaine rien ne doit nous échapper. Les posts de ce fil me montrent que la facon de travailler des photographes (en tout cas ceux qui ont répondu) est "artisanale". Pas au sens péjortif du terme mais au sens flux de travail.

Quand je lis les post sur les statuts, les facturation, les conflits éventuels...je me dis que pour survivre, il faut être trés trés organisé.

Quelque part, savoir que les photographes produisent et vendent des photos de facon non industrielle me fait plaisir. L'art a encore sa place.

Tu n'es pas compliqué tu es effectivement loin des préoccupations des photographes, et pourtant tu n'as pas complètement tort. 
Manière de travailler artisanale : parfois c'est au sens noble, le plus souvent c'est parce que beaucoup ne savent pas ou ils vont quand ils débutent (d'ou ces interminables questions sur les statuts et la facturation) il faut bien dire aussi que 90% gagnent pas grand chose (moins de 20.000 Euros /an).

Beaucoup ne sont pas organisé car ils n'ont pas la formation "gestion" qui serait nécessaire ou  ils sont artistes dans leur état d'esprit.

Quand tu dis que dans ton boulot il y a des process pour tout, je connais bien des industries ou il y a d'énormes lacunes (ne parlons pas du monde bancaire).
En fait ce dont tu as l'air de parler c'est d'une forme de traçabilité qui transposé à la photo est plus complexe que le problème du nom de fichier ou d'exif.
Il est plus compliqué car une photo n'est plus un bien matériel (sauf les tirages) on vend des droits comme pour les logiciels. Mais comparativement aux logiciels la photo n'est pas "exécutable" et ne peut pas donc se prévaloir automatiquement d'un numéro de série ou de licence. Mettre un numéro de série sur une lentille de contact est donc comparativement assez simple dans le principe même si pour l'industriel il y a un peu de technique de réalisation et d'informatique pour assurer la traçabilité. 

L'équivalent serait un watermark avec numéro de licence invisible dans chaque photo vendu. Pas très compliqué mais derrière le suivi me semble impossible car la photo publiée dans un journal en dehors des clauses contractuelles ne se signalera pas toute seule à l'auteur;
sur internet on pourrait imaginer qu'une nouvelle norme jpeg édictée par Microsoft$ (qui a racheté des agences et fonds photographiques) envoi automatiquement des informations de copyright pour facturer les utilisateurs (en gros on ressortirait les DRM).

John Edouard ANDERSON
Fashion beauty photographer Paris / Bruxelles
http://www.edouard-anderson.com


photodrone33.com

Citation de: Gipé le Décembre 05, 2008, 11:30:57
classer ses photos par répertoires et thémes (çà permet de rechercher des photos pour les proposer à un éditeur qui te demande une sélection d'images sur un sujet précis).

Renommer ses photos ex . 20081205_IMG_1234.JPG pour avoir un nom unique (utile car les numeros de photos peuvent être redondants).

Sur mon site je mets le numéro de la photo... le client me demande par ex. la photo IMG_1234.JPG clic sur Démarrer > rechercher...

Vous connaissez plus simple ?

Je pense que l'on va bientôt trouver des logiciels de reconnaissances d'images style TinEye mais dédié aux postes pour effectuer une recherche à partir d'une vignette sur les images HDEF jpg ou même RAW.

Pour les tirages numérotés : j'ai un repertoire ou je classe les photos (çà fait doublon mais c'est pas grand chose en nombre) et je les indexe du nb de tirages effectues. ex pour le troisième tirage effectué : 20081205_03_IMG_1234.JPG

C'est du bricolage certes mais çà tient la route !


Bien sur il ma fallait faire une coquille !

bien sur que je renomme 081205_IMG_1234.JPG   et non 20081205_IMG_1234.JPG

Jean-Phi

Citation de: PHBFR le Décembre 05, 2008, 13:18:21
Tu n'es pas compliqué tu es effectivement loin des préoccupations des photographes, et pourtant tu n'as pas complètement tort. 
Manière de travailler artisanale : parfois c'est au sens noble, le plus souvent c'est parce que beaucoup ne savent pas ou ils vont quand ils débutent (d'ou ces interminables questions sur les statuts et la facturation) il faut bien dire aussi que 90% gagnent pas grand chose (moins de 20.000 Euros /an).

Beaucoup ne sont pas organisé car ils n'ont pas la formation "gestion" qui serait nécessaire ou  ils sont artistes dans leur état d'esprit.

[\quote]

C'est d'avantage du process qualité que de la gestion...Aucune formation ne prépare a ca, c'est trop spécifique. Seul les plus pervers y pensent alors?  ;D

Citation de: PHBFR le Décembre 05, 2008, 13:18:21
Quand tu dis que dans ton boulot il y a des process pour tout, je connais bien des industries ou il y a d'énormes lacunes (ne parlons pas du monde bancaire).
En fait ce dont tu as l'air de parler c'est d'une forme de traçabilité qui transposé à la photo est plus complexe que le problème du nom de fichier ou d'exif.
[\quote]

Bingo! C'est exactement ca. En vrai, on n'a pas forcement un seul fichier mais des versions. Quand un process qualité foire, c'est que soit il n'a pas été suivit, soit il n'est pas adapté. Quand c'est bien fait, ca marche (jusqu'a que l'on tombe sur un truc pas prévu... ;D)

Citation de: PHBFR le Décembre 05, 2008, 13:18:21
Il est plus compliqué car une photo n'est plus un bien matériel (sauf les tirages) on vend des droits comme pour les logiciels. Mais comparativement aux logiciels la photo n'est pas "exécutable" et ne peut pas donc se prévaloir automatiquement d'un numéro de série ou de licence. Mettre un numéro de série sur une lentille de contact est donc comparativement assez simple dans le principe même si pour l'industriel il y a un peu de technique de réalisation et d'informatique pour assurer la traçabilité. 

L'équivalent serait un watermark avec numéro de licence invisible dans chaque photo vendu. Pas très compliqué mais derrière le suivi me semble impossible car la photo publiée dans un journal en dehors des clauses contractuelles ne se signalera pas toute seule à l'auteur;
sur internet on pourrait imaginer qu'une nouvelle norme jpeg édictée par Microsoft$ (qui a racheté des agences et fonds photographiques) envoi automatiquement des informations de copyright pour facturer les utilisateurs (en gros on ressortirait les DRM).

John Edouard ANDERSON
Fashion beauty photographer Paris / Bruxelles
http://www.edouard-anderson.com


Il y a deux choses différentes:
1) le suivit chez le client (gestion des licenses)
2) suivit interne (on a fait quoi, quand, sous quel format)

Les deux mécanismes sont trés différent. Le premier point est quasi impossible pour les photos. Ma question initiale portait sur le deuxième point.

Comme tu dis beaucoup de photographe ne sont peut-etre pas trés organisé mais quoi que l'on fasse il est toujours bon de réfléchir a comment organiser son travail.  Parfois des choses simples rendent tout beaucoup plus fluide!

Jean-Phi