Qu'ils avaient donc du courage...

[zuiko]

Pour les fans de "l'informatif"  voici 2 photos supplémentaires de la série,
seraient-elles intéressantes, en complément, dans le cadre d'un triptyque avec celle carrée de face au milieu ? Ou cela risque-t-il, au contraire de l'affaiblir ?

Merci à tous pour vos commentaires montrant majoritairement votre appréciation, cependant une photo ne peut plaire à tout le monde...

Quant au lapidaire :

D'un point de vue photographique, aucun intérêt pour moi (cadrage, compo, lumière,... rien ne va)

Je concède volontiers que la lumière d'un jour d'automne laiteux n'est pas forcément ce dont rêve tout photographe... normal.
Cependant si on y réfléchit bien,
- d'une part cette lumière est douce et permet de distinguer parfaitement les nuances de l'expression de l'homme tout autant que le relief des muscles puissants de l'animal.
- d'autre part, d'un point de vue informatif, il faut bien dire que c'est un temps idéal pour le labour : sans pluie mais frais et humide et ces paysans ne font rien au hasard concernant le temps.
Si on n'a vu qu'une proposition informative, c'est, à mon avis, qu'on n'a pas lu l'expression de l'homme toute en plaisir contenu, admiration, attention et bienveillance pour l'animal au travail, ni la puissance et l'allant tranquille du cheval.
Si je n'ai pas su faire passer cela c'est que soit ma composition, en effet, n'était pas à la hauteur, soit le critique n'a fait que l'effleurer...
Je suis à l'écoute pour une proposition de composition/cadrage plus performante de ce point de vue.
Mais je suis habitué au fait que notre cher Lama ait un peu de mal à, ne serait-ce que lire mes images, je pense donc que nous ne parlons pas le même langage photographique (en tout cas dans ce sens là). 

[Jean-Luc Vertut]

pour répondre à votre commentaire #25
je trouve personnellement, que la photo originale (version #14) fonctionne très bien toute seule...

la première de #25, selon moi, peut apporter un complément informatif, en contrepoint à la première
(par exemple en la plaçant avant la #14, et en en plus petit, dans une exposition : je verrai bien la #25-1 en 40x60cm et ensuite la #14 quasiment à taille réelle du laboureur )

la dernière de #25, toujours à mon avis, n'apporte rien de plus sur le plan narratif, et fait baisser l'intensité photographique de l'ensemble...

[agl33]

de biens belles prises de vues

[Maagma]

Et voilà
ç'aurait été plus long et plus cher si j'avais demandé à Enedis...

je retiens cette version, un beau témoignage de la vie paysanne.

[labat]

Ce sont des prises qui parlent bien. La une en mode trois le poteau tamponné est très belle...Ce sont des très jolies prises.

[patrice]

Enfin, je vous propose la version carrée plein cadre où surgit un poteau électrique... du meilleur effet ? 

il a l'avantage de fermer la photo dans le sens contraire du mouvement et dans le sens de lecture, je le garde.

[zuiko]

pour répondre à votre commentaire #25
je trouve personnellement, que la photo originale (version #14) fonctionne très bien toute seule...

la première de #25, selon moi, peut apporter un complément informatif, en contrepoint à la première
(par exemple en la plaçant avant la #14, et en en plus petit, dans une exposition : je verrai bien la #25-1 en 40x60cm et ensuite la #14 quasiment à taille réelle du laboureur )

la dernière de #25, toujours à mon avis, n'apporte rien de plus sur le plan narratif, et fait baisser l'intensité photographique de l'ensemble...

Merci Jean-Luc pour ces conseils avisés, j'ai un doute cependant sur le fait que le 40 x 60cm soit à portée (de grain !).

Merci aussi aux derniers avis qui me laissent, ou non, un doute sur le sort du poteau ! (c'est comme la barbe du capitaine Haddock au-dessus ou en dessous des draps, ça va m'empêcher de dormir  ).

[Jean-Luc Vertut]

Merci Jean-Luc pour ces conseils avisés, j'ai un doute cependant sur le fait que le 40 x 60cm soit à portée (de grain !).
...

c'est ce que je m'étais d'abord dit aussi...

mais avec un grain assumé, voire, pour la #14 en 250x250cm avec une trame façon offset
il me semble que cela renforcerait le coté documentaire sans rien enlever au coté humain de ces (très) belles photos

[zuiko]

Pour moi c'est le titre que je comprends pas? on ne peut pas dire qu'il soit courbé sous l'effort, la vie des paysans à ectte époque n'était pas la plus pénible au vu d'autres métiers notamment dans l'industrie

Par tous les temps ou presque, sans horaires que ceux du soleil, dans toutes les positions corporelles ? Il ya des avantages par rapport au travail répétitif dans l'industrie mais la désertification des campagnes a bien quelques raisons, non ?

Ici, outre le cheval, c'est l'homme qui conduit la charrue qui est à l'effort et nul doute qu'ils se relaient.
Quelques hectares comme çà et on en reparle?

[agl33]

Par tous les temps ou presque, sans horaires que ceux du soleil, dans toutes les positions corporelles ? Il ya des avantages par rapport au travail répétitif dans l'industrie mais la désertification des campagnes a bien quelques raisons, non ?

Ici, outre le cheval, c'est l'homme qui conduit la charrue qui est à l'effort et nul doute qu'ils se relaient.
Quelques hectares comme çà et on en reparle?

tout à fait d'accord avec vous

[zuiko]

Il me semble que les paysans (enfin ceux que j'ai connus, vivaient plus vieux que les ouvriers) Ta vision du travail de l'époque dans l'industrie est bien réductrice mais ne polémiquons point

Mon grand-père et ma grand-mère étaient paysans, ils ont préféré émigrer à Paris dans les années 30, comme beaucoup de Bretons pour gagner leur vie, pourtant chichement. Les émigrés prennent toujours des boulots d'émigrés, mon grand-père conduisait un camion poubelle... à Neuilly (ce qui fait assez loin du 93).
Dans les années 70 j'ai connu de très près certaines chaines, particulièrement dans les télécoms en Bretagne. Les jeunes ouvrières et ouvriers étaient recrutés dans la campagne environnante.  Si c'était si facile de recruter, c'est que le salaire versus le boulot était meilleur qu'à la ferme.
Ce n'est pas de la polémique, c'est juste que nous n'avons sans doute pas les mêmes expériences.

[Jean-Luc Vertut]

Il me semble que les paysans (enfin ceux que j'ai connus, vivaient plus vieux que les ouvriers) Ta vision du travail de l'époque dans l'industrie est bien réductrice mais ne polémiquons point

cela a toujours fait partie de la stratégie des classes dominantes de mettre en concurrence les pauvres et les exploités entre eux
ne tombons pas dans cette dialectique induite

[JCCU]

Par tous les temps ou presque, sans horaires que ceux du soleil, dans toutes les positions corporelles ? Il ya des avantages par rapport au travail répétitif dans l'industrie mais la désertification des campagnes a bien quelques raisons, non ?

.....

Le passage d'une agriculture de subsistance à une agriculture industrielle intensive ? (avec ce qui va avec: mécanisation, remembrement, ....)
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwjY4f3_9oXxAhUBcBQKHbD_ClgQFjADegQIAxAE&url=https%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FMonde_agricole_en_France_depuis_1945&usg=AOvVaw0_pcgOhrKDiLdJaHPARNdC

Et en 1973 (fin des "30 glorieuses"), il ne devait pas rester beaucoup de chevaux de labour. C'était plutôt des tracteurs

[zuiko]

Et en 1973 (fin des "30 glorieuses"), il ne devait pas rester beaucoup de chevaux de labour. C'était plutôt des tracteurs

L'industrialisation de l'agriculture ne s'est pas faite à la même vitesse partout en France. les remembrements en Bretagne datent principalement des années 70.
En Loire-Atlantique, j'ai vu courament utiliser au trait des paires de Boeufs, par exemple à cette époque encore.
Il n'est pas très étonnant que le cheval de labour se soit maintenu pour la vigne plus tardivement car il y est très pertinent : étroitesse des rangs, relief, engrais naturel (), alternatives méchaniques très spécialisées donc très couteuses.
Aujourd'hui on y revient m'a-t-on dit, particulièrement pour les vignes de qualité et bio. Il permet aussi des économies de carburant (et donc de CO2) non négligeables, sans compter sur la maintenance des matériels.

[zuiko]

On n'a peut-être pas connu la même L.A.
Pour l'agriculture c'était du côté de St Omer de Blain, les fermes étaient petites, 10 vaches 20 ha, le tracteur peu puissant, la bateuse communautaire, le cheval et les boeufs au travail. Les paysans vendaient localement lait et beurre mais vivaient surtout de leur récoltes.

En job d'été, vers 73 je me faisais embaucher aux Chantiers de l'Atlantique en Intérim, je collais du contreplaqué dans les cuves des méthanier. C'était dégueulasse (colle néoprène) mais assez bien payé et je ne me souviens pas d'horaires exagérés, il y avait des pauses et les cafés de Penhouët étaient accueillants ...

[zuiko]

A force de recherches, j'ai retrouvé le lieu de la prise de vue :
- c'est à Saint Marc sur Mer (oui, le village des "Vacances de Mr Hulot", commune de Saint-Nazaire 44), quartier de La Courance. Il y avait là une ferme qui a été remplacée par des lotissements de néobretonnes moches (par définition )...

[JPBPhoto]

Merci pour les renseignements fournis qui me font penser à la culture de la vigne qui, avant le philloxera, était pratiquée dans des régions plus septentrionales qu'aujourdhui. Pour le cheval, il fait son retour dans de nombreux domaines viticoles ou maraîchers. J'ai même connu une ferme, où j'ai vécu, dans laquelle le travail était assuré par deux vaches.

[zuiko]

Merci pour les renseignements fournis qui me font penser à la culture de la vigne qui, avant le philloxera, était pratiquée dans des régions plus septentrionales qu'aujourdhui. Pour le cheval, il fait son retour dans de nombreux domaines viticoles ou maraîchers. J'ai même connu une ferme, où j'ai vécu, dans laquelle le travail était assuré par deux vaches.

Mon grand-père originaire des environs de Ponchâteau a toujours fait son vin dans la région (pourtant nord Loire) y compris sur Saint Marc sur Mer.
C'était une piquette qu'il offrait généreusement ( ) que nul n'osait refuser et qu'il buvait modérément quotidiennement (et ce n'est pas de ça qu'il est mort à plus de 80 ans).
Certains cépages (Noah) qui proliféraient dans ces régions, car adaptés au climat, étaient réputés assez dangereux pour la santé car le vin aurait contenu trop de méthanol (ces cépages ont été interdit au XXème siècle mais certains continuaient de les cultiver en secret).