Choix Compact pour photo sur casque en ULM

Démarré par Gibus3133, Décembre 05, 2008, 14:57:44

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Gibus3133

N'ayant aucune expérience dans ce domaine, je fais appel à vous.

La personne qui pilote l'ULM en question et qui souhaite faire des photos avec l'appareil sur le casque me demande mon avis sur ce matériel ci : http://www.goprocamera.com/index8.htm

Déjà je ne connais pas cette marque (HELMET HERO), et le prix me semble  léger pour un matériel destiné à être un peu secoué. Bon il y a des vidéos de présentation et ce matériel semble répondre à cet usage assez spécifique.

Si je comprends bien (avec mon Anglais sommaire), le boîtier se programme et déclenche ensuite laissant le pilote en vol concentré sur son pilotage. Le matériel figurant sur le lien fait photo et vidéo, sachant que la personne qui me pose la question est prioritairement intéressée par la partie photo (encore que je suis sur que la vidéo ne lui déplairait pas).

Si certains d'entre vous connaissent ce matériel et ont un retour d'expérience (positive ou négative), je suis preneur.

Si vous êtes dans la même situation et que vous utilisez un autre matériel qui vous donne toute satisfaction, cela m'intéresse aussi.

Merci

Gibus3133

UP !

Demande peut être pas forcément bien formulée ou pas au bon endroit ? Possible.

En gros, je cherche des infos sur le type de matériel photo à utiliser pour faire des prises de vues sans mettre l'oeil dans le viseur et avec soit une prorammation soit un déclenchement par télécommande. La technique est celle de l'appareil sur un casque et est utilisée par exemple pour les photos de vol libre, sauts en parachute, et dans le cas qui m'intéresse depuis un ULM par le pilote lui même.

piedenus

Les Ricoh R8 et R10 disposent d'un cadenseur qui permet de programmer des photos avec des intervals de temps "au choix". en secodes, en minutes et en heures. Ils sont relativement légers (moins de 200 grammes) avec un zoom 28/200 de bonne qualité très fréquentable jusqu'à 400 ISO, une mise au point "SNAP" à l'hyperfocale qui permet à 28m/m d'être net de 1m à l'infini.
Personellement j'ai un R8 et dans des conditions d'éclairage normales il n'a pas de différence notable avec un Panasonic LX3 que je possède aussi mais que je réserve aux photos d'intérieur avec un faible éclairage.
Le pana est plus gros, plus lourd et il n'a pas ces plus qui rendent ces petits Ricoh si séduisants et surtout si agréables à utiliser..
De plus on devrait pouvoir trouver des R8, soit d'occasion soit en solde, autour de 200€.

Jojomigrateur

Ce n'est pas pour le même usage mais je cherche moi même le compact idéal susceptible de subir une petite opération chirurgicale visant à en sortir deux fils permettant de le déclencher depuis un bouton poussoir planqué dans une poche... J'avais déjà fait çà à partir d'un yashica T4 argentique il y a plus de 15 ans...

L'idéal étant un grand angle de petite taille...

Qui a une idée ?

Georges

youkoulou

Pourquoi en sortir deux fils, tu prends un déclencheur déporté, non ?

Jojomigrateur

Un  déclencheur déporté ? sur quel compact ?

youkoulou

Compact :
Nikon P6000 (Télécommande, je sais pas si ca te va aussi).
http://www.ldlc.com/fiche/PB00024201.html
Samsung N24HD et NV10 (Télécommande mais controle complet)
Pentax optio S12 et plein d'autre modèle chez Pentax

Bridge :
Olympus SP-570UZ (Filaire)
Canon PowerShot SX1 IS (Télécommande)

Y en a d'autres il me semble mais j'ai pas retrouvé.

Jojomigrateur

Merci pour la réponse...

Je ne crois pas qu'une télécommande infrarouge convienne... je cherche à déclencher un petit compact dissimulé dans une veste en ayant les mains dans les poches... Ma bidouille sur appareil argentique fonctionnait à merveille, l'appareil étant dissimulé dans la carcasse d'un vieux walkman...

Je crois que j'ai trouvé un électronicien qui va me faire çà...

Gibus3133

Citation de: piedenus le Décembre 07, 2008, 20:17:33
Les Ricoh R8 et R10 disposent d'un cadenseur qui permet de programmer des photos avec des intervals de temps "au choix". en secodes, en minutes et en heures. Ils sont relativement légers (moins de 200 grammes) avec un zoom 28/200 de bonne qualité très fréquentable jusqu'à 400 ISO, une mise au point "SNAP" à l'hyperfocale qui permet à 28m/m d'être net de 1m à l'infini.
Personellement j'ai un R8 et dans des conditions d'éclairage normales il n'a pas de différence notable avec un Panasonic LX3 que je possède aussi mais que je réserve aux photos d'intérieur avec un faible éclairage.
Le pana est plus gros, plus lourd et il n'a pas ces plus qui rendent ces petits Ricoh si séduisants et surtout si agréables à utiliser..
De plus on devrait pouvoir trouver des R8, soit d'occasion soit en solde, autour de 200€.


Merci pour cette réponse. Si je comprends bien ton propos, avant le décollage il suffirait au pilote de l'ULM d'anticiper son plan de vol et de programmer avant le décollage une ou plusieurs séquences de prises de vues ?

Ne connaissant rien à ce type de photos, j'imaginais davantage un système léger de radiocommande permettant à la demande de déclencher l'appareil photo sur le casque. Mais ce n'est peut être pas réaliste car je suppose qu'il vaut mieux éviter que le pilote en vol soit distrait par la prise de vue.

Si quelqu'un à de l'expérience sur ce type de pratique, je suis toujours preneur.

PENDER

Bonjour

  Si je peux me permettre, l'histoire de l'appareil photo sur le casque est le type même de la fausse bonne idée. Ca marche en parachutisme pour faire de la vidéo et encore avec un déchet considérable.Ca fait "warrior" mais c'est naze.

On a déjà un pb de cadrage, si on est sur un pendulaire, (les 3 axes je connais pas, j'en cause pas)devant soi la barre de compression, les câbles qui vont du trapèze au nez, à gauche et à droite les câbles latéraux.
Il faut donc viser 3/4 avant à G ou à D.

Si on veut flatter son ego (r'gade c'est moi que je pilote!) on fixe l'appareil au nez ou à l'extrémité du bord d'attaque avec une rotule et on déclenche avec un prolongateur en cachant bien le fil. On se lasse assez vite de ce type de photo.

AXIOME ; Si on ne peut pas lâcher le trapèze une ou deux secondes pour cadrer correctement, apprendre à piloter.

Ce qui marche le mieux :

L'appareil autour du cou.Assez haut mais pas trop.
Une drisse qui fait le tour du corps avec deux longueurs : une courte qui bloque l'appareil contre la poitrine et l'empêche de bouger. et une longue qui permet de porter le viseur à l'oeil et de déclencher. Quand on veut photographier, on lâche le mou et pour l'atterrissage on resserre la drisse pour pas prendre l'appareil dans la poire .

On règle l'appareil en auto priorité vitesse , à l'infini pour que l'af ne patine pas,et on ne descend pas en dessous du 500ème. A cause du voile présent le plus souvent, les meilleures photos, on les fait autour de 100m sol.

Si vous n'avez pas compris la manip, je vous fait un dessin.

PENDER


Gibus3133

Citation de: PENDER le Décembre 09, 2008, 09:27:07
Bonjour

  Si je peux me permettre, l'histoire de l'appareil photo sur le casque est le type même de la fausse bonne idée. Ca marche en parachutisme pour faire de la vidéo et encore avec un déchet considérable.Ca fait "warrior" mais c'est naze.

On a déjà un pb de cadrage, si on est sur un pendulaire, (les 3 axes je connais pas, j'en cause pas)devant soi la barre de compression, les câbles qui vont du trapèze au nez, à gauche et à droite les câbles latéraux.
Il faut donc viser 3/4 avant à G ou à D.

Si on veut flatter son ego (r'gade c'est moi que je pilote!) on fixe l'appareil au nez ou à l'extrémité du bord d'attaque avec une rotule et on déclenche avec un prolongateur en cachant bien le fil. On se lasse assez vite de ce type de photo.

AXIOME ; Si on ne peut pas lâcher le trapèze une ou deux secondes pour cadrer correctement, apprendre à piloter.

Ce qui marche le mieux :

L'appareil autour du cou.Assez haut mais pas trop.
Une drisse qui fait le tour du corps avec deux longueurs : une courte qui bloque l'appareil contre la poitrine et l'empêche de bouger. et une longue qui permet de porter le viseur à l'oeil et de déclencher. Quand on veut photographier, on lâche le mou et pour l'atterrissage on resserre la drisse pour pas prendre l'appareil dans la poire .

On règle l'appareil en auto priorité vitesse , à l'infini pour que l'af ne patine pas,et on ne descend pas en dessous du 500ème. A cause du voile présent le plus souvent, les meilleures photos, on les fait autour de 100m sol.

Si vous n'avez pas compris la manip, je vous fait un dessin.

Merci pour cette réponse fort détaillée que je ne vais pas manquer de transmettre à l'intéressé.

Vu de ma fenêtre, c'est à dire de quelqu'un qui ne connait rien au sujet, l'idée de l'appareils sur le casque me semblait effectivement être une solution plutôt problématique.

Personnellement j'aurais pensé davantage à une solution consistant à placer le boîtier par exemple sur un coté dégagé de l'ULM avec mise au point sur l'infini et piloté par une radio commande. Bon ce n'est paut être pas non plus une super idée, d'autant que le nombre d'appareil compact ayant une prise pour une radio commande doit assez être limité.

Dernier point, à propos de ceci "les meilleures photos, on les fait autour de 100m sol" il me semble qu'en ULM c'est vachement bas et pas top sécurité, mais je fais peut être erreur.

PENDER

Bonsoir

Quand je dis 100m cela sous-entend que vous êtes à portée d'une vache, Jusqu'à 300m ça passe selon les conditions-. Pourquoi faut-il être bas ?

- A cause d'abord du voile atmosphérique , presque toujours présent par beau temps sauf  pendant la traîne ou quand le vent passe au nord après une perturbation.
- Parce qu'on peut utiliser des grands angles ou des équivalents 50mm qui permettent des vitesses plus lentes. Plus on va monter en focale plus on va avoir du bougé. C'est un jeu entre la vitesse de défilement et la focale.  En visant devant vous pouvez descendre un peu la vitesse par rapport aux vues perpendiculaires au déplacement.A vous de choisir.Il vaut mieux être à 400 iso- et avoir un peu de bruit que des photos pas nettes.

Si vous fixez l"appareil sur l'avion vous allez récolter toutes les vibrations de la structure. Si vous le tenez c'est un peu plus amorti.

Si vous ne visez pas, vous comptez sur la chance (plutôt le hasard)pour faire de bonnes photos. C'est le matin et le soir que le modelé est le plus flatteur. Le matin on a moins de voile, en principe.

On peut piloter un pendulaire en tenant le trapèze d'une main  pendant un court laps de temps.... ou alors faites le régler.

Voilà, tout ça en vrac.

Après, vous serez en concurrence avec Emmet Gowin....

Pu...ain quel donneur de leçons je fais, on dirait oncle Nono !!!!!

Nikojorj

#13
Citation de: Gibus3133 le Décembre 09, 2008, 07:54:06Si quelqu'un à de l'expérience sur ce type de pratique, je suis toujours preneur.
Pas exactement la même chose : en parapente...
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,13303.msg233766.html#msg233766
Ben on lache une ou deux commandes pour prendre les photos, pas plus compliqué que ça, mais le parapente est un aéronef archistable. J'aurais dit qu'un pendulaire bien réglé aussi non?
J'ai utilisé le plus souvent un compact, pour le réflex c'est plus dur à manipuler d'une main quand on veut garder l'autre sur les commandes en conditions turbulentes mais ça se fait quand même.

Après y'a effectivement l'appareil sur l'aéronef cadré sur le pilote : on ne varie guère le premier plan mais ça peut bien rendre. C'est ce que font souvent les deltistes, qui ont le même souci de premier plan plein de cables que dans un pendulaire. Cela dit avec un moteur, le problème des vibrations est à considérer?
Pour le parapente je me permets un lien vers quelques exemples d'un pote qui avait un peuy creusé ça en parapente : http://nguihard.free.fr/phpwebgal/category.php?cat=31 (ah tiens j'y suis!)

Dans les deux cas je plussoie sur la règle des 100m sol (sans doute plus reposant en parapente qu'en DR400 ;D), qui comme toute règle photographique souffre un certain nombre d'exceptions...