Quand un livre n'a rien compris... "gérer ses photos numériques"

Démarré par laurent.f, Janvier 04, 2010, 14:42:47

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laurent.f

Au hasard d'un passage dans la bibliothèque d'un ami, je regarde un ouvrage publié chez "Eyro..." intitulé "gérer ses photos numériques".
Je n'interviens pas sur les conseils techniques mais sur le dernier chapitre "comment vendre ses images ?". Ni plus, ni moins, ils listent une série de structures dans un tableau "où vendre ses images" : citizen..., Dreamst..., Fotol..., istockph..., shutterst... et Stock... Que des microsouks et un équivalent pour la photo d'actu.

Le second tableau est plus drôle "où trouver des images ?" Il liste la plupart des agences traditionnelles et connues : AFP, VU, ANDIA, COSMOS, HEMIS...

Peut être que c'est une coquille, il fallait lire dans le premier tableau "où ne pas vendre ses images ?"
Et dans le second "où montrer et trouver des images ?"

D'ailleurs il faudrait leur signaler qu'un photographe ne va pas vendre mais faire des cessions de droits d'auteur.

Navrant qu'une maison d'éditions à priori sérieuse verse dans la promotion des microstock et autres joies du "crowsourcing".

Cedric_g

Bonjour Laurent (et meilleurs voeux !)

Est-ce que l'auteur est français ? Ou est-ce une adaptation (je n'ai pas dit "traduction") ?

laurent.f

Français : Daniel Hennemand et c'est quelqu'un qui connaît bien le monde de la photo pourtant...
Tous mes voeux à toi aussi ;)

BertrandG


Will à l ouest

Je comprends que le phénomène des micro-stocks reste sur l'estomacs de beaucoup, mais que quelqu'un qui écrive un ouvrage technique sur les photos n'en parle pas sous prétexte que ces trucs posent problème à une partie des photographes pros me semblerait aussi grave que quelqu'un qui écrirait un livre sur le transport individuel et ne parlerait pas du co-voiturage sous prétexte que ça fait concurrence aux transports en commun.

De deux choses l'une : ou les microstocks sont illégaux comme semblent le dire certains et c'est à la profession de s'organiser pour les faire fermer, ou ils sont légaux et c'est à la profession de lutter pour qu'ils ne le soient plus ou il faudra bien faire avec.

Mais à partir du moment où ils sont une réalité, vouloir imposer un black-out dessus me semble juste totalement inconcevable.

laurent.f

Le débat est aussi que l'auteur propose pour unique solution les microstocks pour "vendre ses photos". Alors que les possibilités sont multiples...

BertrandG

Le débat est: est-il pertinent de scier la branche sur laquelle on se trouve ?

Cedric_g

Citation de: Will à l ouest le Janvier 04, 2010, 16:31:52
Je comprends que le phénomène des micro-stocks reste sur l'estomacs de beaucoup, mais que quelqu'un qui écrive un ouvrage technique sur les photos n'en parle pas sous prétexte que ces trucs posent problème à une partie des photographes pros me semblerait aussi grave que quelqu'un qui écrirait un livre sur le transport individuel et ne parlerait pas du co-voiturage sous prétexte que ça fait concurrence aux transports en commun.

De deux choses l'une : ou les microstocks sont illégaux comme semblent le dire certains et c'est à la profession de s'organiser pour les faire fermer, ou ils sont légaux et c'est à la profession de lutter pour qu'ils ne le soient plus ou il faudra bien faire avec.

Mais à partir du moment où ils sont une réalité, vouloir imposer un black-out dessus me semble juste totalement inconcevable.

Si la très grande majorité des microstocks se sont installés hors de France, ce n'est pas par hasard !

Will à l ouest

CitationSi la très grande majorité des microstocks se sont installés hors de France, ce n'est pas par hasard !
Et alors ?
Les gens qui les utilisent sont bien situés en France, eux.
Plein de sites illégaux existent dans des pays où ils sont légaux et ça n'empêche pas que des mesures soient prises pour qu'ils ne soient pas utilisables ou utilisés en France (ou ailleurs). Exemple : Pandora.

CitationLe débat est aussi que l'auteur propose pour unique solution les microstocks pour "vendre ses photos". Alors que les possibilités sont multiples...
Là d'accord. Ça craint !

bitere

Citation de: laurent.f le Janvier 04, 2010, 16:41:53
Le débat est aussi que l'auteur propose pour unique solution les microstocks pour "vendre ses photos". Alors que les possibilités sont multiples...
Humour on :
Ou alors il est très lucide   ;D
Le livre ne doit pas s'adresser (supposition) aux pros qui savent où déposer leurs photos. La cible est donc l'amateur. Et là, faut pas se faire d'illusion, sans un talent certain et reconnu ou sans la photo du siècle, il sera difficile de vendre à une "vrai" agence. Par contre les micromerdes prennent tout  :D.
Humour off.

Le point positif est que si vous voulez acheter des photos, il cite les agences  ;)
A lire entre les lignes donc  ;)

Will à l ouest

Je ne suis pas sur que les balises humour On et OFF étaient nécessaires. C'est probablement l'idée, en effet.
Sinon, pourquoi avoir cité uniquement les microstocks pour vendre et les "vraies" agences pour acheter.

Déjà pas si mal qu'il promeuve les vraies agences pour acheter, non ?

yaquinclic

Salut et une belle année à tous
Merci bitere, tu as réagis plus vite que moi, je partage entiérement ton humour « on »

Sur le humour « off » je me pose quelques questions.
Combien de photographe pro déposent leurs deuxième voir troisième choix sur des micromérdes, en se disent que c'est toujours ça de gagné et là pour le coups ils auraient raison d'en profité.
A+

barberaz

yaquinclic, je crois que micromerde ne prend pas d'accent, à vérifier tout de même mais c'est une belle trouvaille, jolie synonyme de microchiotte, microsouk et j'en passe...
Franchement vous en n'avez pas marre de cracher dans tout les sens sur ces agences, agissez si cela vous semble nécessaire et possible, mais arrêtez de vous ridiculisez en étalant vainement vos aigreurs qui ne montre que votre impuissance.

BertrandG


barberaz

Citation de: BertrandG le Janvier 05, 2010, 21:02:53
Y a pas de mal à appeler un chat un chat... ::)
Non, le mal c'est le ridicule d'étaler en permanence son aigreur vulgairement en termes et en arguments. D'ailleurs lorsqu'on fait un peu le tour de la question on s'aperçoit que les choses ne sont pas aussi caricaturale que ce qu'on lit ici en permanence, et que si vous n'avez rien d'autre à dire que "aux chiottes les microsouks c'est la mort des vrais photographes", c'est un tantinet pathétique.

BertrandG

Je pense que si tu étais à la place des professionnels qui vivent (vivaient...) en cédant les droits de leurs images, tu serais un poil plus compréhensif...

Maintenant, si tu veux des arguments pour mesurer l'imposture que représente cette situation, tu peux regarder cette vidéo, avec en particulier l'intervention remarquable de l'avocat Jean Vincent à la 19ème minute.

http://www.photographie.com/?pubid=105233&secid=2&rubid=8

barberaz

#16
Citation de: BertrandG le Janvier 05, 2010, 21:50:21
Je pense que si tu étais à la place des professionnels qui vivent (vivaient...) en cédant les droits de leurs images, tu serais un poil plus compréhensif...
Maintenant, si tu veux des arguments pour mesurer l'imposture que représente cette situation, tu peux regarder cette vidéo, avec en particulier l'intervention remarquable de l’avocat Jean Vincent à la 19ème minute.
http://www.photographie.com/?pubid=105233&secid=2&rubid=8

Ok je sais déjà tout cela mais le débat parle finalement très peu des microstocks mais beaucoup de flickr et de la licence cc qui n'a rien à voir (ils auraient plutôt du parler du partenariat de Getty avec flickr bien plus pertinent), l'avocat lui explique que le libre de droit n'existe pas en droit français, dommage avec le web ça va marcher beaucoup moins bien.
Je m'attendais plutôt à un débat qui traitait de ce nouveau paradigme avec ce qu'il apporte de nouveau en abordant les rapports de forces mais aussi les possibilités d'accèder à l'image pour un tas de petites entreprises. Mais on était encore à la limite de la caricature: on vous promet gloire et richesse mais c'est pas vrai, et vos photos ils vont pouvoir les triturer à volonté jusqu'à la fin des temps... à part quelques gogo qui ne sont pas capable de comprendre ce qu'ils signent la très grande majorité des photographes de microstocks en sont parfaitement conscient.

Sache que je n'ai rien contre les agences traditionnelles, au contraire, seulement les débats autour de la photo et internet sont toujours stériles retranchés derrière des valeurs sûres, caricaturaux (la fameuse photo à 1$ a encore frappé) et sans solution puisque ce sont les vrais photographes qui ont raison, peut-être mais malheureusement la révolution internet quoi qu'on en pense ne va pas s'arrêter et plutôt que de s'en plaindre vainement il faut s'y adapter; cela peut d'ailleurs être positif pour la créativité et la qualité des images, car le succès des microstocks vient aussi qu'on y trouve beaucoup d'images intéressantes, la différence de tarif n'est pas suffisante à expliquer les changements d'attitudes des acheteurs.

BertrandG

#17
Citation...partenariat de Getty avec flickr bien plus pertinent
Oui, on peut en parler, Getty garde 80% et rétrocède 20% au photographe, si ça c'est pas léonin...
Ça c'est dans le meilleur des cas : http://kecebolaphotographie.blogspot.com/2009/11/la-loi-des-intermediaires-et-ta-soeur.html
Citation...plutôt que de s'en plaindre vainement il faut s'y adapter
Vue la situation de la photo pro sans issue possible, c'est aussi horrible et cynique que si tu disais d'un veau que l'on conduit à l'abattoir "plutôt que de beugler vainement il faut t'adapter"
Si tu me trouves excessif, peut-être as-tu de bonnes idées pour permettre cette adaptation, je crois alors que c'est le moment de les sortir!
Les pros que je côtoie n'en peuvent plus et sont complètement écœurés d'entendre des gens qui ne connaissent pas la situation dire "adaptez-vous"...
Citation...cela peut d'ailleurs être positif pour la créativité et la qualité des images, car le succès des microstocks vient aussi qu'on y trouve beaucoup d'images intéressantes
Ben non, justement fais le tour des agences et tu apprendras que les pros n'ont plus les moyens de payer leurs billets d'avions, donc plus de reportage au bout du monde, l'appauvrissement culturel est bien là... au profit de quoi ? la créativité des microstocks ? pfff...

stougard

Citation de: BertrandG le Janvier 06, 2010, 01:10:13
... justement fais le tour des agences et tu apprendras que les pros n'ont plus les moyens de payer leurs billets d'avions, donc plus de reportage au bout du monde, l'appauvrissement culturel est bien là... au profit de quoi ? la créativité des microstocks ? pfff...

Oh dis donc, tu veux dire qu'on leur a sucre les vacances payees par la princesse.

C'est bete, je viens de regarder quelques images de YAB du bout du monde. C'est dingue, il y a encore des photographes qui font des reportages au bout du monde. Je viens egalement de regarder des tonnes d'images de photographes du bout du monde (parce que il y a pas forcement besoin d'envoyer quelqu'un au bout du monde pour photographier le bout du monde).

Par contre, dans l'appauvrissemetn culturel, on trouve Wikipedia : encyclopedie Libre d'acces qui comprend plein d'images du bout du monde. Flickr, banque d'images libre d'acces qui compte en moyenne 4000 nouvelles images par minutes dont une bonne quantite viennent du bout du monde ...

La culture, elle ne s'est jamais aussi bien portee. Les bon photographes n'ont pas plus de problemes qu'avant. Il a toujours fallu financer les voyages et ils n'ont jamais ete aussi peu honereux qu'aujourd'hui. Le reste, c'est de la masturbation intellectuelle. C'est des mediocres qui pleurent ou qui sont meme pas pro mais qui pleurent pour des pro.

BertrandG

Citation de: stougard le Janvier 06, 2010, 01:45:00
Oh dis donc, tu veux dire qu'on leur a sucre les vacances payees par la princesse.

C'est bete, je viens de regarder quelques images de YAB du bout du monde. C'est dingue, il y a encore des photographes qui font des reportages au bout du monde. Je viens egalement de regarder des tonnes d'images de photographes du bout du monde (parce que il y a pas forcement besoin d'envoyer quelqu'un au bout du monde pour photographier le bout du monde).

Par contre, dans l'appauvrissemetn culturel, on trouve Wikipedia : encyclopedie Libre d'acces qui comprend plein d'images du bout du monde. Flickr, banque d'images libre d'acces qui compte en moyenne 4000 nouvelles images par minutes dont une bonne quantite viennent du bout du monde ...

La culture, elle ne s'est jamais aussi bien portee. Les bon photographes n'ont pas plus de problemes qu'avant. Il a toujours fallu financer les voyages et ils n'ont jamais ete aussi peu honereux qu'aujourd'hui. Le reste, c'est de la masturbation intellectuelle. C'est des mediocres qui pleurent ou qui sont meme pas pro mais qui pleurent pour des pro.
Tout va très bien Madame la Marquise...

barberaz

#20
BertranG, le changement actuel laissera forcément quelques photographes sur le coté mais beaucoup d'autres emergeront, ta vision est complètement pessimiste, et c'est sans parler de l'accès à l'image enfin accessible à tous, je connais plusieurs personnes qui sans ces agences ne pourraient plus vivre de leur métier; le monde n'est pas plus parfait qu'avant il est différent et comme à chaque bouleversement certaines espèces apparaissent et d'autres disparraissent, comme je l'écrivais sur un autre fil du genre, la civilisation ne nous à pas affranchie d'une certaine "selection naturelle".

Quant aux solutions, je ne suis pas compétent, certainement que la spécialisation est une bonne façon de s'adapter et les reportages du bout du monde existeront toujours s'ils ont quelque chose à raconter. Aussi le low cost permet de vendre plus, je posais d'ailleurs une question sur un autre fil à laquelle personne ne ma répondu, sur certaines microstocks sérieuses un bon photographe peut espérer gagner +/- 1$/photo/mois, et vraiment beaucoup plus pour certains ciblant les sujets les plus vendus, qu'en est-il dans les agences traditionnelles? Bien entendu l'amateur moyen qui à du mal à se faire accepter ses images gagnera beaucoup moins, mais ceux-ci représentent peu de téléchargements, même sur le total.

Quant à la photo à 15cts ou 1$ qu'on retrouve partout sur ce genre de fil et même dans le débat de ton lien, elle existe en effet mais ne représente rien d'autre qu'un prix d'appel, certainement des disparités existent entre microstocks mais je ne me suis pas assez informé pour en parler, toutefois à ce que j'ai pu voir sur une des plus fréquentée la photo à 1$ représente un fichier d'environ 300x400 avec les licences de base, cette même image atteind 400$ en 12mps avec toutes les licences d'utilisation. Certainement que cela n'arrive pas tous les jours de vendre une image à ce tarif mais je n'ai jamais entendu les détracteurs de ces agences en parler comme le fait qu'il existe plusieurs licences avec des tarifs différents, bref les choses sont un peu plus complexes et moins caricaturales dès lors qu'on cherche des infos, d'ailleurs pour faire une moyenne de prix de vente elle n'est pas de quelques cents ou 1$ mais plutôt de 10-12$/image.

Maintenant non tout ne va pas bien mais le nouveau paradigme que représente la toile n'est pas tragique même si certains ne passeront pas le cap, un monde nouveau s'est éveillé et il est plus intéressant à mon sens d'y participer et de continuer à le construire et de l'améliorer que de s'en plaindre car si il y a quelques victimes il permet à beaucoup de naître.

laurent.f

sicccccc ! ras-le-bol des mecs qui souhaitent des victimes !
Quel monde nouveau ? Celui de la régression, de la méconnaissance du droit d'auteur, du rejet de toute solidarité nationale (pas de participation aux charges sociales...)...

Non la toile n'est qu'un outil, pas un nouveau monde ! Certains s'en servent pour un business honteux dans lequel d'excellents amateurs se font piéger sans se rendre compte qu'ils participent à la dégradation de la valeur de l'image, etc.

Que les photographes "pros" qui vivent de ces microsouks, viennent discuter, puissent avoir le courage d'échanger et leur démontrer alors combien ils pourraient mieux valoriser leur travail, en le respectant et en gardant de la fierté sans piétiner les règles les plus basiques du CPI, du droit d'auteur, de la fiscalité...

Il n'existe aucun microstock sérieux à ce jour puisque tous refusent de reverser les contributions sociales, la plupart ne signifient même pas le nom des "clients" des photographies (tu ne sais pas qui va utiliser l'image achetée). Aucun microsouk ne vend des images à 400 $ et même cela resterait en totale illégalité sur le droit. La plupart vendent pour une poignée d'euros, des images haute définition, au maximum pour 10 à 15 $. Alors non pas de caricature mais la réalité.

Oui vive les amateurs au sens de celui qui aime la photographie, au sens de celui qui sait que s'il doit céder des droits sur ses images (tirages limités, agences...), que cela ne sera pas à perte et au détriment des autres qui en font leur métier. Des amateurs comme décrit, j'en connais bon nombre.

Je suis d'une espèce qui n'a pas envie de disparaître. Une image avec le rugby notamment. La pratique de ce sport enseigne les valeurs de l'engagement, du collectif...contre l'individualisme aveugle des microsouks.

Comme dans le défunt "photographe", il faudrais espérer que la presse spécialisée fasse un jour, un dossier très précis sur les réalités et risques des microstock. Nous sommes bon nombre à pouvoir les aider à monter ce dossier et à expliquer aux "amateurs" comment céder des droits sur leurs images en toute légalité : tirages limités, cessions de droits à tarif respectueux...

laurent.f

et avec un peu de provocation, je proposerai bien une loi interdisant à toute personne qui n'a pas son numéro de Siret par exemple, de marquer "photographe" sur son site internet  ;D
C'est de l'humour mais vous ne pouvez pas savoir combien se font du fric au black en recevant des commandes par leur site.

smithore

Non barberaz,
La moyenne n'est pas du tout de 10-12$ la photo, en effet les ventes en licence étendue peuvent rapporter entre 20 et 40$ en moyenne, mais la grande quantité de téléchargements au petit format web et les abonnements clients réduisent considérablement le rapport.

Cela donne à peu près ceci par téléchargement:

Istockphoto: 1,43$
Dreamstime: 1,06$
Fotolia: 1,07$
shutterstock: 0,52$
canstockphoto: 1,76$
Alamy (macrostock): 72$

L'avocat qui intervient dans la vidéo parle de Hadopi et des majors musicaux, il est vrai que pour un CD vendu à 15€, il me semble que l'auteur n'empoche que 2 ou 3€, et cela existe depuis des dizaines d'années, non? Cela empêche t'il l'innovation et la créativité? Oui et non, on retrouve des produits indigestes comme Johnny Hallyday ou Mylène Farmer mais également de vrais artistes sincères. C'est finalement la technologie qui a permis aux musiciens et majors de dupliquer une œuvre à l'infini, cela a bouleversé  le mode de vie des "artistes" et a dispensé même certains de faire de la scène, se contentant de s'enfermer en studio pendant des mois de façon à pondre des albums bien torchés, impossibles à reproduire sur scène...
Ne peut-on pas comparer les microstocks pour les photographes aux majors pour les musiciens?
Le problème reste la reconnaissance des droits d'auteur.

laurent.f

"Le problème reste la reconnaissance des droits d'auteur."

Les droits d'auteur, le non reversement des contributions sociales et j'en passe encore...

ne pas confondre Alamy avec les microsouks...