DXO: gourmand en mémoire?

Démarré par depardon34, Janvier 14, 2010, 23:23:45

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depardon34

Le traitement proposé par DXO me semble gourmand en fichiers. En effet sur mes RAW SONY d'environ 12 à 15 Mo j'arrive aprés traitement(de base) à des fichiers dépassant rarement 3 Mo. Cette question, parce-que je cherche depuis peu à proposer mes images à une agence photo (Getty Image) qui impose des poids minimums de 3 Mo par fichiers. Cela m'oblige à des écarts de photos non négligeable! Alors que par ailleurs le nombre de pixels lui ne décroit pas. Les possesseurs de boitiers "Full Frame" eux ont bien plus de marge, je suppose, une fois leurs images traitées par ce même logiciel. En conclusion, DXO est-il, malgré ses performances trés élevés, un logiciel de corrections optiques indispensable pour les utilisateurs de reflex APS-C? Car, en fait, quel est l'influence réelle de la taille en mégaoctet sur la qualité finale de l'image? Sachant, si je me répète; que les pixels eux ne décroissent pas. Sauf, évidemment un éventuel recadrage. Les banques d'images ainsi que la majorité des agences photos imposent des normes de fichiers de 3 Mo minimums. Merci par avance d'éclairé mon humble lanterne.
Citation???

titroy

Cela me parait (très) faible, en effet. Les Nefs d'un D90(10 à 12 megs) produisent des Jpeg de 6 à 8 megs...
Quelle version utilises tu ?
As tu vérifié tes paramètres de sortie et plus particulièrement le taux de compression ?
Par défaut, il est à 90. Je le positionne toujours à 100.

Quel est le rapport avec le titre ? J'ai peut être mal compris ta question

mediator

Les jpegs sortis par DxO à partir des mes NEF(D90) pèsent entre 5,5 et 12 Mo... Et je positionne toujours le taux de compression à 100 (qualité maximale)  :)

depardon34

J'utilise la version 5 de DXO. Effectivement je ne réglais pas le taux de sortie de mes jpegs. Je ne savais pas que l'on pouvais les paramétrés. Merci pour cette info. Le titre insinué à mon avis premier que DXO, à cause de la charge des différentes corrections engrangées sur l'image, comprimé fortement les données mégaoctets des fichiers. Mais peut-être était-ce moi qui fait une interprétation de la technique numérique. Par ailleurs je n'ai pas la réponse concernant le rapport entre la taille en mégaoctets des fichiers et leur taille en pixels! Merci encore pour vos réponses, non dénuée de sens.

gloche

Bonjour,

les JPEG que j'obtiens à partir de CR2 (EOS 5D1) de 13 MO peuvent atteindre 20 MO en qualité max 100 % (DxO V6).

Gloche.

P!erre

Plus de 30 Mo sur des images très fouillées avec un Sony A900... C'est mieux alors de régler sur 97 - 99 %.... on passe à 15 - 20.

Une fois, je serais ravi de voir la différence (les véritables pertes) entre :

- un fichier jpg par exemple de 30 Mo,
- le même compressé pour en faire 15.
Juste pour contrôler ce qui se perd...
Au bon endroit, au bon moment.

luistappa

Et bien en fait non, il n'y a rien à te montrer car une compression jpg en qualité 95% est invisible même à 200% écran, par contre à 85% de qualité des artefacts commencent clairement à apparaitre et brouille le piqué de l'image.

Cela veut-il dire pour autant que l'on peut impunément utiliser une compression jpg à 95% de qualité ?
Comme toujours : oui et non !

Oui, si l'image est le document final, c'est-à-dire destiné à être directement lu ou imprimé.
Non, si l'image doit encore faire l'objet de traitement.

Cas typique du deuxième cas : Je prends une photo en qualité jpg fin boitier (qui souvent correspond à une qualité d'environ  95-98%), je fais quelques petites modifications, re-sauvegarde à 95% et je l'envoie à un illustrateur qui lui aussi fait des modifications, sauvegarde à 95% et envoie au gars qui fait la PAO qui lui aussi sauvegarde à 95% et envoie à l'agence de com. Donc dans le meilleur des cas, 4 compressions successives en jpg 95% si on a eut la chance qu'ils ne fassent pas d'autres sauvegardes intermédiaires ; et bien là il y aura une différence visible à peu près semblable à une compression à 85-80%...

Des différences visibles apparaissent dès la troisième sauvegarde, même en jpg de très bonne qualité. On est donc en fait limité à une seule sauvegarde, le boitier en ayant déjà fait une ! Il est donc nécessaire de travailler en TIF jusqu'à l'image finale pour l'utilisateur final qui elle pourra être en JPG, voir même travailler en en RAW puis TIF histoire d'économiser par sécurité une compression JPG.
Nikon F6/D500/Z5 - Sony A7II

sledof

Le jpeg classique compresse avec perte, à chaque enregistrement la qualité en prend un coup. C'est un format à réserver aux images en fin de traitement.

stéphane